Bienvenue à Paris, une véritable symphonie culinaire où se mêlent tradition, innovation et raffinement. Découvrez avec moi les adresses gourmandes les plus envoûtantes de la capitale, des lieux où la gastronomie se réinvente à chaque bouchée.
Suivez-moi à travers les rues pittoresques de Paris pour un voyage gustatif inoubliable.
Situées dans différents quartiers, les rues gourmandes concentrent les bonnes tables, les pâtisseries ou les épiceries.
Voici quelques rues gourmandes parisiennes, à découvrir :
Rue du Bac
La rue du Bac est devenue, au fil des mois, l’une des artères les plus «sweet» de Paris, avec une densité impressionnante de boutiques sucrées.
On flâne le nez collé aux vitrines des pâtisseries en humant l’odeur du chocolat dans les boutiques de la rue du Bac à Paris.
C’est fou le nombre de pâtisseries qu’abrite cette rue.
La pâtisserie Hugo & Victor qui fait l’angle de la Rue Chomel et du Boulevard Raspail parallèle à la Rue du Bac.
Hugo & Victor
En plus de sa délicieuse version nature (gagnante de notre palmarès du meilleur financier de Paris en 2011), Hugues Pouget, champion de France des desserts passé par le Bristol et Guy Savoy, décline le petit gâteau moelleux chouchou de l’heure du thé avec des fruits de saison: fraise, framboise-rooibos, rhubarbe…
Sans oublier la recette ultra régressive fourrée au praliné maison!
Hugo & Victor
40 boulevard Raspail
75007 Paris
Tél: 01 44 39 97 73.
Au début où l’on trouve la boulangerie Eric Kayser.
Boulangerie Eric Kayser
Eric Kayser est incontestablement l’un des meilleurs maitres boulangers de Paris, connu pour choisir des ingrédients dépourvus d’additifs mais aussi pour son savoir faire incomparable.
L’artisan boulanger alsacien, adepte du levain naturel, dont on ne compte plus les boutiques aux quatre coins du globe (celle de la rue du Bac fait aussi office de café pour consommer sur place), a transposé sa tarte abricot-pistache à succès en un pain viennois aux abricots séchés et à la pâte de pistache (d’où son étonnante couleur verte) parfait pour le petit déjeuner!
Á goûter également les viennoiseries comme «la brioche aux pralines roses » ou au « chocolat blanc », mais aussi le «Kouglof».
Viennent compléter la gamme, des créations de tartes toutes plus gourmandes les unes que les autres (abricots, pistaches, chocolats noisettes, citrons) mais aussi légères comme « la tarte Monge » à base d’amande, de mousse de fromage blanc et fruits rouges !
Un délice.
Boulangerie Eric Kayser18 Rue du Bac,75007 ParisTél : 01 42 61 27 63
Chapon
On continue notre visite de la Rue du Bac et on tombe sur « Chapon », chocolatier de qualité.
La boutique a un look très rétro.
L’une des spécialités de Chapon : les mousses au chocolat provenant de différentes variétés de cacao.
Son gros point fort ? Son bar à mousse dispo dans chaque boutique, parfait pour combler nos envies soudaines et compulsive de cacao.
Les tablettes sont toutes emballées dans des packagings trop beaux et un peu féeriques, bref, on est fans.
Chapon 69 Rue du Bac 75007 Paris Tél : 01 42 22 95 98
Un peu plus loin une autre enseigne de chocolats, plus prestigieuse : Jacques Genin.
Jacques Genin
La boutique est très chic, nous pouvons y trouver des chocolats, bonbons, pâtes de fruits et caramels.
Si on devait décrire le travail de Jacques Genin en deux mots, ce serait amour et passion.
Dans son atelier de la rue de Turenne, le génie du chocolat travaille le cacao comme personne, mais aussi caramels, pâtes de fruits et nougats.
Vous y découvrirez les meilleurs crus de chocolat et des saveurs que vous n’avez sûrement encore jamais explorées.
Jacques Genin27 Rue de Varenne 75007 ParisTél : 01 42 22 95 98
Des gâteaux et du pain
Collée à Jacques Génin, l’enseigne « Des gâteaux et du pain » de Claire Damon, leurs pâtisseries sont appétissantes.
La décoration et la présentation très minimalistes donnent encore plus envie d’entrer.
La boutique donne ainsi accès aux trop rares créations de la cheffe pâtissière, et à un plaisir certain,
le calisson à l’amande de Provence et abricot, le gâteau au chocolat, le chou rhubarbe, le cheesecake framboise.
Des gâteaux et du pain
Angelina
Quelques pas plus loin, cette fois ci sur le trottoir d’en face, la célèbre pâtisserie Angelina, Maison fondée depuis 1903.
Les douceurs présentées sont de vrais classiques de la pâtisserie Française, avec tout de même une pointe d’originalité pour certains.
Oui, d’accord, le fraisier, la charlotte aux fruits rouges ou encore le mythique chocolat en version frappé, c’est bien.
Mais vous pouvez aussi vous laisser séduire par le très culte mont-blanc (meringue, chantilly légère, crème de marrons) touché au cœur par de la framboise qui lui apporte une petite note d’acidité très intéressante.
Angelina 108, rue du Bac75007 Paris Tél: 01 42 22 63 08.
En longeant cette fameuse Rue du Bac, nous arrivons à la Grande Épicerie du Bon Marché. Ce qui attire la belle population parisienne.
La Grande Epicerie
Après le rachat du Bon Marché par le Groupe LVMH, Le Bon Marché se repositionne. Il devient un magasin haut de gamme très parisien et reflète un certain esprit Rive Gauche.
En 1988, La Grande Epicerie de Paris, filiale du Bon Marché Rive Gauche, se transforme et devient le plus important des magasins alimentaires de la capitale.
En 1999, après une rénovation totale de ses rayons et la mise en place d’une nouvelle identité graphique, faire ses courses à La Grande Epicerie de Paris est devenu un « incontournable, un plaisir revendiqué, un moment privilégié ». Véritable référence de la gastronomie à Paris, elle attire les amateurs d’exceptionnel et les curieux du monde entier.
Fin 2013, après 18 mois de rénovation, La Grande Epicerie de Paris célèbre sa renaissance. Profitez d’une nouvelle expérience toujours unique, révélant les savoir-faire des métiers de bouche, une sélection toujours plus pointue de produits d’exception rares ou traditionnels, et enfin de nouveaux univers et services.
Célébrant aujourd’hui sa renaissance après 18 mois de travaux, La Grande Epicerie de Paris occupe près de 3 000 m2 ainsi que 1500 m2 de sous-sols où œuvrent un Meilleur Ouvrier de France à la tête de 62 artisans et 12 apprentis experts en Boulangerie, Traiteur et Pâtisserie. Ces laboratoires passent désormais de l’ombre à la lumière, pour révéler les savoir-faire des métiers de bouche et vous permettre d’apprécier, sous vos yeux, les gestes appliqués de chaque spécialiste. L’institution parisienne de la gastronomie propose aux gourmands 25 000 références – produits d’exception, rares ou traditionnels – dans divers univers : l’Epicerie, l’Epicerie du Monde, la Place du Marché, la Poissonnerie, la Boucherie, la Rôtisserie, la Fromagerie, la Pâtisserie, la Boulangerie, la Chocolaterie, les espaces Luxe, Gastronomie Italienne et Ibérique, les Thés et Cafés, la Brasserie, la Crèmerie et bien sûr la Cave.
Le Hit des foodistas et des gourmets ne manque pas d’atouts avec ses 4 500 m2 d’espaces divers entièrement dédiés à la gastronomie dont un marché richement garni. À mettre dans son panier également, la crème de la crème des pâtes molles, pressées ou persillées, dont certaines (bûchettes et cœurs de chèvre notamment) sont affinées sur place. Une gamme de 150 fromages en rotation saisonnière.
La Grande Épicerie38 rue de Sèvres75007 Paris. Tél.: 01 44 39 81 00
Rue de Buci
La rue de Buci se trouve dans le sixième arrondissement, sur la rive gauche de la Seine. Elle est accessible depuis les métros d´Odéon, Saint Germain des Prés ou bien en marchant un peu, de Saint Michel.
