Florilège gourmand Spécialités culinaires

Road trip gourmand en Italie de Turin à Florence

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 Un circuit sur les routes italiennes débute tout au nord du pays dans le Piémont, pour se terminer au sud, en Sicile.

 

 

 

 

 

 

Il est conçu pour être parcouru en trois semaines, sans se presser et en profitant d’un maximum de découvertes dans les plus belles villes d’Italie, et dans certaines de ses plus jolies régions.

 

 

 

 

Il y a bien des raisons d’aimer l’Italie. Que vous soyez fan d’histoire romaine, de mode italienne ou de jolis villages de pêcheurs, chaque voyage en Italie est un véritable parcours gourmand. Si vous vous intéressez particulièrement à la bonne cuisine, les lieux suivants sont faits pour vous !

Voici un road trip gourmand en Italie de Turin à Florence , à découvrir : 

 

 

 

 

 

 

 

 

Turin :

 

 

 

 

La cuisine est toujours une excellente occasion de découvrir en profondeur les coutumes et l’histoire d’une ville. C’est le cas du street food de Turin : ses antiques et désormais renommées recettes, préparées encore aujourd’hui comme dans le passé, sont servies aux visiteurs curieux de goûter aux délices du lieu, tout en se promenant parmi les beautés historiques et artistiques de la capitale piémontaise.

 

 

 

 

 

Le street food de Turin est désormais devenu une habitude pour ceux qui désirent goûter la bonne cuisine de rue pendant leurs vacances ou un week-end de détente. Avant d’entrer dans le cœur battant de la ville savoyarde et de découvrir tout ce qu’elle a à offrir, revenons aux origines de ce fameux street food.

Le Street Food naît avec l’appellation manger de passage, grâce aux nombreux clients qui, ayant peu de temps disponible pour manger ou ne voulant pas s’arrêter dans l’un des nombreux restaurants à disposition, commencent à apprécier de plus en plus les plats servis dans la rue par des vendeurs ambulants ou sur des chariots provisoires.

Si on se rend compte, il a des origines encore plus antiques : il existe depuis environ dix mille ans ! En effet, les Grecs décrivaient cet usage égyptien lié à la cuisine, puis adopté par la Grèce elle-même et transmis au monde romain. Nous pouvons en trouver des témoignages dans les fouilles de Pompéi et d’Herculanum, où se trouvent les vestiges bien conservés des typiques « thermopolia », c’est-à-dire des établissements modernes de restauration rapide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils représentent un véritable témoignage de la cuisine moderne servie dans la rue, étant des sortes de kitchenettes donnant sur la rue où advenait la vente de divers plats cuisinés. Comme à cette époque toutes les familles ne possédaient pas de cuisine dans les propres habitations, elles mangeaient dans la rue et sans trop dépenser.

Mais revenons à nos jours et découvrons peu à peu les merveilles conservées dans le salon de l’Italie, en passant par les plats savoureux du Street Food de Turin. Il n’y a rien de mieux que de goûter aux délices du Piémont, tandis que parmi les rues les plus célèbres du chef-lieu piémontais, on admire ses splendides palais aristocratiques, ses églises et ses places royales !

 

 

 

 

 

Non loin de la célèbre Mole Antonelliana, symbole de la ville, il est possible de ravir le palais avec une grande variété de sandwichs, prêts à satisfaire les palais les plus exigeants. L’Accademia del Panino est l’endroit idéal pour faire un break dans les saveurs piémontaises, y compris ses exquis Club Sandwiches.

 

 

 

 

 

 

 

 

Club sandwich tomate Torino et  jambon cru

 

 

 

 

 

 

 

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: tranches de pain aux céréales, tomates Torino, sel, poivre, huile d’olive, fromage à tartiner aux herbes, jambon, feuilles de salade…

En allant près de la Piazza Castello, on peut goûter à l’un des plats de rue les plus typiques de Turin : le Gofri, une sorte de gaufre salée à essayer en version sucrée et salée. Il peut être défini comme un repas parfait à consommer entre les visites.

 

 

 

 

Gofri

 

 

 

 

 

 

Les gofri, selon une recette traditionnelle piémontaise des vallées de Chisone et de Germanasca, sont des gaufres faites d’eau, de farine et de levure, cuites dans des plaques spéciales appelées « goufres irons » ou « gofriere », qui donnent aux gofri leur forme traditionnelle.

Les gofri ont la particularité d’être croustillants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur et se distinguent des gaufres, préparées dans le nord de l’Europe, par l’épaisseur de la gaufre. Les fers à repasser Goufres sont fabriqués en fonte et présentent le motif caractéristique en damier qui reste imprimé sur la galette pendant la cuisson.

Après quelques années d’oubli, les gofres ont été redécouverts et peuvent être dégustés lors de fêtes de village ou de « Gofrerie » ; ils peuvent être mangés « au naturel » ou fourrés de charcuterie, de fromage, de confitures ou de crèmes au chocolat.

Mais ce n’est pas fini, car à quelques pas de la magnifique Cathédrale de Turin, on peut savourer le meilleur de la cuisine traditionnelle du lieu, comme le Bagna Cauda, ​​​​Stracotto al roero et l’oignon farci à la saucisse de Bra.

 

 

Bagna cauda

 

 

 

 

 

 

La bagna cauda est un plat traditionnel piémontais comparable à l’Anchoïade provençale. C’est une sauce chaude à base d’anchois, d’ail et d’huile d’olive, que l’on sert avec des crudités. Un dicton piémontais dit : « Con la caoda bagna ogni verdura as cumpagna » (« Avec la bagna cauda, tous les légumes sont bons

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: petits radis, cébettes, pied de céleri, fenouil, artichauts violets ou épineux, mini chou-fleur, sucrines, gousse d’ail, huile d’olive,  anchois au sel…

Mais le Street Food de Turin n’est pas seulement une cuisine italienne, effectivement, dans ce qui était autrefois la capitale de l’Italie, il est aujourd’hui possible de s’éloigner un peu de la tradition en dégustant aussi une excellente cuisine d’influence ethnique.

 

 

 

Milan: 

 

 

 

 

 

 

 

Profitez d’une agréable promenade dans le centre historique de Milan et découvrez la meilleure cuisine de rue locale avec votre guide expert. L’Italie est célèbre pour sa grande culture culinaire qui diffère d’une ville à l’autre.

