De nos jours, on voyage par bien de façons : train, vélo, bateau, avion… Papilles ! Eh oui, cette dernière est, de loin, l’une de nos favorites.
Qu’elle soit riche, saine, iconique ou méconnue, la gastronomie du monde est souvent synonyme de surprise et de dépaysement. Seulement, il y a tant de possibilité et de saveurs à découvrir, qu’on ne sait pas toujours où donner de la fourchette !
Voici le Top des destinations spéciales gastronomie, pour les voyageurs les plus gourmands seulement, à découvrir : .
France
La première place de ce classement revient à l’extraordinaire variété de la Capitale mondiale de la Gastronomie : la France ! Chaque région, chaque recoin de France, regorge de mille et une prouesses culinaires. À tel point que les Français eux-mêmes continuent d’en découvrir chaque jour. Voyagez en France sur le thème de la gastronomie annonce un périple riche en tout point et probablement interminable. Du nord au sud, d’est en ouest, vous vous régalerez à chaque instant, sans jamais voir le bout de ce labyrinthe des saveurs.
Voici quelques plats iconiques de la France :
Escargots persillés
C’est un plat vraiment singulier que l’on retrouve sur la plupart des bistros français. Les escargots sont généralement cuits au four avec du beurre, du persil, de l’ail et de l’échalote. Les amateurs des escargots persillés adorent cette association de textures entre le gras du beurre et la vivacité du persil. Ils sont toujours servis dans leurs coquilles. D’origine bourguignonne, cette spécialité française traverse le temps depuis le 19e siècle et est réinterprétée par presque tous les chefs français ! Accord vin : un verre de Bourgogne Aligoté (vin blanc sec)
Bouillabaisse
La bouillabaisse est une spécialité française du Sud. On la retrouve notamment sur beaucoup de tables à Marseille. À l’origine, la bouillabaisse est un plat de pêcheurs : au retour de la pêche, les poissons invendus étaient cuits dans l’eau de mer. Puis, le bouillon était versé sur du pain frotté à l’ail, et le poisson mangé à part avec de la rouille (mayonnaise à l’ail relevée de safran !). Aujourd’hui, la bouillabaisse traditionnelle est préparée avec des poissons cuits dans l’eau ou du vin blanc avec de l’ail, de l’huile d’olive et du safran. Accord vin : un verre de Côtes de Provence Sainte-Victoire (vin rosé sec)
Pot-au-feu
Le pot-au-feu, c’est la spécialité française parfaite pour les déjeuners d’hiver en famille. Facile à réaliser, elle nécessite peu de technique. La clé c’est surtout d’acheter de la viande et des légumes de qualité. Vous aurez besoin de bœuf (paleron et côtes), de légumes d’hiver (carottes, poireaux, navets…) et d’un bouquet garni (thym, laurier, persil…). Mettez tous ces ingrédients dans une grande casserole, remplissez-la d’eau et cuisinez le tout à petit feu. Une spécialité culinaire française à déguster encore et encore. Accord vin : un verre de Pinot Noir d’Alsace (vin rouge léger)
Quiche lorraine
La quiche est avec les bergamotes, les madeleines et la mirabelle l’une des plus délicieuses spécialités culinaires françaises. À l’origine, la quiche lorraine est un plat rural, réalisé avec les produits frais de la ferme (oeufs, crème, lard fumé et fromage) sur une base de pâte brisée. Elle se déguste généralement avec une grande salade verte ou d’endives. Accord vin : un verre de Pinot Gris d’Alsace (vin blanc sec et vif.
Galettes bretonnes
Encore une spécialité française très facile à réaliser à la maison ! Les galettes bretonnes traditionnelles sont réalisées à partir de trois ingrédients uniquement : de la farine de sarrasin (blé noir), de l’eau et du sel. Mais il faut s’armer d’un peu de patience puisqu’il est recommandé de laisser poser la pâte au frais au moins 24h avant de cuire les galettes. Ensuite, garnissez-les en fonction de vos goûts. Le sol de Bretagne est particulièrement adapté à la culture du sarrasin, d’où l’origine de ces galettes. Accord vin : un verre de cidre de Bretagne
Steak-tartare
Le steak-tartare, c’est le classique plat des bistros français. Spécialité française carnée très prisée par les amateurs de viande, sa réalisation se décline à l’infini. Câpres, condiments, oignons, piment… les assaisonnements sont multiples. Il y a cependant deux conditions pour réaliser le meilleur tartare chez soi : la qualité de la viande (steak haché chez un bon boucher) et des bonnes frites croustillantes en accompagnement. Accord vin : un verre de Beaujolais (vin rouge fruité et léger)
Aligot
C’est dans l’Aubrac qu’est né l’aligot et qu’on y déguste les meilleures recettes de cette spécialité française. Les plateaux de l’Aubrac se situent à cheval sur trois départements : la Lozère, le Cantal et l’Aveyron. À l’origine, l’aligot était le plat de survie pour les pèlerins de passage en Aubrac pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Il faut dire que c’est un plat très réconfortant : on prépare une base de purée (pommes de terre, lait et crème fraîche de l’Aubrac) à laquelle on ajoute de la tome fraîche de l’Aubrac. Ça réchauffe ! Accord vin : un verre de Côtes d’Auvergne (vin rouge léger et fruité)
Huîtres
Les huîtres, c’est une spécialité française qui divise : on en est absolument amoureux, ou bien on les déteste. Elles sont cultivées un peu partout en France, de l’île d’Oléron au Cap-Ferret, en passant par Sète (étang de Thau) et la Corse (étang de Diana). Certains les aiment accompagnées de vinaigre à l’échalote ou de citron, mais les puristes les dégustent en général natures. Armez-vous d’un bon couteau à huître ! Accord vin : un verre de Muscadet Sèvre-et-Maine sur lie (vin blanc sec)
Gratin dauphinois
Le gratin dauphinois, c’est la spécialité française de montagne par excellence. Économique et facile à préparer, on la retrouve sur toutes les auberges des Alpes et du Vercors. Pour préparer cette spécialité du Dauphiné (Isère, Drôme, Hautes-Alpes et une partie du Rhône), vous n’aurez besoin que de pommes de terre, de lait et de crème fraîche, et éventuellement un peu de ciboulette fraîche. Il n’y a plus qu’à mettre les pieds sous la table ! Accord vin : un verre de Roussette de Bugey (vin blanc sec)
Bœuf bourguignon
Voici l’une des spécialités françaises les plus iconiques : le boeuf bourguignon. Comme son nom l’indique, c’est un plat de viande mijotée dans du vin de Bourgogne (pinot noir) avec des légumes de saison (champignons, pommes de terre, carottes…). Comme la plupart des autres spécialités françaises, peu d’ingrédients sont nécessaires, mais leur qualité est primordiale. Le secret des grand-mères ? Une cuisson lente et douce, pour une viande tendre. Accord vin : un verre de Bourgogne Haute-Côtes-de-Beaune (vin rouge léger)
Fondue savoyarde
La fondue savoyarde est une spécialité française réputée, originaire de la région de la Savoie. Ce plat riche et savoureux remonte au XVIIIe siècle et se prépare en faisant fondre une combinaison de fromages locaux, généralement du Comté, du Beaufort et de l’Emmental, avec de l’ail, du vin blanc et parfois un soupçon d’eau-de-vie de Kirsch. Servi avec du pain croustillant, il offre une délicieuse expérience de repas en commun, où les convives trempent le pain dans le mélange de fromages fondus, créant ainsi un mélange harmonieux de saveurs. Accord vin : Côtes-du-Jura (qui vient de la région voisine du fromage, le Comté)
C’est l’heure de se mettre aux fourneaux… avec laquelle de ces spécialités françaises allez-vous commencer ?
Italie
Souvent imitée, jamais égalée, l’Italie peut être extrêmement fière de son patrimoine culinaire ! La gastronomie italienne a su conquérir tous les cœurs et les estomacs, de part et d’autre de la planète. Eh oui, que ne ferions-nous pas pour une authentique pizza napolitaine, le gourmand des rigatonis au pesto ou le crémeux d’une burrata ?
En tout cas, parcourir l’Italie, la Sardaigne ou la Sicile, en étant guidé par les larges tables de produits fraichement cuisinés, est un voyage à part entière.
Voici quelques plats iconiques d’Italie :
Pizza
La pizza est peut-être née à Naples, la ville qui en revendique la paternité et où elle connaît certainement l’ajout de sauce tomate pour assaisonner la fine couche de pâte.
Elle est rapidement devenue l’un des ciments de l’unité nationale et le drapeau gastronomique de notre pays aux quatre coins du monde, avec des résultats parfois discrets et souvent improbables : on trouve de la pizza partout où l’on va.
Mais Naples est certainement le berceau de la Margherita, la plus célèbre et la plus simple des pizzas, qui, avec de la sauce tomate, de la mozzarella et du basilic, porte également les couleurs de notre drapeau dans l’assiette.
L’histoire raconte que la reine Margherita de Savoie, lors d’un de ses séjours en ville à la Villa Rosebery, voulut goûter à ce plat populaire et simple que tant de ses sujets consommaient. Le pizzaiolo de Brandi à Chiaia le lui permit et lui donna le nom de la préparation qui, depuis lors, est restée liée à la plus connue et peut-être la plus consommée des pizzas : la Margherita.
Un tour d’Italie gastronomique ne peut se passer d’une vraie pizza napolitaine, peut-être dégustée à Spaccanapoli et sans l’enrichissement de trop d’ingrédients superflus.
Bien sûr, à notre époque, il existe de bonnes, voire d’excellentes pizzerias dans tout le pays et, souvent, cet humble plat devient un prétexte pour être une base de pâte excellente avec des délices gastronomiques placés sur le dessus comme garnitures, mais la pizza du consommateur de base, qu’il soit italien ou étranger, reste en fin de compte un choix à deux voies entre la pizza moelleuse de style napolitain et la pizza plus croustillante de style romain.
D’autres régions proposent des préparations similaires, dont les plus connues sont les « sfinciuni » de Palerme ou les préparations de la Riviera ligure occidentale où l’on trouve la Sardenaira à Sanremo ou la Pisciarà à Bordighera ou la Pisciadella à Vintimille.
Lasagne cuite au four
Au cœur de tout cela se trouve un élément essentiel de la cuisine italienne : des pâtes fraîches accompagnées de l’une des sauces les plus connues au monde, le ragù alla Bolognese, plus souvent connu sous le nom de bolognaise.
Bologne, berceau de l’une des cuisines régionales les plus riches et les plus séduisantes du pays, est la capitale du ragù, une sauce composée d’un soffritto de céleri, d’oignon et de carotte auquel on ajoute de la viande de bœuf finement hachée et souvent de petites quantités de viande de porc et de concentré de tomates, que l’on fait cuire longuement à feu doux pour obtenir une sauce épaisse pleine de saveurs et d’arômes qui sert à assaisonner les pâtes fraîches comme les tagliatelles ou les pâtes farcies comme les tortellini classiques ou encore, dans notre cas, qui devient la vedette des lasagnes al forno (lasagnes au four).
Des générations de « sfogline », les femmes qui s’occupent de la préparation des pâtes fraîches, ont déroulé des millions de kilomètres de pâtes, les découpant dans les formes les plus variées, dont la classique lasagne rectangulaire, brièvement bouillie, égouttée et séchée, alternant avec des couches de sauce à la viande et de sauce béchamel saupoudrées de parmesan râpé, en répétant l’opération plusieurs fois pour obtenir la lasagne qui finira de cuire dans le four.
L’Italie a d’autres ragù et d’autres lasagnes ; le ragù le plus poétique remonte à l’inoubliable Eduardo de Filippo avec son poème « O rrau » dédié au ragù inégalable de sa mère et qui devient iconique dans la préparation que Sophia Loren-Rosa Priore exécute, étape par étape, dans « Samedi, dimanche et lundi ».
Les lasagnes les plus célèbres sont celles de la région des Marches, connues sous le nom de vincisgrassi, de Venise, où les lasagnes deviennent « Pasticcio », de Calabre et de Sicile, où des œufs durs, des boulettes de viande et du salami sont ajoutés à la sauce à la viande entre chaque couche, ou encore de Ligurie, plus végétarienne, où une version légère et savoureuse des lasagnes cuites au pesto est devenue populaire au cours des trente dernières années.
Spaghetti Carbonara
Les spaghettis et l’Italie forment un couple inséparable dans l’imaginaire collectif des gastronomes du monde entier, les spaghettis sont cuisinés sur tous les continents, tous les touristes et visiteurs de notre pays les réclament sans cesse.
Les spaghettis sont-ils italiens ? Les pâtes séchées sont mentionnées pour la première fois par le géographe du roi Roger Al Idrisi vers l’an 1100, lorsqu’il décrit de longs brins de pâtes étendus au soleil pour sécher près de Trabia, en Sicile.
Pendant des siècles, les Napolitains et les Palermitains se sont appelés mutuellement « mangiafoglie » et « mangiamaccheroni », mais il ne fait aucun doute que les pâtes que l’on considère généralement comme napolitaines sont nées en Sicile et ont ensuite étendu leur zone de production aux régions maritimes qui, à l’époque, disposaient de ports et d’un climat idéal pour le séchage du produit. Parmi les zones restantes les plus célèbres, outre la région napolitaine, on trouve la province d’Imperia et le port d’Imperia, qui est devenu au fil des ans l’un des principaux pôles d’arrivée du blé dur.
Rome, cependant, devint la capitale des spaghettis et la « Carbonara » a beaucoup de mérite à cet égard, devenant au fil des ans l’un des plats les plus célèbres de notre pays ; elle est née presque par hasard avec du lard, du jaune d’œuf en poudre, de la crème de lait et du fromage, tous dots des alliés qui avaient libéré l’Italie, et grâce à l’imagination d’un jeune cuisinier bolonais qui les a assemblés comme sauce pour les pâtes lors de la préparation d’un déjeuner pour des officiers américains.