Elle a été nommée après Simon de Buci, qui était le premier président du Parlement de Paris au XIVème siècle. C´est une rue moitié piétonne, avec des dizaines de cafés, qui s´étend jusqu´aux alentours de la place Saint Michel, il y a d´abord les crêperies et kebabs, puis la rue se fait plus classe, avec de vieux cafés parisiens, des restaurants branchés où l´on vient bruncher le dimanche matin ou boire un verre le samedi soir.
C´est un quartier en général animé, mais en haute saison touristique, ca peut devenir trop, on se marche sur les pieds, et le quartier perd son charme.
Même s’il ne reste presque plus de commerces de proximité, les derniers survivants donnent à cette rue un cachet qui commence à faire défaut dans le quartier. Installez-vous aux beaux jours à une terrasse.
Luigi
Un jeune chef ouvre sa table transalpine avec terrasse au coeur de la rive gauche, faisant montre d’une belle envie d’ensemble.
Genre: dans l’esprit d’une Botte au débotté, un jeune chef un peu trop pressé ouvre sa cuisine sur la salle et la terrasse au cœur du quartier Buci.
La belle envie d’ensemble fait passer des recettes, plutôt goûteuses, mais souvent bizarrement fagotées.
Prix: touristiques, env. 45-50 €. Croquant de vitello tonnato: plaisant. Paccheri sauce ragoût: une sorte de lasagne déstructurée, mal fagotée mais gourmande. Affogato (glace et Espresso): tranquille.
Luigi
8 rue de Buci
Paris 75006
Tél : 09 62 59 83 10
Rue Cler
Située à proximité de la Tour Eiffel, la rue Cler, piétonne et vivante, vaut vraiment le détour. De nombreux commerces de bouche la bordent, pour le plus grand plaisir des promeneurs.
Vous trouverez ainsi une boucherie artisanale, une poissonnerie, un primeur vendant d’excellents fruits et légumes et bien sûr plusieurs boulangeries et pâtisseries.
Loin des tendances et des modes qui passent en une saison, il s’agit ici d’artisans passionnés depuis toujours, installés dans la rue Cler, pour certains, depuis plusieurs décennies.
Esprit de la rue, garants de la qualité des produits qui y sont vendus, ces artisans sont l’âme du quartier.
N’hésitez surtout pas à vous arrêter pour déguster leurs spécialités, mais aussi pour discuter avec nonchalance.
Si vous souhaitez entrer dans l’intimité de Paris et fouler ses trottoirs comme un vrai Parisien, alors partez à la découverte de la rue Cler, dans l’élégantissime VIIème arrondissement. Pittoresque, vivante, agréable et si pleine de charme, la rue Cler incarne l’essence même de Paris, sa convivialité et son art de vivre.
C’est une formidable tradition, typiquement parisienne, qui malheureusement a tendance à se perdre : s’asseoir à une table ou au comptoir dans un café, puis papoter avec son voisin.
La rue Cler abrite plusieurs cafés de charme où prendre votre expresso, votre petit déjeuner ou votre apéritif, pour palper l’ambiance du quartier.
Si vous le souhaitez, il y a fort à parier que vous vous ferez de nouveaux copains, avec qui refaire le monde le temps d’un petit café.
Goûtez à la convivialité et à la sympathie de Paris dans un des cafés de la rue Cler, dans le VIIème arrondissement. Pour profiter au mieux de l’atmosphère de la rue Cler, en particulier dans la matinée, quand les commerces sont tous ouverts, installez-vous confortablement en terrasse et imprégnez-vous de cette ambiance si pittoresque.
Rue Daguerre
Entre les avenues du Général Leclerc et du Maine, dans une agréable ambiance de village, la rue Daguerre invite à une balade ponctuée de boutiques, de terrasses de cafés, de cavistes, de boulangeries et de commerces de bouche.
Au numéro 63, derrière une porte cochère, se trouve la Cité artisanale, une ancienne cité ouvrière située dans une impasse pavée et fleurie.
Au numéro 86, on remarque la petite maison rose, où habitait la réalisatrice Agnès Varda. En partie piétonne, entre la rue Boulard et l’avenue du Général Leclerc, la rue devient entièrement réservée aux piétons les dimanches et jours fériés de 10h à 18h. En fin de soirée et le weekend, c’est le lieu de rendez-vous des habitants du quartier.
À la fois artère commerçante, centre artistique et site historique de Paris, la rue Daguerre est un formidable exemple d’éclectisme. Des cafés, libraires, restaurants, cinémas et ateliers d’art se côtoient dans une ambiance villageoise.
Contrastée, ambivalente, singulière… la rue Daguerre est un lieu typique de la capitale quand elle parvient à concilier des univers contrastés.
L’art y trouve naturellement sa place, entre les théâtres, cinémas, ateliers de sculpteurs et galeries de peintures. La rue tient d’ailleurs son nom de Louis Daguerre, inventeur du « daguerréotype », ou de ce procédé photographique étonnant de précision et de richesse chromatique.
On y croise des artistes, des musiciens et des comédiens au milieu des étudiants venus de la cité universitaire internationale qui la borde au sud. Les salles de spectacles invitent à des évènements grandioses, sur fond de jazz, de poésie ou de conférences sur des thèmes atypiques comme l’écologie spirituelle.
Pour une pause gourmande, la rue Daguerre est ni plus ni moins l’une des meilleures de la capitale.
Les restaurants traditionnels font légion dans la rue ou tout proche :
Le Brasier du 14ème
Situé dans la rue Daguerre, du 14ème arrondissement de Paris, Le Brasier est un restaurant connu dans le quartier de Montparnasse car c’est l’endroit idéal pour une envie de raclette ou de tartiflette à Paris, histoire de se dépayser.
Plusieurs sortes de raclettes, de pierrades, de tartiflettes et autres spécialités savoyardes vous sont proposées pour un bon rapport qualité/prix, dans un cadre de chalet montagnard. Réservation conseillée.
Côté décor, ce lieu ressemble à tout bon chalet savoyard qui se respecte, avec beaucoup de bois, une atmosphère conviviale. Le « plus », un brasier pour deux personnes installé sur chaque table pour griller vos viandes vous-même.
Côté assiette, on trouve à la carte, des Salades, des Tartines, de la charcuterie, des Grillades, des Raclettes, de la Tartiflette, des Fondues (savoyarde ou bourguignonne) et une petite sélection de vins.
Prix : entre 15 et 30€Le Brasier du 14ème63 rue Daguerre 75014 ParisTél : 01 43 21 74 87
La Cantine du Troquet Daguerre
Pour cette troisième cantine du troquet, Christian Etchebest a fait appel à l’un de ses amis, Nicolas Gras, chef pâtissier trois étoiles au Michelin pour prendre les commandes de la Cantine.
Ils ont élaboré ensemble une carte gourmande, où de l’entrée au dessert, on revisite les classiques pour votre plus grand plaisir. On parie que vous prendrez un dessert ?
On y retrouve la bonne cuisine du Sud-Ouest qui a fait le succès de la formule des restaurants de Christian.
Déco 100% bistro du sol au plafond.
Á déguster : oeuf Mayo , crevettes à la plancha, pistou, entrecôte à la moelle, ile flottante « iceberg », tarte au chocolat tiède de mon enfance.
Prix : entre 15 et 30€La Cantine du Troquet Daguerre89 rue Daguerre 75014 ParisTél : 01 43 20 20 09
Restaurant Ile de la Réunion
Près de la Gaité-Montparnasse, cuisine créole réunionnaise riche en saveurs «
L’Ile de la Réunion… elle nous parait si proche car c’est l’un de nos départements d’outre-mer Français, mais elle est si loin, nichée dans les eaux tropicales de l’océan indien… De plus, la cuisine réunionnaise est faiblement représentée à Paris où l’on compte peut-être une dizaine de restaurants proposant cette cuisine pleine d’exotisme.
Christine, une vraie réunionnaise qui avait le mal du pays, s’est mise en quatre pour vous accueillir dans son joli restaurant de la rue Daguerre (côté avenue du Maine).
