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Où manger une délicieuse cuisine bourgeoise à Paris ? Nos bonnes adresses

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 Et si, ce midi, on craquait pour une blanquette de veau ? Par ici les bonnes adresses de restaurants à Paris où savourer ce plat phare de la gastronomie française !

Plat traditionnel de la gastronomie française, la blanquette de veau fait partie des plats préférés des Français et pour cause ! Comment résister à un plat aussi réconfortant et régressif que la blanquette ? Concernant son origine, deux théories s’affrontent, l’une assurant que ce plat familial est l’évolution du brouet de volaille, un plat du Moyen-Âge ; l’autre affirmant qu’il s’agissait, à l’origine, d’une manière d’utiliser des restes de rôti de veau dans une sauce blanche, afin que rien ne se perde.

 

 

 

 

Ce qui est, en tous cas, certain, c’est que l’origine géographique précise de la blanquette de veau reste inconnue, et de nombreuses régions en réclament la paternité, comme la Normandie ou encore le Poitou. Depuis sa création, la blanquette de veau a ainsi connu de nombreuses variations et versions, selon les régions, qui y font refléter leurs traditions culinaires. Ainsi, en Normandie, la blanquette de veau est souvent préparée avec du cidre et des pommes, tandis que dans d’autres régions, elle peut être accommodée de girolles.

Plat savoureux et raffiné, quelque soit la manière dont elle est préparée, la blanquette de veau est un plat convivial qui se prête bien aux dîners en famille ou entre amis. Pilier de la cuisine française, la blanquette se déguste aussi dans de nombreux restaurants français de Paris.

 

 

 

 

Alors, que vous soyez un amoureux de la gastronomie française ou bien un touriste en quête de ce plat réconfortant et franchouillard, par ici les bonnes adresses des restaurants où savourer une délicieuse cuisine bourgeoise, à Paris ! Á découvrir : 

 

 

 

   

 

 

 

Attabler

 

 

 

 

 

 

 

Les frangins Clément et Maxime Le Meur ouvrent une seconde adresse, Attabler, qui fait honneur à la véritable cuisine bistrotière parisienne.

Les petits frères ne sont pas toujours des rejetons, non non. Regardez Gemellus, le restaurant gastronomique du 7e arrondissement, il accueille en ce début d’année un nouveau frangin dans l’arrondissement voisin, le restaurant Attabler, et c’est une table sage et bien élevée qui vous y attend, véritable hommage à la cuisine française, plus spécifiquement parisienne.

 

 

 

 

Histoire de famille, également, à l’origine des deux adresses, puisqu’elles sont l’œuvre du duo Clément et Maxime Le Meur, frères jumeaux à la ville comme en cuisine. Chez Attabler, on suit les consignes dictées par le nom et on prend place pour découvrir une carte qui met à l’honneur la cuisine bistrotière parisienne dans tout ce qu’elle a de splendide et de véritable.

 

 

 

 

 

 

Les plats typiques des bistrots parisiens y sont donc légion, parfois retravaillés avec des produits d’exception comme le homard ou la truffe, et accompagnés par une carte des vins soigneusement établie par Sébastien Perrier, sommelier et ami des Le Meur.

 

 

 

 

 

 

 

Faïences 70’s, serviettes motif vichy rouge et blanc et casseroles en cuivre terminent de nous télescoper dans le Paris d’antan, tout comme la gouaille de ce patron débonnaire, tout en bonhomie et simplicité. Une même simplicité qui se ressent dans les assiettes qui misent sur le bon sens et le bon goût.

 La soupe à l’oignon (10€) est gratinée comme il se doit, surmontée d’une tuile de fromage croustillante, les demi-oeufs mayo (9€) arrivent par cinq sur un lit de roquette, les poireaux vinaigrette (9€), taillés en petits tronçons, sont recouverts d’une vinaigrette moutardée et de grains de feta.

 

 

 

 

Cocorico, toujours, avec les plats, l’indétrônable saucisse couteau et purée (16€) où creuser un cratère de sauce à l’échalote, le pot-au-feu (avec un os à moelle, s’il vous plait !) réchauffe autant le corps que le cœur, la blanquette de veau (22€), victime de son succès ce jour-là, nous aurait bien fait de l’œil. Le petit plus ? La baguette amenée entière sur la table, pour la tartiner à l’envi de beurre.