La recette a peu varié au fil des ans et comprend aujourd’hui du guanciale (introduit dans les années 1960) à la place du bacon, du jaune d’œuf, du fromage ; progressivement, au gré des modes, la crème a disparu au profit du goût de la préparation.
Dans le cadre d’une visite gastronomique d’une Rome capitale des pâtes, la carbonara est accompagnée de la légendaire ‘…amatriciana« qui est en fait originaire d’Amatrice, à la frontière des Abruzzes ( guanciale, fromage pecorino et tomate ) ou son ancêtre le »guanciale », le »pecorino » et la »tomate ».gricia(mêmes ingrédients, mais sans tomate) ou le « B » (même ingrédients, mais sans tomate). cacio e pepe« La fusion du fromage pecorino, du poivre noir et de l’eau de cuisson des pâtes n’est pas facile ; il ne s’agit pas toujours de spaghetti, mais presque toujours d’amatriciana, proposée avec des bucatini et de cacio e pepe avec des tonnarelli, qui sont une variante du spaghetto alla chitarra des Abruzzes.
Pesto
De Nice à la frontière française en passant par les Cinqueterre, le pesto, sauce à base de basilic et de quelques autres ingrédients est le véritable fleuron gastronomique de la région.
Vous dites Pesto et vous dites Gênes, vous dites Ligurie, le plant de basilic peut-être sur le balcon dans la vieille boîte de conserves est l’une des icônes de la Ligurie d’autrefois ; mais la sauce est bien vivante et maintenant connue dans le monde entier, comme le démontre clairement la masse hétérogène de concurrents qui, après des sélections rigoureuses ici et là dans le monde, s’affrontent chaque année dans les salles du Palais des Doges pour le Championnat du monde de pesto sous la direction stricte et bon enfant du Roi du Pesto : Roberto Panizza
Comme presque toutes les recettes, les origines du pesto sont incertaines et confuses. Ce n’est que vers la fin du XIXe siècle que l’on trouve des preuves écrites, mais la sauce est certainement antérieure à cette date.
L’hypothèse la plus crédible voudrait qu’elle soit issue d’une sauce à base de yaourt, d’ail et de fruits secs, d’origine moyen-orientale et rapportée par les Croisés : elle correspond et n’est pas très éloignée de la sauce aux noix actuelle, condiment classique des Pansotti, les grands raviolis à la coque typiques de la cuisine génoise.
Au fil du temps, cette sauce rencontre le basilic, qui nous vient de l’Inde, et selon l’évolution des relations politiques et commerciales de la République génoise, le type de fromage utilisé change également.
Aujourd’hui, la recette comprend des ingrédients tels que le basilic de Ligurie (en dehors de notre région, cette plante a tendance à avoir une saveur mentholée), de l’ail provenant peut-être de Vessalico qui est une Sentinelle Slowfood, des pignons de pin italiens, du parmesan râpé et du pecorino sarde, de l’huile d’olive extra vierge et du gros sel.
Le véritable pesto ne doit pas être « chauffé » par les mixeurs ou autres gadgets de notre époque ; le bon vieux mortier et le pilon restent irremplaçables pour obtenir le meilleur.
Les chefs du monde entier utilisent le pesto de la manière la plus variée, mais ici, le pesto est le principal condiment des pâtes fraîches. À Gênes, les lasagnes larges appelées « mandilli de sea », ou les trofiette ou les gnocchis, ou encore les pâtes sèches et dans ce cas longues : les trenette ligures, qui sont souvent accompagnées de haricots verts hachés et de pommes de terre en dés.
De l’autre côté de la frontière, le pesto ou pistou est synonyme de soupe. En effet, dans la région du vieux Comté de Nice, un pesto plus maigre, sans pignons et avec moins de fromage, devient le complément idéal d’une belle soupe estivale de légumes et de légumineuses, la « Soupe au Pistou ».
Ravioli, Tortellini et Agnolotti
Il existe une grande famille de pâtes farcies en Italie ; de l’extrême nord à la Sicile, il n’y a guère de région qui n’ait pas une ou plusieurs préparations de pâtes farcies dans sa cuisine traditionnelle ; beaucoup sont connues, d’autres moins, à l’intérieur de l’enveloppe des pâtes on trouve les farces les plus variées, mais celles-ci se distinguent par rapport à toutes les autres :
Les tortellinis, longtemps et peut-être à jamais disputés entre Modène et Bologne, ont une farce de porc avec du prosciutto et de la mortadelle et se consomment strictement dans un bouillon de viande ;
Les agnolotti del plin, un plat traditionnel piémontais, sont garnis de viande et de légumes mélangés et sont servis avec une sauce au rôti ou avec du beurre et de la sauge ou même seuls sur une serviette pour en savourer pleinement la saveur.
Les raviolis sont de tradition ligure, génoise en particulier ; la farce est composée de viande cuite à la sauce tomate, de bette à carde et de bourrache ; une curiosité : la Ligurie est la seule région italienne où l’on trouvait déjà des raviolis farcis au poisson dans les livres de recettes traditionnelles à la fin du 19e siècle.
Focaccia
Un humble mélange de farine, d’eau, de levure et de sel, avec la touche finale de l’huile; né en Ligurie, il a conquis l’Italie et le monde avec ses infinies variations.
La qualité de la farine, qui doit être du blé dur, plus riche en gluten, la qualité de l’huile d’olive extra vierge utilisée et la dextérité de la personne qui la prépare, y compris les dernières fossettes à la surface de la pâte et un four très chaud, sont à la base de la réussite de cette préparation.
Infinies sont les variantes classiques en Italie, parmi les plus connues :
Focaccia genovesela
La focaccia genovesela mère de toutes les focaccia, la pâte simple enrichie de gros sel et d’huile en surface
Focaccia di Reccotoute
La focaccia di Reccotoute une histoire depuis la légendaire Manuelina qui l’a inventée : deux couches de pâte enfermant des monticules de fromage ligure, aujourd’hui remplacé par la crescenza ou le stracchino, qui fondent ensemble à la cuisson pour créer un chef-d’œuvre de goût.
Focaccia aux oignons
La focaccia aux oignons ; en surface, des oignons lentement étuvés est également une spécialité ligure.
Schiacciata florentine
La schiacciata florentine plus fine et plus friable que celle de Ligurie.
Focaccia de Bari
La focaccia de Bari parsemée de tomates cerise fraîches et d’olives noires
Focaccia Messin
La focaccia Messin avec scarole, tomate hachée, olives et fromage frais tuma
Puis vint la restauration rapide, qui ne parvint pas à évincer la focaccia de son trône ; elle vit avec elle et l’utilise avec les milliers de variations qui en ont résulté : dans la pâte de base avec l’utilisation de farines provenant des céréales les plus diverses ou l’enrichissement de la pâte de base avec des aliments colorants, puis les garnitures ou les farces.
L’humble focaccia est ductile et cette simplicité a déterminé son succès, qui, inchangé, s’est maintenu depuis lors et ne cesse de croître.
Risotto
Le riz, l’un des symboles de la gastronomie du nord de l’Italie, a fait son apparition en Italie plutôt dans le sud profond, apporté par les Arabes en Sicile vers le XIIIe siècle.
De là, après avoir légué les splendides arancini, il remonta la botte grâce à un arrêt dans la région de Naples qui, par le biais des liens entre les Aragonais et les Sforza de Milan, introduisit le riz chez les Lombards. Une fois introduite dans la vallée du Pô, elle ne l’a plus quittée, trouvant dans ces terres l’endroit idéal pour être cultivée avec succès.
De même que la focaccia se prête à toutes les interprétations, le risotto est un ingrédient ductile entre les mains des ménagères, des cuisiniers pour le plaisir et des grands chefs.
Mais si nous pensons au risotto, la première réaction nous fait immédiatement penser au « risotto alla milanese » ; jaune de son safran de L’Aquila, adouci avec le meilleur beurre, laissé sur la vague après la mantecatura.
De nombreuses anecdotes font remonter cette recette à l’époque de la Renaissance. En réalité, jusqu’en 1800, aucune preuve ne vient confirmer ces fantasmes ; à partir du XIXe siècle, le riz, jusqu’alors uniquement consommé bouilli, commence à être traité différemment et les premiers « riz jaunes cuits à la poêle » apparaissent.
Mais le riz ne reste pas l’apanage des seuls Milanais :
En Vénétie, il ya le splendide riz aux petits pois Risi e Bisi ;
Á Venise, dans la célèbre auberge Torcello, une invention d’Arrigo Cipriani : le Risotto de printemps aux légumes de la lagune ;
i Supplì romain: croquettes molles avec de la viande hachée, de la tomate et du parmesan ;
Le baroque Sartù napolitaine timbale royale aux mille ingrédients ;
Dans les Pouilles, la Tiella de riz, moules et pommes de terre
La Panissa ou Paniscia du Haut-Piémont enrichie de nombreuses parties du porc.
Et au fond de la botte, les mythiques Arancini les Siciliens à l’origine de cette histoire.
Hors du chœur et de la tradition, le Risotto di Mare ou alla pescatora comme préfère l’appeler celui qui le prépare, une préparation certainement touristique de ces dernières années et sous le nom de laquelle on peut trouver d’authentiques chefs-d’œuvre ou des préparations à oublier.
Polenta
Un peu de patience en remuant constamment le mélange sur le feu dans le chaudron, et au bout d’une petite heure, vous pourrez verser sur la planche une merveilleuse préparation dorée, épaisse mais encore coulante.
Une préparation pauvre qui est donc malléable et prête à accepter des accords avec de la viande ou du poisson, avec du fromage ou des légumes, et dans certains cas, à devenir un dessert.
La polenta telle que nous la connaissons aujourd’hui est fabriquée presque exclusivement à partir de farine de maïs, mais le maïs, l’une des « graines de l’Eldorado », comme on appelait souvent les produits arrivés après la découverte des Amériques, n’a commencé à être utilisé en Europe qu’au milieu du XVIe siècle, alors que l’histoire de la polenta ou de la polente est aussi vieille que le monde, puisqu’elle remonte non seulement aux pulsations des armées romaines, mais aussi aux Assyriens et aux Babyloniens.
Après une période de rejet et d’abandon, n’oublions pas que la polenta était souvent le seul aliment disponible pour des couches entières et vastes de la population et donc synonyme de besoin et de pauvreté, elle connaît aujourd’hui une nouvelle jeunesse, dans les restaurants du nord de l’Italie il est difficile de ne pas la rencontrer, au moins en période hivernale, à la maison elle est devenue synonyme de réunion et de convivialité et laisse aux cuisiniers mille possibilités d’utilisation, si l’on veut rester dans la tradition :
Dans les vallées du Piémont et du Val d’Aoste, on trouve la Polenta Conciagarnie de fromages à pâte molle qui varient en fonction de la région où ils sont préparés : fontina, tome et autres…
Pour rester dans le domaine du fromage, l’indéfectible Polenta et Gorgonzola, un fromage qui semble spécialement conçu pour fondre à la chaleur ;
Classique en Vénétie Polenta et morue salée ;
Dans le Trentin, la Polenta au toccio (sauce) de salami ;
Curiosité :
Dans la région de Venise, la Polenta Bianca faite à partir d’un type de maïs blanc et souvent servie avec de la seiche en noir ; un résultat exceptionnel en termes de goût et de couleur ;
Dans la Valteline et ses environs est très populaire, la Polenta Taragna préparée avec de la farine de sarrasin et donc de couleur très foncée.
La polenta devient également un dessert, simplement frite et sucrée, ou dans des préparations désormais historiques telles que la Polenta et Osei bergamasca qui rappelle la version sucrée (polenta sucrée recouverte de pâte d’amandes et garnie d’oiseaux en chocolat).
Minestrone
Bien que présentant mille facettes différentes, le minestrone di verdure est un plat qui unit le pays de l’extrême nord à l’extrême sud ; plat symbole de la gastronomie italienne jusque dans les années 70, il a souffert de l’oubli de nombreux autres plats traditionnels de la cuisine familiale régionale, mais aujourd’hui il refait surface, et la variété des soupes que notre pays peut offrir chatouille les papilles des visiteurs étrangers, en particulier ceux, de plus en plus nombreux, des pays de l’Europe de l’Est et du Nord qui ont pris l’habitude d’inclure une soupe dans leurs repas.
La base est un mélange de légumes, à tel point que le mot « minestrone » est devenu synonyme, souvent malheureusement dans un sens négatif, d’un grand mélange, d’une énorme confusion, et en fait notre minestrone est fondamentalement une recette très anarchique, certes codifiée, mais avec de grandes marges pour les interprétations personnelles et les différenciations régionales, tant pour les légumes et les légumineuses que pour les types de pâtes qui l’accompagnent, par exemple :
en Lombardie, on trouve du riz à la place des pâtes ;
la Vénétie ne manquera jamais de haricots ;
En Ligurie, les haricots verts et les fèves sont accompagnés de basilic et souvent d’une touche finale de pesto ;
à Rome, on trouve des artichauts ;
les herbes sauvages et les légumes secs caractérisent les soupes des Abruzzes et du Molise ;
l’ajout de tomates est inévitable à Naples ;
Les fanes de navet apparaissent dans les Pouilles et le fromage de brebis ne manque pas.
La « pauvreté » du minestrone est parfois ennoblie par l’ajout d’un élément protéique présent dans le soffritto, comme le lard ou le bacon. Dans de nombreuses régions, les croûtes de fromage parmesan étaient ajoutées avant d’être brûlées et nettoyées, rarement quelques morceaux de viande ou peut-être un os avec un peu de viande.
Et aussi parce qu’après tout : un bon bol de minestrone fait se sentir le maître serviteur.
Fiorentina
Le steak florentin évoque dans la mémoire collective un gros steak de bœuf, mais peu de gens en dehors de Florence savent exactement de quoi il s’agit et à quoi s’attendre après l’avoir commandé.