Vous pénétrez dans une maison coloniale : murs blancs, bois, mobilier élégant et un mur végétal qui rappelle la nature verdoyante de l’île de la Réunion.
La salle en « L » de 35 couverts est chaleureusement éclairée et une ambiance musicale des îles vous met dans le rythme immédiatement.
Une salle en sous-sol permet aussi d’organiser des soirées de groupes sans soucis.
Prix : entre 15 et 30€Restaurant Ile de la Réunion96, rue Daguerre 75014 ParisTél : 01 42 18 48 70
L’Odyssée
Restaurant traditionnel grec, sans tomber dans le piège touristique.Excellente cuisine. Musique live les vendredis et samedis soir.Le propriétaire vous accueillera à bras ouverts.Prix : entre 15 et 30€L’Odyssée54, rue Daguerre 75014 ParisTél : 01 43 22 19 99
Les Sourires de Dante
Toujours s’agissant de Michel Audiard, ajoutons qu’il aurait sans doute aimé – et peut être davantage que l’Ordonnance – le petit café, sis pile sur la place qui lui est dédiée, nommé les Sourires de Dante. Un patron à la gueule d’atmosphère (on pense à Robert Dalban) nommé Francis Huguet accueille comme dans les Tontons Flingueurs, proposant le bon frichti du jour, les plats simplets à l’ardoise, du hareng pommes à l’huile, une terrine de foie de volaille, des gnocchis à la romaine, un tartare de Charolais, bref des choses bêtes et bonnes, en compagnie de quelques crus sympas (bandol, lirac ou côtes du Jura), le tout à prix gentils. Voilà donc une autre adresse relax à noter dans un coin du 14e qui mérite la redécouverte patiente.
Carte : 25 €
Place Michel Audiard
75014 Paris 14e
Tél. 01 43 21 51 07
L’Ordonnance
Á l’intérieur, les couleurs sont un peu moins éteintes avec ces boiseries lie-de-vin. Au mur de veilles affiches ou tableaux sur la thématique des marques anciennes ou des bistrots. D’ailleurs, il y a dû y avoir du changement récemment, on voit encore les traces noircies des anciennes décorations.
Un vieux buffet finit de compléter l’atmosphère gentiment rétro et conviviale. Avec ces petites pièces, j’ai un peu l’impression de m’être invité chez quelqu’un.
Pour le menu, une carte assez complète avec une formule entrée-plat-dessert pour 35€ seulement. S’ajoutent à ça des « suggestions du jour » où se glisse là un joli supplément de 8€ pour le plat. La gastronomie française est à l’honneur ici, seule la burrata fait figure d’intruse. Concession à l’air du temps?
Couteaux en persillade cuits à la plancha L’Ordonnance restaurant Paris 14
Couteaux en persillade cuits à la plancha
C’est avec un soin particulier qu’on été agencés les couteaux en persillade dans mon assiette. Un mikado bien gourmand qui fait envie. Les coquillages ne sont pas trop cuits, juste ce qu’il faut, et la persillade au beurre suffisamment légère pour bien les mettre en avant. C’est très bon.
En attendant la suite, mon oreille s’égare à la table d’à côté où j’apprends que le « chamanisme est à la base de la psychothérapie ». Ouf, mon plat arrive!
Pluma de Pata Negra cuite à la plancha, girolles françaises et purée pompadour. L’assiette s’avère un peu moins présentable même si elle reste soignée. La viande est délicieuse, même en étant un peu trop cuite, je me régale. Super qualité. Bonnes petites girolles et purée réconfortante qui pour une fois au restaurant ne semble pas déborder de beurre, « parce que Robuchon, il en mettait plein du beurre dans sa purée ».
De la douceur en dessert avec ce Pain perdu, sauce caramel et glace vanille. La tranche est bien imbibée et bien cuite, elle a du répondant face à cette sauce sucrée. La boule de vanille est la bienvenue pour faire transiter le tout agréablement. Quant au brin de groseille, il n’est là que pour décorer, comme on faisait jadis dans les restaurants chics qui claironnaient sur leur vitrine « cuisine gastronomique ». Tout ça pour dire que c’était très bon !
Pour le vin, au verre, peu de choix, mais les deux propositions sont déclinables en pichet, un détail qui peut s’avérer bien utile ! J’ai donc choisi pour 6 euros un verre de 15 cl de pays-d ‘oc pinot noir Le Versant 2018, Les Vignobles Foncalieu. Très léger, bien fait, rien à redire.
Addition finale : 51,60€ Hé oui, car j’ai pris la fameuse proposition du jour avec le supplément de 8€ et un café à 2,60€. En temps « normal », l’addition a de quoi être plus douce au déjeuner mais aussi au dîner, puisque le menu à 35€ fonctionne aussi! Cette Ordonnance doit guérir bien des maux, la cuisine simple mais goûteuse du chef a de quoi requinquer son homme !
L’Ordonnance
51 Rue Hallé
75014 Paris
Tel : 01 43 27 55 85
On y trouve la boucherie Desnoyer, traiteur privilégié de l’Elysée,
Boucherie Hugo Desnoyer
Hugo Desnoyer est un artisan boucher qui s’attèle à redonner ses lettres de noblesse à une profession pâtissant souvent d’une image négative. Après 12 années passées à se perfectionner auprès des plus grands bouchers, ce passionné de la chair décide à 27 ans d’ouvrir sa première boucherie à Paris. Son obsession : choisir des viandes de très grande qualité et transmettre par le goût toute son authenticité. Fournisseur des plus grandes tables et institutions parisiennes, Hugo Desnoyer caresse désormais le rêve d’ouvrir son propre restaurant où chaque morceau de viande sera mis à l’honneur.
Boucherie Hugo Desnoyer45 Rue Boulard 75014 ParisTél : 01 45 40 76 67
La boulangerie Saibron, désignée comme la meilleure de sa catégorie en 2011 par le Guide Pavlovski.
La Grande Alésia
Les croissants et pâtisseries de Dominique Saibron sont connus comme le loup blanc. À Alésia, Saibron a gagné la guerre ! Avenue du Général Leclerc, Dominique Saibron jouit d’une grande boutique, boulangerie – pâtisserie – salon de thé et terrasse (chauffée en hiver).
Élu boulanger de l’année 2011 par le guide Pudlo, Dominique Saibron n’a pas de souci à se faire, la vitrine et l’odeur alléchantes ne laissent guère présager d’une quelconque réduction de la file d’attente.
Que ce soit la baguette Alésiane qui est l’une de mes préférées, la torsade Alésiane ou la boule Bio, la qualité est excellente. Comme me le disait Steven Kaplan, croisé par hasard dans la file d’attente, Dominique Saibron est exigeant et passionné… mais c’est ce qu’il faut.
L’accueil est parfois un peu trop empressé et distant, mais assez professionnel dans l’ensemble. Dans tous les cas, son travail est tout simplement remarquable, car au vu de la clientèle (très) nombreuse, l’attente reste plus que raisonnable.
Des prix modérés et une qualité tout à fait acceptable, il n’y a rien à dire : c’est propre, carré. Dans la lignée du reste, en bref.
Faut-il y aller ? Oui ! Ne serait-ce que pour le plaisir de croquer un peu d’une Alésiane bien fraiche et cuite… ou pour profiter du spectacle, je suis toujours bluffé par cette agitation sur la place. Rien de mieux que de rompre la tension en se posant quelques minutes en terrasse, profiter d’un thé ou d’un café et regarder l’œil amusé mais bienveillant cette agitation bien parisienne…
La Grande Alésia
Dominique Saibron
77 Avenue du Général Leclerc
75014 Paris
Tél : 01 43 35 01 07
Très animé en soirée, le quartier abrite un grand nombre de cafés qui laissent place au divertissement et invitent à mettre en pratique les cours de tango et de salsa suivis au Café du Moulin.
