Curiosités parisiennes Guide de Paris

Petite liste des endroits pittoresques, curieux, insolites,  bizarres, à visiter à Paris

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Bien que la capitale française soit connue de tous, elle regorge encore de lieux insolites et méconnus qui ne demandent qu’à être découverts !

 

 

 

 

Il n’est pas rare lors d’une balade dans les rues de Paris de découvrir des curiosités bien cachées : une pagode chinoise, un arbre vieux de 4 siècle ou encore d’étranges médailles apposées au sol.

 

 

Et bien souvent, il se cache une histoire insolite derrière !

 

 

Partez à la découverte de ces petits trésors disséminés aux quatre coins de la ville.

 

 

 

Voici une petite liste des endroits pittoresques à visiter à Paris,  à découvrir :

 

 

 

 

 

 

 

 

Arènes de Lutèce

 

 

 

C’est le plus ancien vestige de l’installation humaine sur les terres de Paris encore visible dans la capitale. Les arènes de Lutèce, après l’obélisque de la Concorde (datant du 13ᵉ siècle avant J.C. et importé à Paris en 1836), sont le plus ancien monument de la ville.

 

 

 

 

 

En effet, si vous vous baladez dans le 5ᵉ arrondissement, juste derrière le Jardin des Plantes, vous tomberez sur un amphithéâtre gallo-romain datant du 1er siècle.

 

 

 

 

 

 

Comme il y en avait des milliers à l’époque de la Gaule, cet amphithéâtre accueillait des performances théâtrales, et des combats de gladiateurs.

 

 

La capacité totale du lieu est estimée à 17 000 spectateurs ! Lutèce possédait à l’époque près de 20 000 habitants : presque toute la population de la ville se pressait dans les arènes.

 

 

 

Des vestiges sont encore visibles dans le magnifique quartier latin.

 

 

 

Ils sont préservés des touristes car cachés par la rue Monge…pour notre plus grand plaisir.

Arènes de Lutèce

 49 rue Monge

 75005 Paris.

 

 

Autel de culte de Bouddha

 

 

 

 

 

 

Les lieux de culte parisiens ne sont pas tous des édifices majestueux et historiques, certains, plus méconnus et intimistes, se cachent loin des touristes, parfois dans des lieux tout à fait singuliers.

 

 

 

C’est le cas du temple de l’Association des résidents d’origine cantonaise, dont l’accès se fait… Par un parking !           

 

 

 

 

Loin des monuments historiques, ce temple bouddhiste se trouve…dans un parking !

 

 

 

 

 

Impossible de découvrir ce lieu insolite par hasard, il est bien caché dans le quartier des Olympiades.

 

 

 

 

C’est un lieu de recueillement mais aussi une maison de quartier et d’entraide.

Autel de culte de Bouddha

37 rue du Disque

 75013 Paris

 

 

Bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art

 

 

 

 

La bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) est une bibliothèque de recherche spécialisée en histoire de l’art et archéologie, située à Paris, au sein du quadrilatère Richelieu, à proximité des départements spécialisés de la Bibliothèque nationale de France.

 

 

 

 

Conservant environ 1 700 000 documents, elle est l’héritière de la Bibliothèque d’art et d’archéologie créée vers 1905 par le couturier, mécène et collectionneur Jacques Doucet, et de la Bibliothèque centrale des musées nationaux, créée à la fin du XVIIIe siècle et précédemment localisée dans l’aile sud de la cour carrée du Musée du Louvre.

 

 

 

 

 

Spécialisée en art et archéologie, cette bibliothèque est l’un des plus beaux lieux de lecture de Paris !

 

 

 

La salle Labrouste est accessible sur inscription et lors de visites guidées menées par la BNF : une découverte extraordinaire à ne pas manquer !

Bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art 58 rue de Richelieu 75002 Paris

 

 

Boulet de l’hôtel de Sens

 

 

 

L’Hôtel des Archevêques de Sens est un hôtel particulier du XVe siècle situé dans Le Marais.

 

 

 

 

 

De style gothique flamboyant, il est classé aux Monuments Historiques. Il abrite aujourd’hui la bibliothèque Forney, consacrée principalement à l’affiche et à la publicité.

Avec ses pignons, ses tourelles en encorbellement et ses grandes lucarnes. C’est une des résidences seigneuriales du Moyen Age les mieux conservées avec l’hôtel de Cluny, mais aussi la tour Jean-Sans-Peur.

 

 

 

 

 

 

En 1830, pendant les Trois Glorieuses, de nombreux boulets sont tirés. L’un d’eux, n’ayant jamais pu être extrait du mur de la façade de l’Hôtel de Sens où il s’était fiché, est devenu un témoignage concret de ces journées révolutionnaires. Désormais toujours scellé dans le mur, il est visible avec la date gravée au-dessous.

 

 

 Sa façade conserve un élément insolite : un boulet de canon qui serait resté coincé dans le mur le 28 juillet 1830 !

 Aujourd’hui le bâtiment abrite la bibliothèque Forney, ouverte à tous.

Boulet de l’hôtel de Sens

1 rue du Figuier

 75004 Paris

 

 

Boutique sans argent

 

 

 

 

La Boutique Sans Argent est l’adresse incontournable pour les adeptes du shopping responsable ! Situé dans le 12ème arrondissement de Paris, ce repaire des bonnes affaires propose une grande variété d’objets gratuits en attente d’une seconde vie.

 

 

 

 

Une démarche éco-responsable, qui encourage aussi les clients à déposer des dons de toutes sortes pour remplir les rayons et ainsi participer à ce cercle vertueux solidaire, en luttant contre le gaspillage !

 

 

 

 

 

 

La Boutique Sans Argent est LE bon plan shopping du 12ème arrondissement de Paris ! Ouverte les après-midi des mercredis, vendredis et dimanches, cette caverne d’Ali Baba propose des objets gratuits, en attente d’une seconde vie, dans une atmosphère conviviale et éco-responsable.

Une véritable initiative solidaire qui permet de lutter contre le gaspillage et de promouvoir une consommation plus responsable et plus durable !

Le concept est simple : récupérez les objets qui vous ont fait de l’œil sans dépenser le moindre centime ! L’occasion aussi de vider vos placards, puisque la boutique accepte les dons d’articles dont vous n’avez plus besoin pour remplir ses rayons : vêtements, vaisselle, petit électroménager et électronique, jeux et jouets, accessoires, décoration et livres, tout y est ! Et pour que chacun puisse en profiter, les objets doivent simplement être propres, en bon état et transportables à la main.

 

 

 

Voilà un concept ludique et solidaire qui permet de donner une seconde vie aux objets ! Vous pouvez donner des choses et en récupérer gratuitement d’autres. Vous pouvez aussi donner sans prendre, comme prendre sans donner, tout le monde est libre…comme le prix du thé et du café sur place.

Boutique sans argent

2 rue Edouard Robert

75012 Paris.

 

 

Cité du Figuier

 

 

 

 

 

 

Quand on traine rue Oberkampf, on ne se doute pas qu’au milieu de ses bars bondés se cachent de petites impasses fleuries. Il faut quitter le tumulte de la rue pour s’immiscer dans ses allées à l’ombre des soiffards.

 

 

 

 

La cité du Figuier. Cette impasse pavée et verdoyante est calme à souhait. Les maisons basses de style industriel qui font tout son charme étaient jadis des ateliers et logements pour les ouvriers qui y travaillaient. Aujourd’hui, ce sont des habitations que les propriétaires gardent jalousement.  

 

 

 

 

 

Cette petite impasse remplie de palmiers, figuiers et façades colorées a des petits airs de Cuba en plein Paris !

 

 

 

Ne ratez pas la devanture bleue turquoise gravée d’éléphants, elle date de l’exposition universelle de 1900.

Cité du Figuier

106 Rue Oberkampf

 75011 Paris.

 

 

Cloître des Billettes

 

 

 

 

L’église et le cloître des Billettes, rue des Archives, sont deux trésors d’architecture à connaître. Si l’église n’est ouverte que pour les offices, le cloître en revanche sert souvent de lieu d’exposition.

 

 

 

Il suffit donc d’entrer, depuis la rue, pour découvrir l’un des plus beaux édifices médiévaux de Paris, dont la fondation remonte à la fin du XIIIe siècle.