Le soufflé au chocolat (12€), fondant et régressif, l’île flottante (8€) et la tourtière landaise (11€) terminent en beauté ce déjeuner franco-français, réconfortant comme un dimanche chez mère-grand.

Attabler

148 Rue de la Pompe

75116 Paris

Tél :  01 42 25 05 43

 

 

 

Auberge Pyrénées Cévennes

 

 

 

 

 

 

L’Auberge Pyrénées Cévennes, c’est le vieux bistrot Paris 11e, qui nous régale de sa cuisine traditionnelle depuis plus de 100 ans. Repris par Pierre Négrevergne il y a deux ans, cette institution continue d’enchanter les amateurs de bonne cuisine française généreuse. Fan de pâté en croûte, blanquette et cassoulet ? Voilà votre adresse !

 

 

 

 

 

 

 

L’Auberge Pyrénées Cévennes fait partie de ces restaurants qui ne changent pas avec le temps, ces adresses parisiennes comme figée où on adore aller se poser pour déguster une vraie cuisine traditionnelle française dite de grand-mère, le tout dans une ambiance conviviale et décontractée.

Dans ce bistrot, point de chichis, on est là pour bien manger et boire du bon vin. Et si vous lancez le chef sur le sujet, Pierre Négrevergne, qui organise aussi des tours privilégiés dans des vignobles, se fera un plaisir de conter son amour pour ce breuvage aux 1001 facettes.

 

 

 

 

L’Auberge Pyrénées Cévennes se divise en deux parties, voire 3. De la première où un grand bar en laiton longe la droite, on passe à l’autre salle cosy qui se divise en deux avec une partie idéale pour les grands groupes.

 

 

 

 

 

 

Nappes à carreaux, suspensions en forme de roues, poutres en bois et tomettes au sol et saucissons qui pendouillent, pas de doutes, le cadre de l’Auberge Pyrénées Cévennes a gardé son image d’antan. Si vous êtes en quête d’une belle adresse authentique où vient rigoler et bien manger, alors vous êtes au bon endroit.

Ce bistrot, repris par Pierre Négrevergne en 2019, n’a pas perdu son charme. Après 14 ans passés à la Terrasse Mirabeau où il proposait une cuisine gastronomique, le chef avait envie de reprendre un vieux bistrot pour y proposer une cuisine plus conviviale et généreuse. En arrivant, il a alors apporté un petit rafraîchissement à la déco sans changer son identité et une partie de la carte en gardant les incontournables de la maison. Ainsi, nous-il, il a gardé par exemple le célèbre cassoulet en le dégraissant en partie pour le rendre plus digeste. Il n’en reste pas moins l’un des plus gourmands de la capitale.

Du coup, la question qu’on se pose, c’est qu’est-ce qu’on y mange ? Des plats traditionnels pardi. Si vous cherchez où manger des oeufs-mayonnaise (8€), des escargots de Bourgogne ou encore un bon Pâté-croûte, arrêtez-vous par ici. À notre passage, on s’est régalé du Pâté-croûte au canard et foie gras (19€) qui s’est tout de même placé 4e au championnat du Monde en 2015.

Côté plat, on reste dans la tradition avec la Blanquette de veau à l’ancienne, le Ris de veau aux champignons, le Parmentier de confit de canard ou encore le turbot au beurre blanc avec sa purée. À notre passage, on s’est régalé du Lièvre à la Royale avec ses pâtes fraiches et de Purée-saucisses, une belle découverte gourmande avec de bons jus qui ont du goût.

Vous vous en doutez, chez l’Auberge Pyrénées Cévennes, on n’est pas là pour façonner son winter body, on est là pour bien manger, aussi, on termine en beauté avec un bon dessert (après le fromage pour les plus gourmands d’entre nous, il y a de quoi faire). Tarte Tatin, baba au rhum et Millefeuille à la vanille nous font de l’œil. On vous recommande chaudement le Soufflé chaud au caramel beurre salé à la truffe noire. Vraiment léger et bien monté, il se laisse engloutir tout seul en un rien de temps.