 

 

 

 

Milan est connu dans le monde entier comme la capitale italienne de la mode, mais c’est aussi une belle ville ancienne avec ses traditions culinaires et ses recettes typiques. Au cours de votre visite savoureuse, vous goûterez à une variété de spécialités du nord de l’Italie et découvrirez l’histoire de la cuisine locale.

 

 

 

Votre voyage gastronomique sera enrichi de visites et d’apprentissage de l’histoire : vous découvrirez les nouvelles saveurs de la ville tout en vous promenant dans ses attractions les plus emblématiques.

 

 

 

Bollito misto

 

 

 

 

Sorte de pot-au-feu, cette spécialité hivernale, cuisinée à base de morceaux de viande bouillie, s’accompagne de légumes et de sauces, comme le fameux bagnetto verde piémontais aux œufs et au persil.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: macreuse, langue de veau, jarret de veau, poule, carottes, oignons, branches de céleri, poivre en grains, gros sel, citron non traité, clous de girofle, bouquet garni (3 brins de thym, romarin, persil, sauge, et 1 feuille de laurier)…

Pour la sauce verte : bouquet de persil, échalotes, gousses d’ail, câpres, œuf dur, huile d’olive, sel poivre…

 

 

 

Cassoeula

 

 

 

 

Parent éloigné de la potée, ce plat de la tradition lombarde est cuisiné à base de porc et de chou. Il se savoure l’hiver, accompagné d’un verre de vin rouge (à consommer avec modération !).

 Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:   côtes de porc, saucisse de luganega, couenne fraîche, pied de porc, oreille de porc, saucisses Verzini, chou, carottes et de céleri (finement hachés), oignon, huile d’olive vierge extra, vin blanc sec, beurre, bouillon, purée de tomates, sel et poivre…

 

 

Cotoletta alla Milanese

 

 

 

 

 

La Cotoletta alla Milanese est l’un des plats les plus connus de la cuisine lombarde, et en tant que telle, elle est omniprésente à Milan – du restaurant étoilé au guide Michelin, au snack-bar du coin, vous ne pouvez pas passer à côté de la célèbre escalope de veau panée. De nombreux historiens font remonter ses origines à 1148, en raison de la mention « lombolos cum panitio » (aujourd’hui connus sous le nom de cotoletta alla Milanese) qui apparaît dans un menu servi cette année-là aux moines de la basilique Sant’Ambrogio de Milan. Pietro Verri (1728-1797), grand philosophe, économiste et historien italien, est le premier à faire mention de ce menu, qu’il évoque dans son œuvre Storia di Milano (1783).

L’escalope à la milanaise est une côtelette de veau panée et frite dans du beurre clarifié. C’est un plat incontournable à Milan, le plus souvent servi avec du risotto.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: côtes de veau de max 2 cm d’épaisseur, avec l’os, beurre, dans l’idéal clarifié: fondu et filtré, œufs, chapelure maison, sel…

 

 

 

Mondeghili

 

 

 

 

 

 

Les mondeghili milanaises sont de délicieuses boulettes de viande, généralement préparées à base de bœuf. C’est un plat familial incontournable en Lombardie. Chaque bouchée est à la fois croustillante, moelleuse et débordante de saveur.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: veau bouilli, prosciutto cotto, mortadelle, Parmigiano Reggiano râpé, muscade, sel et poivre, œufs, pommes de terre bouillies, persil frais haché, chapelure, beurre…

 

Osso buco

 

 

 

 

Ce plat emblématique de Milan se cuisine avec du jarret de veau, une partie de l’animal qui contient un os à moelle. En cuisant, la moelle libère sa saveur subtile et donne toute son onctuosité à la sauce. Ce plat délicat est souvent accompagné d’une gremolata, sorte de persillade à base d’ail, de zestes d’orange et de persil très parfumé.

L’osso Buco, pour un non-italien, est une recette difficile à traduire. Entre Os troué, la traduction mot à mot ou veau braisé, os trempé, os fondant, Ossobuco en un mot, et parfois avec 2 « c » à bucco… Il existe moult traductions ! Personnellement et comme beaucoup, je me tiendrai au non originel : Osso Buco. L’osso Buco est un plat italien, de Lombardie, une recette Milanaise pour être extrêmement précis. C’est un plat de viande de veau mijotée.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: veau dans le jarret, tranches épaisses, tomates, oignons, beurre, huile d’olive, bouillon de viande, citron bio, gousses d’ail, persil, anchois, sans arêtes, farine, gros sel, poivre…

 

 

Risotto alla Milanese

 

 

 

 

 

 

Son histoire remonterait à 1574 (du moins l’idée d’un risotto au safran pour simuler l’or pendant la construction du Dôme de Milan). L’association riz-safran est arrivée en Italie à travers les arabes et les espagnols, d’abord au Sud (notamment en Campanie) puis au Nord. Mais le risotto à la milanese tel que nous le connaissons aujourd’hui et qui est donc une évolution d’une soupe ou d’un riz cuit à l’eau avec en plus la moelle, a apparemment vu le jour au XIXème siècle, en 1853. Goûteux et franc ce risotto est indémodable.

La différence entre un risotto classique et la version milanaise? Le bouillon de safran dans lequel le riz est cuit. C’est ce qui lui donne sa couleur unique et son goût raffiné.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: riz à risotto (Carnaroli ou

Arborio), bouillon de viande, Parmesan râpé, moelle de bœuf, beurre, oignon jaune ciselé, pistils de safran, vin blanc sec, sel et poivre du moulin…

  

 

Tripes à la milanaise

 

 

 

 

 

Les tripes à la milanaise  ou Busecca dans le dialecte lombard est un plat pauvre que cuisinaient les gens de la campagne avec les pièces les moins nobles de la viande bovine. Une recette simple donc, mais Ô combien goûteuse ! A l’époque, on servait la Busecca à Noël, par exemple, ou pour les grandes occasions. Aujourd’hui, les tripes à la milanaise sont appréciées et imitées un peu partout en Lombardie comme plat traditionnel.