Le plus souvent, un morceau de viande arrive sur la table, peut-être même un gros morceau, brûlé, d’une épaisseur irrégulière et difficile à couper. Le voyageur doit savoir qu’il existe deux coupes du steak florentin, la bistecca en filet et la bistecca en faux-filet ; en général, en dehors de Florence, seule la première est connue.
La véritable Fiorentina est fabriquée à partir de viande de bœuf Chianina. La viande doit être affinée pendant environ 20 jours et ressemble à un steak Tbone classique lorsqu’elle est coupée.
Le poids doit être compris entre 750 g et kg. 1.250 avec une épaisseur minimale de trois doigts. Avant la cuisson, la pièce de viande doit être amenée à température ambiante.
La flamme doit atteindre une température de cuisson très élevée et le temps ne doit pas dépasser 4-5 minutes de chaque côté. Pas d’ajout d’arômes lors de la cuisson. Ne mettre que du gros sel à la fin.
Il va sans dire que le T-bone steak n’est cuit que « saignant » et que l’intérieur doit être à peine tiède. Ceux qui n’aiment pas la cuisine saignante feraient mieux de commander un autre plat.
Le steak florentin ne veut pas d’accompagnement, mais la tradition dans la ville était de l’accompagner des très toscans fagioli nel fiasco (haricots dans une gourde) : un plat mourant qui consistait à faire cuire des haricots cannellini, laissés à tremper toute la nuit, dans une gourde placée au-dessus des braises d’un four à pain.
Les haricots égouttés de l’eau de trempage, quelques feuilles de sauge, de l’huile EVO, du poivre fraîchement moulu et suffisamment d’eau ont été versés dans la gourde. Un temps de cuisson pouvant aller jusqu’à trois heures, ce qui explique qu’en l’absence de fours, de flacons et de patience, ce plat d’accompagnement ait pratiquement disparu.
Fritto-misto
Aussi populaire que boudé par les cuisines les plus raffinées, sans véritables racines dans la cuisine traditionnelle et sans recette codifiée, le Fritto Misto di Mare est devenu en 50 ans l’un des plats emblématiques de la gastronomie italienne.
Il est vrai qu’il existe des « Fritti misti » (fritures mixtes) dans certaines cuisines régionales, comme dans le Piémont, où les ingrédients les plus disparates et apparemment opposés, tels que la saucisse et les pommes ou la semoule et le foie, sont frits dans du beurre clarifié. Ou encore à Rome, où la friture traditionnelle est composée de légumes et de morue.
Mais dans aucune de ces cuisines traditionnelles on ne trouve les recettes du Fritto misto di Mare, et pourtant, à partir des années 1960, en partant de la frontière française et en arrivant en Slovénie, après avoir parcouru toutes les côtes italiennes y compris les îles, vous ne trouverez pas une station balnéaire où l’on ne vous propose pas cette spécialité.
La friture est conviviale, elle rend gai et peut-être heureux, elle se mange en compagnie et plus facilement avec les doigts.
La variété est souvent donnée par ce qu’une mer offre plutôt qu’une autre : petits calamars, anchois, petites sardines, sole, rougets, crevettes, merlu, mais si la personne qui l’offre le fait sérieusement, vous aurez toujours un plat savoureux dans votre assiette.
Depuis quelques années, l’habitude d’introduire des légumes de saison dans la composition des fritures a pris le dessus : cela diversifie et allège peut-être un peu la conscience.
Une curiosité : le meilleur fritto misto d’Italie se mange dans l’un des restaurants les plus luxueux de la péninsule et loin de la mer : da Vittorio, un restaurant trois étoiles Michelin situé près de Bergame, pas vraiment face à la mer.
Truffe blanche
La truffe blanche, un champignon qui pousse et mûrit sous terre, est devenue l’un des symboles de la richesse et de l’élégance.
Nous partons des quatre coins du monde pour nous rendre à la Mecque de la truffe blanche : la Langa.
La Langa en a fait, à juste titre, l’un de ses symboles, en symbiose avec certains des vins les plus grands et les plus célèbres du monde, en particulier le Barolo.
Connue depuis l’Antiquité, mais moins en France et, pour cette raison, ne figurant pas dans les grands livres de cuisine classique du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle.
Malgré l’appui de Rossini, un célèbre gourmet, ainsi que de Marilyn Monroe et d’Alfred Hitchcock dans un passé plus récent.
Il n’est toujours pas cultivable malgré des milliers de tentatives et d’escroqueries, d’où le mythe justifié de sa rareté, et presque par une loi de contrepoids, il est déterré sous la terre par d’humbles chiens métis. Cependant, son prix est loin d’être abordable et varie, en fonction du millésime, de la qualité et de la taille, de 3 000 à 6 000 euros par kg.
Même si l’on ose des combinaisons improbables avec les truffes, presque tous les consommateurs restent classiques : la râpure avec l’omniprésent trancheur à truffes est la meilleure sur un bœuf séché, sur le tajarin piémontais ultra-traditionnel, peut-être préparé avec une quantité démesurée de jaunes d’œuf par kilogramme, sur la fondue à la valdostana et quelques autres classiques.
L’automne, de fin septembre à début décembre, est la grande saison des truffes. Alba, le cœur de la Langa, où se tient chaque année la « Foire à la truffe », est le nombril du monde de ce champignon très prisé, autour duquel s’est développé un tourisme de haut niveau, donnant lieu à des installations qui comptent parmi les meilleures de notre pays.
Anchois ou Alice
Le plus célèbre des poissons bleus est l’un des fleurons de la cuisine italienne traditionnelle. On le trouve presque à chaque saison de l’année et, dans notre pays comme dans toute la Méditerranée, il est pêché le long de toutes les côtes.
Contrairement aux autres poissons bleus, souvent considérés avec méfiance en raison d’un trop grand nombre d’arêtes ou d’une chair qui a tendance à se ratatiner à la cuisson, l’anchois triomphe sur les tables de tous les restaurants de fruits de mer et est recherché et apprécié par toutes sortes de clients, ce qui en fait également un produit d’un grand intérêt commercial.
Sur les côtes italiennes, en Ligurie et en Campanie surtout, la tradition du salage des anchois est vivante, même si elle n’est plus artisanale, pour être consommée seulement dessalée ou pour être ajoutée à mille préparations ou en être la base : qui ne connaît pas la légendaire Bagna Cauda piémontaise ?
L’anchois dessalé est ensuite conservé et commercialisé sous forme d’huile..
Le triomphe de ce poisson est cependant sur la table et devant une assiette d’anchois frits, il n’y a pas un consommateur local ou un touriste qui puisse résister.
Si nous devons prendre une région au hasard et l’identifier à l’anchois, sans le nier, la Ligurie est celle où les cuisiniers amateurs ont réussi à le décliner sous les formes les plus imaginatives et les plus diverses.
Pendant ce temps, alors que l’Italie était loin de la bonne contagion du poisson servi cru, en Ligurie occidentale, les anchois étaient servis fraîchement marinés dans du jus de citron, égouttés et accompagnés d’une bonne huile d’Evo.
On les trouve ensuite farcis, avec des légumes verts ou des pommes de terre. Ou escalope ouverte panée et frite. En tarte même.
Au Levant, encore, dans cette merveilleuse soupe qu’est le « Bagnun d’Anciue ». Ils étaient si populaires ici que même le grand De Andrè les a célébrés dans l’une de ses chansons :
« …les anchois font la balle, le dessous c’est le germon, si tu ne lances pas le filet, il ne te laissera pas un…. »
Stockfish et morue
Un poisson non méditerranéen, originaire de l’extrême nord, est devenu, pour des raisons historiques, la base d’une multitude de plats régionaux italiens et l’un des produits de la pêche les plus consommés jusqu’à il n’y a pas si longtemps.
La base est le cabillaud nordique dans sa variété la plus noble (gadus morhua), l’un des poissons les plus importants sur le plan commercial dans le monde, qui trouve son marché le plus important dans notre pays.
Le stoccafisso, poisson d’abord salé puis séché à l’air dans les fjords norvégiens, et le baccalà, salé en couches dans des tonneaux, sont tout aussi populaires en Italie. Les premiers sont plus nombreux dans le Nord, les seconds plus nombreux dans le Sud.
Mais comment ce poisson a-t-il eu autant de chance ?
Un enchaînement de causes et d’effets dû à des raisons historiques et géographiques : le Concile de Trente et la Contre-Réforme qui s’ensuivit, ainsi que toute la dictature du dogme et du comportement au niveau de la foi, ont également entraîné une multiplication exponentielle des jours dits « maigres » pendant lesquels aucune viande, quelle qu’elle soit, ne pouvait être consommée.
Les côtes lointaines, les poissonneries des nobles et des couvents et les taxes pour pouvoir pêcher dans les rivières, les lacs et les ruisseaux ont déclenché la consommation de cet aliment conservé qui avait jusqu’alors fait de timides apparitions.
C’est l’habileté d’Olao Magno, un évêque et cartographe nordique, qui a compris le potentiel commercial de la morue et en est devenu le principal commanditaire : Venise et Gênes, les deux principaux ports italiens de l’époque, sont devenus les capitales de la morue et c’est autour de ces ports que s’est développée la tradition culinaire du stockfish, et c’est donc à Gênes que l’on trouve :
la salade de poissons et de fèves;
le bouillon de poisson aux olives noires, poivrons, pommes de terre, qui arrive à Nice où il devient « Estocaficada » ;
beignets (friscioei) de poisson de fond ;
le « brandacujun », typique de l’extrême ouest de la Ligurie, qui présente des similitudes avec la « brandade » provençale.
À Venise, il existe une certaine confusion quant à l’appellation « baccalà » (morue salée) pour le stockfish ; nous trouvons avant tout des solutions pour surmonter cet obstacle :
baccalà mantecato alla veneziana ; encore plus proche de la « brandade » en ce sens qu’elle ne comprend pas de pommes de terre.
Le plat de morue le plus célèbre de la Vénétie reste le stockfish :
Tiramisu
Jamais un dessert n’a conquis le monde aussi rapidement que le très italien Tiramisu.
Si l’on veut donner du crédit à des événements relativement récents et non à des histoires très romancées qui voudraient que le Tiramisu ait été créé par une maîtresse de Trévise du XIXe siècle comme le Viagra de l’époque, il faut situer la création du Tiramisu au milieu des années 1960. Toujours à Trévise et sans doute sur une recette de mémoire (de Carnia ?) au restaurant Le Beccherie.
Les ingrédients qui constituent la base du Tiramisù laissent présager une fonction à la fois réparatrice et gourmande : biscuits doigts de dame trempés dans du café, crème aux œufs et au mascarpone, cacao et jusqu’ici la base classique enrichie ensuite d’une touche d’alcool, de marsala et, au hasard, d’un peu de rhum dilué.
Après une gestation régionale et timidement nationale, on peut dire que ce dessert est l’un des rares à être véritablement national.
Au début des années 1980, la popularité du Tiramisu s’est répandue dans le monde entier et il est devenu le dessert culte des restaurants de la Grosse Pomme. New York, devient pour notre dessert, comme pour mille autres modes, le tremplin vers la célébrité mondiale.
En Italie, on trouve le Tiramisù dans tous les segments de la restauration, il est apprécié des jeunes et des moins jeunes, et chacun a sa propre recette.
Même les plus grands chefs et les meilleurs pâtissiers se sont confrontés au Tiramisù, en créant des interprétations curieuses et intéressantes, mais après tout, même dans la plus humble pizzeria, on peut trouver une version plus que bonne, et si vous pensez que la vôtre est la meilleure, vous pouvez toujours vous soumettre à la Coupe du monde de Tiramisù qui se tient à Trévise depuis quelques années.
Japon
Le pays du soleil levant clôture le podium de ce top des saveurs du monde, en apportant son lot de fraicheur asiatique. Hum… Merci au Japon pour les palpitantes soirées street-food, à la recherche des meilleurs ramens tokyoïtes. La cuisine ritualisée, imprégnée de culture et de tradition japonaise, fait de chaque repas une expérience inouïe. Le Japon est également passé maître dans l’art de sublimer les produits du quotidien (œufs, nouilles, bouillon, légumes frais, volailles…) ainsi que la cuisine saine depuis des générations. L’île est, à elle seule, la preuve formelle que les savoir-faire insulaires n’ont rien à envier aux continentaux.
Voici quelques plats iconiques du Japon :
Sushi
Les sushis ont placé le Japon sur la carte des saveurs. Il est donc important d’en parler en premier. Ces petites boules de riz froid remontent au 4ème siècle avant J-C et aidaient à conserver le poisson. Maintenant, ils sont devenus le mets à tremper dans la sauce soja favori de tout le monde. Faire des sushis, c’est tout un art et cela prend des décennies pour les maîtriser à la perfection : il faut déjà des années pour simplement apprendre à faire le riz correctement.
Ginza au Japon et les ports de pêche du pays sont connus pour proposer les meilleurs sushis, mais vous pouvez aussi aller dans un kaiten-zushi – l’un des nombreux restaurants à tapis roulant qui sont plus abordables.
Tempura
Au 16ème siècle, des missionnaires jésuites portugais ont débarqué à Nagasaki et ont introduit l’art bouleversant de la friture au Japon. Les Japonais se sont approprié cette technique en plongeant des produits de la mer et des légumes dans une pâte à frire légère avant de les cuire à la perfection. Cet oishii, ou délicieux en-cas, va très bien avec du riz, des nouilles ou un barbecue.
Ramen
Cette soupe de nouilles est l’un des plats les plus populaires et les moins chers du Japon, on comprend donc pourquoi les étudiants l’adorent. Les nouilles Ramen sont aussi simples à faire que délicieuses. On prend des nouilles de blé à la chinoise (elles sont jaunâtres et ressemblent un peu aux spaghettis), on les met dans un bouillon et on ajoute de la garniture, comme des tranches de viande, des algues séchées et des oignons verts.