 

 

 

 

Le point de départ, précisons-le d’emblée, est douloureux : la décision de bâtir ici une première chapelle est liée à une prétendue « profanation d’hostie », thématique antisémite récurrente dans toute la chrétienté du Moyen Âge. Dans ce cas précis, l’histoire est celle du juif Jonathas Ben Haym, prêteur sur gages, ayant ici sa maison et qui, selon les termes de son procès, aurait tenté, le jour de Pâques 1290, de découper une hostie consacrée mise en dépôt chez lui par « une servante chrétienne ». Du sang aurait aussitôt jailli de cette lacération. Finalement, jetée dans l’eau bouillante, l’hostie se serait transformée en « vrai corps » et « vrai sang du Christ ».

 

 

 

 

En ces temps où religion, superstitions et légendes s’entremêlent étroitement, il n’en faut pas davantage pour faire condamner Jonathas à mort. L’homme est brûlé vif et ses biens sont confisqués au profit de la Couronne.

 

 

 

 

 

Quelques années plus tard, un « bourgeois de Paris », Régnier Flaming obtient du roi, puis du Pape, l’autorisation de bâtir, sur l’emplacement de la maison de Jonathas, une première chapelle, afin de célébrer le « miracle » de « l’hostie qui saigne ». L’édifice devient vite populaire ; on s’y rend en pèlerinage, les dons affluent, la voie qui borde la chapelle change même de nom : l’ancienne « rue des Jardins » (actuelle rue des Archives) devient la « rue du Dieu-Bouilli »…

La fondation religieuse primitive prend vite de l’ampleur, si bien qu’une communauté s’installe à demeure au tournant du siècle : les frères Hospitaliers de la Charité-Notre-Dame, qui administrent l’église jusqu’au XVIIe siècle. C’est à eux sans doute qu’il faut attribuer le surnom de « Billettes » donné à la chapelle miraculeuse. On dit en effet que ces moines portaient par-dessus leur habit un scapulaire en drap, de forme rectangulaire (dit aussi « billette » car rappelant la figure héraldique du même nom). Avec eux, « la chapelle des moines Billettes » prospère et s’agrandit. Ainsi, dans le 1er quart du XVe siècle, l’église est reconstruite ; on lui adjoint en outre un cloître et un cimetière pour les frères défunts et les bienfaiteurs de l’ordre.

Le déclin s’amorce avec la Renaissance. Aux Hospitaliers succèdent, en 1633, les « Carmes-Billettes ». L’église, elle, est alors en piteux état et menace même de s’écrouler, au point qu’une reconstruction complète est décidée dans les années 1750. Les plans sont probablement fournis par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, à qui l’on doit la cathédrale Saint-Louis de Versailles (mais d’autres sources mentionnent également le frère Claude, un dominicain, comme architecte du nouveau projet). L’édifice est achevé en 1758 : c’est l’église actuelle, telle qu’on peut encore l’admirer, avec sa façade décorée de pilastres et de pots-à-feu ; l’intérieur est sobre : une nef courte, sans transept, bordée de deux bas-côtés, terminée par un chœur en demi-cercle.

 

 

 

Malgré ses dimensions modestes, il présente l’exceptionnel intérêt d’être le seul exemple de cloître médiéval conservé à Paris dans son « entier ». Plus long que large, il dessine un rectangle autour d’une courette, avec de jolies arches gothiques, dont les clefs, pour certaines, sont ornées (dans l’aile sud, on remarquera notamment deux anges délicatement sculptés portant un écu autrefois semé de fleurs de lys). En retrait de la très vivante rue des Archives, les galeries voûtées ont su garder un charme apaisant.

C’est le dernier cloître médiéval de Paris ! Construit au 15e siècle, il offre une balade paisible et inattendue au cœur du Marais. Il n’est ouvert que lors d’expositions temporaires…à découvrir donc au hasard d’une balade !

Cloître des Billettes

 24 rue des Archives

75004 Paris.

 

 

Les Cognées

 

 

 

 

Les Cognées sont le premier centre de lancer de haches en France.

 

 

 

Grâce aux conseils des instructeurs, vous deviendrez rapidement un expert du lancer de haches. Les 10 cibles des Cognées permettent d’accueillir jusqu’à 30 personnes par session d’une heure.

 

 

C’est le premier centre de lancer de haches en France ! Un sport qui amuse et défoule à la fois…et qui va vite vous rendre accro.

 

 

 

 

C’est aussi l’occasion de découvrir une partie du 18e arrondissement moins connue que Montmartre et qui regorge de surprises.

Les Cognées

 5 rue Stephenson

75018 Paris

 

 

Comédie Italienne

 

 

 

 

 

Nous sommes toutes et tous fans de restaurants italiens. Et nous sommes toutes et tous fans de spectacles en tout genre aussi.

 

 

 

 

Alors, pourquoi ne pas mêler les deux l’Italie et le théâtre et se diriger vers une perle de la capitale à la façade complètement déjantée…

 

 

 

 

 

Les premières troupes de théâtre italien débarquent en France au tout début du XVIIe siècle. Elles s’installent alors rapidement à l’hôtel de Bourgogne. L’une des plus célèbres sûrement, celle de Giuseppe Bianchi, s’installe dès 1645 à l’hôtel du Petit-Bourbon, dans une salle partagée avec nul autre que Molière.

 

 

 

 

 

 

 

À la suite de plusieurs siècles d’histoire, d’interdiction et de protection, de fusion avec l’Opéra-Comique puis de scissions, de déménagements au Palais-Royal ou encore au palais des Tuileries, le Théâtre-Italien, en termes d’institution, disparaît définitivement du sol parisien en 1878.

 Ce n’est que 100 ans plus tard plus ou moins, en 1974, que le théâtre italien refait surface dans la capitale. Le metteur scène Attilio Maggiulli (bien connu dans son rôle d’Italien libertin jouant de la mandoline dans Les Bronzés font du ski) et la comédienne Hélène Lestrade fondent alors Teatrino italiano dans le 14e arrondissement et font ainsi renaître les pièces et les personnages de la Commediadel’arte, d’Arlequin à Isabella en passant par Scaramouche et Polichinelle. En 1980, ils déménagent leur théâtre non loin de leur première adresse, rue de la Gaité dans le même arrondissement. Ainsi renaît la Comédie Italienne et sa façade si particulière.

 

 

 

C’est dans un ancien commissariat de police que s’installe alors cette nouvelle troupe. Tantôt rouge, tantôt arc-en-ciel aux couleurs d’Arlequin, maintenant bleu… Avec ses colonnes style baroque et ses représentations d’anges un peu partout, on peut dire que le petit théâtre de la Comédie Italienne dénote complètement avec l’architecture classique de Paris, ce qui lui donne davantage de charme et d‘admiration. Une phrase orne également la façade : “cadtigat ridendo mores” une expression latine signifiant “il corrige la morale par le ridicule“. Une belle métaphore de la fonction théâtrale de la comédie ! L’intérieur est tout aussi joliment décoré. Dans la salle regroupant jusqu’à 100 personnes, de magnifiques fresques qui représentent des personnages typiques de la Commediadel’arte recouvrent les murs. Cette institution, outre le fait qu’elle représente le seul théâtre italien en France, programme exclusivement des pièces d’auteurs classiques et contemporains du pays en forme de botte… en français, bien entendu. Des perles rares à venir découvrir ! Fous rires garantis.

Seul théâtre italien en France, il présente des pièces d’auteurs italiens classiques et contemporains du mardi au samedi soir et le dimanche matin. Mais rassurez-vous, toutes les pièces sont en français ! Lors de votre visite, vous remarquerez sa magnifique façade bleue qui ne passe pas inaperçu.

Comédie Italienne19 rue de la Gaîté 75014 Paris

 

 

Deyrolle

 

 

 

 

Située entre le musée d’Orsay et le musée Maillol, dans le très chic 7e arrondissement, la Maison Deyrolle est bien plus qu’une boutique… c’est un véritable cabinet de curiosités.