Rue de Lévis
Avec son marché permanent et ses nombreux commerces, cette rue pavée de la Plaine-Monceau prend des allures de petit village à l’ambiance conviviale. Plongée dans un Paris authentique où les ventes d’appartements se font rares
La première partie de la rue de Lévis (côté métro Villiers) est dédiée aux magasins de bouche. Vous y trouverez les habituels fruitiers qui font le charme de cette rue mais également des magasins spécialisés de très grande qualité (chocolats, thés, desserts, huile olive, fromages…).
En plus de proposer tous les commerces de bouche pour préparer un bon repas, cette jolie rue piétonne possède plusieurs pâtisseries et épiceries fines spécialisées : miel, thé, cookies artisanaux, meringues… les plus gourmands auront de quoi satisfaire leurs papilles. Au numéro 46, on ne rate surtout pas la Maison Cacaotier du chocolatier Hubert Masse et on s’arrête à la Maison de Saveurs Macis, une petite épicerie fine qui fait également office de librairie-salon de thé.
La deuxième partie (si vous n’avez pas pris 10 kg au début de la rue) fourmille de boutiques de vêtements et de déco hyper sympas.
Voici tous mes coups de cœur de la rue :
Famille Mary
Le royaume du miel sous toutes ses formes (pots de miel, pollen, propolis, gelée royale, cosmétiques).
Avec 3 générations d’apiculteurs qui récoltent le meilleur du miel français et européen, la qualité est au rendez-vous. Une garantie nécessaire quand on sait que nous consommons en France de plus en plus de faux miel coupé au sirop de sucre en provenance de Chine.
Famille Mary 44 Rue de Lévis 75017 ParisTél : 01 42 12 72 70
La Meringaie
Meilleure Pavlova de Paris
La Pavlova est un dessert hyper à la mode en ce moment, mais c’est surtout un régal.
La Pavlova est un dessert assez simple mais qui requiert un sacré savoir-faire : base de meringue, lit de crème fouettée aromatisée surmonté de fruits frais.
Leur meringue est étonnamment craquante et fondante, croustillante et moelleuse. Les crèmes qui la surmontent sont tellement fouettées qu’elles en deviennent ultra légères, et délicieusement parfumées (infusion de citron vert, fleur d’oranger, coco, chocolat…). Les fruits frais de saison viennent couronner le tout pour apporter une touche de fraîcheur.
Pour le plaisir des yeux et la découverte du savoir-faire, la boutique s’ouvre sur le laboratoire et les fours. Vous découvrirez le pochage des meringues sur la table tournante et leur cuisson dans les fours transparents, ou le dressage.
La Meringaie
21 Rue de Lévis
75017 Paris
Tél : 01 44 71 94 16
Mon panier d’Asie
Coup de cœur sur ce joli magasin spécialisé dans les produits asiatiques et notamment japonais. Vous y trouverez toute l’épicerie dont vous avez besoin pour vos recettes ainsi qu’une petite sélection d’art de la table.
Mon panier d’Asie
60 Rue de Lévis
75017 Paris
Tél : 09 84 10 15 56
Palais des Thés
Pour les fans de thé, le Palais des Thés est une adresse incontournable à Paris (8 magasins). Thés rares, thés glacés, thés à la mode (matcha), vous trouverez à coup sûr celui qui vous convient. Et en plus du plaisir de la dégustation, leurs boîtes sont super jolies.
Palais des Thés 36 Rue de Lévis 75017 ParisTél : 01 47 63 15 48
Rue des Martyrs
La rue des Martyrs est une agréable petite rue commerçante, parfaite pour quelques emplettes ou bien pour une petite aventure gustative dans ses « commerces de bouche ».
Pour le plus grand plaisir de vos papilles, n’hésitez pas à emprunter cet itinéraire gourmet, vous y trouverez de quoi petit-déjeuner, bruncher, goûter… ou juste de quoi satisfaire une soudaine fringale ! De traiteurs passionnés (comme Maison Thielin), à la petite boutique de madeleines insolites(Mesdemoiselles Madeleines), en passant par les coffee shops (Café Marlette), ou la table british la plus courue de la capitale (Rose Bakery) sans oublier les nombreuses pâtisseries et boulangeries (comme Sébastien Gaudard) , cette rue fourmille de petites échoppes uniques et qui sauront répondre à chacune de vos envies !
Arrivé(s) en haut de la rue des Martyrs, vous apercevrez tout de suite l’Eglise st Jean, comme garante de la mémoire de l’ancienne abbaye gérée par des sœurs bénédictines (d’où le nom « Place des Abbesses »). Cette église mérite le coup d’œil : sa construction fit l’objet d’un procès, pour la simple et bonne raison qu’il s’agissait de la première utilisation de ciment armé et de briques rouges dans un bâtiment religieux, remplaçant alors les traditionnels matériaux nobles. Les Montmartrois l’ont d’ailleurs rapidement rebaptisé : St Jean des briques ou même Notre Dame des briques.
La place des Abbesses (située en face de l’église st Jean), mérite également le détour. Tout d’abord vous apercevrez la sortie de métro « Abbesse » de la ligne 12 (desservant quelques arrêts bien utiles comme St Lazare, Montparnasse et Concorde). C’est l’une des 3 dernières sorties de métro couvertes (avec Châtelet et Porte-Dauphine), que nous devons à l’architecte Guimard qui s’est fortement inspiré de l’art nouveau dans les années1900. Ce travail architectural est d’ailleurs classé monument historique.
Le dernier élément insolite de cette place se trouve un peu en retrait, dans le square Johan Rictus, un (presque) jardin secret, calme et agréable. C’est ici que les artistes Frédéric Baron et Claire Kito, ont choisi d’ériger leur Mur des je t’aime. Dans un monde plutôt marqué par la violence, les murs ont généralement pour but de diviser, se protéger de l’autre. Cet hommage à l’amour au contraire apparaît comme un trait d’union, et se pose en symbole de tolérance et d’affection. Sur ces petits carreaux émaillés se trouvent différentes façons d’écrire notre « je t’aime », avec 311 langues représentées.
Les commerces de bouche mentionnés ou que nous recommandons vivement:
Mesdemoiselles Madeleines: 37 Rue des Martyrs, 75009 Paris
Café Marlette: 51 Rue des Martyrs, 75009 Paris
Rose Bakery : 46 rue des Martyrs, 75009 Paris
Sébastien Gaudard: 22 rue des Martyrs, 75009 Paris
Pain Pain: 88 rue des Martyrs, 75009 Paris
Glaces Gazed: 54 rue des Martyrs, 75009 Paris
Kb cafè shop: 53 avenue Trudaine, 75009 PARIS
La chambre aux confitures: 9 rue des Martyrs, 75009 Paris
Roberta: 5 Rue la Vieuville, 75018 Paris
Rue Montorgueil
Un de mes lieux de balade spécial gourmandises préféré à Paris est sans nul doute la portion de la rue Montorgueil située entre le métro Sentier et la rue Tiquetonne. Cette dernière abritant la fameuse épicerie G. Detou.
Que vous ayez ou non besoin de matières premières ou d’ustensiles de cuisine, vous y apprécierez forcément l’atmosphère de grand marché à ciel ouvert non loin du Forum des Halles. J’ai choisi de placer cette invitation à la gourmandise sous le signe du sucré mais entre deux bistrots au look traditionnel avec leurs terrasses bondées vous trouverez aussi foule d’artisans de bouche du boucher au poissonnier en passant par le primeur.
Pourquoi donc évoquer spécialement les pâtisseries de la rue Montorgueil me direz-vous ?… Tout simplement parce que s’y installent peu à peu depuis quelques années les plus grands noms de la capitale qui prennent place dans cette rue située non loin du « ventre de Paris » cher à Zola.