Beaucoup de gens mangent les Ramen pour le déjeuner et ils sont donc considérés comme un fast-food au Japon. En revanche, la plupart des restaurants ont leur recette secrète, ce qui en fait une expérience unique (umami) à chaque fois.
Soba
Les Soba, mot japonais pour sarrasin, sont fines, un peu comme des spaghettis mais faites de surprise ! farine de sarrasin, ce qui leur donne leur couleur grise/brunâtre. Les nouilles Soba sont très réputées à Tokyo et remontent à la période Edo (1603 – 1868), époque durant laquelle elles sont devenues populaires chez les Samouraïs. Ces nouilles sont généralement agrémentées d’un œuf, de tempura et peuvent être servies chaudes ou froides, avec ou sans bouillon.
Les nouilles Soba froides sont mangées avec une sauce à base de soja appelée tsuyu .
Udon
Nous continuons sur le thème des nouilles et passons aux nouilles udon. Ce sont les cousines les plus épaisses et les plus lourdes des nouilles Soba. Le bouillon est l’habitat naturel des nouilles udon qui sont couronnées d’oignons blancs, de tempura ou de tofu. Si vous passez assez de temps au Japon, les gens vous demanderont si vous êtes plutôt nouilles udon ou nouilles Soba, donc assurez-vous de toutes les essayer et de choisir vos préférées.
Néanmoins, que vous mangiez des ramen, des udon ou des soba, faites toujours un lapement bruyant c’est considéré comme poli et montre que vous appréciez votre repas.
Takoyaki
Les Takoyaki sont de petits beignets remplis de calmar, de choux, ou de crevettes séchées sur lesquels on ajoute de la sauce. Vous trouverez une multitude de vendeurs ambulants ou de stands de nourriture qui font des takoyaki partout au Japon. Ils sont idéaux pour un parfait déjeuner sur le pouce : ce sont de petites bouchées et, comme ils sont moulés dans une casserole spéciale, ils sont presque parfaitement ronds.
Onigiri
Les fans d’animés (dessins animés japonais) en ont sûrement déjà entendu parler dans Pokémon ou Sailor Moon. L’onigiri est une boulette de riz bouilli remplie d’aliments salés ou aigres, comme des pruneaux séchés, du saumon ou encore de la morue. Elle est ensuite enveloppée dans de l’algue séchée (nori). Vous pouvez en trouver partout dans le pays, même dans les superettes.
Okonomiyaki
Okonomiyaki est une combinaison du mot okonomi, qui signifie « ce que tu aimes » ou « ce que tu veux » et de yaki, le mot japonais pour « grillé » ou « cuit ». C’est un « pancake salé » japonais contenant divers ingrédients par exemple, j’en ai eu un avec du fromage, des nouilles soba, de l’oignon vert, des chips d’ail, du porc, de l’œuf et du kimchi (mets coréen à base de piments et de légumes fermentés). Il existe différentes façons de préparer et de servir l’okonomiyaki.
Yakitori
Ces brochettes de poulet grillé au charbon de bois se marient très bien avec une boisson fraîche. Les Yakitori peuvent se préparer avec différentes parties du poulet : des cuisses à la peau en passant par les ailes ou encore le foie. Je vous conseille donc de ne pas faire votre poule mouillée et de goûter à toutes les brochettes sur lesquelles vous tombez !
Katsudon
Je dirais même Kat-tro-bon. C’est un bol de riz, couronné de côtelettes de porc frites et d’une omelette. Le katsudon n’est pas seulement délicieux, il est aussi censé porter chance aux étudiants, athlètes ou toute personne qui en aurait besoin. La première partie du mot, katsu, est très similaire au mot japonais voulant dire « gagner » ou « être victorieux.
Liban
La cuisine libanaise ou l’art de marier gourmandise, saveurs et fraicheur. Si les falafels font toujours un tabac, ce sont les délicieux baklavas pistache qui ont su conquérir mon cœur. Dans tous les cas, qui voyage au Liban ne sera pas déçu par le contenu de son assiette. Une fois de retour, on adore reproduire les recettes traditionnelles libanaises chez soi. Effectivement, en plus d’être incroyablement bonne et saine, la cuisine libanaise se veut abordable en tout point. Décidément, en voyageant au Liban, vous avez tout à y gagner… N’hésitez pas à nous partager vos trouvailles, on en raffole.
Voici quelques plats iconiques du Liban :
Taboulé libanais
Plat emblématique du Liban, ce taboulé est bien différent du nôtre. C’est une salade principalement composée de boulgour, de tomates, de menthe et d’oignons. Elle est assaisonnée d’huile d’olive, de persil et de jus de citron, lui procurant une pointe d’acidité et de fraîcheur très agréable.
Houmous
L’houmous est sans doute l’un des mezzés les plus connus. Et pour cause, cette purée de pois chiches est très gouteuse et sa texture onctueuse. Préparé à base de tahin (crème de sésame), d’huile d’olive et de jus de citron, ce mélange frais met en appétit !
Moutabal
Le moutabal est un caviar d’aubergines grillées, dont seule la chair du légume est gardée. Elle est ensuite mixée avec de l’ail, du tahin et de la menthe, puis assaisonnée. Léger et délicat, ce mezzé est parfait pour commencer le repas !
Labné
Que serait une mise en bouche sans un bon fromage frais ? Les Libanais vous proposent le labné, un formage à base de yaourt au lait de chèvre, de brebis ou de vache. Frais et gourmand, il peut même être dégusté au petit-déjeuner.
Kebbé
Le kebbé est une petite boulette de viande épicée et croustillante. Il est fourré d’oignons, de boulgour, de pignons et de bœuf finement haché. Plus généreux que les autres mezzés, on le consomme aussi en plat.
La viande :
Kefta
Plat typique de la cuisine libanaise, la kefta est une boulette de bœuf haché agrémentée d’épices : cumin, cannelle, piment et poivres. On y ajoute de la menthe pour apporter une pointe de fraîcheur. Elle se déguste avec toutes sortes d’accompagnements, parfois sous forme de brochettes ou en tajine.
Moghrabieh
Ragoût traditionnel libanais, la moghrabieh est aussi appelée « couscous libanais ». C’est un plat épicé à base de poulet, parfois d’agneau, de pois chiches et de moghrabieh, une semoule très épaisse qui ressemble beaucoup à ces derniers. Savoureuse et réconfortante, vous allez adorer ce mets !
Chich taouk
Le chich taouk est la brochette de poulet par excellence ! Il est fait à base de viande marinée dans un mélange d’épices et de citron. Très parfumé, on le retrouve aussi dans les sandwichs ou dans un pain pita.
Chawarma
Le chawarma est le kebab traditionnel des Libanais. Il s’agit d’un pain pita garni de différentes viandes : poulet, agneau ou bœuf. Il est relevé d’épices et d’herbes pour rehausser le tout. C’est un plat délicieux et gourmand à découvrir de toute urgence !
Autres spécialités incontournables du Liban :
Falafels
Spécialité phare du pays du cèdre, le fallafel est une boulette aux pois chiches et aux fèves broyées. Il est agrémenté d’épices et frit dans l’huile, pour un résultat croustillant. Cette préparation est très appréciée dans le monde entier.
Fattouche
La fattouche est une salade libanaise rafraîchissante et pleine de goût. Elle se compose de tomates, concombres, radis, menthe et salade, mais il est possible d’y ajouter d’autres ingrédients selon les goûts et les envies. Elle se déguste en mezzé ou en plat.
Knafeh
Le knafeh ou cheesecake libanais est une pâtisserie à base de fromage, de cheveux d’anges, de semoule et de pistaches concassées. Même si le mélange de ces ingrédients semble étrange, le résultat est plus que savoureux ! On y ajoute parfois de la fleur d’oranger, qui apporte un côté régressif très réconfortant.
Mouhalabieh
Le mouhalabieh est un flan aux saveurs sucrées salées. Facile à réaliser, il se compose de maïzena, de sucre, de lait et est parfumé à la fleur d’oranger. Doux et léger, ce dessert sera parfait après un repas copieux.
Baklawa libanais
Même s’il est répandu au Moyen-Orient et dans les pays du Maghreb, la baklawa a aussi une place de choix au Liban. Cette pâtisserie à base de pâte filo, de sucre, de cannelle et de fleur d’oranger réveillera vos papilles avec douceur !
Thaïlande
Pour notre 6e place, faites un demi-tour à 180°, en direction de la Thaïlande. Si son patrimoine de cuisine de rue n’a plus rien à prouver, j’attire votre attention sur les plats méconnus de Thaïlande. Les produits de la mer sont magnifiquement mis à l’honneur et les produits locaux, sublimés. Osez goûter les variétés de produits frais qui vous sont inconnus, 9 fois sur 10, vous serez enchantés ! Sachez également que chacun des Thaïlandais détient sa variante de vos plats favoris. Comme le pad Thaï ou le poulet au curry, en tester plusieurs, c’est les redécouvrir à chaque fois !
Voici quelques plats iconiques de la Thaïlande :
Pad Thaï
Plat emblématique de la Thaïlande, on ne vous présente pas l’incontournable Pad Thaï ! Ces nouilles sautées font même partie du classement des plats préférés au monde. C’est pour dire à quel point elles sont célèbres… Pour la petite anecdote, le Pad Thaï est né par décret à la demande du Premier ministre Plaek Pibulsonggram, à la fin des années 30 !
Khao Phat
Après le Pad Thaï, c’est le plat le plus populaire en Thaïlande ! Le Khao Phat n’est ni plus ni moins que du riz frit avec des légumes. On l’accompagne généralement de viande, de poisson ou de tofu. Et pour la touche finale, on n’oublie pas un demi-citron et de la sauce au poisson pour l’assaisonnement !
Som Tam
Avis aux amateurs de sensations fortes, le Som Tam fait partie des plats thaïlandais les plus épicés ! Il s’agit d’une salade de papaye verte coupée en lamelles que l’on agrémente de sauce de poisson, de tomates, de citron, de cacahuètes et de petits piments très puissants. Et le résultat est un feu d’artifices pour les papilles, on vous aura prévenu !
Tom Kha
Parmi les plats incontournables de la Thaïlande, les soupes ont une place majeure ! C’est le cas du Tom Kha. Cette soupe se mijote à partir de lait de coco que l’on agrémente de racine de galanga, de feuilles de combava, de feuilles de kaffir, de citronnelle et de coriandre. Au-delà des épices, on peut y mettre du poulet (Tom Kha Kai), des fruits de mer (Tom Kha Thale), du porc (Tom Kha Mu) ou même du tofu (Tom Kha Taohu).
Panang Curry
La cuisine thaïe fait le bonheur de tous les amateurs de curry. Parmi eux, le plus célèbre est le Panang Curry, une pâte de curry rouge aux saveurs d’arachide composé de piments secs, galanga, citronnelle, combava, coriandre, cumin, citron, d’ail et d’échalotes. Celui-ci se cuisine généralement dans du lait de coco dans lequel on ajoute de la viande, du poisson ou du tofu pour les végétariens!
Pat Krapao
Traditionnellement cuisiné à base de viande de porc, le Pat Krapao est un sauté parfumé au basilic thaï, rehaussé par du piment et une pointe de sauce d’huître. On le déguste avec du riz et parfois, on l’agrémente d’un œuf sur le plat. Quoiqu’il en soit, c’est un plat typique de la Thaïlande autant apprécié des locaux que des touristes !
Massaman
Avis à ceux qui aiment le curry mais qui ne supporte pas la cuisine trop épicée, le Massaman est fait pour vous ! En effet, c’est l’un des currys les plus doux que vous trouverez en Thaïlande. Ce plat se constitue de pommes de terre, d’oignons, de cacahuètes, de viande ou poisson (ou tofu pour les végétariens) le tout mijoté dans du lait de coco et de la pâte de curry massaman.
Khao Niao ma mouang
On termine notre sélection gourmande avec un dessert thaïlandais et pas des moindres : le Khao Niao ma mouang. Il s’agit de riz gluant au lait de coco accompagné de tranches de mangue. Parfois, ce dessert thaï se décline avec de la papaye ou encore du durian. Dans tous les cas, on raffole de sa douceur et de ses saveurs exotiques…
Inde
Pour un voyage follement épicé, l’Inde est LA destination toute trouvée. Attention, on différencie bien « relevé » et « épicé », ce n’est pas parce qu’un plat est riche en épices qu’il sera piquant pour autant. D’ailleurs, une des principales promesses de l’Inde est de pousser les saveurs jusqu’à leur paroxysme, sans pour autant vous anesthésier le palais. Au fil des repas, vous remarquerez comme la cuisine indienne met à l’honneur les plats végétariens. Ceux qui le souhaitent passeront un séjour loin d’éléments d’origine animale, sans se priver des grands classiques de la cuisine indienne. Vraiment, que demande le peuple ?
Voici quelques plats iconiques de l’Inde :
Dans le Nord
Chole Bathure
Originaire du Pendjab, le Chole Bathure se compose de pois chiches épicés (chole) accompagnés d’un pain frit (bathura) reconnaissable par sa forme gonflée. C’est un plat qui se déguste principalement au petit-déjeuner, mais qui peut également servir de déjeuner. Très répandu dans l’Inde du Nord, cet incontournable est à mettre sur votre liste des plats à goûter. D’autant plus que les épices ne sont pas trop relevées.
Butter Chicken et Naan
Généralement servi avec du riz, et toujours accompagné de Naan, le butter chicken est, comme son nom l’indique, un poulet mariné dans une sauce au beurre et curry, plutôt crémeuse. Très populaire à Delhi, il peut rapidement devenir votre dîner préféré en compagnie d’un Garlic Naan (Naan à l’ail).
Thukpa
Plat typique de l’Inde mais pourtant originaire du Tibet, la Thukpa est une soupe de nouilles aux légumes. Elle est très répandue dans plusieurs pays tels que le Tibet, le Népal, le Bhoutan et enfin le nord de l’Inde. Aussi appelée la « soupe de nouilles de l’Himalaya », elle se déguste au petit-déjeuner mais peut également être appréciée au déjeuner. On la sert accompagnée de viande, généralement du poulet.