 

 

 

 

Créée en 1831, la maison Deyrolle est une référence mondiale pour son savoir-faire de taxidermiste et d’entomologiste. On est particulièrement émerveillé en découvrant les pièces exceptionnelles exposées au 1er étage du 46 rue du Bac : boîtes à papillons foisonnantes de couleurs, mammifères (ours, lion, zèbre…) et espèces d’oiseaux (cygne, autruche…) plus vrais que nature.

 

 

 

 

 

Les artistes et scientifiques ne s’y trompent d’ailleurs pas, puisque la Maison Deyrolle collabore avec de nombreux créateurs de mode, collectionneurs, décorateurs, photographes, cinéastes…Le cabinet de curiosités le plus surprenant de Paris !

 

 

 

 

 

Depuis plus de cent ans, la Maison Deyrolle excelle dans l’art de la taxidermie. La boutique présente un nombre incroyable d’animaux et insectes empaillés…

 

 

 

 

 

à découvrir les yeux écarquillés ou à ramener chez soi.

Deyrolle 46 rue du Bac 75007 Paris

 

 

Église orthodoxe Saint-Serge de Radonège

 

 

 

 

 

Nombreux sont les baladeurs qui pourraient flâner autour du parc des Buttes-Chaumont et louper la pépite d’architecture qu’est l’église Saint-Serge de Radonège.

 

 

 

 

 

Car oui, certains trésors parisiens ne se dévoilent qu’aux plus curieux, et cette affirmation trouve tout son sens lorsque l’on parle de cet édifice !

 

 

 

 

 

 

Il vous faudra en effet faire preuve d’un peu de flair pour débusquer ce lieu de culte perché en plein cœur du 19e arrondissement.

Très peu connue du grand public et absente des guides touristiques, l’église orthodoxe se niche au bout d’un long chemin au 93 de la rue de Crimée. Après avoir poussé une grille en fer et arpenté un petit chemin bucolique comme un véritable pèlerinage miniature vous tomberez nez à nez avec le superbe édifice au style si particulier.

 

 

 

 

Difficile d’ailleurs de décrire le bâtiment qui était à l’origine une église luthérienne allemande, tant il ne rappelle rien de ce que l’on connaît à Paris. Bâti comme un chalet, Saint-Serge de Radonège surprend à première vue par ses briques teintées de rouge, son porche garni d’escaliers se faisant face et son plafond très bas. À l’intérieur, un véritable festival de couleurs s’orchestre sous nos yeux, grâce notamment aux vitraux, décorations et fresques qui tapissent les murs de la bâtisse.

 

 

 

 

 

Cachée au fond d’une impasse dans le quartier des Buttes-Chaumont, cette église ressemble à une isba (maison traditionnelle en bois) russe. Elle célèbre des messes orthodoxes en langue slave tous les matins et soirs, dans un cadre bucolique et insolite.  

Église orthodoxe Saint-Serge de Radonège

 93 rue de Crimée

75019 Paris

  

Église Saint-Jean-Bosco

 

 

 

 

 

 

 

L’église Saint-Jean-Bosco est l’une des plus décorées de Paris : peintures murales, fresques, mosaïques, vitraux, statues, tout se conjugue et s’enrichit mutuellement du sol à la voûte selon un schéma conçu vers 1933 par l’atelier parisien des frères Mauméjean.

 

 

 

 

 

Le style balance, selon l’historien Simon Texier, entre un «gothique art déco» et un «néo-gothico-grec». Quoi qu’il en soit, pour tous les amateurs d’art sacré contemporain, une visite de l’église Saint-Jean-Bosco s’impose.

 

 

 

 

 

 

L’église est construite de 1933 à 1937 par l’architecte Dumitru Rotter (1878-1937) dans le cadre des Chantiers du cardinal. En 1937, après la mort de l’architecte, son fils René achèvera l’ouvrage. Le matériau en est le béton armé ; l’espace entre les piliers porteurs est couvert par la brique. Depuis l’origine, l’église est gérée par la congrégation des Salésiens, créée par Jean Bosco (1815-1888) et consacrée par le Vatican en 1860.

 

 

 

 

 

Le premier abbé de la paroisse, le très actif père Vincent Siméoni (1875-1953), prit en main le chantier avec les maîtres d’œuvre. Son projet initial était grandiose, mais seule l’église fut bâtie. La construction dura quatre ans. Quant à la décoration, elle ne fut achevée que pendant l’Occupation. Cette lenteur traduit les difficultés de financement et les tiraillements incessants entre les intervenants. Ce même problème de financement conduira aussi aux changements des ateliers de maîtres-verriers chargés de la décoration de l’édifice.

 

 

 

 

 

 

En 1859, en fondant l’Oratoire Saint-François-de-Sales, don Bosco et les Salésiens se destinent à l’accueil et à l’éducation des jeunes garçons, souvent orphelins. En 1872, c’est le tour des jeunes filles. Avec Marie-Dominique Mazarello, Jean Bosco va créer les Filles de Marie-Auxiliatrice (appelées Salésiennes). Les très beaux autels du transept de l’église, couverts des mosaïques de Mauméjean, sont consacrés au fondateur des Salésiens et à Marie-Auxiliatrice. Voir plus bas des encarts sur la construction, la décoration et les vitraux de l’église.

Totalement méconnue des parisiens, cette église surprend par son style art-déco insolite ! N’hésitez pas à rentrer à l’intérieur, c’est encore plus impressionnant. Une découverte vraiment insolite et inattendue.

Église Saint-Jean-Bosco79 rue Alexandre Dumas 75020 Paris

 

 

 

Église Saint-Séraphin-de-Sarrow

 

 

 

Tout en cèdre rouge du Canada, installée juste à côté de petites maisonnettes aux airs de village et méconnue de la plupart des habitants de son quartier, l’église Saint-Séraphin de Sarow est un trésor parfaitement caché dans le jardin d’un immeuble apparemment banal. On part à la découverte de ce tout petit lieu de culte du 15e arrondissement !

 

 

 

 

 

 

On pourrait passer des milliers de fois devant le 91 rue Lecourbe sans jamais se douter qu’un trésor se cache discrètement derrière sa porte cochère. Et pourtant, si on ose franchir cette austère porte en bois, c’est un monde complètement inattendu qui s’offre à nous. Les petites courettes sur lesquelles on tombe dans un premier temps nous plongent déjà dans un Paris bucolique et romantique à souhait.

 

 

 

 

 

En poursuivant notre chemin vers le fond de la cour, on tombe sur une grille derrière laquelle se dévoile, enfin, le trésor tant attendu : une toute petite église qui, de l’extérieur, se présente tel un chalet en bois. Surmontée de deux bulbes typiques de l’architecture religieuse russe et entourée d’un tranquille jardin, elle ne ressemble à rien de ce que l’on connaît à Paris !

 

 

 

 

 

 

En entrant dans cet édifice datant de 1974 et érigé à l’emplacement d’une ancienne église orthodoxe des années 1930, on continue notre plongée dans l’inconnu et l’insolite. Dans une pièce aux murs entièrement parés de bois, on découvre une ornementation qui regorge d’icônes orthodoxes aux couleurs dorées, dont certaines ont été réalisées par les paroissiens, et de tapis tous plus colorés les uns que les autres. Mais la véritable originalité du lieu est la présence, au beau milieu de la nef, de deux érables, dont l’un, bien vivant, continue de pousser à travers le toit !

L’église peut se visiter pendant les horaires des offices, le samedi à 18 heures et le dimanche à 10 heures, ou lors des Journées européennes du Patrimoine. Son charme vous séduira à coup sûr !

 

 

 

 

 

 C’est grâce aux dons des émigrés russes que cette jolie église en bois voit le jour en 1933. Le plus étonnant ici : deux troncs d’arbres qui s’élèvent à l’intérieur de l’église ! Les offices ont lieu le samedi à 18h et le dimanche à 10h.

Église Saint-Séraphin-de-Sarrow

91 rue Lecourbe

 75015 Paris

 

 

 

 

Église Sainte-Odile

 

 

 

L’église Sainte-Odile est une église catholique située dans le 17e arrondissement de Paris  près de la Porte de Champerret. Elle est desservie par la station de métro du même nom.  

 

 

 

 

 

L’église en totalité et la façade sur rue du presbytère sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le 14 mai 2001.