Voici une recette simple et traditionnelle de Lombardie. Cuisinées à partir des moins belles pièces de bœuf, les tripes à la milanaise étaient souvent sur les tables les plus pauvres et les bistrots de campagne.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: carotte, oignon, cèleri, purée de tomates, eau chaude, clous de girofle, baies de genièvre, pancetta, beurre, feuilles de sauge, poivre, Parmesan râpé, tripes lavées et précuites, haricots blancs…

 

 

Lac de Côme :

 

 

 

 

La charmante ville de Côme est située dans la partie sud de l’une des deux branches du lac qui tire son nom, bien qu’il soit connu sous le nom de Lario. Passer ses vacances ici est une excellente alternative pour découvrir certaines des nombreuses beautés culturelles et naturelles que l’Italie offre.

En commençant par le célèbre lac, entouré de nombreux villages suggestifs et de villas riches en histoire, il y a vraiment beaucoup d’étapes à ne pas manquer pour vivre une expérience différente de celle habituelle.

 

 

 

 

La gastronomie du lac de Côme est une cuisine pleine de saveurs, qui saura satisfaire tous les palais. De nombreux plats typiques sont à déguster, comme la polenta au safran.

La région du lac de Côme est connue pour son vin. En effet, elle produit des vins blancs très appréciés.

 

 

 

 

 

Le cépage autochtone, le Trebbiano, est souvent utilisé pour la production des vins blancs.

Les vins rouges sont également très prisés dans le lac de Côme.

  Vous ne pouvez pas visiter Côme sans avoir goûté à la cuisine locale. Les saveurs du lieu sont caractérisées par des produits provenant du lac et de la montagne et, par conséquent, du poisson frais, de la viande et du fromage accompagnés de polenta jaune ou de sarrasin.

Les poissons :

 

 

 

Missultin

 

 

 

 

 

Missultin est un plat préparé avec un poisson typique du lac de Côme, le Missoltini.

Ce sont des agones pêchés généralement entre mai et juin. Le traitement commence par l’élimination des entrailles, puis au séchage au soleil, qui dure au moins quelques jours. Enfin, les Missoltini sont placés dans des conteneurs spéciaux pour le stockage et aromatisés avec des feuilles de laurier et d’autres épices. Le résultat est un plat avec une saveur très riche et intense.

 

Risotto à la perche

 

 

 

 

 

Une autre spécialité de poisson du lac de Côme est le risotto à la perche. Une variété typiquement, qui est également pêché dans le lac de Garde ou le lac Majeur.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: échalote, riz arborio, vin blanc sec, filets de perche, sauge, beurre, bouillon de légumes, farine blanche, sel…

 

 

Friture d’ablettes

 

 

 

 

 

Parmi les plats de poisson typiques de Côme, l’un des plus anciens est certainement la friture d’ablettes : une spécialité «pauvre» qui, autrefois, servait à nourrir les pêcheurs et leurs nombreuses familles. L’ablette est un petit poisson typique du lac de Côme, fariné et frit.

 

Poisson de lac avec sauce verte

 

 

 

 

 

Enfin, une spécialité de poisson de Côme que vous devez absolument essayer est le poisson de lac avec une sauce verte, préparé avec du persil, de la chapelure, de l’ail, des câpres, des anchois, du vinaigre, de l’huile et des œufs.

La sauce verte est utilisée pour assaisonner différentes variétés de poissons du lac de Côme, comme la perche, les agoni (y compris les Missoltini susmentionnés) et les lavarets grillés.

La recette de sauce verte provient de la cuisine italienne, surtout du Piémont et elle a été créée pour rehausser les saveurs.

La sauce verte, dont  la couleur résulte de la présence d’herbes aromatiques parfumées, le persil, qui est apprécié en toutes les régions italiennes, surtout en Toscane.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: persil, pain rassis, pignons de de pin, gousse d’ail, œufs, filets d’anchois à l’huile, câpres au vinaigre, sel, poivre, vinaigre, huile d’olive…

 

 

Polenta :

 

 

 

 

 

Parmi les différentes recettes qui caractérisent la cuisine de Côme, celle de la polenta est sans aucun doute en premier lieu en termes de renommée et de diffusion. Un plat très ancien, typiquement «pauvre», à base d’ingrédients simples mais très énergétiques, comme la farine de maïs et / ou de sarrasin.

Il était une fois, la polenta taragna la version la plus populaire dans la région de Côme, qui implique l’utilisation de farine de maïs et de sarrasin mélangés ensemble – était considérée comme un plat unique.

Aujourd’hui, cependant, la polenta taragna classique et les types plus «  riches  », tels que la polenta toc et la polenta uncia, sont utilisés pour accompagner d’autres plats : les poissons typiques du lac de Côme, tels que Missoltini et perche, plats principaux à base de viande.

 

Polenta Uncia du lac de Côme

 

 

 

La polenta uncia du lac de Côme est un plat que vous devez absolument goûter pendant vos vacances à thème gastronomique. Il s’agit d’une version «enrichie» ou polenta taragna

qui comprend l’ajout de beurre, sauge, d’ail et de fromage gras.

Très recommandée dans les périodes plus froides, la polenta uncia est un plat calorique et nutritif, idéal pour faire face aux basses températures en automne et en hiver. Pour mieux profiter de sa consistance douce et crémeuse, vous pouvez également la manger comme un plat unique, exactement comme par le passé.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: farine de bramata jaune « 00 », farine Fraina, eau, fromage de type laitier, fromage entier, beurre, ail, gros sel…

 

 

Polenta Toc

 

 

 

 

 

Une autre variante de la polenta taragna est la polenta toc, également préparée, ainsi qu’avec la farine de maïs et de sarrasin traditionnelle, avec des fromages et des herbes aromatiques. Pour cette raison, jusqu’au siècle dernier, elle était considérée comme une spécialité typique des périodes festives. Elle était, en fait, consommée principalement pendant Noël, à l’occasion des menus de mariage, cérémonies et autres événements.

De plus, par rapport à la polenta uncia du lac de Côme, la polenta toc nécessite un traitement plus lent et plus compliqué, afin d’obtenir la bonne consistance (douce et uniforme).

Le nom de la polenta toc dépend de la façon dont elle a été consommée : selon la tradition, le chaudron doit être placé au centre de la table, afin que chacun puisse le servir avec ses mains, en touchant le plat (toccare). Enfin, les restes ont été utilisés pour le Ragell, un vin chaud préparé à l’intérieur du même chaudron (non lavé, bien sûr), avec l’ajout de cannelle et de diverses épices.