Commençons la visite par la boulangerie-pâtisserie Stohrer qui se trouve au numéro 51 de la rue. Après avoir admiré la superbe devanture passez le seuil de la plus vieille pâtisserie de Paris. Comme l’indique le site internet de la maison, Stohrer était le pâtissier de Marie Leszczynska épouse de Louis XV. Après l’avoir suivie à Versailles, Nicolas Stohrer a ouvert sa boutique dans le 2ème arrondissement de Paris en 1730. Si la devanture affiche fièrement son classement parmi les meilleurs Eclairs au chocolat de Paris c’est pour le Baba au rhum que l’enseigne est réputée car Nicolas Stohrer en serait l’inventeur ; rien que ça ! Il s’agissait alors d’une brioche sèche parfumée au safran puis imbibée de vin de Malaga accompagnée de crème pâtissière et de raisins. Son premier nom aurait été Ali Baba en hommage au célèbre personnage des Contes des « Mille et une nuits ». N’étant pas fan de Baba je me base sur l’avis d’un amateur qui l’a trouvé excellent ! Personnellement je me laisserais bien tentée un jour par leur superbe religieuse à l’ancienne… La façade et les décors intérieurs du lieu sont classés à l’inventaire des Monuments Historiques. Ils ont été réalisés en 1860 par le peintre Paul Baudry qui a également réalisé les décors du foyer de l’Opéra de Paris.
Un peu plus loin se trouve la boutique À La Mère de Famille. Cette enseigne a été créée en 1761 au 35 rue Montmartre par un jeune épicier de Coulommiers appelé Pierre Jean Bernard. Depuis cette époque l’affaire familiale a fructifié et essaimé 10 superbes boutiques dans Paris dont celle située au 82 rue Montorgueil. À La Mère de Famille propose des chocolats, des confiseries, des pâtes à
Et pour terminer ce tour d’horizon pâtissier un passage s’impose par la boutique Fou de pâtisserie ouverte par le magazine portant ce titre au 45 rue Montorgueil. Le concept de la boutique est le même que celui du magazine : réunir les créations des plus grands chefs pâtissiers français. Ce lieu minuscule, disposant de deux tables en terrasse pour satisfaire les besoins urgents de gâteaux, propose des pâtisseries de créateurs parisiens tels Cyril Lignac, Pierre Hermé, Philippe Conticini pour ne citer que les plus célèbres. Leurs pâtisseries sont proposées au tarif unique de 5,90 euros. L’idéal pour composer une belle farandole de desserts sans avoir à courir dans tout Paris. Parmi les douceurs dégustées dernièrement mes papilles ont été littéralement affolées par le Cheese Cake noisette-cassis du jeune chef Jonathan Blot qui dirige la pâtisserie Acide Macaron que je vais m’empresser d’aller découvrir in situ.
Comment clore cette découverte gourmande sans vous conseiller d’aller vous rafraichir ou même manger Au Rocher de Cancale situé au numéro 78 proposant des spécialités d’huitres et de fruits de mer ? Initialement installé au 59 rue Montorgueil en 1804, le restaurant a fermé quelques temps en 1846 avant de changer d’adresse pour s’installer dans ce superbe lieu classé à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1997.
Rue Mouffetard
Le Ve arrondissement de Paris compte de nombreuses rues pleines de caractère. Parmi elles, la rue Mouffetard est connue pour ses nombreux restaurants très animés.
Plongez dans l’histoire fascinante de la rue Mouffetard, une ancienne voie romaine longue et serpentine située derrière le Panthéon, une rue aux très vieux immeubles jadis insalubres. Elle a conservé un charme authentique avec son marché animé, ses commerces variés et ses petits restaurants.
La visite consistera à remonter cette longue artère, puis à se perdre dans d’autres rues pittoresques. Vous découvrirez des trésors cachés, comme des enseignes historiques ou une fontaine offerte par Marie de Médicis. Également l’ancien collège des Irlandais, un endroit enchanteur dont les bâtiments remontent à l’Ancien Régime. À partir de la place de la Contrescarpe, chantée par jacques Brel, vous pourrez rechercher le tracé de l’enceinte médiévale disparue de Paris.
Le parcours commencera par l’église Saint-Médard, elle aussi médiévale, et qui défraya la chronique au XVIIIe siècle avec la surprenante affaire des convulsionnaires. Il se terminera dans les arènes de Lutèce, un édifice de spectacle d’origine gallo-romaine caché derrière une façade haussmannienne.
Plongez dans l’histoire fascinante de la rue Mouffetard, une ancienne voie romaine longue et serpentine située derrière le Panthéon, une rue aux très vieux immeubles jadis insalubres. Elle a conservé un charme authentique avec son marché animé, ses commerces variés et ses petits restaurants.
La visite consistera à remonter cette longue artère, puis à se perdre dans d’autres rues pittoresques. Vous découvrirez des trésors cachés, comme des enseignes historiques ou une fontaine offerte par Marie de Médicis. Également l’ancien collège des Irlandais, un endroit enchanteur dont les bâtiments remontent à l’Ancien Régime.
À partir de la place de la Contrescarpe, chantée par jacques Brel, vous pourrez rechercher le tracé de l’enceinte médiévale disparue de Paris.
Le parcours commencera par l’église Saint-Médard, elle aussi médiévale, et qui défraya la chronique au XVIIIe siècle avec la surprenante affaire des convulsionnaires. Il se terminera dans les arènes de Lutèce, un édifice de spectacle d’origine gallo-romaine caché derrière une façade haussmannienne.
La rue Mouffetard résume tout ce que Paris a à offrir en matière de gastronomie : grandes tables traditionnelles, jeunes chefs étoilés, bistrots branchés, cuisine fusion et artisans gourmands, le tout en harmonie pour satisfaire les papilles.
La Rue Mouffetard, située dans le 5ème arrondissement de Paris, est l’une des rues les plus emblématiques de la capitale française. Connue pour son charme historique et ses nombreux commerces, elle regorge également de restaurants proposant une cuisine variée et délicieuse.
Marché Mouffetard
Ce dernier est une vraie perle au cœur du 5ème arrondissement. La multitude de choix de produits, l’architecture pittoresque de la rue et les bonnes adresses présentes font de ce marché une vraie balade-plaisir, typiquement parisienne.Marché Mouffetard 139 Rue Mouffetard (au niveau du croisement avec la rue Jean Calvin),75005 Paris
Au P’tit Grec
Au P’tit Grec est une adresse incontournable pour les amateurs de cuisine grecque à Paris. Les gyros et les souvlakis sont particulièrement appréciés, et les prix sont très abordables. Une véritable institution de la Rue Mouffetard.
Au P’tit Grec
68 Rue Mouffetard
75005 Paris
Tél : 06 50 24 69 34
Rue des Rosiers
C’est une célèbre rue du quartier juif de Paris, le Pletzel, en plein cœur du Marais : on la connait pour ses nombreuses boutiques et restaurants, mais savez-vous pourquoi elle porte ce joli nom ?
Construite en 1230 le long de l’enceinte de Philippe Auguste – dont on peut d’ailleurs voir quelques vestiges dans le charmant jardin des Rosiers par lequel on entre au n°10 – elle est ainsi appelée depuis cette époque car des rosiers y poussaient, tout simplement !
Impossible d’évoquer Le Marais sans penser à la fameuse rue des Rosiers, l’une des plus connues du quartier. Symbole de l’histoire juive du Marais, elle se trouve au cœur du Pletzel (« petite place », en yiddish).
L’emplacement exact de cette place reste inconnu. Pour certains, elle se situe à l’emplacement du métro Saint-Paul ; pour d’autres, de la rue des Francs-Bourgeois et la rue de Rivoli.
Quoi qu’il en soit, cette artère doit son nom au tracé du mur d’enceinte de Philippe Auguste en contrebas duquel poussaient des rosiers.
Dès le XIIIème siècle la communauté juive trouve l’hospitalité en France et à Paris elle vit dans Le Marais.
Comme on le sait, la France est le premier pays d’Europe à reconnaître les personnes de confession juive en tant que citoyens à part entière, leur octroyant tous les droits civiques.
Synagogues, écoles confessionnelles et commerces casher s’assemblent et ressemblent à un petit Shtelt (village).
Puis par vagues successives les juifs ashkénazes fuyant les pogroms et les persécutions arrivent, en 1881, puis en 1900 jusqu’en 1914 de Roumanie, Autriche-Hongrie ou Russie. Encore une fois, c’est dans le Marais qu’ils s’ancrent.
L’expression yiddish « Men ist azoz wie Gott in Frankreich », c’est-à-dire « Heureux comme Dieu en France » (souvent traduit par heureux comme un Juif en France) se popularise.