 

 

 

 

 

La construction dure onze ans. Elle démarre le 24 mars 1935 et s’achève le 17 novembre 1946. Edmond Loutil dédie l’église à sainte Odile, sainte patronne de l’Alsace d’où sa mère est originaire.

 

 

 

 

 

Avec ses 72 mètres, c’est le plus haut clocher de Paris ! Son architecture insolite est inspirée de l’art byzantin. Bien qu’elle ne passe pas inaperçu, l’église Sainte-Odile est totalement méconnue des parisiens.

 

 

 

À découvrir au fil d’une balade dans le quartier !

Église Sainte-Odile

2 avenue Stéphane Mallarmé

 75017 Paris

 

 

Grande mosquée de Paris

 

 

 

 

 

 

La grande mosquée de Paris est une mosquée française construite dans le style hispano-mauresque avec un minaret de 33 mètres.

 

 

Elle est située dans le quartier du Jardin-des-Plantes du 5e arrondissement de Paris.

 

 

 

 

Inaugurée le 15 juillet 1926, elle est la plus ancienne des mosquées de France métropolitaine servant au culte1. Elle a été construite au nom de la Société des habous des lieux saints de l’islam, présidée par Kaddour Benghabrit.

 

 

 

 

La grande mosquée de Paris occupe une place symbolique importante pour la visibilité de l’islam et des musulmans en France. Elle est réputée comme proche de l’Algérie.

L’histoire de la mosquée de Paris est liée à la colonisation. Elle est conçue à l’époque comme un geste pour commémorer la mort des soldats indigènes lors de la Première Guerre mondiale. Dès 1916, un comité réuni autour du sénateur Édouard Herriot préconise une telle intention.

 

 

 

 

 Un premier projet de mosquée à Paris « dans le quartier Beaujon en 1842, puis la relance d’intentions similaires à l’ambassade marocaine en 1878 et 1885 » sont attestés.

 

 

 

Impossible de rater son impressionnante architecture mauresque et son minaret qui tranchent au milieu des immeubles haussmanniens ! La grande mosquée est un lieu emblématique de Paris. Elle est ouverte à la visite, et propose aussi un adorable salon de thé dont on ne se lasse pas.

Grande mosquée de Paris

2bis Place du Puits de l’Ermite

 75005 Paris  

 

 

Immeuble cathédrale

 

 

 

À la fin du 19e siècle, la rue Réaumur fut le témoin du premier concours de façade de Paris. L’occasion rêvée pour les architectes art nouveau de montrer leur talent ! Philippe Jouannin et Édouard Singery nous laissent ainsi un magnifique immeuble cathédrale d’imitation gothique qui en met plein la vue.

 

 

 

 

Pensé au tournant du XXe siècle par les architectes Philippe Jouannin et Édouard Singery en 1900, le numéro 61 de la rue Réaumur, à l’angle avec la rue Saint-Denis, fait clairement partie des édifices qui en imposent le plus dans cette rue qui regorge de façades plus jolies les unes que les autres.

 

 

 

 

 

Sa taille déjà, lui donne une prestance que ses voisins n’ont pas. Mais c’est vraiment son architecture qui impressionne. Et pour cause, d’un point de vue architectural, l’édifice se présente tel un édifice néogothique, bien loin de la tendance Art nouveau qui avait alors toutes les faveurs dans la capitale.

 

 

 

 

 

 

La partie centrale est de loin celle qui se démarque : elle nous rappelle immédiatement les églises et cathédrales médiévales avec ses détails et ses hautes fenêtres en ogive que l’on imaginerait bien recouvertes de vitraux.

 

 

 

 

Ajoutons à cela une sublime horloge monumentale, décorée sur le thème du temps et de l’astrologie. Sur ce cadran qui rivalise avec les plus beaux de la capitale, on découvre les différents signes du Zodiaque (que l’on retrouve sculptés un peu plus bas dans une forme animalière) et les douze mois de l’année, gravés dans une typographie typiquement médiévale. Un délice pour les yeux.

Immeuble cathédrale

 61 rue Réaumur

 75002 Paris

 

 

Immeuble Lavirotte

 

 

 


 

 

L’édifice est un immeuble de rapport de 6 étages. La façade porte des décorations de style Art nouveau et utilise du grès flammé.

 

 

 

 

L’immeuble est construit par l’architecte Jules Lavirotte en 1900 pour le compte du céramiste Alexandre Bigot. Le décor de la façade, en céramique, offre à Bigot une surface d’exposition pour ses produits. Les sculpteurs Théobald-Joseph Sporrer, Firmin Michelet, Alfred Jean Halou et Jean-Baptiste Larrivé réalisent les sculptures.

 

 

 

 

 

La façade et la toiture sur rue sont inscrites au titre des monuments historiques en 19641. Les façades et toitures sur rue et sur cour, le hall d’entrée, l’escalier et sa cage sont inscrits par arrêté du 23 octobre 2015.

 

 

 

 

 

On comprend pourquoi Jules Lavirotte remporte le concours de la plus belle façade de Paris en 1901 avec cet incroyable immeuble !

 

 

 

 

Chef d’œuvre du mouvement art nouveau, il surprend par ses décors végétaux, de fleurs, d’animaux, et sa porte en forme de…phallus renversé !

 

 

 

 

 

Et si vous êtes friands d’architecture, on vous a concocté un petit guide pour différencier art nouveau et art déco.

Immeuble Lavirotte

7 avenue Rapp

 75007 Paris

 

 

Institut d’art et d’archéologie

 

 

 

 

 

 

La création de cet institut a été en partie motivée par le don de la Bibliothèque d’art et d’archéologie de Jacques Doucet en 1917, bibliothèque qu’il aurait été difficile de placer en Sorbonne.

 

 

 

 

La construction du bâtiment fut rendue possible grâce au don de la marquise Arconati-Visconti qui offrit trois millions de franc-or. Lancé en 1920, le concours fut remporté par Paul Bigot mais le projet d’Azéma et Hardy fut remarqué lui aussi.

 

 

 

 

 

 

C’est autour de la bibliothèque qu’est conçue l’architecture de l’édifice, les couloirs et salles de cours enserrant la salle de lecture de chaque côté.

 

 

 

 

 

L’édifice a abrité l’exemplaire original de la maquette réalisée par Paul Bigot dite Plan de Rome. Installée au dernier étage du bâtiment, elle servait d’outil pédagogique pour l’enseignement de la topographie de la Rome antique. Elle subit des dégradations durant la Seconde Guerre mondiale et est finalement jetée par les fenêtres lors des événements de Mai 68.

 

 

 

 

 

Si vous vous baladez dans le quartier Port-Royal vous ne pourrez pas rater cet étonnant bâtiment en brique rouge !

 

 

 

 

C’est l’institut d’art et d’archéologie, qui abrite les facultés d’histoire de l’art de Paris I et de la Sorbonne. Un cadre exceptionnel pour étudier, qui laisse baba tous les amateurs d’architectures insolites.

Institut d’art et d’archéologie 3 rue Michelet 75006 Paris 

 

 

Jardin de l’hôtel d’Heidelbach

 

 

 

 

 

 

Même si on adore le grandiose Jardin des Plantes, rien ne nous empêche d’aller explorer des petits jardins plus méconnus…comme celui de l’hôtel Heidelbach dans le 16e ! En un instant il nous transporte au Japon grâce à son ambiance zen, son pavillon de thé, ses cerisiers et ses bambous. Dépaysement assuré !

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous êtes fasciné(e)s par le bouddhisme et les bonsaïs ? Vous avez besoin de vous aérer le corps et l’esprit ? La solution se trouve dans le 16 ème arrondissement de Paris… Au 19 avenue d’Iéna se trouve un petit trésor, de ceux que notre chère capitale garde presque jalousement, dissimulés derrière portails et façades.

 

 

 

 

 

 

Connaissez-vous l’hôtel d’Heidelbach ? Cet hôtel particulier d’inspiration néoclassique, construit  en 1913 (pour un couple de banquiers américains), par l’architecte René Sergent, (très célèbre à l’époque), a été racheté par le Ministère de l’Education Nationale en 1955 et confié au musée Guimet en 1991.

 

 

 

 

 

C’est cette année-là que le Musée national des Arts asiatiques Guimet a inauguré les Galeries du Panthéon bouddhique, dans l’hôtel Heidelach.

