Paris, bien plus que sa renommée de ‘Ville Lumière’, recèle de secrets et d’anecdotes étonnantes.
Découvrez des faits peu connus pour explorer une autre facette fascinante de la capitale française.
L’interdiction de prendre des photos
de la Tour Eiffel de nuit est une légende urbaine…
La rumeur qu’il est interdit de photographier la célèbre dame de fer de nuit est en fait un énorme quiproquo ! Tout le monde a bien entendu le droit de le faire à titre personnel, en revanche pour vendre ces photos de la Tour Eiffel de nuit il faut s’acquitter des droits d’auteurs auxquels sont soumises les illuminations.
Colonne de Juillet
La plus haute pierre tombale de Paris
Surplombant la place de la Bastille, dans le 12ème arrondissement de Paris, la colonne de Juillet est érigée entre 1835 et 1840 en commémoration des victimes des Trois Glorieuses, période survenue les 27, 28 et 29 juillet 1830 et qui aboutit à l’intronisation de Louis-Philippe 1er, dernier roi de l’Histoire de France. Sous cette colonne repose ainsi les corps de nombreux révolutionnaires tombés pendant ces 3 jours. Elle est de ce fait la plus grande pierre tombale de Paris avec 50,52m de hauteur. À sa cime, on peut observer une sculpture en bronze doré d’Auguste Dumont : Le Génie de la Liberté. Cette statue allégorique figurant la Liberté représente un génie ailé qui brandit, dans la main droite un flambeau et la gauche les chaînes brisées du despotisme, tout en s’élançant dans les airs depuis son pied gauche.
Le Marronnier
Aux pieds d’un marronnier du Jardin des Tuileries furent enterrés en 1792 les Gardes Suisses massacrés le soir de la chute de la royauté. Un marronnier qui offrait chaque printemps une superbe floraison, et un sujet de discussion qui revenait chaque année dans les journaux.
Les uns concluaient à une floraison mystique en l’honneur de ceux à qui avait été refusée une sépulture digne de ce nom, les autres s’extasiaient devant les fleurs qui accueillaient le retour à la maison de l’Empereur Napoléon. Un vrai marronnier ce marronnier !
Les numéros de Paris et la Seine
Perdu à la recherche d’un numéro d’immeuble dans Paris ? La ville a tout prévu !
En effet, lorsque la rue est perpendiculaire (ou oblique) à la Seine, le premier numéro commence à l’entrée de la rue située du côté le plus proche de la Seine. Pour les rues parallèles à la rivière, les numéros suivent le courant de la Seine dans un ordre croissant. Un système que l’on doit à un décret du 4 février 1805.
Pourquoi Paris est-elle la ville de l’amour ?
Origines de la réputation romantique de la capitale
Ville romantique par excellence, Paris a de quoi plonger les amoureux dans une ambiance digne d’un beau film. Mais d’où vient cette réputation de capitale de l’amour ?
À Paris, il y a toujours de l’amour dans l’air. Il n’est pas rare de voir les amoureux s’enlacer au bord des quais, les mariés immortaliser leur union aux abords de la Tour Eiffel et autres scènes romantiques du quotidien parisien. Il faut dire que la capitale a une réputation tenace en la matière : celle d’être la ville de l’amour. Mais pourquoi considère-t-on Paris comme une ville romantique ?
Certains éléments de réponses se retrouvent dans les arts. Paris a su s’attirer les faveurs des artistes et fut l’un des grands foyers du style romantique, un courant vibrant d’émotion dans lequel vous pouvez par ailleurs vous plonger en vous rendant au Musée de la Vie Romantique. Dans la fiction comme dans la réalité, la Ville Lumière a également inspiré des romances.
Héloïse et Abélard, le Roméo & Juliette parisien, Lucile et Camille Desmoulins, Camille Claudel et Auguste Rodin ou encore Jean Marais et Jean Cocteau, l’Histoire de la capitale entrelace celle de couples mythiques qui ont marqué leurs temps. Dans la littérature, Paris aura également été la scène d’histoires d’amour qui s’élèvent aujourd’hui au rang de légende. On en veut pour exemple, le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo qui aura réussi à sauver la célèbre cathédrale ou le Fantôme de l’Opéra de Gaston Leroux, désormais indissociable du Palais Garnier.
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