 

 

 

 

Venise :

 

 

 

 

 

 

 

 

Légère et raffinée, la gastronomie vénitienne s’inspire d’un terroir unique au monde.

Depuis des siècles, Venise peut s’enorgueillir de ses nombreuses traditions conservées fièrement par ses habitants. La gastronomie en fait partie. Sans doute car sa longue histoire est intimement liée à celle de son orientation vers la mer qui a su donner à ses plats des saveurs et des goûts orientaux uniques en Italie.

La base de la cuisine Vénitienne provient essentiellement de la mer ainsi que des îles environnantes.

Cité construite sur la mer, Venise bénéficie d’un approvisionnement régulier en poisson et fruits de mer qui constituent la base de sa cuisine depuis l’antiquité.

 

 

 

 

Jadis ville de marins et de bateaux, nécessitant de conserver et d’économiser, Venise était une ville où l’on ne gaspillait pas et où tout ingrédient comptait dans la préparation d’un plat.

Tout comme aujourd’hui, les poissons et autres crustacés étaient vendus principalement au célèbre marché du Rialto, accompagnés de nombreux légumes locaux poussant dans les jardins des îles voisines. Les plus populaires étaient les artichauts, les asperges, les radis, les haricots, et le riz, mais tous les autres trouvaient leur place dans une recette ou une autre.

 

 

 

 

La polenta fait également partie de la tradition gastronomique vénitienne. Véritable spécialité locale, cette crème de fécule de maïs s’accompagne souvent de Morue (baccalà mantecato) plat emblématique préparé avec de l’ail, du persil et de l’huile d’olive. La polenta au lard de porc et à la soupe de haricots est également une recette ancestrale très appréciée.

 

 

 

 

 

 

À Venise, la tradition veut que pour chaque fête, un plat soit mis à l’honneur. Ainsi, lors du Carnaval par exemple, tout le monde déguste des gnocchis di San Zeno, préparés depuis le 16ème siècle selon la méthode traditionnelle avec des oeufs, des pommes de terre et du fromage. Les fritelle (dessert au citron et à la pomme) soit également symboliques du carnaval.

 

 

 

Artichauts de Sant’Erasmo

 

 

 

 

 

 

Des légumes incroyablement savoureux poussent dans le sol argileux, bien drainé et salé de l’île de Sant’Erasmo, notamment une variété locale d’artichauts pourpres foncés, tendre, épineux et de forme allongée. Autrefois, dans les potagers autour de la Lagune, les plantes étaient fertilisées avec de la « scoasse« , des ordures ou avec des coquilles et des carapaces de crabes, qui permettaient de corriger l’acidité du sol. Connus sous le nom d’articiochi dans le dialecte vénitien, ils ont été introduits dans la cuisine de la ville par la communauté juive et sont généralement consommés crus. Les premiers bourgeons apicaux, appelés «castraure», sont un vrai délice.

 Les artichauts sont célèbres pour leur goût unique et surtout un artichaut tendre qui est un ensemble de saveurs, avec un léger goût amer, l’amélioration de la valeur inestimable organoleptique.
L’artichaut est une riche source de nutriments importants pour le corps humain, en plus de sels minéraux, contient une substance particulière, la  » cynarine« , capable de promouvoir la diurèse et la régularisation de l’intestin. Également précieux dans l’artichaut est un produit pharmaceutique à activité chimio protettive qui favorise le fonctionnement physiologique et la prévention des maladies graves.     

 

 

Baccala Mantecato

 

 

 

 

 

 

Plus d’une collation, cette pâte de poisson populaire est fabriquée à partir de morue séchée en crème, puis mélangée à une mousse. La crème est servie avec beaucoup herbes et épices différentes.

Il est préférable de le servir avec du pain italien fraîchement sorti du four. Miam !

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: morue dessalée, huile d’olive vierge extra, de qualité et délicate, petites gousses d’ail, poivre, feuilles de persil plat, feuille de laurier…

 

 

 

Bigoli in salsa

 

 

 

 

 

 

Cousins des spaghettis, les bigoli sont des pâtes longues et épaisses. On les sert avec une sauce à base d’oignons et d’anchois, le tout revenu dans un fond d’huile d’olive. Autrefois, ce plat était préparé à l’occasion de célébrations religieuses.

 Ce qui le rend spécial est le bigolio préparé dans une salsa épicée pour donner de la profondeur à la sauce savoureuse des anchois cuits.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: bigoli, oignons, filets d’anchois, vin blanc sec, huile d’olive, poivre noir concassé, bouquet de persil…

 

Carpaccio

 

 

 

 

 

 

Bien que le terme carpaccio soit souvent utilisé pour désigner une viande ou un poisson cru tranché finement, le plat original est assez spécifique et fait référence à un bœuf tranché finement avec une sauce à la mayonnaise, à la moutarde, à la crème et à la tomate. Il a été inventé au Harry’s Bar de Venise (qui a également inventé le cocktail Bellini) pour la comtesse italienne Amalia Nani Mocenigo. Elle est venue à Venise en 1950 après que son médecin lui ait conseillé d’éviter de manger de la viande cuite bien que l’on ne sache pas vraiment pourquoi ni de quel type de maladie elle souffrait. Quoi qu’il en soit, le légendaire propriétaire du Harry’s, Giuseppe Cipriani, inventa le plat un peu « vampirique », puis constata que manger du bœuf cru tel quel n’était pas la chose la plus savoureuse au monde, et ajouta donc de la sauce. Comme pour le Bellini, Cipriani prit le nom d’un célèbre peintre vénitien, Vittore Carpaccio, qui utilisait des nuances d’un rouge vif et dont les œuvres étaient exposées à Venise à l’époque.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sontviande de bœuf sans gras (rumsteck, faux-filet ou filet),  champignons de Paris, pousses de roquette, huile d’olive, vinaigre balsamique, citron, sel, poivre du moulin…Pour la sauce : mayonnaise, ketchup, vin blanc ou de cognac, crème fraîche, tabasco, poivre…

 

Cicchetti

 

 

 

 

 

 

Le mot cicchetti vient du latin ciccus, signifiant « petite quantité », et au fil des ans, les cicchetti sont devenus une véritable institution pour les Vénitiens.