Toutefois, Le Marais est un quartier insalubre, où prospèrent la pauvreté et la tuberculose. Après la Seconde guerre mondiale, des îlots entiers d’immeubles doivent être détruits.
Le plan de sauvegarde et de réhabilitation du Marais lancé par le ministre de la Culture André Malraux, en 1962, permet de sauver le quartier, qui échappe à la destruction.
L’esprit du Pletzl , le quartier juif, s’est-il envolé avec l’embourgeoisement accéléré du quartier, et de la rue des Rosiers en particulier? Au cours des 40 dernières années, les delicatessen et les boucheries cashers, qui jalonnaient les petites rues moyenâgeuses du quartier ont les unes après les autres disparu au profit de boutiques de mode et de luxe. Elles restent ouvertes le dimanche! Serait-ce la seule survivance du caractère juif du quartier?
Entre temps, au n°7, l’attentat terroriste de la rue des Rosiers, perpétré contre le restaurant Goldenberg, le 9 août 1982, cause la mort de six personnes. Vingt-deux autres sont blessées. Attribué à la mouvance terroriste palestinienne, ce massacre bouleverse la France.
La fermeture du fameux restaurant Goldenberg en 2007 fut aussi une date symbolique dans la transformation sociologique de la rue. Ce restaurant était jadis fréquenté par les Ministres et Présidents de la République et fut victime d’un attentat en 1981, cela a été un véritable choc pour la communauté et bien au-delà.
Dans les années 1990, la sociologie évolue. Les épiceries, poissonneries et les librairies ferment et sont remplacées par des boutiques de prêt-à-porter branchées.
« Gentrifié », le quartier perd certes un peu de son âme mais il attire toujours les touristes du monde entier. Car il conserve la mémoire d’une culture yiddish avec ses dernières devantures anciennes. Préservées elles perpétuent la mémoire du quartier.
Le Pletzl forme un carré bordé par 4 rues, d’une part la rue des Rosiers et du Roi de Sicile, et d’autre part la rue Pavée et la rue Vieille du Temple. Ce périmètre est traversé par 2 rues: la rue des Ecouffes et la rue Ferdinand Duval, jadis appelée rue des juifs. La rue des Ecouffes fait référence aux préteurs de deniers au Moyen-Âge.
Cependant toujours trouver les meilleurs apple strudels dans l’une des pâtisseries de la rue (patisserie Finkelsztajn notamment) ou bien les meilleurs falafels à l’As du Falafel.
L’As du Fallafel
“La vie serait moins belle, sans l’As du Fallafel.” C’est un peu l’adage de la rue des Rosiers. Certes, il faut souvent affronter une file d’attente d’une heure et des voitures qui vous frôlent dans cette rue des Rosiers toujours non-piétonne, mais le jeu en vaut la chandelle. Car ici, en plus du sacro-saint fallafel, on y mange le meilleur sandwich pita shawarma d’agneau de Paris. Tout cela, à prix raisonnables (8,50 € le sandwich ou 13 € l’assiette de falafels). Le plus ? Vous pourrez même y croiser Lenny Kravitz ou Vanessa Paradis (pas ensemble !), qui y ont leurs habitudes.
Parmi les plats les plus connus se trouve bien sûr le fameux fallafel.
Pour ceux qui ne connaitraient pas sandwich fallafel, il s’agit d’un pain pitta chauffé et fourré de tomate, de salade, de choux, de beignets de purée de pois de chiche avec des sauces épicées.
Généralement, c’est très bon et c’est très nourrissant tout en jouant dans la catégorie pas cher.
Dans la Rue des rosiers, on vous propose des falafels tous les 20 mètres et devant une offre si diversifiée, il nous a semblé que l’As du Fallafel, par son ambiance familiale et détendue était un endroit propice à la dégustation.
En effet pour 9/10 €, on vous prépare un fallafel complet, tout ce qu’il y de plus complet.
Naturellement, vous avez aussi le shawarma qui n’est autre que de l’agneau, cuisiné pour 6,90 €.
Avouons-le, l’As du fallafel est à la portée de toutes les bourses.De plus, il sert des vins forts intéressants comme le Yanden merlot élevé en Israël.Bien sûr, les produits cuisinés chez L’As du fallafel sont strictement cacher et contrôlés.L’As du Fallafel est contrôlé « Beth-din de Paris »L’As du Fallafel 34 rue des Rosiers75004 ParisTél : 01 48 87 63 60
Beef Restaurant Steakhouse
Le Beef Restaurant Steakhouse vous propose de déguster des viandes maturées d’exceptions dans un cadre convivial et moderne. Une sélection de viandes (Entrecôtes, Bavette, Rumsteck, Tataki, Araignée de bœuf) ou de veau, viande hachée maturées choisies avec soin et des légumes en circuit-court pour satisfaire tous les goûts.
Ici, toutes les viandes sont maturées minimum 30 jours, pour plus de goût et de tendreté. Le chef franco-israélien Daniel Renaudie le met au centre de sa carte. Les accompagnements s’avèrent également finement préparés pour sublimer la viande à l’instar des vraies frites maison, de la purée à l’ancienne ou des légumes bio de saison. Sans oublier les sauces et condiments : aïoli aux saveurs de Chimichurri à l’origan frais, champignons de saison cuisinés au vin blanc et à la sauge, mayonnaise artisanale au curry et oignons rouges, sauce au bleu d’Auvergne et à la crème relevée de vin blanc et de thym… Tout est préparé maison pour un résultat purement authentique !
L’établissement propose également à la vente des produits de qualité, locaux et frais, approvisionnés depuis la ferme bio de Ruben Safrati (ex Top Chef) et préparés avec amour par le Chef.
Quelques mets à déguster : french cigar, tartare à l’ancienne, shawarma à la française, «Ze» Steak haché, crack pie, clafoutis «grand-mère».
Tarifs : Entre 30 et 60€
Beef Restaurant Steakhouse
33, rue des Rosiers
75004 Paris
Tél : 09 81 34 91 79
Florence Kahn
Véritable pilier de la culture ashkénaze et authentique institution juive du Marais, Florence Kahn n’a pas pris une ride depuis 1988 et offre toujours un plaisir inégalé.
La vie de Florence Kahn mériterait d’être adaptée en film. Mi-litwak, mi-polak (comprendre d’origine lituanienne par son père, polonaise par sa mère), la cheffe a su prendre ses marques, apprendre sur le tas et imposer son style dans un monde de la cuisine dominé par des hommes qui ne voyaient pas forcément d’un si bon œil, à l’époque, l’arrivée d’une femme aussi pugnace sur leurs platebandes.
Elevée dans le 20e arrondissement de Paris, c’est pourtant dans le Marais (le Pletzl pour les intimes) que Florence Kahn découvre et nourrit son amour pour la cuisine. Chez Finkelsztajn, l’incontournable pâtisserie-traiteur jaune du quartier ouverte en 1946, elle apprend le métier et les recettes traditionnelles héritées des ancêtres – tchoulent et autres linzertorte.
Tombée dans la marmite, c’est tout naturellement que Florence Kahn se précipite pour reprendre la boulangerie voisine, la fameuse boutique bleue de monsieur Perelman et sa magnifique mosaïque classée aux Monuments Historiques, que la cheffe rebaptise de son nom. C’était en 1988.
35 ans plus tard, l’institution juive ashkénaze de la rue des Ecouffes est toujours bien en place, ancrée dans le quartier. Le temps a passé mais celle-ci n’a pas pris une ride – sa patronne non plus. De la boulangerie originelle, Florence Kahn conserve l’amour du bon pain, mets emblématique de la tradition juive.
Ici, les hallot de Shabbat se déclinent au pavot, au sésame ou aux raisins, tout comme les bagels cuits à l’eau avant d’être passés au four, dans la plus pure tradition juive new-yorkaise. Le pain au cumin, véritable yiddish broyt, est confectionné selon la recette traditionnelle du Shtelt, tandis que le pain Rogalik est agrémenté d’oignons rissolés, de cumin et de sésame.