Rajma Chawal
Le Rajma Chawal est un curry venu du Pendjab, dans lequel marinent des haricots rouges. C’est un plat qu’on mange accompagné de riz basmati nature, principalement à midi mais aussi au dîner. Il peut être plus ou moins épicé en fonction de la quantité de piment que vous mettez ou demandez.
Au Rajasthan
Rajasthani Thali
Repas complet à lui seul, le Rajasthani Thali, que l’on sert sur un gigantesque plateau, regroupe tout le nécessaire pour se rassasier, de l’entrée au dessert en passant par le plat principal. C’est le plat typique du Rajasthan, offrant un panel de couleurs et de saveurs, dont seuls les plus gourmands sauront vider leur assiette.
Dans le Sud
Masala Dosa et Sambhar
Traditionnellement savourée au petit-déjeuner, la Dosa est une sorte de crêpe de l’Inde du Sud, réalisée à partir de farine et de haricots urd. Elle est qualifiée de Masala Dosa lorsqu’elle est faite avec un mélange d’épices. Pour accompagner la dosa, on prépare du Sambhar, un mélange de curry, légumes et lentilles. Un bon moyen de commencer la journée avec le plein d’énergie.
Hyderabadi Biryani
Ce savoureux plat est une sorte de Biryani, un riz épicé préparé avec de la viande, du poisson ou bien des légumes (pour les végétariens). Il est originaire de Hyderabad, d’où il tient son nom, qui est la capitale de l’Etat de Telangana. On le prépare traditionnellement avec de la viande de chèvre qu’on peut remplacer par du poulet ou encore du mouton. Il se déguste au déjeuner comme au dîner.
Idli / Vada
Les idlis sont des gâteaux de riz salés que l’on mange durant le petit-déjeuner ou encore au goûter dans toute l’Inde du Sud. Sous forme de « bloc » de riz, on l’accompagne d’une sauce, soit sambhar, ou bien le chutney de noix de coco.
Les vadas sont eux aussi des gâteaux salés dégustés au petit-déjeuner comme au goûter, mais concoctés à base de lentilles et de piments. Selon les goûts et pour varier les saveurs, on les trempe dans une sauce sambhar ou chutney.
À Goa
Goan Fish Curry
Le Goan Fish Curry est un plat typique de Goa qui se compose d’un poisson mariné au citron, et cuit dans une sauce masala. Apprécié au déjeuner comme au dîner, il peut également être refroidi avec du lait de coco après sa cuisson. Un incontournable si vous passez par la ville !
À Mumbai
Pav Bhaji
Ce plat très épicé est largement apprécié à Mumbai et dans tout l’Etat du Maharashtra en général. Les légumes sont mélangés ensemble puis cuits dans un curry, et sont servis accompagnés d’un petit pain moelleux (pav). C’est un « snack » que l’on peut très bien déguster à l’heure du goûter.
Pérou
Beaucoup l’ignorent, mais le ceviche est une création péruvienne, née du mélange des cuisines traditionnelles japonaises et locales. L’arrivée massive de population japonaise au Pérou a marqué un tournant dans leur approche des produits de la mer, dans l’assiette des Péruviens. En parallèle, les techniques de cuisson locales n’en finiront pas de vous régaler. Goûtez sans modération les fritures en mille façons, les viandes et abats et bien sûr, les boissons étonnantes. Fun fact : le Pérou est l’unique pays du monde où le Coca-Cola n’est pas la boisson gazeuse n°1, c’est dire !
Voici quelques plats iconiques du Pérou :
Ceviche
Le glacial courant de Humboldt qui parcourt l’océan Pacifique au large de la côte péruvienne abrite l’une des plus abondantes sources de poissons et de fruits de mer au monde. Si le Pérou a un plat national, c’est certainement cette préparation de poisson cru mariné dans du jus d’agrume. L’acide du fruit « cuit » le poisson et lui confère un parfum délicat et une consistance légèrement moelleuse. Ce plat est généralement parfumé d’oignon rouge et de piment aji. On le sert typiquement au déjeuner, accompagné de patates douces ou de choclo, un maïs blanc andin aux graines de la taille d’une petite pièce de monnaie. Les gastronomes les plus téméraires boiront les restes de la marinade aux agrumes, appelée leche de tigre, lait de tigre.
Cuy
On ne va pas vous mentir. La viande de base de nombreux foyers andins provient d’un animal que l’on connaît tous sous un tout autre nom : le cochon d’Inde. Pour bien comprendre l’importance de ce plat dans l’alimentation des zones rurales du Pérou, rendez-vous dans une cathédrale de Cuzco. Vous y trouverez une réplique de La Cène de Léonard de Vinci, représentant le Christ et ses douze apôtres assis autour d’un plat de cuy. La viande, plutôt osseuse, est généralement cuite au four ou grillée à la broche et servie en entier, souvent avec la tête. Le goût est plaisant, rappelant un morceau de gibier tel que le lapin ou autres gibiers à plumes.
Causa
Si vous allez dans un marché au Pérou, vous êtes certain de trouver au moins deux choses : des centaines de variétés de pommes de terre, qui seraient originaires du pays (le rival du Pérou, le Chili, revendique aussi l’origine du tubercule), et des montagnes d’avocats si grandes que vous pourriez les descendre en toboggan. Une causa traditionnelle empile ces deux ingrédients couche par couche dans une sorte de plat au four, qui est ensuite coupé en parts et servi froid. D’autres recettes peuvent y ajouter du thon, de la viande ou des œufs cuits-dur.
Lomo saltado
Une centaine d’années avant que le monde commence à entendre parler de cuisine asiatique fusion, des immigrés chinois débarquèrent en grandes quantités au Pérou pour chercher du travail. Les ingrédients et les techniques qu’ils ajoutèrent au vocabulaire gastronomique péruvien trouvent leur parfait exemple dans ce copieux sauté de bœuf aux tomates, poivrons et oignons arrosé de sauce soja et avec des pommes de terre frites. Ce n’est clairement pas un plat de régime. On le sert généralement accompagné de riz blanc.
Aji de gallina
Les piments aji jaunes donnent leur teinte canari et un petit coup de chaleur à plusieurs plats péruviens. Parmi eux se trouve ce généreux ragoût de velours composé de poulet et de lait concentré, et épaissi avec de la mie de pain blanc. La très répandue papa a la huancaina offre une alternative végétarienne au goût similaire : une pomme de terre bouillie avec une sauce jaune et crémeuse.
Anticuchos
Ces brochettes de viande grillée et marinée (qui rappellent le kebab) sont servies dans tout le Pérou. Les restaurants gastronomiques les proposent en entradas, ou amuse-bouche. On les retrouve aussi chez les vendeurs de rue, couvertes de sauce à l’ail. Si n’importe quelle viande peut être préparée de la sorte, les anticuchos traditionnels, les meilleurs, sont à base de cœur de bœuf. Cette pratique remonterait aux temps des conquistadors espagnols. Ces derniers mangeaient les meilleurs morceaux de bœuf, laissant les organes à leurs esclaves.
Rocoto relleno
Ce plat est typique d’Arequipa, la deuxième ville du Pérou, mais il se retrouve partout. Malgré ses allures de gentil poivron rouge, ce plat est en réalité à base de Capsicum pubescens (un piment au moins dix fois plus fort que le jalapeño lorsqu’il est servi cru, mais bouilli pour réduire ses propriétés thermonucléaires) farci de viande de bœuf hachée, épicée et revenue à la poêle, et d’œuf cuit-dur. Le tout est recouvert de fromage fondu, cuit au four et servi en entier.
Alpaca
Dans l’hémisphère nord, l’alpaca fait référence à une laine chère utilisée dans la fabrication de pulls et de chaussettes. Sur les plateaux andins, ce camélidé, cousin de petite taille du lama, est aussi une source de viande depuis des siècles. Le goût de sa viande ressemble à celui de la viande de buffle ou d’autres herbivores : plus forte que la viande de bœuf, et très maigre. L’absence de graisse fait de l’alpaca un ingrédient de choix pour la viande séchée, autre invention culinaire péruvienne.
Lucuma
La cuisine péruvienne est célèbre pour ses plats salés et épicés. Mais les Péruviens aiment aussi le sucré ! La popularité de l’Inca Kola, soda parfumé au bubble-gum et d’une douceur extrême, en est la preuve. Le lucuma est le fruit d’un arbre qui ressemble à une mangue. Son goût sucré rappelle le sirop d’érable, et on l’utilise habituellement pour parfumer les desserts. La glace au lucuma est un parfum très populaire, et c’est compréhensible !
Pollo a la brasa
Ce poulet rôti façon péruvienne est si délicieux et populaire qu’on le retrouve maintenant dans les grandes villes du mon entier. Son secret ? Mariner le poulet dans de la sauce soja parfumée au poivron rouge, à l’ail et au cumin. Tout cela donne à la viande et à sa peau un goût salé et fumé. En-dehors du Pérou, on le sert typiquement accompagné de pommes de terre frites, mais là-bas, il partage l’assiette avec des frites de manioc. Le manioc, ou yuca, est un tubercule cireux à la consistance moelleuse qui résiste bien aux sauces épicées avec lesquelles ont sert traditionnellement le pollo a la brasa.
Chine
C’est bien au peuple chinois que nous devons le succulent canard laqué et tant d’autres spécialités mythiques de la cuisine asiatique. Loin des buffets à volonté européanisés au possible que nous connaissons tous, vous découvrirez en Chine une cuisine raffinée aux fortes influences street-food. Quel que soit le comptoir, la cuisine traditionnelle chinoise à quelque chose de réconfortant. Les plats sont chauds, généreusement garnis. L’équilibre des saveurs est maîtrisé à la perfection et l’on savoure les plats dans une ambiance conviviale. La Chine fait partie de ces pays, qui veillent au maintien de ses recettes ancestrales à travers le temps. Voilà pourquoi, avec un bol de soupe, vous vous nourrirez également d’Histoire.
Voici quelques plats iconiques de la Chine :
Porc Aigre doux
Le premier de notre liste des 10 plats populaires Chine est une recette typique qui allie le sucré et le salé. C’est vraiment un met classique et délicieux de la gastronomie Chinoise.
Probablement originaire de la région de Shanghai, le porc aigre-doux est un plat chinois composé de morceaux de porc que l’on a fait mariner avant de la frire jusqu’à ce qu’ils soient croustillants à l’extérieur et tendres à l’intérieur. Les morceaux de viande sont ensuite mélangés avec une sauce rouge vif, aigre-douce et des légumes tels que les carottes, le poivron vert et les oignons. Une variante alléchante est celle avec l’ananas pour un goût encore plus prononcé de sucré salé.
Le plat a ses origines dans la cuisine cantonaise du 18ème siècle et c’est toujours un plat extrêmement populaire dans la région.
Riz cantonais
Parmi les plats populaires Chine, ce plat, au-delà d’être une recette savoureuse et relativement aisée à concevoir est aussi un petit morceau d’histoire. Il figure sur toutes les cartes des restaurants chinois de France : le fameux « riz cantonais ». Et pourtant, contrairement à ce que son nom indique, il ne vient pas de Canton.
En effet, le terme riz cantonais est arrivé en France dans les années 1950, au moment de la migration d’une importante population chinoise. Beaucoup de ces nouveaux arrivants ont ouvert des restaurants sans être forcément des cuisiniers professionnels. Ils ont bricolé des recettes qui étaient à mi-chemin entre les saveurs chinoises et européennes. Le « riz cantonais » en est l’illustration.
Ce qui correspond le mieux pour la description du riz cantonais est un riz sauté avec des œufs, des légumes, des morceaux de jambon et parfois des crevettes. Pour donner une couleur brune au riz on utilise de la sauce soja lors de la cuisson.
Tofu Ma Po
Le tofu Ma Po est l’un des nourritures chinoises les plus célèbres de la cuisine du Sichuan, avec une histoire de plus de 100 ans. Sa popularité s’est étendue à l’ensemble de la Chine, il s’agit vraiment d’un mets délicieux.
Le caractère Ma décrit un goût épicé et piquant qui provient de la poudre de poivre, un type de condiment habituellement utilisé dans la cuisine Chuan.
La recette se compose de tofu mariné dans une sauce épicée à base de douban (fèves fermentées et pâte de piment), de douchi (haricots noirs fermentés) et de la viande hachée. Le tofu laiteux est ensuite enrichi de bœuf et d’oignons verts hachés.
Le nom Ma PO est lié à une vieille femme nommée Chen Po qui dirigeait une entreprise de tofu. Elle était si douée que les autres fabricants de tofu et propriétaires de restaurants l’enviaient. Ils l’appelaient d’un nom discriminatoire « Ma Po ». Indifférente, elle nomma le plat qu’elle avait inventé « Tofu Ma Po ».
L’histoire de ce plat chinois remonte à la dynastie Qing en 1644, au cours de laquelle la soupe Won Ton était appréciée par les riches familles de nobles et de marchands. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle devint de plus en plus populaire.
Bouchées ou raviolis vapeurs
Originaire de la province Henan, C’est un plat traditionnel chinois également connu sous le nom de dumpling. Il existe plusieurs sortes de raviolis et on les distingue selon leurs cuissons. Pour la préparation de la pâte à ravioli il faut simplement de la farine et de l’eau chaude. . Pour la farce, on utilise de la viande, du chou chinois, de la coriandre, de la ciboulette, du gingembre et de l’huile de sésame. Il faut rassembler les ingrédients et les passer au mixeur puis les déposer au centre de la pâte, et enfin les fermer en forme de demi-lune. Pour terminer, il suffit de pincer le bord de la pâte et de les cuire.