 

 

 

 

 

Un serveur des plus souriants, une cuisine délicieusement exécutée dans un cadre authentique, forcément on adore. Une seule chose est de mise, pensez à réserver, car l’adresse est prisée des fins connaisseurs et des habitués. Le restaurant est ouvert tous les jours sauf le dimanche.

Tarifs : entrées des oeufs au foie gras : 9€ – 23€, desserts : 12€, plats de l’omelette au ris de veau : 17€ – 49€.

Auberge Pyrénées Cévennes

106 Rue de la Folie Méricourt

75011 Paris

Tél : 01 43 57 33 78

 

 

Babille  

                    

 

 

 

 

 

 

C’est sur le bien-nommé boulevard de Bonne-Nouvelle qu’a ouvert Babille, une brasserie française canaille et festive. Rien d’étonnant à cela, puisqu’il s’agit du dernier né d’Eleni Group, passé maître dans l’art d’ouvrir des adresses aussi gourmandes qu’ambiancées (Yaya, Arbela, Bazurto, Plantxa), associé pour l’occasion à la team du Carrousel de Pigalle.

 

 

 

 

 

Dans un décor signé Victoria Ayayi et Gabriel Vuillemin du cabinet ūti qui évoque les brasseries parisiennes d’antan – nappes blanches, banquettes en velours, boiseries et tutti quanti, on s’imagine déjà danser sur les chaises le week-end venu. Et ce n’est pas pour rien si la décoration semble minimaliste à l’avant du restaurant, limitant ainsi les possibles dégâts.

 

 

 

 

Au fond également, où trône le DJ booth et son néon flamboyant, les petites tables et les grandes tablées sont prêtes à être débarrassées et poussées dans les coins pour découvrir un dancefloor où dévoiler ses plus beaux pas de danse. Si l’ambiance est déjantée une fois la nuit tombée, pas de panique pour celles et ceux qui veulent seulement manger un bout : le midi, le restaurant ressemble à une brasserie des plus classiques.

 

 

 

 

 

 

 

On y mange des plats franchouillards, à piocher sur la carte ou parmi les formules déjeuner à prix honnêtes pour le quartier, proposées en semaine : 18€ le plat, 24€ le menu entrée/plat ou plat/dessert, 29€ le menu entrée/plat/dessert. Honnêteté aussi du côté des entrées, plats et desserts proposés dans les menus déjeuner puisqu’ils sont tous extraits de la carte permanente du restaurant – sans avoir à rajouter 2€, 3€ ou 5€ selon le plat choisi, comme il est désagréablement coutume dans certains restaurants.

 

 

 

 

 

 

 

 

Parmi les jolies découvertes, citons le velouté Dubarry au dressage poétique (14€) avec jambon truffé et noisettes croquantes ; le croustillant pain de campagne surmonté d’un os à moelle fondant (16€) diablement moutardé ; le tartare de bœuf aux couteaux (de mer !), une association réussie, servi avec frites et salade (28€) et surtout, prenez note, la poitrine de cochon croustillante absolument dé-mo-niaque (34€) à la couenne craquante, son jus de viande réduit et sa purée beurrée.

Le tout s’accompagne de belles quilles ou de cocktails, servis au déjeuner comme au diner, à l’instar du cocktail Mojo Dojo (vodka, liqueur de fleur de sureau, citron vert, tabasco rouge ; 15€) et du cocktail Come on my love (bourbon, citron vert, sirop de sucre, vin chaud ; 15€), bien dosés. Et l’on termine avec un babille au rhum (14€) et sa crème fouettée très peu sucrée et aérienne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui dit restaurant festif dit, bien sûr, permission de minuit et même de 2h, voire plus. Une fois la nuit tombée, les lumières se tamisent et le lieu accueille cabaret, show-case, piano-voix ou encore live-band karaoké tous les jeudis soirs, et DJ sets pour danser jusqu’au bout de la nuit, les vendredis et les samedis !

