Parce que New York est un véritable paradis pour les gourmands, autant savoir que vous allez être tenté à tous les coins de rue à NYC !
Et après tous mes voyages, il était temps de vous partager une petite liste de plats incontournables à manger (ou peut-être à découvrir) pendant votre séjour à New York.
En mêlant à la fois des vraies spécialités de New York et des plats typiques américains, cette liste devrait satisfaire tous les palais, aussi bien sucrés que salés.
Mais plus que ça, c’est aussi l’occasion de voyager à travers tout un pan de la culture américaine !
Entre générosité et réconfort, les plats américains savent à tous les coups nous faire du bien au moral et c’est aussi pour ça qu’on garde toujours de bons souvenirs d’un voyage à New York !
Partons maintenant à la découvertes des spécialités iconiques à déguster absolument à New York, bonne dégustation :
Ailes de poulet Buffalo
Il existe plusieurs histoires d’origine non vérifiées concernant les ailes de poulet Buffalo, mais la plupart remontent à la famille Bellissimo de l’Anchor Bar à Buffalo, New York.
Les ailes de poulet, qui peuvent être frites, cuites au four ou grillées, sont généralement séparées en ailes et en ailes. Le flasque (ou aileron) est souvent jeté, mais il est parfois laissé attaché à l’aile.
Les ailes de poulet Buffalo traditionnelles sont mélangées à une sauce au beurre et au poivre de Cayenne dont le piquant varie de doux à piquant. Elles sont souvent servies avec du céleri et du fromage bleu ou de la sauce ranch, car ces ajouts procurent un effet rafraîchissant.
Bagels au cream cheese et saumon fumé,
le snack parfait
Autre célèbre spécialité new yorkaise, le bagel est reconnaissable à son pain circulaire troué au centre. Le pain à bagel peut être nature ou assaisonné au sésame, aux graines de pavot etc. A l’intérieur, on peut le garnir d’une foule de possibilités.
Le plus connu étant le célèbre bagel au saumon fumé et cream cheese, un vrai incontournable du brunch dominical new yorkais. Egalement dégusté au petit déjeuner pour bien attaquer la journée, on en trouve également garnis aux oeufs, au bacon, au thon, au poulet accompagnés de différentes salades et crudités.
Barbecue ribs
Préparez-vous à vous lécher les doigts longuement. Cette spécialité de barbecue met une fois de plus la viande à l’honneur. Les travers de porc sont marinés dans de la sauce barbecue avant d’entamer une cuisson lente. La viande en sort plus tendre que jamais et croustillante à la surface. Évitez tout de même de commander ce plat si votre tenue craint les salissures. En effet, il est difficile de manger des ribs sans en mettre partout ! Vous n’aurez aucun regret pour autant, vous pouvez nous croire sur parole.
Chaudrée de palourdes de Manhattan
La chaudrée de palourdes de Manhattan est à base de tomates et ne contient ni lait ni crème, ce qui la distingue de son homologue blanche de la Nouvelle-Angleterre.
Contrairement aux autres versions, la chaudrée de palourdes de Manhattan contient généralement des légumes et commence par un mirepoix (une base de cuisson aromatique à base de carottes, de céleri et d’oignons).
Cheesecake new yorkais
Dessert New Yorkais par excellence, le cheesecake est parfait à déguster pour un petit quatre heures, tranquillement installé sur un banc dans un square. Devenu emblématique de la ville, avec sa texture crémeuse et sa croûte biscuitée, il est souvent servi avec une variété de garnitures comme des fruits frais, du coulis de fruits ou encore du caramel. Aujourd’hui, il est apprécié dans le monde entier et reste l’un des desserts les plus populaires à New York.
Crémeux, onctueux, aérien, ce dessert à base de cream cheese ravira les amateurs de délices sucrés. Mon préféré reste définitivement le cheesecake classique, légèrement vanillé sur son lit de biscuit croustillant. Gourmand et typique à souhait !
Cocktail Manhattan
Les origines du cocktail Manhattan remontent à New York, à l’époque du Gilded Age. Il est composé de whisky, de vermouth doux et d’amers. La préparation est mélangée, filtrée dans un verre à cocktail et agrémentée d’une cerise au marasquin et parfois d’un zeste de citron.
Bien que le Manhattan soit traditionnellement fabriqué à partir de whisky de seigle américain, le whisky canadien est devenu une alternative populaire pendant la Prohibition.
Corned-beef
Le corned-beef est un autre aliment de base de la charcuterie juive, et tout comme le pastrami, il se déguste mieux dans un sandwich d’un kilomètre de haut. Connu autant pour sa nourriture exceptionnelle que pour cette tristement célèbre scène «Je vais avoir ce qu’elle mange» dans When Harry Met Sally, Katz’s Delicatessen est l’un des meilleurs endroits de la ville pour déguster les deux charcuteries.