Lors de la dégustation, le ravioli est accompagné d’une petite sauce composée d’un mélange de vinaigre et de sauce soja. S’il en reste après le repas, on peut les passer à la poêle pour être consommé pendant le repas suivant.
Le ravioli chinois porte une histoire vieille de 1800 ans. Un ancien grand médecin du nom de ZHANG Zhongjing rentrant dans sa ville natale a créé les raviolis vapeurs. A son arrivée, c’était en hiver et beaucoup de gens était frigorifiés et affamés. Il eut alors l’idée de farcir les pâtes avec de la viande de mouton et des plantes médicinales. Depuis ce temps-là, le ravioli chinois est devenu une tradition durant le solstice d’hiver en mémoire de ce grand médecin. C’est un des plats populaires Chine favoris des locaux!
Canard laqué
Originaire de Pékin, il semble Impossible de séjourner dans la capitale sans goûter à son mets le plus significatif. Connu dans le monde entier, il est autrement nommé le Beijing kaoya.
L’histoire de ce plat remonte à la dynastie des Ming (1368-1644), il y a 600 ans. C’est à cette époque que le canard laqué devient une recette de renom, notamment grâce à l’empereur Qianlong, dont c’était le plat préféré.
Éclat du laquage, croustillant de la peau, moelleux de la chair, subtilité des épices… Tout comme un grand vin, le canard laqué à la pékinoise est un plat qui raconte une histoire et plonge ses racines dans un terroir immémorial. Cuisiner un canard laqué de manière traditionnelle requiert du temps et de l’expérience, nous ne vous indiquerons pas ici comment le cuisiner mais vous encourageons fortement à y gouter!
Poulet impérial
Ce plat n’est pas le plus connu en occident mais il est assurément délicieux. Cette recette est originaire de la région du Shandong. Elle consiste en un savant mélange de poulet, de cacahuètes, de légumes et de piment. Le poulet impérial est un plat épicé avec différentes variations.
Le poulet impérial est connu sous plusieurs nom comme le poulet Kung Pao ou encore le poulet Gong Bao.
Voici une anecdote amusante sur l’histoire du nom du poulet Gong Bao. Elle est liée à un homme, monsieur Ding Bao Zhen alors inspecteur impérial sous la dynastie des Qing, il fut ensuite promu gouverneur de la province du Sichuan, en chinois « Gong Bao ». Il appréciait les plats pimentés faits à base de poulet et de cacahuètes. Il demandait souvent à son cuisinier de réaliser ce style de plat et celui-ci créa une recette délicieuse. Ainsi naquit le nom de Poulet Gong Bao.
Rouleaux de printemps
Le rouleau de printemps chinois est un des plats les plus appréciés dans le monde. Sa recette est très populaire et appréciée en Chine. Le principe de préparation est simple et tourne autour de 5 éléments principaux : des protéines, des légumes, des herbes aromatiques, des vermicelles de riz et les galettes de riz. On roule l’ensemble des ingrédients dans la galette.
En France, la version du rouleau de printemps est plutôt celle Vietnamienne, il se mange froid, sa garniture est composée principalement de légumes crus, de crevettes et de porc.
En Chine, le rouleau de printemps ressemble plutôt à ceux qu’on appelle « pâtés impériaux » en France (c’est à dire que c’est frit).
Son nom chinois est : chūn juǎn (chūn: printemps; juǎn: rouler ou rouleau). La farce de Chun Juan est plutôt sucrée au nord de Chine (pâte de haricot rouge par exemple) et salée au sud.
Le rouleau de printemps à la chinoise était à l’origine une sorte de « snack » consommé à l’extérieur lors des visites au cimetière pour le nettoyage printanier des tombes. Les ingrédients étaient emballés dans une crêpe cuite d’avance dont la composition variait selon la région.
Nems
C’est peut-être LE plat symbolique de la Chine pour les occidentaux, et plus particulièrement de l’Asie en général. En effet qui, en France lors d’une visite au restaurant Chinois, qui n’as pas goûté à ce plat célèbre!
Pour cuisiner un nem, on prépare une garniture faite généralement de vermicelle de riz, de viande, de champignons et de diverses herbes que l’on roule dans une galette de riz. A la différence des rouleaux de printemps, il faut faire frire le nem. Le plat s’accompagne généralement de feuilles de salades et de sauce soja.
Cependant il est bon de préciser que le nem est en fait d’origine Vietnamienne. Le nem vietnamien provient plus particulièrement du nord du Vietnam, où ils sont apparus dans les années 1740. C’est là-bas que ces petits rouleaux frits et farcis ont été inventés.
Soupe Won Ton
Parmi les 10 plats populaires chinois, la soupe Won ton est un standard de la cuisine chinoise, un met succulent et original qui surprend les papilles. Celle-ci est faite à partir de bouillon de poulet assaisonné avec des wons tons farcis. Les wons tons sont un équivalent asiatique des raviolis ou des tortellinis pliés autour d’un mélange de viande épicée.
Cette recette demande du porc haché comme base de garniture. D’autres viandes ou protéines peuvent être substituées, comme les crevettes, le poulet la dinde, ou même le bœuf haché.
Hotpot – fondue chinoise
Le dernier des 10 plats populaires Chine est le Hotpot chinois. Il également connu sous le nom de fondue chinoise. Il est l’un des plats les plus populaires en Chine. Le plat s’organise autour d’un récipient en métal avec du bouillon frémissant, on le place au centre d’une table et on y insère toute sorte d’ingrédients crus. Les gens peuvent ajouter et cuire les ingrédients à leur guise. Ce plat est très apprécié de par son côté convivial, un peu à l’image de la raclette ou de la fondue savoyarde en France!
En outre, un autre avantage de la fondue chinoise est que c’est un «repas sain». L’ébullition est meilleure que la friture. Manger des potées chaudes peut réchauffer le corps et améliorer la circulation en hiver. Il peut aussi augmenter la transpiration pour aider à réguler le corps en été. Certains assaisonnements utilisés dans les Hotpot peuvent aider à soulager certaines maladies mineures comme le rhume, les sinus bloqués et les maux de tête.
Mexique
Hâtez-vous de voyager au pays du « mole » pour en goûter toutes les variantes. Seuls les fous s’imaginent qu’on ne trouve au Mexique que du guacamole et des fajitas. Parce que les Mexicains sont les rois de la street-food, les propositions culinaires sont infinies ! Sur une base de pain ou de petites crêpes croustillantes, régalez-vous des sauces riches et intenses en goût qui font la renommée du Mexique. Le tout est généreusement recouvert de fromage et accompagné d’une viande, elle aussi pleine de saveurs épicées.
Voici quelques plats iconiques du Mexique :
Tacos
Comment commencer cet article sans le faire par les fameux tacos. Quand on pense au Mexique c’est une des premières choses qui nous vient en tête. Vous pourrez en trouver partout, dans des puestos (petits stands de rue) ou dans tous les restaurants de toutes les villes. Le tacos est constitué d’une tortilla avec de la viande de votre choix (le plus célèbre étant le tacos al pastor, de la viande de porc), marinée avec du piment bien sûr, du vinaigre, de l’ail, du cumin et une pâte de courou (achiote), qui donne à la viande une couleur rouge orangé. Cette préparation est cuite à la broche à la manière d’un kebab, la viande est ensuite découpée en petits morceaux et mélangée à de l’ananas, de l’oignon et de la coriandre. Vous pouvez également y ajouter de la sauce piquante (salsa verde ou salsa roja).
Tamales
Depuis l’époque des Mayas, le tamal est considéré comme le plat de street food par excellence. Il est préparé en étalant une pâte à base de farine de maïs et de matière grasse (traditionnellement du saindoux au Mexique) sur une feuille de maïs, puis il est farci la plupart du temps avec une viande en ragoût et cuit à la vapeur. Les recettes de tamales sont aussi variées que les endroits où ils sont consommés. On peut trouver des tamales au fromage, aux épinards, au poisson, au maïs doux, et sur la côte caraïbe, ils sont enveloppés dans des feuilles de bananier.
Il est clair que les tamales sont la base de la street food au Mexique. Il est impossible de passer à côté de ces petits chaussons qui sont proposés partout, que ce soit dans une petite charrette en ville ou au fin fond de la jungle.
Ceviche
Le ceviche est la recette emblématique le long de la côte Caraïbe, du golfe du Mexique jusqu’au Belize voisin. Originaire du Pérou, le ceviche est principalement préparé avec du poisson blanc, mais on trouve également des variantes avec des crevettes ou du poulpe. La recette est plutôt simple : des morceaux de poisson sont « cuits » dans une marinade de citron vert.
Ensuite, ils sont servis froids avec de l’oignon rouge, de la coriandre, de petits morceaux de tomate et d’avocat, le tout baignant dans le citron. Les ingrédients peuvent varier, on peut par exemple ajouter de la mangue, du concombre ou du piment pour varier les plaisirs !
Elote ou / Esquite
Les esquites, un aliment consommé comme entrée, hors-d’œuvre ou en-cas, présentent des variations dans leur préparation selon les régions. Bien que la tradition de rôtir ou griller les grains de maïs persiste (d’où le nom « esquites »), la méthode la plus répandue de nos jours consiste à faire bouillir les grains de maïs dans de l’eau avec du sel, de l’épazote et d’autres herbes, parfois accompagnés de morceaux de poulet.
Les deux versions sont servies dans un verre, consommées chaudes à l’aide d’une cuillère, et souvent agrémentées de jus de citron vert, de piment et de sel. Dans certains endroits, de la mayonnaise, de la crème et du fromage râpé peuvent être ajoutés.
Les boutiques et les stands qui proposent du maïs vendent également des esquites, principalement la nuit dans les échoppes de rue, ainsi que lors des fêtes, des places publiques et des foires. Ils font partie intégrante du paysage mexicain.
Gorditas
Il existe un plat incontournable, tant pour les visiteurs que pour les locaux : les gorditas Savourer un délice de la cuisine mexicaine est véritablement une expérience culinaire unique. Les gorditas, littéralement traduites par « petits dodus« , sont de généreuses galettes de maïs farcies de viande et de fromage, garnies de coriandre, d’oignons hachés et de salsa. Un régal pour les papilles.
Tortas et les quesadillas
Parmi les plats populaires, on trouve les tortas, de grands sandwiches généralement garnis de viande de bœuf ou de porc. Les quesadillas sont également très appréciées, il s’agit de tortillas de maïs garnies de fromage fondu et accompagnées soit de viande, soit de légumes (bien qu’il soit possible de commander sans fromage)
Enchiladas
Également très répandu au Mexique, l’enchilada est une crêpe garnie de viande de bœuf, de poulet ou de fromage mijotée dans une sauce au piment (chile) avec tomates et oignons. Elle est parfois servie nappée de crème aigre.
Tlacoyos
Les tlacoyos sont des gâteaux de maïs farcis de fromage de chèvre, de haricots pinto ou de pâte de fèves, qui prennent la forme de petites embarcations. Ils sont agrémentés de nopal sauté (un cactus local), d’un légume au choix, de coriandre, d’oignons, de fromage cotija et de salsa. Quant aux tlayudas, ce sont de fins craquelins de maïs grillés et croustillants, garnis d’une fine couche de haricots frits, de porc râpé, de poulet ou de bifteck, de laitue, d’oignons, de coriandre, de crème et de fromage cotija.
Pulque
9- Au Mexique il existe une boisson locale appelée pulque, élaborée à partir du maguey, un cactus indigène. Cette boisson est fermentée et présente une texture visqueuse, ce qui en fait clairement un goût particulier qui peut nécessiter une certaine accoutumance. Cependant, le pulque est réputé pour permettre une consommation sans effets secondaires néfastes. Il peut être dégusté nature ou séché, avec différentes variétés de fruits qui lui confèrent une légère touche sucrée. À travers Mexico, on trouve des bars spécialisés dans le pulque, appelés « pulquerias.
Mole
Le poulet mole est un plat traditionnel mexicain qui se distingue par l’ajout de cacao amer dans sa sauce. Cette préparation délicate, parfumée et originale, est un véritable délice lorsqu’elle est associée au poulet.
La sauce est préparée en mélangeant des épices, de l’oignon, des cacahuètes, du cacao amer, des amandes, des raisins secs et du bouillon de volaille. Une fois mixée, elle est ensuite filtrée pour obtenir une texture lisse et homogène.
Grèce
Variées et rafraichissante par excellence, la cuisine grecque arrive dans le palmarès des destinations où manger sain. Sur place (re)découvrez la feta, ce fromage bien particulier qui s’invite presque partout dans les plats typiquement grecs. Pour la dégustation, la gastronomie grecque se vit autour d’une table familiale bien remplie ou à l’intérieur d’un restaurant chaleureux. Les locaux adorent partager le patrimoine culinaire, depuis longtemps reconnu pour ses vertus sur la santé sans pour autant rogner sur les saveurs. Testez vous-même, vous nous en direz des nouvelles !
Voici quelques plats iconiques de la Grèce :
Moussaka
La moussaka ressemble à une « Parmigiana » italienne, mais c’est l’un des mets iconiques de la Grèce. C’est un flan d’aubergines, pommes de terre, viande hachée, béchamel et fromage. Son incroyable saveur est très souvent imitée mais habituellement sans grands succès. Vous devez la goûter !
Kolokythokeftedes
Malgré son nom terrible à prononcer, cette spécialité est composée de quelques simples ingrédients. Les kolokythokeftedes sont des boulettes de viande avec de la feta, des courgettes, du persil, de la menthe et de l’aneth qui sont frites pour leur donner une consistance croquante. Elles peuvent très bien être accompagnées d’une sauce tzatziki en entrée ou en plat principal pour un déjeuner léger.
Une autre idée pour un repas léger en été est de prendre une salade grecque, une des plus célèbres combinaisons au monde ! Tomates, poivrons verts, olives noires, concombres en tranches et feta en abondance : voilà les ingrédients pour une explosion de saveurs !