 

 

 

 

 

 

En 2015, le Panthéon bouddhique est rapatrié dans le bâtiment principal du musée et, depuis juin 2017, l’hôtel (qui a été restauré) accueille un projet autour du thé et du mobilier. Mais ce qui nous intéresse ici, le VRAI dépaysement, se trouve à l’extérieur de l’hôtel… Le jardin japonais de l’hôtel est une merveille où l’on s’évade malgré soi.

 

 

 

 

 

Aménagé en 1991, il a été fermé, rénové et assaini récemment, pour rouvrir au printemps 2018, plus beau que jamais. L’espace, pensé par l’architecte franco-japonaise Agnès Latour-Kurashige et l’historien d’art Jean-Sébastien Cluzel, accueille bambous, bonsaïs, érables et cerisiers du japon, fougères, fontaines… Croyez-moi, quelque chose d’éminemment bienveillant et serein se dégage de cet endroit.

Jardin de l’hôtel d’Heidelbach

 19 Avenue d’Iéna

 75116 Paris

 

 

Lavomatic

 

 

 

 

 

Après une sortie au théâtre, dont le quartier République regorge, entrez dans cette laverie pour le moins insolite… puisque derrière ses machines à laver se cache une porte qui vous amène au bar ! Un bar caché (ou speakeasy) très sympa, comme on les aime à Paris.

 

 

 

 

Caché au-dessus d’une (vraie) laverie de la rue Boulanger, près de République, le Lavomatic se présente comme un speakeasy, concept apparu pendant la prohibition en Amérique dans les années 1920 et 1930, certains commerces cachaient un bar au fond de leur salle, où l’on se réfugiait pour faire la fête, en parfaite illégalité.

 

 

 

 

Largement disparue, l’idée recommence à séduire, même si les papiers de ces nouveaux comptoirs sont bien en règle.

 

 

 

 

 

 

Clair et lumineux, petit mais bien aménagé, le Lavomatic est confortable, avec notamment ses deux jolies balançoires qui vous attendent au fond, pour se bercer tout en sirotant son verre. Côté carte, ici on boit surtout des cocktails, plutôt bien shakés, à l’image de ce Drunk in Love (purée de fruits, Maras des bois et coriandre) avec beaucoup de corps  comme les paroles de la chanson de Beyoncé dont est tiré le nom de la mixture.

 

 

 

 

 

 

Mais aussi un Healthy Mary Detox, un peu plus étonnant, servi dans une tasse à café : on ne comprend pas où se situe le « healthy » ni le « détox », le breuvage compile un Bloody Mary, une vodka et un Laphroaig (whisky fumé à la tourbe et aux algues).

 

 

 

 

De quoi laver son linge entre amis (huhu) dans un lieu pépouze, sans prétention.

Lavomatic

 30 rue René Boulanger

 75010 Paris

 

 

Maison alsacienne de la rue Saint-Lazare

 

 

 

 

 

Imaginée par un restaurateur strasbourgeois à la fin du XIXe siècle, elle recrée avec fantaisie une maison alsacienne, où une cigogne a même trouvé place au sommet.

 

 

 

 

Au deuxième étage trône la statue de Gambrinus, roi mythique de Flandre et Brabant, symbole des amateurs de bière et surnommé « le roi de la bière ».

 

 

 

 

Cette magnifique façade fut réalisée en 1894 pour un restaurateur alsacien, Jacqueminot Graff.

 

 

 

 

 

 

Elle présente encore l’enseigne d’une ancienne brasserie « au roi de la bière » et affiche en même temps celle du Mc Donald qu’elle accueille actuellement !

 

 

 

Un étonnant mélange de styles et d’époques.

Maison alsacienne de la rue Saint-Lazare

119 rue Saint-Lazare

 75008 Paris

 

 

Maison Loo

 

 

 

 

 

C’est en 1926 que cet ancien hôtel particulier tout à fait ordinaire est métamorphosé par l’architecte Fernand Bloch à la demande de son propriétaire Ching Tsai Loo, un marchand d’art chinois amoureux de son pays et désireux de le faire rayonner en France.

 

 

 

La ville de Paris n’exige à l’époque aucun permis de construire. On imagine à quoi pourrait ressembler Paris aujourd’hui si le Pan Local d’Urbanisme n’avait jamais vu le jour !

 

 

 

 

 

La capitale compte son lot de propriétaires aux envies loufoques et exubérantes, les rues seraient sans doute bien plus colorées !

 

 

 

 

 

 Lors des travaux, le bâtiment originel du XIXe siècle est surélevé de 2 étages, ses murs se parent d’une jolie couleur rouge flamboyante et le toit est intégralement reconstruit avec de gracieuses courbes de style chinois et des tuiles vernies. Le voisinage s’offusque et milite activement pour sa démolition mais la « maison Loo » tient bon !

 

 

 

 

 

Elle devient un magnifique écrin pour la collection d’art de son propriétaire jusqu’à sa mort, en 1957. Ce n’est ensuite qu’en 2012 qu’un investisseur privé redonne vie à cette pépite architecturale, la restaure et l’ouvre à nouveau à la vie culturelle et artistique qui bat son plein à Paris. L’incroyable décor intérieur et extérieur de la bâtisse suffit à lui seul à émerveiller les visiteurs.

 

 

 

 

 

 

Moulures, bois sculpté, fenêtre ouvragée, portail d’entrée, boiserie laquée, suspensions… aucun détail n’avait été laissé au hasard et l’immersion au sein de l’atmosphère chinoise du début du XXe siècle est totale !

 

 

Elle abrite aujourd’hui un musée privé d’art asiatique. On y compte plus 1300 livres, 3000 photos originales et de nombreux objets rares.

Maison Loo

 48 rue de Courcelles

75008 Paris

 

 

 

Maison de Nicolas Flamel

 

 

 

 

 

 

Au coeur de Paris, nichée dans la rue de Montmorency dans le troisième arrondissement de la capitale se trouve une maison très particulière. Sa façade de pierre se distingue de ses voisines et on peut distinguer des motifs résistant difficilement aux affres du temps et au-dessus de l’entrée, une inscription énigmatique nous interpelle. En déchiffrant cette calligraphie médiévale, on peut alors lire la phrase suivante :

 » Nous homes et femes laboureurs demourans ou porche de ceste maison qui fu fte en lan de grace mil quatre cens et sept, somes tenus chacun en droit soy dire tous les jours une patrenostre et 1 ave maria en priant dieu que sa grace face pardon aux povres pescheurs trespassez. Amen. »

 

 

 

 

 Vous voici donc face à la plus ancienne maison datée de Paris.

 

 

 

 

Et comme si cela ne suffisait pas, cette bâtisse classée monument historique est aussi rattachée à un personnage culte entouré de mythes et de légendes : Nicolas Flamel.

 

 

 

 

Contrairement à la croyance populaire, Nicolas Flamel n’a jamais été alchimiste.

 

 

 

 

Sa fortune grandissante avait pourtant donné naissance à une légende selon laquelle il serait parvenu a acquérir la pierre philosophale, capable de changer les métaux en or. Mais l’histoire de ce bourgeois parisien n’est pas banale pour autant.

 

 

 

 

 

Connu   grâce à la célèbre saga Harry Potter, Nicolas Flamel est un alchimiste parisien de renom. Au-delà d’une légende, il laisse derrière lui une belle maison de 1407… qui est aujourd’hui la plus vieille maison de Paris !

Maison de Nicolas Flamel

 51 rue de Montmorency

 75003 Paris

 

 

Musée des arts forains

 

 

 

 

Le musée des Arts forains est situé dans le quartier de Bercy du 12e arrondissement de Paris, à l’extrémité sud-est du parc de Bercy. Il présente une collection d’objets du spectacle du 19e siècle et du 20e siècle.

 

 

 

 

Avant de rejoindre son emplacement actuel, le Musée des Arts Forains était installé dans un atelier à Gentilly, puis rue de l’Église, dans le XVe arrondissement.

 

 

 

 

Aujourd’hui devenu Pavillons de Bercy, la collection valorise les chais (anciens bâtiments de conservation des vins, de l’architecte Louis-Ernest Lheureux) sur l’initiative de Jean Paul Favand, metteur en scène du Patrimoine du spectacle et des Arts Forains.