 

 

 

 

 

 

Servis dans les bacari (petits bars) locaux, on les mange souvent debout et (la plupart du temps) penché au-dessus du comptoir sur lequel ils sont posés. Se retrouver entre amis au bacari pour prendre un verre et savourer quelques cicchetti en début de soirée est un rituel qui existe depuis des siècles, et remonte à la période où Venise était une grande puissance maritime.

 

 

 

 

 

Sur la place San Marco et dans les rues de Rialto, des vendeurs ambulants proposaient des verres de vin accompagnés de petites portions de nourriture aux marchands qui traversaient la ville à toute heure de la journée.

 

 

 

 

Pour tout bon vivant, un voyage à Venise ne saurait être complet sans une tournée des bacari locaux afin de goûter aux délicieux cicchetti.

 

 

 

 

 

 

 

Les cicchetti sont à Venise ce que les tapas sont à l’Espagne : des petites collations servies pour l’apéritif au comptoir des bacari (« bistrots »).

Quelques cicchetti :

 

 

 

Bruschettas

 

 

 

Les bruschettas  sont tartinés la crème d’artichaut sur des petites biscottes, et pourtant,  ou  les bruschettas sont garnis de lamelles de jambon, d’anchois, ou de petites tomates séchées… et c’est gagné ! Pour l’anecdote, les Vénitiens adorent tellement les artichauts, qu’un de leur bitter, le Cynar, est fait à base de feuilles d’artichaut… Ma che si !

 

Fiori de suca

 

 

 

 

Les fiori de suca sont des beignets préparés avec des fleurs de courges et de courgettes. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, ces petits beignets dorés sont salés et demandent très peu de préparation. Après avoir soigneusement nettoyé une dizaine de fleurs, égouttez-les quelques minutes et entamez la préparation de la pâte. Montez deux blancs d’œuf en neige, puis ajoutez 130 g de farine, 3 cuillères à soupe de parmesan râpé, autant d’huile de friture et une pincée de sel. Enrobez les fleurs dans ce mélange, puis faites-les frire 2 à 3 minutes, selon leur taille. Retirez l’excès de graisse en les déposant sur du papier absorbant, et savourez !

 

 

Folpeti

 

 

 

 

Les folpeti ne sont rien d’autre que des petits poulpes. Avant de les déguster, il est nécessaire de les faire revenir dans un fond d’huile d’olive agrémenté d’un peu de bouillon et de jus de citron. Ensuite, plusieurs options s’offrent à vous : les déguster tels quels, ou les déposer entre deux morceaux de pain pour créer un sandwich miniature.

 

 

Légumes marinés

 

 

 

 

 

Pour apporter un peu de fraîcheur dans vos cicchetti, misez sur des légumes marinés à l’huile déposés sur des toasts de pain frais. Entre les artichauts, les aubergines, les tomates et les poivrons, vous avez l’embarras du choix. Sur le plan diététique, ils présentent tous de nombreux bienfaits et des antioxydants en quantité. Néanmoins, si vous avez fait quelques excès les jours précédents, privilégiez l’artichaut, réputé comme étant le meilleur ami du foie. 

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:

Pour les légumes à griller ou à mariner : poivrons, courgettes, aubergines, grappe de tomates cerises ou de tomates cocktail, salade… 
Pour la marinade : vinaigre balsamique, jus de citron, gousse d’ail, thym, sel…
Pour une sauce pesto maison : basilic frais, gousse d’ail, huile d’olive, Parmesan, pignons de pin, sel, poivre…

 

Mezzo uovo con acciuga : œuf dur avec anchois

 

 

 

 

 

Certainement un des cicchetti les plus simples à réaliser. En effet, il s’agit d’un œuf dur avec des anchois, tout simplement ! Commencez par préparer des œufs durs comme à votre habitude. Ensuite, écaillez-les et coupez-les en deux dans le sens de la longueur. Sur une pique en bois, enroulez un anchois et piquez une olive, puis venez planter le tout au cœur de l’œuf. Le goût très salé de l’anchois donnera un coup de peps à l’œuf. De son côté, l’olive apportera un brin d’acidité bienvenu.

Assemblez les œufs en déposant au centre de chaque moitié d’œuf un anchois roulé, puis une olive. Maintenez le tout en place à l’aide d’un cure-dent.

 

 

Tramezzini

 

 

 

 

Très connus en Italie, les tramezzini sont des petits sandwichs triangulaires. Ils sont reconnaissables à leur mie très blanche et parée, qui leur donne une allure tendre et opaline très avenante. À Venise, on le déguste en guise de petit-déjeuner ou d’encas dans la journée. D’ailleurs, de nombreuses recettes italiennes proposent des garnitures très alléchantes. La charcuterie est souvent à l’honneur (jambon cru ou cuit, bresaola..), ainsi que le fromage (ricotta, mozzarella, parmesan) et d’autres légumes (roquette, aubergine…). Le plus dur sera de choisir !

 

Fegato alla veneziana

 

 

 

 

 

Les amateurs d’abats apprécieront ce plat principal à base de foie de veau (ou de porc) et d’oignons cuits. Les oignons caramélisés sucrés complètent parfaitement le caractère plus fort du foie. Avec sa combinaison de saveur distincte, ce plat classique a été reconnu pour convertir de nombreux visiteurs prétendant ne pas aimer le foie. Il est souvent servi sur un lit de polenta crémeux.

Les origines de cette recette sont très anciennes : le foie a toujours été cuisiné en Italie et, parmi les abats, il est le plus couramment utilisé. La recette remonte aux anciens Romains, qui cuisinaient le foie (en particulier celui de porc et d’oie). Le foie était alors cuit avec des figues pour couvrir sa forte odeur. Les Vénitiens ont remplacé les figues par des oignons, beaucoup plus présents dans la Lagune que les figues. Un plat principal populaire qui sert le foie de veau sur un lit de polenta accompagné d’oignons caramélisés.

On dit que ce plat peut convertir toute personne qui prétend ne pas aimer manger du foie, en amoureux du foie !

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: belle tranche de foie de veau, oignons, vinaigre de vin blanc ou rouge, huile d’olive, sel, poivre…

 

 

 Frittelle alla veneziana

 

 

 

 

 

 Un vrai délice pour les gourmands. Habituellement servis pendant les vacances de Pâques, ces friandises sont des boulettes de pâte frites, fourrées à la crème ou à la crème anglaise et recouvertes de fruits et de sucre. Certaines sont même servies avec une crème anglaise alcoolisée.