Souvlaki
Les Souvlaki sont des brochettes de porc, en général servis comme street food, avec du pain pita et des frites. La viande est marinée dans de l’huile, du jus de citron et des épices. Sa saveur met l’eau à la bouche !
Pita Gyros
La spécialité que vous ne devez absolument pas oublier de goûter sous aucun prétexte lors de vos prochaines vacances en Grèce est le fameux Pita Gyros ! Ce célèbre street food est composé d’un type de pain rond et fin, cuit sur une plaque chauffante et fourré de petits morceaux d’agneau, de poulet ou de porc. Il peut être assaisonné avec des légumes et végétaux, comme les concombres, les tomates ou olives mais aussi avec des sauces comme la traditionnelle tzatziki. Vous trouverez de nombreuses variantes de cette spécialité dans certains pays Méditerranéens, comme la Turquie et l’Afrique du Nord, mais rien ne ressemble à un excellent et traditionnel Pita Gyros!
Baklava
Ce dessert, préparé avec de la pâte phyllo, ressemble à une petite pâtisserie au miel avec des fruits secs. Idéal pour le petit déjeuner, pour commencer la journée en douceur!
Vietnam
La nation créatrice du grand classique de la gastronomie asiatique, j’ai nommé : le Nem ! On doit effectivement au Vietnam un certain nombre de « sans-fautes » culinaires, qu’il nous tarde de dévorer sur place. Savourer une soupe Pho bien chaude, accompagnée de délicieux rouleaux de printemps semble être l’équilibre parfait. Vous aurez aussi l’opportunité de découvrir de multiples spécialités régionales, car les Vietnamiens savent parfaitement mettre leurs produits à l’honneur !
Voici quelques plats iconiques du Vietnam :
Pho
Cette soupe de nouilles de riz dans un bouillon de bœuf, s’inscrit comme le plat national. Consommable à toute heure, le Pho se parfume à l’anis étoilé, aux bâtonnets de cannelle, au gingembre, avec de l’oignon grillé et de la cardamome brune.
Bo Bun
Salade rafraîchissante et complète, le Bo Bun se compose essentiellement de crudités et de bœuf sauté aux oignons.
Nem (Vietnam du Nord)
ou
Cha gio (Vietnam du Sud)
L’incontournable. Si chacun y a déjà goûté, c’est bien au Vietnam qu’il n’a pas son pareil en qualité gustative. Ce pâté impérial est un met traditionnel qui se décline avec du porc, du poulet ou encore un mélange de crustacés.
Banh Cuon
Comprenez « gâteau enroulé ». Cette crêpe à base de farine de riz et garnie de porc haché et de champignons noirs, originaire du nord du pays, se déguste avec une sauce au soja.
Maroc
On revient toujours avec quelques kilos en plus lorsqu’on voyage au pays des mille et une nuits ! Rien d’étonnant quand on sait comme la cuisine marocaine est généreuse. Aux fourneaux, les Marocains ne lésinent jamais sur le sucre, le miel et l’huile d’olive ! Ils ont aussi l’art et la manière d’associer les saveurs sucrée et salée dans leurs spécialités, pour notre plus grand plaisir. Toujours en bonne compagnie, régalez-vous d’un couscous fin sous une tente dans le désert ou dans un Riyad de la Medina… Parce que le décor compte autant que le contenu de vos assiettes, au Maroc, on se régale autant par la vue que par l’estomac. En fin de repas, concluez obligatoirement avec un thé à la menthe brûlant pour un dépaysement total.
Voici quelques plats iconiques du Maroc :
Couscous
Probablement le plat le plus populaire avec le tajine, c’est en tout cas celui qui vient en premier à l’esprit lorsque l’on évoque la gastronomie marocaine. Traditionnellement servi le vendredi midi, après la prière de dhuhr, on le déguste aujourd’hui indifféremment tous les jours de la semaine. D’origine berbère, la version traditionnelle se compose de bœuf et de mouton, parfois de poulet, d’une multitude de légumes et légumineuses (courgettes, navets, fèves, lentilles, pois) et bien sûr, de semoule de blé. Les marocains le dégustent à même le plat, ou le servent dans des assiettes individuelles.
Tajine
Le tajine est un plat typique marocain dont les origines sont également berbères. On dit d’ailleurs que les meilleurs tajines se savourent aujourd’hui encore en territoire berbère ! Il s’agit d’une sorte de ragoût cuit à l’étouffée dans un plat en terre surmonté d’un couvercle conique. Il existe un nombre infini de recettes de tajines, toutes plus savoureuses les unes que les autres: Tajine de poulet aux légumes, au safran ou aux pruneaux, tajines de légumes aux pois chiches, tajines de sardines, tajines de moutons aux oignons et pois chiches etc… Pratiquement une recette différente pour chaque jour de l’année !
Mrouzia
Il s’agit là d’une recette très particulière de tajine marocain, traditionnellement servie lors de la fête de l’Aïd el-Kébir et préparée à base de collier d’agneau, d’amandes, de raisins secs, de miel et de cannelle, le tout étant subtilement équilibré par le mélange du Ras-El-Hanout. Le plat est préparé des jours avant la fête, la viande devant cuire de longues heures, pour se détacher sans effort. Dans la recette traditionnelle, de la graisse de rognon était ajoutée pour former un film protecteur, ce qui permettait de conserver le plat à une époque où il n’y avait pas de réfrigérateur.
Pastilla
Troisième grande spécialité marocaine, la pastilla est originaire de Fès. La version traditionnelle est faite à base de pigeon, mais on trouve là encore plusieurs variantes. Servie lors des fêtes et des réceptions, elle peut être sucrée ou salée, cette dernière version étant la plus courante. Il s’agit d’un gâteau de pâte feuilleté, fabriqué à l’aide de feuilles de brick et farci d’un hachis de pigeon ou de poulet, avant d’être saupoudré de sucre et de cannelle. On trouve également des pastillas aux poissons, d’autres aux fruits de mer tandis que la Johara, la pastilla de Fès, est une préparation sucrée où les feuilles de brick sont fourrées d’une crème au lait et à la fécule de maïs.
Tanjia Marrakchie
La Tanjia est un plat typique à Marrakech: s’y rendre sans goûter à ce plat emblématique serait une hérésie. Deux histoires se racontent au sujet de son origine. La plus populaire veut qu’elle ait été créée par des ouvriers qui, n’ayant pas le temps de rentrer chez eux pour manger, prenaient tous les ingrédients qu’ils trouvaient, viandes, épices, légumes, les mettaient dans une jarre qu’ils laissaient ensuite chauffer jusqu’au lendemain au hammam voisin. Aujourd’hui, il s’agit d’un plat de viandes et d’épices cuit de longues heures dans une jarre en terre cuite et servit dans de nombreux restaurants marrakchis.
Méchoui
Plat à base de viande, le méchoui désigne plus un mode de cuisson qu’une recette en particulier. D’origine arabe, il s’agit d’un plat répandu, servi principalement à l’occasion de mariages ou de grandes occasions. La particularité du méchoui marocain est que l’agneau ou le mouton est cuit, non pas à la broche, mais à l’étouffée, dans un four en terre, durant de longues heures. On en détache ensuite des morceaux à la main, et les invités de marque sont traditionnellement servis en premier.
Harira
La Harira est une soupe traditionnelle marocaine, pas toujours digeste et aux propriétés nutritionnelles contestables, mais néanmoins toujours appréciée des marocains pour rompre le jeûne du Ramadan. D’origine andalouse, elle se compose de tomates, de viande, d’oignons et de légumes secs. On la sert accompagnée d’œufs durs, de crêpes au miel ou de pâtisseries marocaines.
Briouate
Le briouate, ou briwate, est un triangle feuilleté qui peut être aussi bien sucré que salé. Originaire de Fès, sa version la plus courante est constituée d’amandes, de sucre, d’eau de fleur d’oranger et de cannelle, le tout étant enrobé dans une feuille de Bastilla marocaine. Les Briouates aux fruits de mer sont également très populaires. Il existe d’autres recettes où les triangles sont farcis de viande hachées, de poulet, de fromage, ou de légumes.
Salades
Lors d’un repas traditionnel marocain, de nombreuses salades sont servies avant ou pendant le repas, chaudes ou froides. Qu’elles soient simples ou complexes, toutes apportent une touche de fraicheur et permettent aux marocains de consommer beaucoup de légumes. Tomates aux concombres, carottes au cumin, zaalouk d’aubergine, courgettes aux noisettes, champignons au céleri, lentilles à l’orange… une fois encore, les déclinaisons sont infinies!
Dattes
Le Maroc figure parmi les plus gros producteurs de dattes au monde. Particulièrement consommée durant les mois de jeûne, la datte est riche en vitamines et sel minéraux. Dans certaines régions, elle est utilisée pour redonner des forces aux femmes après un accouchement. Les Marocains en sont généralement friands, avec une consommation de 150 000 tonnes par an. On les retrouve dans de nombreux plats, dont les fameux Maamouls, des gâteaux fourrés à la pâte de datte.
Corne de gazelle
En route à présent pour l’univers infini et coloré des pâtisseries marocaines! L’une des plus célèbres d’entre elles est sans doute la corne de gazelle. Confectionnée à partir d’amandes écrasées enrobées d’une fine pâte sablée parfumée à l’eau de fleur d’oranger, elle accompagne à merveille le rituel du thé à la menthe.
Chebakia
La Chebakia est, avec le briouate aux amandes, la pâtisserie phare du Ramadan. La pâte, faite avec de la farine de blé, des œufs, de l’eau de fleur d’oranger, d’anis et d’amande, est frite dans l’huile végétale, puis recouverte de miel et de graines de sésame. Il s’agit également de l’un des gâteaux les moins chers et les plus répandus au Maroc.
Ghribia
La Ghribia, ou ghoriba, est une pâtisserie traditionnelle marocaine dont la recette s’inspire du Montecaos, un gâteau andalou fait à base de graisse de porc. La ghribia marocaine n’en comprend bien sûr pas, remplacé par de l’huile végétale, et c’est aujourd’hui un gâteau que l’on sert lors des fiançailles, des mariages ou des fêtes familiales.
Orange
L’Orange est un élément indispensable de la cuisine marocaine. On la sert à toutes les sauces, sucrées ou salées. On la trouve également sous forme de salades, servies à la fin d’un repas. Les oranges sont additionnées de sucre, de cannelle, d’eau de fleur d’oranger et de quelques feuilles de menthes et constituent un dessert ô combien rafraichissant après tous les plats que nous venons d’énumérer. Enfin, les jus d’orange que l’on trouve sur les marchés de Marrakech ou sur la Place Jema El Fnaa sont absolument délicieux.
Thé à la menthe
Comment évoquer les spécialités marocaines sans parler du traditionnel thé à la menthe? Concluant à merveille un bon repas marocain, c’est également la boisson de l’hospitalité, l’une de celles qui ne se refusent pas. A base de thé vert de Chine, de sucre et de menthe, sa préparation est traditionnellement l’affaire du chef de famille. Dans certaines régions, des ingrédients comme la sauge, la verveine, la cannelle ou l’eau de fleur d’oranger peuvent être ajoutés. Il se marie parfaitement aux pâtisseries marocaines, mais se consomment également à tout moment de la journée.
Crète
Le régime crétois, cela vous parle ? Il ne faut pourtant pas le prendre au sens premier du terme, car seuls le plaisir et les saveurs authentiques sont à prescrire. La cuisine crétoise est pleine d’arômes. À l’image de la gastronomie grecque, elle n’a rien à envier à ses voisins méditerranéens. Depuis longtemps déjà, on la reconnait pour ses vertus exceptionnelles sur la santé de ses heureux consommateurs. Une gastronomie si appréciée et reconnue, qu’elle est classée par l’UNESCO comme Patrimoine immatériel de l’Humanité. Au menu lors de votre voyage : salade de produits frais, fromage de chèvre, herbes aromatiques et huile d’olive à gogo ! Les Crétois savent élever les salades composées à un tout autre niveau.
Voici quelques plats iconiques de la Crète :
Mezze
En Crète comme ailleurs en Grèce, mais aussi au Moyen-Orient, la tradition veut que le repas débute avec le mezze. Il s’agit d’un ensemble de petits plats à picorer, un peu comme les tapas en Espagne. En Crète, on mange notamment des olives, du tzatziki ou encore des dolmas, ces feuilles de vignes farcies au riz.
Soupes paysannes
Traditionnellement, les Crétois se délectaient de soupes nourrissantes à base de céréales, haricots et légumineuses issues de leurs cultures. On les retrouve avec de nombreuses variantes dans la gastronomie actuelle. Si vous voulez découvrir les plus authentiques des spécialités de Crète, ces soupes paysannes sont immanquables !
Feuilletés et chaussons
La cuisine crétoise décline toute une série de feuilletés et chaussons. On peut citer notamment les pitas ou pitès, nom qui désigne ici des friands feuilletées.
Vous aurez le choix entre la kreatopita et la viande, la tiropita au fromage ou l’hortopita aux herbes sauvages. Ne manquez pas, également, les kalitsounia : de savoureux petits chaussons au fromage ou aux herbes.
Dakos
Typiquement crétois, le dakos est un autre incontournable de la cuisine paysanne locale. En effet, il fait traditionnellement office d’en-cas pour les agriculteurs qui partent aux champs ou dans les pâturages. Ce met consiste tout simplement en une biscotte d’orge, le paximadia, nappée de tomate, de fromage et d’huile d’olive.
Hortas
Dans le registre des spécialités les plus simples et authentiques que l’on mange en Crète, je demande les hortas ! Ces herbes sauvages variées sont cueillies en pleine nature et cuisinées en salade bouillie, avec un filet d’huile d’olive.
Escargots
Halte aux idées reçues : les Français sont loin d’être les seuls à apprécier les escargots. En Crète, on les ramasse aux premières pluies sur les vignes et les rochers. On les déguste ensuite de différentes manières, par exemple cuits à l’huile d’olive et au vin blanc ou cuisinés en sauce.