Autant de pains et brioches que l’on retrouvait jusqu’alors sur les tables familiales, et autant de lits dodus pour accueillir les recettes de Florence, l’iconique (et absolument délicieux) sandwich au pastrami bien sûr, souligné d’oignons, de caviar d’aubergines, de poivrons et de ces fameux cornichons Malossol saumurés pendant des mois ; mais aussi le sandwich au foie haché qui a un sacré goût de reviens-y.
Au comptoir, le choix est rude. Plutôt pirojkis, beureks au fromage, boulettes de poisson, harengs saumurés et marinés ? Ou peut-être plutôt craquer pour un éventail des dips si bons (si bons !), en tête le tarama à l’aneth (le ‘taramour’ d’après la créatrice), le caviar d’aubergines fumé, et surtout cet inoubliable dip de foie haché, grand classique de la cuisine juive polonaise, qui mélange foies de volailles, œufs et oignons rissolés. Un must-taste.
La cuisine de Florence Kahn est une cuisine d’amour, une cuisine de couleurs, une cuisine de découvertes. Ce n’est pas pour rien si l’aura de Florence Kahn a dépassé les frontières du Marais et les frontières de la France : la boutique-traiteur est un lieu de rencontre fédérateur, lien social et culturel entre les générations, les nationalités, les envies.
Les desserts sont tous à goûter les yeux fermés : cheese-cake indécemment crémeux, version nature, citron, fruits rouges, pistache ou myrtilles ; coquin pavé au pavot ; babka démoniaque au chocolat ; sans oublier le mame strudel polonais et l’apfel strudel viennois aux pommes, noix, raisins, écorces d’orange et cannelle. Chez Florence Kahn, on vient assurément chercher un authentique bout de la culture et de la gastronomie ashkénazes.
Tarifs : Pains, à partir de : 2,6€. Produits salés, à partir de : 4,8€. Pâtisseries, la part à partir de : 4,9€.
Sandwiches, à partir de : 10,9€
Florence Kahn
24 Rue des Ecouffes
75004 Paris
Tél : 01 48 87 92 85
Chez Hanna
Parce qu’il n’y a pas que l’As du Fallafel dans la rue des Rosiers.
Le dimanche midi, une longue queue se forme devant chaque boutique à fallafel de la rue des Rosiers. Si l’As du fallafel réussit toujours à attirer le plus de monde, les résidents du quartier n’hésitent pas à se détourner vers Hanna, un endroit plus discret où la qualité des fallafels et des shawarmas est également au rendez-vous, même si les célébrités ne vantent pas leurs mérites.
Ce petit restaurant au cadre désuet sert les classiques de la cuisine juive. Au menu, kefta (boulettes de viande), shawarma (dinde grillée aux épices et aux oignons) et caviar d’aubergine sont particulièrement savoureux. Le fallafel spécial (boulettes, houmous, salade turque, friture d’aubergine, crudités) tient toutes ses promesses et le foie haché rivalise avec les aubergines à l’israélienne. Si vous avez encore faim, tentez le hamburger israélien au bœuf haché grillé aux épices. Intéressante carte de vins israéliens pour les amateurs.
Un sandwich fallafel coûte 4 euros à emporter et 8 euros dans la salle rénovée avec vue sur la rue des Rosiers.
Chez Hanna54 rue des Rosiers75004 Paris Tél : 01 42 74 74 99
Chez Marianne
Si vous trouverez aisément de quoi vous sustenter dans le quartier, vous découvrirez à l’intersection des rues des rosiers et Hospitalières- Saint-Gervais une véritable institution pour les amateurs de saveurs d’Europe de l’Est et du Moyen Orient, Chez Marianne.
Proposant une cuisine juive ashkénaze (communauté juive issue des pays d’Europe Centrale et Orientale), Chez Marianne est tout à la fois une épicerie, un restaurant, une pâtisserie et un espace de restauration rapide.
Si le temps ne permet pas d’être en terrasse, on peut se rabattre sur la salle historique, avec une petite dizaine de tables dans un cadre simple et rustique, à laquelle s’est greffée récemment une salle plus vaste, qui malheureusement ne respecte pas le cadre original avec un style brasserie-cantine !
Dans le cadre d’un déjeuner classique, un seul critère est le rapport qualité. Vous composez votre assiette avec 4 à 6 éléments (12 à 16€) parmi une trentaine de produits froids ou chauds (pastrami, fallafel, houmous, feuilles de vigne, kefta, caviars d’aubergine, tzatziki, foie de volaille, taboulé, crème de hareng…) ou vous prenez l’assiette dégustation pour 2 personnes avec 10 éléments (26€).
Si l’idée de goûter plein de choses, certaines me laissant perplexe comme les cornichons alors que d’autres m’ont ravi comme les champignons à la grecque, le brick à la viande, le pastrami ou les fallafels. C’est simple mais le voyage des saveurs est assuré !
Pour finir ce repas, nous avons pris à emporter une part de Vatrouchka (20€/kg), un dessert russe à base de fromage blanc à mi-chemin entre cheesecake et gâteau au fromage blanc. Excellent avec une légère acidité et des saveurs de vanille citronnée.
Prix par personne : 20–30 €
Chez Marianne
2 rue des Hospitalières-Saint-Gervais
75004 Paris
Tél : 01 42 72 18 86
Korcarz
C’est l’institution de la rue des Rosiers. La boulangerie existe en effet depuis … 1946 ! Une enseigne qui se transmet depuis de père en fils depuis cinq générations, et qui exporte aujourd’hui ses créations aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, dans le restaurant-salon de thé, on s’y retrouve pour des mets salés, mais surtout, pour leurs pâtisseries ashkénazes (d’Europe de l’Est). Notre coup de cœur ? Le gâteau au fromage nature, servi dans des portions (très !) généreuses. Depuis quelques années, Korcarz s’est également ouvert à la cuisine séfarade (d’Afrique du Nord) et propose des spécialités, comme la corne de gazelle ou le boulou (gâteau aux amandes). On en sort avec 3 kg supplémentaires, mais résolument heureux !
Prix : de 5 à 7 € la pâtisserieKorcarz 29 rue des Rosiers 75004 ParisTél : 01 42 77 39 47
Sacha Finkelsztajn – La Boutique Jaune
Bienvenue chez Sacha Finkelsztajn, l’autre traiteur ashkénaze (comprenez Juif d’Europe de l’Est) de la rue des Rosiers, surnommé «la petite boulangerie jaune» par les habitués du quartier.
Ici, c’est le paradis sur patte de la gastronomie yiddish – et faut dire que l’on a juste envie d’engouffrer la boutique rien qu’à jeter un coup d’œil aux étalages colorés qui pullulent de charcut’, fromage frais, taramas, pains dorés et autres desserts du tonnerre.
On y trouve la traditionnelle «halla» de, le classique pain au cumin, le «Rogalik» aux oignons, le «Rawozy» au gout caramélisé… Sans parler de la fameuse «Reine de Saba», ce gâteau au chocolat moelleux et croustillant à la fois.
Ah les «Boreks» bulgares, véritables petites merveilles au fromage de brebis, poivrons/épinards ou petits légumes… (5,50 euros la pièce).
À déguster : le «Vatrouchka light» – version allégée mais plaisir préservé pour ce sublime gâteau au fromage ! (3,50 euros la part).
Sacha Finkelsztajn – La Boutique Jaune
27 Rue des Rosiers 75004 ParisTél: 01 42 72 78 91
Yann Couvreur Pâtisserie
Dans le milieu, Yann Couvreur, c’est un peu le Brad Pitt de la pâtisserie, tant ses créations sont reconnaissables. Son animal totem, le renard, est d’ailleurs présent dans nombreux de ses gâteaux et dans sa bûche, pour les fêtes. Aller chez Yann Couvreur pour le goûter, c’est la promesse d’un instant gourmand et suspendu. On peut y déguster son dessert signature la Merveille, une mousse légère au chocolat au lait, praliné noisette à la fleur de sel, meringue craquante (et dessins de renard !), ou succomber plutôt à sa subtile tarte framboises-estragon.