 

 

 

 

 

Le musée est un lieu de 11 400 m2 avec une attention toute particulière aux nouvelles technologies.

En 2009, le Musée des arts forains est classé Entreprise du patrimoine vivant.

 

 

 

 

 

Réveillez votre âme d’enfant avec ce musée à l’allure de fête foraine !

 

 

 

Vous pourrez y admirer de splendides manèges et objets qui proviennent de toute l’Europe.

 

 

 

 

 

Une visite exceptionnelle, uniquement sur réservation.

Musée des arts forains

 53 Avenue des Terroirs de France

 75012 Paris

 

 

Musée du fumeur

 

 

 

 

Fumer tue ! Mais c’est aussi un acte sacré pour de nombreuses civilisations à travers l’Histoire. Ce musée vous présente donc des objets, œuvres et plantes qui témoignent de cette pratique présente sur tous les continents.

 

 

 

 

 

Le Musée du fumeur est un musée privé parisien, fondé en 2001 par Michka Seeliger-Chatelain et Tigrane Hadengue dans le but « d’informer sur l’acte de fumer et sur les plantes fumées ».

 

 

 

 

 

Il présente une collection d’objets en lien avec le tabac : pipes en terre, pipes à opium, pipes à eau (narguilés), calumets, cigares, ainsi que des tabatières, des échantillons de tabac, des gravures, des photos, des vidéos, des dessins botaniques des plantes de tabac, etc.

 

 

 

 

 

 

 

Une visite insolite qui sort vraiment des sentiers battus.

Musée du fumeur

 7 rue Pache

 75011 Paris

 

 

Officine universelle Buly 1803

 

 

 

 

 

 

 

Quel est ce nom étrange ? C’est celui d’une parfumerie parisienne historique ! Ouverte en 1803 par Jean-Vincent Bully, elle offre aux visiteurs un véritable voyage dans le temps. Et tout est fabriqué en France !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À peine a-t-on franchi la porte d’entrée de Buly que l’on se retrouve comme dépaysé. Avec son comptoir d’apothicaire en marbre et bois de noyer, et les symphonies romantiques qui émanent de ses enceintes, cette échoppe semble sortie tout droit d’une autre époque : le XIXe siècle. Même l’inscription sur la plaque vissée à l’entrée annonce la couleur : « En 1837, Honoré de Balzac s’inspira du parfumeur Jean Vincent Bully et de son officine pour son roman ‘César Birotteau’. »

 

 

 

 

 

 

Si le livre n’est pas le plus connu de l’auteur (son personnage encore moins), c’est grâce à Arnaud Montebourg que Ramdane Touhami  pas gynécologue mais franchement adepte des grands écarts (deux marques de vêtements, un concept store, l’ex-Parfumerie Générale, la Cire Trudon…)- a trouvé les prémices de son dernier projet en s’inspirant du bonhomme.

 

 

 

 

 

 

 

Exit un « l » pour l’esthétisme et place à la sainte trinité parfumer-hydrater-protéger dans une ambiance de carte postale.

C’est beau, mais c’est cher.

Officine universelle Buly 1803

6 rue Bonaparte

75006 Paris

 

 

Pagode du bois de Vincennes


 

 

 

La pagode de Vincennes est située dans le Bois de Vincennes, dans le 12e arrondissement de Paris, dans deux des vestiges de l’exposition coloniale de 1931, le « pavillon du Cameroun » et « pavillon du Togo ».

 

 

 

 

 

 

Dans cette enceinte de 8 000 m2 située en bordure du lac Daumesnil se trouvent deux bâtiments à l’architecture remarquable conçus par Louis-Hippolyte Boileau et Charles Carrière.

 

 

 

 

 

 

Le plus imposant, l’ancien pavillon du Cameroun haut de 28 mètres, a été restauré une première fois et transformé en pagode pour l’exercice du culte en 1977. Il a fait l’objet d’une deuxième restauration en 2015. La restauration du second, qui est l’ancien pavillon du Togo, est prévue par la Ville de Paris. Il renfermera une bibliothèque où seront réunis les textes sur les diverses traditions bouddhiques.

 

 

 

 

 

En 1977, le Musée des industries du bois de la ville de Paris devient une pagode. Elle est gérée par l’Institut international bouddhique, association fondée en 1969 par l’ancien ministre Jean Sainteny. La pagode est inaugurée le 28 octobre 1977 par Jacques Chirac, maire de Paris. L’association s’auto-dissout en 2003 et la pagode du bois de Vincennes est alors reprise par l’Union bouddhiste de France.

 

 

 

 

 

Dès sa création, la pagode de Vincennes est occupée par diverses obédiences des écoles bouddhiques de la région parisienne et n’a aucun religieux à sa tête. La pagode est un lieu de culte commun ; elle abrite le plus grand Bouddha d’Europe qui est recouvert de feuilles d’or et mesure, avec son socle, plus de 9 mètres de haut. Le site reste la propriété de la ville de Paris.

Dans l’enceinte de la pagode de Vincennes fut également construit entre 1983 et 1985 le temple bouddhiste tibétain de Kagyu-Dzong.

 

 

 

 

 

Siège de l’institut international bouddhique, elle abrite le plus grand bouddha d’Europe : une statue dorée de plus de 9 mètres de haut !

Le lieu est ouvert au public lors de cérémonies comme la fête du bouddhisme en mai ou encore le festival du Tibet en septembre.

Pagode du bois de Vincennes

40 bis route de la Ceinture du Lac Daumesnil

75012 Paris

 

 

Passage de l’Ancre

 

 

À quelques pas du Musée des Arts et Métiers (3ème arrondissement), le passage de l’Ancre est une petite voie privée insolite, à ne pas louper lors d’une promenade dans les quartiers (tout proches) de Beaubourg ou du Marais. Difficilement visible depuis la rue, c’est un surprenant petit bout de campagne que l’on ne s’attend pas à trouver en plein cœur du vieux Paris !

 

 

 

 

 

Faisant à peine plus de 50 mètres de long, ce passage est bien différent des traditionnels passages couverts de Paris. Vous n’y trouverez en effet ni grande verrière, ni vieux magasins pour collectionneurs, mais seulement un cadre abondamment fleuri bordé de jolies vitrines colorées (un passage aujourd’hui majoritairement occupé par des bureaux).

 

 

 

 

 Aucun vieux magasin ? Si, tout de même, et pas des moindres… Remarquez au milieu du passage le magasin Pep’s, spécialisé dans la réparation et vente de parapluies, ombrelles et canes. Boutique unique, et originale !

 

 

 

 

 

Considéré comme l’un des plus anciens passages de Paris, son nom provient d’une enseigne en forme d’ancre qu’arborait une vieille auberge installée dans ces lieux.

 

 

 

 

 

Ce petit passage parisien présente de belles boutiques aux façades colorées. Empruntez ce chemin bucolique pour une pause paisible en plein cœur de Paris.

 Passage de l’Ancre

Accès par le 223 rue Saint-Marin ou le 30 rue Turbigo

 75003 Paris

 

 

Piscine Joséphine Baker

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Située le long de la Seine, au pied de la Bibliothèque François Mitterrand (13e), la piscine flottante Joséphine Baker est la première piscine inaugurée à Paris depuis 1992.

 

 

 

 

Nagez en plein air, profitez de l’espace remise en forme ou relaxez-vous sur l’un des deux solariums… mais avant tout, découvrez cet équipement unique.

 

 

 

 

Cette piscine flottante propose une  expérience inoubliable : nager sur la Seine !

 

 

 

 

Elle offre aussi de nombreuses activités comme l’aquagym, l’aquabiking ou encore l’aquajogg.

 

 

 

 

Sortez les bonnets de bain !

Piscine Joséphine Baker

Quai François Mauriac

 75013 Paris

 

 

Recyclerie

 

 

 

 

 

Située dans l’ancienne gare Ornano à la porte de Clignancourt dans le 18ème arrondissement, la recyclerie est un lieu de vie collaboratif, avec un espace restaurant et une programmation culturelle orientée vers la conscience collective. Ateliers, projections, expositions…

La recyclerie annonce des événements pour sensibiliser le public au recyclage, à la solidarité ou encore à d’autres manières de consommer.