Ces délicieux beignets composés de farine, d’œufs, de sucre, de citron et de crème sont souvent farcis de raisins secs ou de sabayon, une crème mousseuse. C’est le gâteau carnavalesque traditionnel de Venise.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:  farine du Manitoba, bière fraîche, gros œufs à température ambiante, semoule, grappa, raisins secs, gousse de vanille, sel, huile d’arachide pour la friture, sucre glace pour décorer… 

 

Fritto misto di pesce

 

 

 

 

 

 

Le fritto misto di pesce est un plat fantastique et à la fois populaire, qui ressemble aux fritures de petits poissons de roche que l’on mange dans le sud de la France à l’apéro, et aux restaurants de fritures de poissons que l’on trouve à Venise, où l’on peut se régaler de solettes, petits rougets, filets de poissons, anneaux de calamars, gambas, petits maquereaux et chinchards marinés, etc.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sontfriture de poissons, anchois, morceaux de cabillaud, moules cuites, anneaux de calamar, crevettes …, œuf, farine, eau pétillante, sel, huile neutre (arachides, tournesol),  sauce d’anchois…

 

 

Fritto misto di pesce

 

 

 

 

 

 

Ce pudding vénitien est fabriqué à partir de crème pâtissière. Sa particularité réside dans le fait qu’elle contient non seulement des produits locaux mais aussi des épices importées d’Extrême-Orient, témoignant de la richesse de son histoire maritime avec l’Asie et de ses débuts dans le commerce.

Les voyages de Marco Polo ont inspiré ce dessert : les habitants l’adorent car il constitue un excellent moyen de goûter à cette histoire vénitienne.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: Veneziana chocolat et épices, poire mûre, œufs, chocolat noir (en gouttes, en grains ou en tablettes), crème fraîche, lait entier, sucre semoule, orange biologique, noix de pécan, extrait de vanille, sirop d’érable, beurre, sucre brun, poivre Timut en grains…

 

 

Risi e Bisi 

 

 

 

 

 

Le risi e bisi n’est ni un risotto ni une soupe ! Ce plat à base de petits pois et de riz originaire de la Vénétie est facile à réaliser, mais comme pour le risotto, il demande une surveillance constante.

Le risi e bisi est le plat idéal lorsque vous voulez manger léger et nécessite très peu d’ingrédients.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: riz arborio, petits pois en cosse, beurre, gros oignon, vin blanc sec, bouillon de volaille, parmesan râpé, brins d’aneth, brins de menthe…

 

 

Risotto à la bière

 

 

 

 

Ce plat peut ne pas sembler appétissant au premier abord, mais il est sans aucun doute à tester ! Le riz est l’un des aliments de base cultivés le long du lagon et figure dans de nombreux plats. Ces risottos peuvent être servis avec une encre de calmar noires, des crevettes, des calamars ou des tripes. Certainement un plat pour les aventuriers !

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: jambon speck, riz carnaroli, bière brune, ricotta, beurre, cube de bouillon de légumes, oignon blanc, persil haché, sel, poivre moulu…

 

 

 

 

 

 Risotto di gò

 

 

 

 

 

Ce risotto est préparé dans un délicieux bouillon de gò, un petit poisson que l’on retrouve en abondance dans les eaux de la lagune. Un plat typiquement vénitien !

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:  riz, gobies nettoyés, branche de céleri, carotte, oignon, échalote, bouquet de persil, huile d’olive extra vierge, beurre, parmesan râpé, vin blanc sec…

  

Sarde in saor ou sardines à la vénitienne

 

 

 

 

 

Les sardines à la vénitienne ont été créées par les marins vénitiens au Moyen Âge pour que leurs poissons restent comestibles et pour ne pas le gaspiller pendant les longues périodes de temps où ils étaient en mer.

Les sarde in saor, sardines aigres-douces, trouvent leur origine chez les marins du XIVe siècle. Une recette savoureuse (in saor signifie «avec goût») qui transforme un ingrédient pauvre en plat d’excellence.

Ce plat comprend des filets de sardine marinés au vinaigre, des oignons, des pignons de pin et des raisins secs. Son goût est décrit comme salé, et en même temps très sucré. C’est l’un des plats les plus uniques de la région et il est résolument différent des plats à base de pâtes servis en Italie.

Classique de la gastronomie lagunaire, les sardines à la vénitienne sont marinées dans une préparation aigre-douce composée d’oignons, d’huile d’olive, de vinaigre et de laurier. On y ajoute parfois des pignons de pin et des raisins secs d’Izmir.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: sardines fraîches, oignons blancs, farine, huile d’arachide, huile d’olive extra-vierge, sel, poivre, sucre, vin blanc, vinaigre blanc, raisins secs, pignons de pin…

 

 

 

Florence :

 

 

 

 

 

 

La capitale de la Toscane située sur les bords de l’Arno possède une cuisine empreinte de traditions qui remontent au Moyen- ge et à la Renaissance qui consacrait aux arts de la table une place prépondérante. Á la fois riche et hors-norme, la cuisine florentine mérite le détour.

 

 

 

 

 

 

Tout le monde sait que la nourriture en Italie est une garantie et nous souhaitons vous mettre l’eau à la bouche en vous parlant des spécialités culinaires de Florence.

 

 

 

 

 

 

Nous vous emmènerons à la découverte de l’atmosphère typique de l’osteria où le menu se caractérise par les spécialités tentantes de la maison et l’inévitable vin du Chianti.

 

 

 

 

Hors d’œuvre, entrées, plats et desserts, voici notre sélection de plats à découvrir absolument !.

 

 

Bistecca alla fiorentina

 

 

 

 

 

 

Plus qu’un plat, le bistecca alla fiorentina est un produit exceptionnel. Il s’agit de l’équivalent du T-Bone américain, une côte de bœuf attachée au filet par un morceau de l’épine dorsale d’une vache de race Chianina, race ancienne élevée dans toute la région de Florence. Le bistecca est coupé très large, jamais assaisonné et cuit simplement sur des braises ardentes.