Prix : de 4,50 € à 9 € la pâtisserie individuelle
Yann Couvreur Pâtisserie 23 bis rue des Rosiers75004 Paris
La rue des Rosiers regorge de boutiques surmontées de belles enseignes hébraïques, de commerces alimentaires et de restaurants cashers, typiques. Vous déambulerez dans une ambiance unique et bon-enfant où il faut souvent se frayer un passage tant il y a de monde ! Pour profiter au mieux de tout ce que la rue des Rosiers recèle, évitez d’y aller dans la période allant du vendredi soir au samedi soir. La quasi-totalité des boutiques sont fermées en raison du shabbat.
Rien de mieux que la rue des Rosiers pour vous régaler de pâtisseries orientales lors d’une halte gourmande des plus dépaysantes !
Rue Sainte-Anne
Plus qu’une simple artère gourmande, la rue Saint-Anne est un totem de la mixité culturelle parisienne, à cheval entre le 1er et le 2e arrondissement, à l’ombre de la cohue du quartier de l’Opéra.
Plus qu’une simple artère gourmande, la rue Saint-Anne est un totem de la mixité culturelle parisienne, à cheval entre le 1er et le 2e arrondissement, à l’ombre de la cohue du quartier de l’Opéra. Si c’est en hommage à Anne d’Autriche qu’elle porte ce nom, elle fut aussi le quartier gay parisien précédant le Marais, avant de devenir celui des Japonais de Paris.
La rue qu’on surnomme aujourd’hui « Little Tokyo » a commencé à être associée à la culture japonaise dès les années 1960, lorsque les premiers entrepreneurs de l’archipel s’installent dans le quartier.
Très vite, le rassemblement communautaire fait grandir la communauté japonaise de Sainte-Anne. Et avec elle, de nombreux commerces empreints de saveurs d’ailleurs.
Restaurants, boulangeries traditionnelles et supermarchés nippons, si ces établissements sont au départ installés pour ravir les papilles des immigrés japonais de Paris, ils attirent également progressivement une autre clientèle : les Français en mal d’exotisme. Une clientèle qui ramène alors le succès à Sainte-Anne, et qui fait qu’aujourd’hui la rue ne désemplisse pas du midi au soir.
Quelques adresses
À midi – le soir, le quartier est beaucoup moins fréquenté-, les files d’attente sont nombreuses devant la kyrielle de cantines japonaises. Les rois de la rue Sainte-Anne sont sans doute les enseignes Aki, présentes du début de la rue à son point le plus haut. Tout en bas, au 11 bis, on trouve Aki Restaurant, spécialisé dans l’okonomiyaki, cette délicieuse galette d’œufs et de légumes reconnaissable aux copeaux de bonite séchée qui frétillent…
AKI Boulangerie
AKI Boulangerie est une boulangerie traditionnelle proposant de nombreuses spécialités japonaises en plein cœur de Paris.
Située dans la rue Saint Anne, cœur du quartier japonais de Paris, la boulangerie japonaise Aki est une adresse incontournable pour tous les amoureux du Japon. Bien qu’elle fasse partie des commerces un peu plus récents de ce quartier franco-japonais, elle a su s’imposer comme la référence de la boulangerie/pâtisserie franco-japonaise à Paris. Son dynamisme lui vaut d’être l’une des boutiques incontournables de ce quartier majeur dans le développement de la culture japonaise en France.
Tous les jours, la boulangerie Aki est littéralement dévalisée par une vague de fidèles amoureux et de nouveaux curieux. La plupart des habitués y ont leur bento ou sandwich favoris pour le déjeuner. Ils savent mieux que personne qu’il faut se présenter tôt à la boutique, faute de quoi il se pourrait qu’il n’y en ait plus !
Et pour la pause douceur, Aki propose des pâtisseries originales et uniques. L’équipe reprend des grands classiques de la pâtisserie française (opéra, mille-feuille, fraisier, etc.) pour y ajouter une touche japonaise avec du matcha, de l’azuki, du Yuzu … Une véritable aventure gustative au pays du soleil levant !
Aki allie tradition, qualité et créativité pour vous proposer des mets fusion franco-japonais aux saveurs uniques. Toute l’équipe, 100% japonaise et très souriante, a à cœur de vous proposer des produits originaux faits maison, fraîchement réalisés le jour même. Et la carte est constamment renouvelée suivant les produits de saison et les tendances.
AKI Boulangerie japonaise16 Rue Sainte-Anne 75001 Paris
Aki restaurant
Vous pourrez déguster des spécialités de la région d’Osaka au Japon dans notre restaurant, Aki ! Visitez notre boutique pour goûter notre Okonomiyaki, une crêpe japonaise faite de légumes, d’œufs et de poisson séché (katsuobushi) et frite sur une plaque chauffante. Plats de soba : le soba est une nouille traditionnelle de sarrasin dans un bouillon de sauce soja fait à la main qui peut être consommé chaud ou froid.
À essayer le Donburi, qui consiste en des articles cuits sur un lit de riz et un peu de soupe.
Aki restaurant11 bis rue Sainte Anne 75001 ParisTél : 01 42 97 54 27
Happa Teï
La spécialité ? Des recettes venues d’Osaka, comme le takoyaki (boulettes à base de farine de blé, d’œuf, de bouillon de poisson de ciboulette, de gingembre et de tendres morceaux de poulpe) et l’okonomiyaki (une sorte d’omelette japonaise à composer soi-même). Ces deux spécialités sont cuites sur une plaque chauffante sous les yeux des convives.
Happa Teï64 rue Sainte-Anne 75002 ParisTél : 01 42 96 60 40
Higuma
La spécialité ? Le donburi de bœuf mariné (ou poulet) au vinaigre balsamique et petits oignons. Les gyozas figurent aussi parmi les meilleurs de Paris.
Higuma32 bis rue Sainte-Anne 75001 Paris Tél : 01 47 03 38 59
Juji Ya
La spécialité ? Le bento, assurément le plus gourmand de Paris, est à composer selon ses envies. Poulet Karaage croustillant, tofu frit, épinards au sésame, saumon grillé ou algues marinées, il y en a pour tous les goûts.
Juji Ya46 rue Sainte-Anne 75002 ParisTél : 01 42 86 02 22
Laï Laï Ken
La spécialité ? Le ramen, en particulier le miso shisen ramen : un bouillon au miso et au porc haché pimenté. Une très bonne cantine à prix doux fréquentée par une poignée d’habitués.
Laï Laï Ken7 rue Sainte-Anne75001 ParisTél :01 40 15 96 90
Naniwa-Ya
La spécialité ? Le bol de ramen au porc pané, le udon tempura et les nouilles de sarrasin – à déguster froides. Si le cadre ne paie pas de mine, la clientèle (presque) exclusivement japonaise en dit long sur la qualité des mets proposés.
Naniwa-Ya1 rue Sainte-Anne 75001 ParisTél : 01 40 20 43 10
Udon Jubey
Comme son nom l’indique, le udon – un bol de nouilles traditionnelles XXL agrémentées de curry japonais, de tempuras de légumes, de crevettes… Le bouillon, lui, se savoure jusqu’à la dernière goutte.
Udon Jubey
39 rue Sainte-Anne
75001 Paris
Tél : 01 40 15 92 54
Yasube
La spécialité ? Le saumon grillé au charbon et la vaste déclinaison de yakitoris (poulet, bœuf/fromage, caille, canard/poireau, champignons) à savourer en accompagnement de l’un des meilleurs bentos du quartier.
Yasube9 rue Sainte-Anne 75001 ParisTél : 01 47 03 96 37
You
La spécialité ? Le maquereau grillé, l’aubergine au miso et le tofu au sésame noir sont à tester. Attention, les prix ont augmenté depuis le déménagement du restaurant du numéro 11 au numéro 56 de la rue.You56 rue Sainte-Anne75001 ParisTél : 01 42 60 55 50
Michi
La spécialité ? L’assortiment de sushis, frais et goûtus. On conseille de s’installer au comptoir, face au maître sushi, pour savourer chaque bouchée de toro, de daurade, d’oursin… ou d’autres pépites locales. Incontournable.
Michi58 bis, rue Sainte-Anne75002 ParisTél : 01 40 20 49 93
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