L’objectif de ce lieu unique est de sensibiliser le public à l’éco-responsabilité : « Réduire, Réutiliser, Recycler » voici les mots d’ordres de la Recyclerie !

Aménagée donc dans une ancienne gare de la petite ceinture, elle propose un restaurant, un bar, un jardin, des conférences et plein d’autres activités à découvrir.

Recyclerie 83 Boulevard Ornano 75018 Paris

 

 

Ring de la Lucha Libre

 

 

 

 

 

En plein cœur du célébrissime quartier latin, la Lucha Libre est le seul bar d’Europe à avoir un ring de catch ! Installé dans le sous-sol, ce dernier accueille des combats pour le moins étonnants. Découvrez ce bar, sûrement le plus loufoque de Paris, du mercredi au samedi soir

Avis aux amoureux des sports de combat, on file au Lucha Libre, ce bar parisien qui met le catch à l’honneur. Ici on vient prendre un verre, assister à des affrontements et même affronter ses potes sur un ring.

Que l’on soit fan de catch ou en quête d’une soirée mémorable à vivre entre pote, la Lucha Libre est un spot à ne pas manquer ! Ambiance conviviale, masques de luchadores et déco d’inspiration mexicaine annoncent la couleur. Dans ce bar insolite à Paris, il faut s’attendre à l’inattendu. Pourquoi ? Première raison : il s’agirait du seul bar européen à disposer d’un véritable ring de boxe !

Comme vous pouvez vous en douter, ce ring accueille donc des matchs mais pas seulement : il vous est également possible d’y défier vos amis. Direction le sous-sol du bar où une cave d’une capacité de 80 personnes attend les adversaires du soir. Mais la Lucha Libre ne s’arrête pas là. Car si le catch représente l’ADN de ce bar parisien, il vibre aussi au rythme de la musique avec des concerts ainsi qu’un karaoké ! Voilà de quoi animer vos afterworks et vos soirées entre potes.

Côté conso, l’immersion sous le soleil mexicain se poursuit à travers les cocktails. Parmi les spécialités de la maison, on trouve l’Adios Amigos (Tequila, vodka, rhum, Cachaça, sucre de canne, Redbull) ainsi que le Lucha Libre (tequila, mezcal, Gingerbeer, gingembre). En ce qui concerne les shots, le traditionnel Tek Paf est également de la partie ainsi que l’intrigante Spécialité Catcheur. Mais si vous préférez rester en terrain connus, cocktails classiques, bières, vins, softs et créations sans alcool sont aussi à la carte. On note un Happy Hour de 17h à 20h.

Allez, c’est l’heure de monter sur le ring !

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Ring de la Lucha Libre10 rue de la Montagne Sainte Geneviève75005 Paris

 

 

Rocher de la sorcière

 

 

 

 

C’est au cœur du mythique quartier de Montmartre, derrière un grand portail de l’avenue Junot, que vous pourrez apercevoir ce fameux rocher. La rumeur raconte qu’une sorcière aurait longtemps habité ici… En réalité l’endroit abritait une source : le « passage de la sourcière » aurait tout simplement été transformé avec le temps en « passage de la sorcière » !

Bien connue des habitants de la butte Montmartre, cette grosse pierre cachée dans une ruelle du quartier renferme une histoire vieille de plus d’un siècle… et quelque peu effrayante !

Rendez-vous dans l’un des passages les plus pittoresques du 18ème arrondissement, situé tout en haut d’un escalier typiquement montmartrois : le passage de la Sorcière. Ce petit chemin bordé de résidences luxueuses et de verdure est accessible depuis le 23 avenue Junot ou le 65 rue Lepic, et nous intrigue de par son nom  quelque peu original mais aussi par l’imposant bloc de pierre qui trône en son centre.

Les riverains croyaient autrefois qu’il s’agissait d’une météorite, tombée là on ne sait quand, ou d’un outil magique servant à protéger une sorcière… Car en face de ce rocher, un intriguant portail cache une grosse et belle maison qui, selon la légende, fut jadis celle d’une vieille femme esseulée et un peu folle. Les enfants du coin, terrifiés par elle, transformèrent donc le nom du passage qui était initialement de “la Sourcière” en passage “de la Sorcière”. Cette pierre n’était en fait que le vestige d’une ancienne fontaine désaffectée qui puisait son eau dans l’une des sources de Montmartre !

Rocher de la sorcière 23 Avenue Junot 75018 Paris

 

 

Rue Campagne Première

 

 

 

 

 

Le général Taponnier, ancien propriétaire des terrains environnants, dénomma ainsi cette voie en souvenir de la première campagne qu’il avait faite à Wissembourg.

Ancien chemin existant au XVIIIe siècle, sous le nom de ruelle du Montparnasse.

Quand on pense au Paris des artistes, c’est très souvent Montmartre qui nous vient en tête ! Et bien Montparnasse fut également un lieu frémissant et notamment la rue Campagne Première où quasi tous les pas de portes ont accueilli les artistes majeurs de la fin du XIXème, début du XXème siècle.

Rue Campagne Première75014 Paris

 

 

Rue Crémieux

 

 

 

 

 

 

Il était une fois, l’une des rues les plus colorées de Paris ! Pour une explosion de couleurs, rendez-vous dans le 12e arrondissement de la capitale…

Elle est sans conteste l’une des rues les plus colorées de Paris, mais également la plus prisée de touristes et Instagrammeurs  au grand dam de ses résidents… Vous l’aurez reconnue : la célèbre rue Crémieux, nichée dans le 12e arrondissement de Paris. Mais connaissez-vous son histoire et toutes ses anecdotes hautes en couleurs ?

Située dans le quartier des Quinze-Vingt, la rue Crémieux est une voie qui doit son nom à Adolphe Crémieux (1796-1880) avocat et homme politique à l’origine du décret de 1870, celui-là même qui donna aux juifs d’Algérie la nationalité française. Si le patronyme de la rue Crémieux lui a été attribué en guise d’hommage, pour connaitre sa Genèse, il faut pourtant remonter en 1865. C’est cette année-là que la célèbre rue aux couleurs de l’arc-en-ciel a vu le jour dans la capitale, ouverte par le promoteur Moïse Polydore Millaud. Elle prend alors la place des Arènes Nationales, installées en 1851 et donnant sur la place de la Bastille.

Mais quels jolis secrets cache la Rue Crémieux ? Bordant cette rue psychédélique : 35 petites maisons mitoyennes construites sur 2 étages tout au plus ont autrefois été bâties selon un modèle de cité ouvrière très en vogue au 19ème siècle. À l’époque, les appartements étaient alors occupés par des ouvriers aisés. Dans les années 1900, la rue Crémieux est le témoin d’un évènement qui marque la capitale : la crue de la Seine de 1910. Alors qu’au n°8 de la rue Crémieux, le niveau du fleuve atteint les 1,75m, une plaque commémorative en faïence est depuis apposée au même endroit. Si aujourd’hui, la rue Crémieux est l’un des spots les plus prisés de la capitale, cela a le don d’exaspérer ses habitants. Si certains d’entre eux arborent des pancartes « défense de photographier » sur leurs façades, d’autres sont allés jusqu’à créer un compte Instagram baptisé « Club Crémieux ». Ici, influenceurs et Instagrammeurs défilant à longueur de journée dans leur rue sont gentiment raillés.

La question que tout le monde se pose : la rue Crémieux a-t-elle toujours été si haute en couleurs ? Et bien non ! Autrefois dénommée l’avenue Millaud, en référence à son créateur Moïse Polydore Millaud, celle que nous connaissons tous désormais sous le nom de la rue Crémieux n’a pas toujours arboré ses splendides couleurs pastel. C’est en 1993 exactement que cette petite rue de 144 mètres s’est ainsi parée de ses plus beaux atours arc-en-ciel. Cette année-là, la rue est piétonnisée, à la demande de ses habitants. En échange de cela, la Mairie de Paris demande alors aux résidents de ravaler leurs façades. « Certains ont opté pour des tons pastel avant de se tourner vers des couleurs plus flashy », indique ainsi Delphine Baccuzat, présidente de l’association Rue Crémieux. Vert au n° 21, bleu au n°22, violet au n°23, jaune au n°24… Une explosion de couleurs s’offre à notre regard et le charme opère, toujours…

Mais chuuut…veillez à ne pas trop déranger les riverains lors de votre visite, ils se plaignent souvent du non-respect des visiteurs.