Cupcakes
pour faire le plein de gourmandise
On ne présente plus ces petits gâteaux colorés, tellement mignons et bons ! La base, faite d’une pâte à gâteau très aérienne, est recouverte d’une généreuse couche de crème au beurre, aromatisée à toutes sortes de parfums. Très à la mode, ils sont devenus un monument emblématique de la pâtisserie américaine. Et ils sont un véritable péché mignon pour moi lorsque je suis à New York !
Des plus classiques (vanille, chocolat, citron, red velvet, noix de coco, banane…) aux plus insolites (citrouille, beurre de cacahuète, pistache…), il y en a vraiment pour tous les goûts !
Fried chicken
Tous les amateurs de volaille attendent de goûter à cette spécialité incontournable avec impatience. Le poulet frit new-yorkais est une recette simple. Directement frit ou mariné au préalable dans de la sauce barbecue ou aigre-douce. La viande est enrobée d’une épaisse couche de panure et servie dorée à souhait. D’origine populaire, ce plat chaud et croustillant se mange avec les doigts, pour se régaler à coup sûr.
Homard Newberg
Le homard Newberg (ou Newburgh ou Newburg) est composé de homard, de beurre, de cognac, de crème, de xérès, d’œufs et d’une pointe de poivre de Cayenne. C’est un autre plat légendaire qui a été conçu au restaurant Delmonico à New York.
Il y aurait eu une dispute sur l’auteur exact de la recette à base de fruits de mer (initialement appelée Homard à la Wenberg), ce qui a poussé Charles Delmonico à la retirer du menu. Le plat a cependant eu tellement de succès que les clients ont continué à le demander. Lorsqu’il est revenu au menu, le plat a été appelé Homard à la Newberg (anagramme de son nom d’origine).
Hot dog, emblème de NYC
Intimement associé à l’histoire de New York (même si ses origines restent floues), le hot dog est assurément la spécialité locale à manger tranquillement assis sur un banc, au coin d’une rue ou d’un parc. En version street food ou en version plus gourmet, on le trouve aujourd’hui décliné sous de nombreuses formes. Parfait pour un repas rapide et typique, peu onéreux mais toujours copieux.
Un conseil : oubliez bien vite les hot dogs secs et riquiqui qu’on voit circuler un peu partout. A New York, ils sont généreux et moelleux, garnis des meilleures saucisses (de boeuf et non de porc) et des meilleurs condiments (voire même de fromage) !
Lobster roll,
le paradis des sandwichs au homard
Grande spécialité de la côte nord-est des Etats-Unis, le lobster roll est probablement ce qui se fait de mieux dans la gastronomie américaine ! Á la fois gourmand et raffiné, ce sandwich au homard n’a pas fini de vous faire saliver et de vous régaler !
Délicatement enduit de beurre persillé, il est ensuite généreusement garni de chaire de homard fraîche et d’un peu de mayonnaise. Un VRAI délice, qui s’accompagne traditionnellement de chips ou de coleslaw. Le tout, pour un prix franchement pas excessif pour un mets d’exception comme le homard !
Mac and cheese,
les pâtes au fromage made in New-York
Version américaine de notre gratin de pâtes au gruyère, le mac and cheese se déguste aux Etats-Unis dans une version un peu plus… décadente. Soyons clairs : plus c’est crémeux, mieux c’est ! Plus il y a de fils de fromage, mieux c’est ! Plus c’est dégoulinant, mieux c’est !
On obtient donc souvent au final un plat de pâtes… inoubliable ! À base de sauce au fromage, le tout d’une onctuosité assez incroyable. Les sauces qui accompagnent les pâtes (faites de cheddar, de fromage américain, de gruyère… et même souvent de tous en même temps !) laissent rarement indifférents les amateurs de fromages que nous sommes. Bref, une fois qu’on a goûté, on en devient complètement accro ! Et même pas forcément besoin de viande pour accompagner !
Manger un sandwich au pastrami de 10cm de haut
Oubliez vite le sacro-saint jambon beurre, vous n’en trouverez pas de l’autre côté de l’Atlantique ! Mais rassurez-vous, vous trouverez d’autres types de sandwichs particulièrement sympas comme les sandwichs au pastrami, qui figurent en très bonne place dans le patrimoine culinaire de la ville.
Le pastrami est une viande de boeuf fumée et assaisonnée, coupée en tranches fines et cuite à la vapeur. On l’utilise ensuite pour garnir (très généreusement !) des sandwichs auxquels on peut ajouter en prime un peu de fromage. Terriblement décadent !
Katz’s Delicatessen est LE lieu mythique où déguster le meilleur sandwich au pastrami de New York. L’occasion parfaite pour aller faire un petit tour dans le Lower East Side, un quartier authentique et vibrant qui regorge de bonnes adresses.