Place aux plats de résistance !
Ragoûts de viande
Plus encore que le poisson, les viandes blanches sont au cœur de la cuisine crétoise. L’agneau, le lapin et la chèvre se dégustent en particulier en ragoûts. On peut citer notamment le stifado dont la déclinaison crétoise est cuisinée avec de la sauce tomate et beaucoup d’oignons.
Poulet pilafi
Le poulet pilafi est une recette de poulet bouilli accompagné d’un riz savoureux. Le secret : une cuisson lente dans un bouillon au thym, aux clous de girofle et aux baies de genièvre.
La cerise sur le gâteau : un filet de citron et un généreux morceau de beurre de chèvre !
Souvlaki
Le souvlaki est une spécialité grecque très courante en Crète. Après avoir longuement mariné, la viande de porc ou d’agneau est passée au gril puis montée en brochette. On la déguste sur le pouce accompagnée d’une salade, de pommes de terre ou d’un bon tzatziki.
Keftedes
Mets traditionnel de la cuisine levantine, les keftedes sont servis dans la plupart des restaurants de Crète. Ces boulettes de viande de la taille d’une noix sont assaisonnées d’un savant mélange d’épices.
Poissons
Le poisson frais est bien entendu l’une des grandes spécialités de Crète. Au marché de La Canée, vous vous laisserez peut-être tenter par un poisson local à griller ?
La barbounia, ou rouget, est le plus répandu sur l’île et se cuisine de différentes manières. On la déguste par exemple en kakavia, la soupe traditionnelle des pêcheurs grecs.
Fruits de mer
Dans les tavernes de la côte, laissez-vous tenter par les calamars et poulpes pêchés sur place. Si les premiers sont souvent frits, les seconds sont fréquemment proposés en salade. Vous pourrez également découvrir l’étonnante achinosalata, une salade d’oursins typique.
Légumes farcis
Ne l’oublions pas, les légumes sont la base du régime crétois. On les apprécie tout particulièrement farcis, comme le montrent différentes spécialités de Crète.
Les végétariens se régaleront de yemista, des tomates et poivrons farcis au riz. Quant aux gourmands, il apprécieront le papoutsaki, un gratin d’aubergines farcies.
Moussaka
Bien qu’elle ne soit pas spécifiquement une spécialité de Crète, la moussaka se devait de figurer dans cette sélection. Le plus célèbre des plats grecs, à base de mouton, de tomates et d’aubergines, se déguste partout sur l’île.
Pour parfaire vos repas…
Fromages
Depuis l’Antiquité, les Crétois élèvent des moutons et des chèvres pour produire du fromage. Le plus célèbre est la graviera, un fromage de brebis à pâte dure. Quant à la myzithra, il s’agit d’un fromage blanc frais, que l’on nappe souvent de miel. Affinée plusieurs semaines, celle-ci se transforme en anthotirose, un fromage ferme à la croûte vert sombre.
Vous pourrez également manger en Crète d’autres fromages grecs typiques comme la feta et le kephalotyri. Il est à noter que les fromages se dégustent souvent en début de repas.
Malaisie
La gastronomie malaisienne est multiethnique, à l’image de sa population. On y retrouve, bien sûr, les grands classiques asiatiques : nouilles, riz sauté, viandes épicées et bouillon de légumes… Néanmoins, ceux-ci sont toujours revisités à la sauce du chef aux fourneaux. De ce fait, les spécialités malaisiennes réservent beaucoup de surprises. Sur un même plat, difficile de savoir à quelle sauce vous serez mangés. En plus de cela, vous goûterez ici des mélanges de saveurs caractériels, à la fois doux et explosifs en bouche.
Voici quelques plats iconiques de la Malaisie :
Nasi Lemak
Nasi Lemak est le plat malaisien typique, faits des aliments de base que tout malaisien mange et aime. C’est un plat réconfortant que tout le monde dans cette région adore, c’est un plat de riz parfumé, cuit au lait de coco, avec une variété d’accompagnements. Le plat complet comprend généralement du riz cuit au lait de coco avec des feuilles de pandan, ou un tournevis, généralement servi avec du sambal – une pâte à base d’anchois et de piment, de concombre, d’arachides et parfois servie avec un œuf à la coque ou au plat.
Satay
Le satay est un aliment de rue populaire de la cuisine malaisienne, à base de viande assaisonnée et grillée, en brochettes – généralement du poulet ou du bœuf. La viande est marinée dans un mélange distinct de citronnelle, de curcuma et d’autres épices locales. On dit que Kajang Satay est l’un des meilleurs de la ville et qu’il est plein de saveurs. Le satay est généralement servi avec une délicieuse sauce aux arachides épaisses et parfois une bonne cuillerée de sambal épicé, de sorte que vous sentez une explosion de saveur dans votre bouche lorsque vous en mordez! Vous pouvez manger de délicieux satay sur les marchés nocturnes qui surgissent pendant les différents jours de la semaine.
Bak Kut Teh
Bak Kut Teh est un plat de côtes de porc, cuit dans un bouillon et très populaire dans la nourriture malaisienne ainsi qu’à Singapour. Le plat trouve son origine dans la communauté de Hoklo et de Teochew, qui l’a rendu populaire dans la région. Le plat consiste en des côtes de porc à la viande mijotées pendant des heures dans un bouillon de plusieurs herbes et épices telles que la cannelle, l’anis étoilé, les clous de girofle, l’ail et le fenouil. Bien que le mot Teh (qui signifie thé en malais) fasse partie du nom, il n’y a pas de thé dans le plat – le nom fait en réalité référence à un thé chinois fort oolong qui est généralement servi à côté de la soupe. On pense que cette soupe dissout la graisse présente dans ce plat de porc. Vous avez un bon bak kut dans presque toutes les régions de la Malaisie, cherchez un magasin chinois.
Chanaai
Prononcé comme roti “Chanaai”, ce plat aurait été apporté en Malaisie par les Mamaks, arrivés en Malaisie il y a quelques années. Il s’agit essentiellement d’un pain plat, feuilleté, traditionnellement servi avec du dhal (curry de lentilles) ou tout autre curry, tel que du poulet ou du mouton. Au fil des ans, le roti canai polyvalent a subi de nombreuses variantes, notamment une variété de garnitures et de garnitures telles que des œufs, du lait concentré, du Nutella, du beurre de cacahuète et de la banane. Cherchez un magasin Mamak et vous trouverez sûrement de délicieux roti canai!
Cendol
Cendol est un dessert traditionnel, disponible en Asie du sud-est. Il est composé de farine de riz et de quelques autres ingrédients, mélangés à du sucre de palme et du lait de coco. La gelée de farine de riz ressemblant à un ver s’appelle soi-disant “jendol” en Indonésien et c’est ainsi qu’elle tire son nom. Essayez ce plat intéressant dans les boutiques de bord de la route ou dans les restaurants chics, les gens ici adorent ça. Chaque région de Malaisie a sa version de Cendol, essayez-les toutes!
Sarawak Laksa
Laksa est une soupe de nouilles épicée très populaire qui est une caractéristique essentielle de la cuisine de Peranakan. Elle se compose généralement de nouilles de riz accompagnées de crevettes, de poisson ou de poulet et servi avec un bouillon épicé. Cette soupe peut être un curry riche et épicé au lait de coco ou à base de tamarin, appelé Asam Laksa. Sarawak Laksa est un plat populaire dans l’État de Sarawak en Malaisie. Il est composé d’une pâte à base de galanga, d’échalotes, de piments séchés, de citronnelle et d’autres herbes et épices, ainsi que de bouillon de volaille et de lait de coco. Pour la version la plus authentique, vous voudrez peut-être voyager au Sarawak, mais vous pouvez avoir de bons Sarawak Laksa dans différentes parties de la Malaisie.
Rendang
Le Rendang est un plat de viande épicé, qui aurait ses origines en Indonésie, mais qui est également populaire en Malaisie. Le Rendang est un plat que vous pouvez voir pendant les fêtes du Ramadan. Bien que cela s’appelle un curry, ce n’en est pas réellement un puisqu’il ne s’agit pas d’un plat à sauce en vrac. Vous pouvez goûter au délicieux poulet rendang, au foie de boeuf ou même au canard. En fonction de la viande utilisée, rendang est nommé en conséquence. Recherchez donc les magasins qui vendent rendang et testez toutes les variétés.
Riz Char Siew
Le riz Char Siew ou Char Siu est un plat typiquement chinois, servi avec du porc et du riz au barbecue savoureux. Char Siew signifie littéralement “rôti à la fourchette” et est composé de longues lanières de porc désossé, recouvert de longues fourchettes et placé dans un four couvert ou sur un feu, ce qui lui confère sa saveur et sa couleur intense. Vous pouvez trouver des stands vendant les meilleurs chars siew dans différentes parties de la Malaisie, en particulier dans les régions du pays dominées par la Chine.
Riz feuille de bananier
Le riz feuille de bananier désigne un repas servi sur une feuille de bananier et constitue la méthode traditionnelle de servir des plats dans la cuisine du sud de l’Inde. Depuis que les Indiens du Sud ont émigré dans des pays comme la Malaisie et Singapour, la cuisine est devenue au fil des ans une partie intégrante de la cuisine malaisienne. En règle générale, dans les repas à base de feuilles de bananier, on nous sert du riz blanc ou du riz cuit au four avec du curry, appelé “sambar”, avec une variété de légumes, de cornichons et de papadom, ou du pain plat croustillant.
La feuille de bananier sert comme une assiette jetable et elle n’est pas consommée en soi. Les repas sur la feuille de bananier sont destinés à être mangés à la main, car on dit qu’ils améliorent l’expérience alimentaire globale – dans tous les sens. Un repas à base de feuille de bananier coûte généralement entre 7 et 10 RM (environ 1,60 à 2,30 USD), en fonction des plats d’accompagnement que vous commandez. Recherchez les restaurants portant l’indication “Banana Leaf Rice” et rappelez-vous que les repas à base de feuilles de bananier sont principalement servis uniquement pour le déjeuner.
Hokkien Mee
Hokkien mee est un plat de nouilles très populaire dans la cuisine malaisienne et singapourienne. Le plat a ses origines dans la province du Fujian (Hokkien), en Chine. Il se compose généralement de nouilles aux œufs ou au riz qui sont sautés avec des œufs, des crevettes, des tranches de porc et des calamars. D’autres ajouts incluent des légumes, du saindoux, du citron vert et de la sauce sambal pour renforcer l’acidité et les épices. Vous pouvez choisir parmi Hokkien Char Mee, populaire à Kuala Lumpur ou Penang Hae Mee (nouilles aux crevettes) qui est célèbre à Penang. Alors, mangez le!
Brésil
Qui y a-t-il de mieux que la délicieuse gastronomie brésilienne pour clôturer cette sélection en beauté ? Cette cuisine est copieuse, pleine de goût et souvent recouverte d’une belle louche de sauce onctueuse. Bien que les plats végétariens se fassent rares, les légumes ne sauraient se tenir loin des plats chauds. La friture, les marmites et les légumes secs vont bon train, pour régaler les gourmands et les plus insatiables. Pas de restriction au Brésil, vous ne tiendrez jamais ! Ici, bien manger, c’est bien vivre. C’est bien normal, les spécialités brésiliennes sont si savoureuses qu’on se régale sans modération.
Voici quelques plats iconiques du Brésil :
Feijoada
Considéré par beaucoup comme le plat national du Brésil, la Feijoada se prépare avec beaucoup de « frijoles », haricot rouge ou noir, et s’accompagne d’un morceau de porc frit et de banane plantain.
Caipirinha
Prononcé « kai-pee-reen-yah », c’est LE cocktail Brésilien par excellence ! À base de cachaça, rhum provenant de la fermentation de sucre de canne, de citron, de sucre de canne et de glace, vous succomberez à cette boisson pour la simplicité de sa préparation et ses saveurs rafraîchissantes !
Vatapa
La Vatapa est un mets traditionnel à base de lait de coco et de crevette. Servi épais et crémeux, il est idéal en accompagnement.
Moqueca
A mi-chemin entre la soupe et le ragoût, la Moqueca est une spécialité brésilienne à base de poissons, tomate, poivron, coriandre, huile de palme et lait de noix de coco. Riche combinaison !
Canjica
Place au sucré cette fois-ci avec ce dessert à base de maïs, de lait et de sucre. Il est particulièrement dégusté en juin lors des « Festas Juninas » qui célèbrent les saints de juin très populaires au Brésil.
Tacacà
Le Tacacà, symbole de la diversité ethnique et culturelle du Brésil, c’est l’Amazonie dans votre assiette ! Cette soupe gluante est le plat typique de l’identité Amazonienne. Constituée d’aliments naturels comme le manioc, sa préparation peut sembler simple mais requiert un véritable savoir-faire transmis depuis des générations parmi les tribus amazoniennes.
Pirarucu de Casaca
Long de 3 mètres, le pirarucu pèse 250 kilos est le plus grand poisson d’eau douce du monde. Au Brésil il est apprécié pour son goût spécial et cuisiné avec du lait de noix ou de la crème de crabe. Une spécialité qui vaut le détour !
Brigadeiro ou Negrinho
Irrésistibles ! Ces confiseries chocolatées typiquement brésiliennes. Faîtes de lait concentré, de beurre et de cacao ces délices sont parsemés de copeaux de chocolat. Tout prétexte est bon à leur dégustation, surtout les fêtes d’anniversaire !
Bobo de camarão
Le Bobo de camarão ou bobo de crevettes est un plat brésilien typique cuisiné dans une purée de manioc et du lait de coco. Il est emblématique de la région de Bahia caractéristique de l’héritage afro-brésilien de la cuisine brésilienne.
Pão de Queijo
Ce dernier plat est peut-être moins traditionnel, mais comment voyager au Brésil et résister à ces petites boules de fromage délicates, fondantes et croustillantes ? Un délice !
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