Il ne se mange que bleu ou saignant, sans autre accompagnement qu’un verre de Chianti ou de Brunello di Montalcino. De la viande pour de la viande, mais quelle viande ! La saveur de la Chianina est hors du commun, la découpe sur l’os et la cuisson lui apportent une dimension divine. On se rapproche du célèbre Asado argentin, la perfection de la viande rouge est ici.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:     T-Bone steaks, huile d’olive, fleur de sel, poivre, huile d’olive…

  

Cibreo

 

 

 

 

Ce plat est associé à Catherine de Medici qui dit-on en raffolait. Il se compose d’oignons, de sauge, de foies de volaille, de crêtes, de testicules et de gésiers de coq.

L’ensemble est lié par un œuf battu. C’est un plat original et savoureux qui permet de découvrir des parties inhabituelles de la volaille et pourtant délicieuses. Visuellement ce plat n’est pas des plus instagrammables mais il mérite un détour, ne fusse que pour la curiosité culinaire.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: abats de coq (crêtes, foie, cœurs, poumons, gésiers, testicules), bouillon – pattes et cou du coq, plus une carotte et un oignon ou un cube alimentaire de bouillon de volaille, cannelle, oignon jaune, farine, jus d’un citron pressé, jaunes d’œufs, sel, poivre, huile extra vierge d’olive, beurre, feuilles de sauge.

 

 

Crostini neri alla fiorentina

 

 

 

 

 

 

À Florence, les crostini sont ceux à base de pâté de foie de volaille. La recette est d’origine étrusque. C’était un plat consommé aussi bien par les paysans que par les seigneurs, riches et pauvres. Ici chez nous c’est l’apéritif par excellence, notamment pour les vacances de Noël.

Voici un délicieux antipasto, il s’agit d’un pâté de foies de volaille relevé d’anchois et de câpres. De consistance lisse, il se tartine sur du pain grillé et se déguste avec un bon vin de la région et quelques fèves crues.

Chaque ville de Toscane apporte sa petite touche personnelle en y ajoutant divers agréments. Le goût est assez vif mais légèrement sucré, une mise en bouche parfaite avant de passer aux choses sérieuses.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: foies de volaille, câpres au vinaigre, gousse d’ail, oignon blanc, anchois à l’huile, beurre, une demi-tasse de bouillon, vin Santo, huile d’olive extra vierge…

  

Fagioli all’uccelletto

 

 

 

 

 

Les Florentins raffolent de haricots et la région en produit un très large éventail. Ils supplantent même la pomme de terre et servent d’accompagnement à la plupart des plats. Les fagioli all’uccelletto sont un ragoût de haricots secs cuisinés à la tomate avec un peu d’oignon, d’ail et d’herbes aromatiques.

Quelque chose de simple, où la qualité des haricots est indispensable. Ils se dégustent sur une tranche de pain sans sel frotté d’ail et parfumé d’huile d’olive. Un plat rustique et paysan qui n’en est pas moins délicieux.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: haricots cannellini secs, tomates pelées, saucisse, gousses d’ail, sauge, huile d’olive extra vierge, sel, poivre noir…

 

 

Fettunta

 

 

 

 

 

 

La fettunta est une sorte de galette qui était utilisée à l’origine pour tester la température du four de boulanger: on l’enfournait en premier. Cette “fougace” au romarin et à l’huile était traditionnellement le goûter des enfants de Toscane. Peu valorisée car c’est un pain “raté” et trop cuit, la fettunta est parfois remplacée par du pain rassis.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: pain toscan (sans sel) – vierge froid d’huile d’olive extra-pressé,  ail,  sel, poivre du moulin…

 

 

 

 

Lampredotto

 

 

 

 

 

 

Âmes sensibles s’abstenir, il s’agit de la caillette, l’une des quatre poches de l’estomac des vaches et non des moindres puisque sa couleur tire sur le violet. Après avoir cuit ce morceau de tripe dans un bouillon parfumé de légumes, on la découpe en lanières que l’on glisse dans un petit pain et qu’on assaisonne de sauce verte ou piquante ou encore d’un mélange des deux.

Le goût est intense, la consistance unique, c’est un sandwich à goûter une fois dans sa vie. Amateurs d’abats et de cuisine de rue, il faut absolument y goûter, et voici l’une de nos bonnes adresses de Florence pour goûter ce plat.

Un plat d’antan et pauvre de la tradition florentine, et maintenant le protagoniste de la cuisine de rue toscane. En faisant bouillir l’abomasum (quatrième estomac de la vache), nous obtenons une viande délicate au goût unique, strictement servie dans un sandwich à emporter. Vous pouvez le trouver dans les kiosques légendaires, appelés « lampredottai ». N’oubliez pas de toujours demander la sauce verte qui l’accompagne, sinon ce n’est pas un vrai sandwich au lampredotto.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: caillette, botte de persil, câpres (de préférences ceux conservés dans le sel), filets d’anchois dans l’huile, demi gousse d’ail, vinaigre, œuf dur, huile d’olive, sel…

 

 

 

 

Panzanella

 

 

 

 

 

Plat d’été froid préparé avec du pain toscan rassis et qu’on a laissé reposer quelques heures dans l’eau. La recette originale comprend une vinaigrette à base d’oignon émincé et de concombre frais, mais au fil du temps, il y a eu une évolution et une addition conséquente de produits, tout d’abord la tomate.

Il s’agit d’une salade italienne estivale à base de tomates, de pain rassis et d’autres légumes. Saveurs, couleurs et bonne humeur sont au rendez-vous dans ces recettes de salades à servir pour le lunch, ou pour accompagner un souper barbecue entre amis cet été

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: pains ciabattas, poivron orange ou rouge, taillé en lamelles, huile d’olive, radicchios, émincés, câpres, tomates cerises, taillées en deux, concombre, taillé en tranches, vinaigre balsamique blanc, anchois en conserve, hachés, feuilles de basilic fraîches, hachées grossièrement, mâche, sel et poivre…

 

 

Peposo

 

 

 

 

 

 

Voici l’un des plus anciens plats de la ville, l’origine du peposo remonte à la construction de la cathédrale de Florence au XVe siècle, période à laquelle il était servi aux constructeurs. Amateurs de daube ou de bœuf bourguignon, ce plat est fait pour vous. Il s’agit d’un ragoût de viande de race Chianina simplement cuit dans du vin rouge de la région et auquel on ajoute du poivre. Beaucoup de poivre.