Meatloaf,
le plat traditionnel typique
En France, nous connaissons tous le fameux poulet du dimanche. Pour faire simple, voici son exact homologue américain ! Le pain de viande, apparu au 19e siècle, n’a depuis plus jamais quitté les tables américaines et est même devenu l’un des grands classiques de la cuisine des Etats-Unis.
Il s’agit d’une spécialité à base de viande de boeuf hachée et de mie de pain (ou de chapelure), assaisonnée et recouverte d’une délicieuse sauce sucrée salée caramélisée. Le pain de viande est généralement servi avec des frites de pomme de terre ou de patate douce ou bien avec de la purée et des légumes.
Œufs Bénédict
Bien que cela ressemble à un plat français, les œufs Bénédict (deux moitiés de muffin anglais garnies de bacon canadien, d’un œuf poché et de sauce hollandaise) sont une création new-yorkaise de bout en bout.
Selon la légende, les œufs Bénédict ont été inventés dans les années 1890 lorsque Lemuel Benedict, un courtier en bourse à la retraite de Wall Street, s’est rendu à l’hôtel Waldorf à la recherche d’un remède contre la gueule de bois. Il a commandé « du pain grillé beurré, des œufs pochés, du bacon croustillant et une sauce hollandaise ». Le chef a tellement aimé la concoction qu’il l’a mise au menu. Delmonico’s à Manhattan revendique également la propriété des œufs Bénédicte – Charles Ranhofer, un chef de Delmonico, a publié une recette d’« œufs à la Bénédicte » en 1894.
Pizza au pepperoni,
la reine des pizzas new yorkaise
On a tous déjà vu cette image dans un film ou une série télé : un new yorkais qui s’arrête manger une part de pizza grosse comme deux mains et la déguster sur un bout de comptoir devant une baie vitrée. Certes, l’image est un peu clichée mais elle est aussi et surtout très réaliste !
Les vendeurs de pizza sont absolument indissociables de New York et même si les parts de pizza à 5$ sont aujourd’hui bien plus rares qu’avant, on se régale toujours autant devant tant de générosité et de simplicité. Must du must : la pizza au pepperoni, un saucisson épicé qui relève parfaitement la rondeur du fromage.
C’est simple, c’est gourmand, c’est typique et pas cher, bref, c’est New York telle qu’on l’aime !
Poulet du général Tao
Vous serez peut-être surpris d’apprendre que le poulet du général Tso (un plat frit que l’on retrouve fréquemment dans les menus chinois aux États-Unis) n’est pas né en Chine. En fait, le poulet sucré et épicé a été inventé aux États-Unis.
Un chef nommé Peng Chang-kuei, qui a ouvert l’un des premiers restaurants hunanais du pays, l’a en fait créé dans les années 50 à New York. Il a adouci un peu un plat traditionnel hunanais pour le palais américain et l’a baptisé du nom d’un homme d’État chinois respecté et chef militaire de la fin de la dynastie Qing.
Fait amusant : Henry Kissinger était un client régulier du restaurant de Chang-kuei, Uncle Peng’s Hunan Yuan.
Pretzel,
le snack new yorkais par excellence
Oui, vous avez bien lu : pretzel avec un P et non avec un B ! C’est comme ça qu’on dit aux Etats-Unis ! Les pretzels, bien qu’associés à l’Allemagne et à l’Europe centrale, ont également une histoire bien établie à New York : leur origine dans la ville remonte à l’immigration allemande au 19e siècle.
À cette époque, de nombreux immigrants allemands sont arrivés à New York et ont apporté avec eux leurs traditions culinaires, y compris la fabrication de pretzels. Croustillants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur, ils ont rapidement conquis les coeurs de new yorkais et c’est pourquoi on en trouve aujourd’hui à tous les coins de rue !
Ces pretzels géants se dégustent comme des snacks, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Vendus chauds, ils sont le casse-croûte salé (ou sucré) parfait pour combler tous les petit creux.
Salade Waldorf
Vous ne serez probablement pas surpris d’apprendre que la salade Waldorf doit son nom à l’hôtel Waldorf-Astoria de New York. Ce plat à base de fruits et de noix (composé de pommes, de raisins, de noix et de céleri liés à la mayonnaise, servis sur un lit de laitue) peut être servi en entrée ou en repas léger.
La salade Waldorf est l’un des nombreux plats célèbres créés par le chef Oscar Tschirky dans les années 1890. La recette originale ne demandait que des fruits et de la mayonnaise, mais les noix ajoutent un croquant bienvenu.
Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :
Pour la vinaigrette : mayonnaise, vinaigre de cidre, moutarde à l’ancienne, sirop d’érable…
Pour la garniture : laitue feuille de chêne, déchirée, raisins rouges, coupés en deux, pacanes, grillées, branches de céleri, émincées, pomme verte, épépinée et coupée en fines tranches légèrement citronnées…
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