Rue Crémieux

 75012 Paris

 

 

Synagogue de la rue Pavée

 

 

 

 

 

 

 

La synagogue de la rue Pavée est le seul édifice religieux construit par l’architecte Hector Guimard (1867-1942), le représentant le plus connu du style Art nouveau en France. Guimard est choisi par l’association Agoudath Hakehiloth, regroupant neuf sociétés israélites orthodoxes issues de Russie et d’Europe centrale. La future épouse de Guimard, l’artiste-peintre Adeline Oppenheim, est d’ailleurs la nièce de Joseph Landau, le fondateur de l’association.

La construction de cette synagogue en 1913 est destinée aux israélites orthodoxes. Elle s’explique par l’afflux de juifs orthodoxes à Paris suite aux pogroms perpétrés contre eux en Russie entre 1903 et 1906, et par l’absence de lieu de culte dédié à leur communauté. Le financement se fait en partie sur les biens de Joseph Landau, courtier aux Halles, et en partie sur une souscription auprès des juifs du quartier. Cette synagogue n’est pas affiliée au Consistoire central israélite.

La parcelle disponible pour élever l’édifice est très étroite (12 m sur 30m); elle oblige l’architecte à concevoir un volume très vertical. Pourtant, l’architecte réussit la prouesse de réaliser une façade mouvementée et ondulante donnant ainsi l’illusion d’une façade plus ample. La verticalité de l’édifice est renforcée par les étroites fenêtres verticales et les pilastres.

L’édifice est construit en béton armé recouvert de pierre agglomérée creuse. Les motifs végétaux stylisés sont caractéristiques de l’Art nouveau même si Guimard semble ici s’être assagi par rapport à ses premières œuvres. L’architecte réalise œuvre totale en dessinant les garde-corps des tribunes, les boiseries, les chapiteaux, le mobilier et les luminaires. A l’intérieur, le volume est entièrement vertical. Les salles de cour et bureaux donnent sur la rue tandis que l’espace dédié au culte est placé à l’arrière. Des verrières au plafond et une haute baie vitrée sur le mur du fond éclairent la synagogue. De chaque côté de la nef, les collatéraux sont surmontés de deux étages de tribunes destinées aux femmes.

À l’origine, l’étoile de David placée au-dessus de la porte d’entrée n’existe pas. Seules les Tables de la Loi qui somment l’édifice laissent deviner sa fonction de synagogue, peut-être par soucis de discrétion ou d’intégration au quartier. En octobre 1941, un attentat a été perpétré contre la synagogue par le Mouvement social révolutionnaire, un parti d’extrême-droite.

Synagogue de la rue Pavée10 Rue Pavée 75004 Paris

 

 

 

Temple Ganesh

 

 

 

 

 

 

On se laisse dépayser et envoûter par ce lieu insolite. Au départ, il était discrètement installé derrière une porte de la rue Philippe de Girard, à deux pas du métro Marx Dormoy (75018). En 2010, le temple a déménagé au 17 rue Pajol, dans le quartier surnommé « Little Jaffna », du nom de la capitale culturelle des Tamouls, au nord du Sri Lanka.

Le temple a été fondé le 4 février 1985 par Vaithilingam Sanderasekaram, ce qui en fait le temple hindou le plus ancien de la capitale, mais aussi le premier de France.  Il est fréquenté majoritairement par des hindous du Sri Lanka, des Antilles, de l’Ile Maurice ou de la Réunion.

 Ouvert à tous, une seule règle s’impose dans ce lieu sacré : le respect, bien-sûr. Lorsqu’on y pénètre, déjà, on se déchausse. Puis on se laisse emporter par les effluves d’encens, de noix de coco et de jasmin. Les brahmanes s’affairent autour des corbeilles d’offrandes. Elles sont en général pleines de pétales de fleurs (lotus, manguier..) et de fruits.

Ganesh est considéré par les hindous comme une divinité suprême, le dieu du savoir, symbole de l’union entre le microcosme et le macrocosme (l’humain et le divin), capable d’écarter les obstacles par la puissance de sa pensée.

Temple Ganesh17 rue Pajol 75018 Paris

 

 

 

 

Tour Jean Sans Peur

 

 

 

 

 

 

La tour Jean-sans-Peur ou tour de Jean sans Peur est une tour de fortification édifiée à Paris au XVe siècle par le duc Jean Ier de Bourgogne, dit « Jean sans Peur.  

Elle constitue le dernier vestige de l’hôtel des ducs de Bourgogne.

L’hôtel, adossé à l’enceinte de Philippe Auguste, avait été construit par Robert II d’Artois à la fin du XIIIe siècle. Il est devenu propriété des ducs de Bourgogne par héritage jusqu’à la mort en 1477 de Charles le Téméraire.

Le roi François Ier offre à Diegue de Mandosse la partie orientale du domaine incluant la tour Jean-sans-Peur. C’est pour cette raison que cette tour est aussi appelée par les Parisiens l’hôtel de Mandosse.

L’hôtel tombe en désuétude. C’est en 1866-1868, lors du percement de la rue Étienne-Marcel, que l’on redécouvre la tour. Elle est alors classée au titre des monuments historiques par un arrêté du 29 septembre 18841, puis restaurée en 1893.

Depuis 1999, la tour est ouverte au public  et présente des expositions temporaires. Une découverte insolite et inattendue dans le quartier Etienne Marcel !

Tour Jean Sans Peur

20 rue Etienne Marcel

 75002 Paris

 

 

Le plus vieux graffiti de Paris

 

 

 

 

 

Plus vieille place royale de Paris, la Place des Vosges offre d’agréables flâneries sous ses arcades, et nous fait voyager via son architecture à travers les siècles. Mais peu de passants savent que, contre l’un des piliers de la place, se trouve le plus vieux graffiti de Paris, gravé ici en 1764 par l’écrivain Restif de la Bretonne.

Né dans une famille de riches paysans de l’Yonne, Nicolas Edme Restif de La Bretonne commencera comme apprenti chez un imprimeur d’Auxerre, puis s’installera à Paris pour travailler comme ouvrier typographe. Infatigable marcheur et observateur de son époque, c’est là qu’il commencera à parcourir la ville de nuit, spectateur d’une capitale en mutation à l’aube de la Révolution Française. Les faits divers et anecdotes observés feront l’objet d’un livre, les « Nuits de Paris », publié en 1788, tableau mythologique et pittoresque d’une ville encombrée et médiévale.

Tout au long de ces balades nocturnes, Restif de La Bretonne gravera également sur les murs de la capitale ses pensées et humeurs du moment. Un graffeur avant l’heure qui, jusqu’à la Révolution Française, marquera des dates, parfois des pensées, sur les murs des rues de Paris à l’aide de clés et de fers.

Une seule de ces centaines d’inscriptions reste encore visible aujourd’hui, sur un pilier situé au n° 11 de la place des Vosges : « 1764 NICOLAS ».

 On vous en a déjà beaucoup dit, à vous de le retrouver !

 Place des Vosges

 75004 Paris

 

 

Zen Bar

 

 

 

 

 

 

Qui n’a jamais rêvé de faire la sieste au boulot, entre 12h et 14h ? Parce qu’on ne va pas se mentir, on est tous pareils : au retour du déjeuner, le coup de barre se fait sentir.

 

 

 

Alors, plutôt que d’essayer en vain de piquer un petit roupillon ni vu ni connu sur votre bureau avec la main sur le front   ça ne fonctionne pas et si votre patron vous grille, il risque de moyennement apprécier  pourquoi ne pas faire un break au bar à sieste ?

 

 

 

C’est le seul bar de France où l’on va pour dormir ! Le ZZZ en Bar propose une bulle de relaxation et des massages pour pallier au rythme épuisant des parisiens (le fameux métro, boulot, dodo)…un véritable havre de paix en plein cœur du 2ème arrondissement.  

Bar à siestes

29 Passage Choiseul

 75002 Paris

   

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