On peut parfois l’aromatiser d’un peu d’ail et de quelques herbes fréquemment utilisées dans la région comme du laurier ou du romarin mais globalement, le peposo doit rester très épuré. De la viande, du vin et du poivre. C’est dans cette simplicité que réside toute la perfection de ce plat. A déguster sur un lit de polenta fumante.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: sorra de bœuf (coupe de boeuf correspondant à l’avant de l’épaule), vin rouge, gousses d’ail, poivre en grains, huile d’olive vierge extra, sel…

 

 

 

 

Ribollita

 

 

 

 

 

 

Un plat de la tradition populaire, typiquement hivernal, dont l’ingrédient le plus caractéristique est le chou noir. Au Moyen Âge, les familles nobles donnaient leurs restes de nourriture aux domestiques, qui faisaient bouillir lentement et longuement les légumes et le pain qui restaient, afin de créer une délicieuse crème fumante accompagnée de pain grillé, de haricots cannellini et de rondelles d’oignon frais, pour la parfumer encore plus.

Cette soupe florentine peut dérouter par sa consistance épaisse mais son goût est unique. Il s’agit d’un minestrone contenant une très large variété de légumes dont le célèbre chou noir palmier de la région et les haricots Cannellini. Une fois la soupe cuite, on la dispose dans un plat en alternant avec des couches de pain.

Une fois l’ensemble froid et compact on le refait cuire d’où son nom de ribollita. Le pain produira un effet de liaison rendant le bouillon plus épais. Agrémentée d’huile d’olive, d’oignon rouge de Florence cru, c’est un plat exceptionnel.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: feuilles de chou (cavolo nero), haricots blancs (cannellini), pomme de terre, céleri branche, oignon, carotte, tomate, pain rassis, huile d’olive…

 

 

 

Schiacciata

 

 

 

 

 

 

La schiacciata florentine est une pâtisserie typique de la période du carnaval. Facilement reconnaissable grâce à son décor de fleur de lys, elle se compose d’une génoise fourrée de confiture d’abricot et saupoudrée de sucre glace et de cacao.

La recette est généralement agrémentée d’écorces d’oranges et la génoise est plus souvent préparée à base de saindoux que de beurre. C’est une pâtisserie simple et délicieuse à goûter avec un verre de vin Santo.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: farine, sucre semoule, orange non traitée, œufs, lait demi-écrémé, huile neutre, sachet levure chimique, sachet sucre vanille…

 

 

 

 

Steak à la florentine

 

 

 

 

 

 

Reine et protagoniste bien connue de la gastronomie florentine, il s’agit d’un morceau de viande Chianina obtenue à partir de la partie lombaire, d’où sa forme particulière en T. Mode d’emploi : à consommer strictement saignante !

Le T-bone steak est un plat typique de l’art culinaire italien et international d’origine florentine. Sa renommée découle avant tout de la découpe de la viande de Chianina, une race bovine prisée d’Arezzo et de Sienne.

Il existe deux légendes sur l’origine du bifteck d’aloyau et de son nom. La plus célèbre remonte à l’époque de la famille Médicis à Florence et raconte que lors de la fête de San Lorenzo, le 10 août, ils célébraient en rôtissant du bœuf qui était ensuite distribué en tranches à toute la population.

À l’époque, Florence était un carrefour très important pour les voyageurs et l’échange de marchandises ; la viande fut dégustée par certains marchands anglais qui inventèrent les deux noms célèbres : beef steak (qui devint ensuite bistecca en italien) et T-bone steak en référence à l’os caractéristique du steak fiorentina.

La seconde légende, moins célèbre, lie l’origine du T-bone steak aux Anglais au XIXe siècle, lorsque des personnalités anglaises importantes s’arrêtaient à Florence pour affaires. Il semble, en effet, que la cuisine toscane ait été influencée par les goûts des voyageurs anglais.

La particularité du steak florentin réside dans sa préparation et en particulier dans sa cuisson sur le gril, mais aussi la coupe de la viande et le poids ont des caractéristiques précises.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: bifteck Porterhouse (au moins 3 pouces d’épaisseur et 3-3 ½ livres), bouquet de romarin frais,  botte de sauge fraîche, huile d’olive extra vierge, cubes de beurre, sel et poivre fraîchement moulu…

Pour les légumes rôtis : chou-fleur en petits fleurons, choux de Bruxelles coupés en deux, poudre d’ail, sel et poivre…

 

 

Trippa alla fiorentina

 

 

 

 

 

 

Manger des tripes en Italie peut être déroutant pour un amateur d’abats français car en effet, en Italie les tripes sont presque invariablement cuites avec du fromage. Pecorino à Rome, Parmigiano à Florence. Cuisinées en sauce tomate, les tripes sont relevées de condiments simples, c’est le fromage qui apportera de la liaison à la sauce et relèvera le goût du plat en lui apportant du caractère.

À manger avec du pain toscan. Bien préparées, ces tripes sont très tendres, moelleuses, un véritable délice et une bonne manière de les faire apprécier à ceux qui pensent ne pas les aimer. En effet, cuisinées ainsi, elles se rapprochent un peu d’une belle assiette de pâtes.

On ne juge jamais un livre uniquement par la couverture : malgré leur esthétique pas très agréable, les tripes représentent l’un des plats traditionnels de la cuisine florentine et nous ne pouvons manquer de les mentionner dans cet article. Les règles d’or pour des tripes à la florentine comme il se doit Cuisson lente et beaucoup de sauce.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: gras double blanchi et émincé en longs filaments, pieds de veau blanchis et coupés en 2 dans la longueur, céleri branche épluché et coupés en petits dés, belles carottes épluchées et taillées de même, gros oignons épluchés et taillés de même, gousses d’ail dégermées écrasées et hachées, fleur de thym, feuilles de laurier, concentré de tomate, sauce tomate, viande de boeuf hachée (pas grasse), vin rouge de Chianti, sel, poivre de Cayenne, huile d’olives, parmesan frais râpé…

 

 

Zuccotto

 

 

 

 

 

Voici le dessert le plus emblématique de tout Florence, censé imiter la coupole de Santa Maria del Fiore, le zuccotto est une bombe à base de fruits secs grillés, de biscuits amaretti, de fruits confits et de cacao, c’est un véritable délice qui ravira tous les amateurs de semifreddo.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: ricotta, sucre, pépites de chocolat mi-sucrée, citrons, zeste, extrait de vanille, expresso, sucre, marsala, panettone Stefano, poudre de cacao…

      

          

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