Babille

35 Boulevard de Bonne Nouvelle

75002 Paris

Tél : 01 40 90 90 81

 

 

Bistrot des Fables

 

 

 

 

 

 

Direction le 7e arrondissement de Paris, rue Saint-Dominique, pour découvrir le Bistrot des Fables qui a ouvert ses portes en décembre dernier, succédant au Café Lignac. Ce n’est pas par hasard que David Bottreau, actuel propriétaire du Comptoir des Fables, a décidé de reprendre le restaurant. Il faut savoir qu’il était le bras droit de Christian Constant à l’époque de l’ouverture du Café Constant.

 

 

 

Avec ce rachat, David Bottreau compte bien remettre à l’honneur l’essence de la cuisine bistrotière française qui faisait le succès du Café Constant. Ainsi, le Bistrot des Fables célèbre la simplicité et l’authenticité des bistrots parisiens traditionnels. Sa carte regorge de classiques réconfortants comme l’oeuf mimosa, la blanquette de veau à l’ancienne, ou encore à la tête de veau sauce gribiche. Chaque plat reflète le riche héritage culinaire de Paris, offrant des saveurs familières et savoureuses.

 

 

 

 

David Bottreau, en reprenant les rênes de ce lieu emblématique, a souhaité non seulement perpétuer une tradition, mais aussi insuffler une nouvelle vie à l’expérience bistrotière. Le Bistrot des Fables se positionne comme un havre de convivialité et de générosité, avec des plats qui sont un véritable hommage à la cuisine de terroir.

 

 

 

 

 

 

 Le Bistrot des Fables s’ouvre à nous sur deux niveaux. En bas, un grand bar longe le mur devant lequel, des tablées viennent se poser. À l’étage, une seconde salle, plus généreuse en tables, nous est ouverte.

 

 

 

 

 

 

Aux commandes de la cuisine, le Chef Guillaume Dehecq, fort de son expérience au Four Seasons George V et à l’Ami Jean, propose une interprétation raffinée des plats bistrotiers. On se régale de Daube à la joue de bœuf avec ses carottes fondantes, de Croque-monsieur ou madame, accompagné de pommes frites ou encore d’escargots poêlés savamment accompagnés de lard. Les desserts, tels que la tarte Bourdaloue, le riz au lait divin ou les profiteroles au chocolat, terminent en beauté ce repas authentique et gourmand.

Pour le côté bon plan, notez que le Bistrot des Fables est en service continu. Que ce soit pour un petit-déjeuner tranquille, un déjeuner d’affaires, ou un dîner intime, la maison offre une expérience culinaire constante et de qualité tout au long de la journée.

 

 

 

 

 

Le Bistrot des Fables n’est pas seulement un restaurant, il se veut comme un lieu de vie. Avec son cadre chaleureux, marqué par des tables en bois massif et un comptoir accueillant, il invite à des moments de partage et de convivialité. C’est le lieu idéal pour ceux qui cherchent à s’évader dans un Paris authentique, loin du tumulte de la ville moderne.

En conclusion, le Bistrot des Fables est une belle découverte pour les amateurs de cuisine française traditionnelle. C’est une adresse à ne pas manquer pour ceux qui désirent se faire un bon repas parisien comme il se doit, servi avec soin, passion et une touche de modernité. Le restaurant vous attend tous les jours de 7h30 à 23h du dimanche au vendredi, jusqu’à 22h30 le samedi.

Tarifs : entrées : 9€, desserts : 9€ – 11€, plats : 16€ – 31€, menus du jour : 24€ – 29€

Bistrot des Fables

139, Rue Saint Dominique

75007 Paris

Tél : 01 47 53 73 34

 

 

 

Brasserie des Arts

 

 

 

 

 

 

 

 

Revisitant à sa sauce les grands classiques français, la Brasserie des Arts risque bien de devenir rapidement une institution du quartier de Saint-Germain-des-Prés. Une véritable brasserie parisienne, le service aux petits soins en sus !

 

 

 

 

 

Le quartier de Saint-Germain-des-Prés n’arrête plus d’accueillir de nouvelles tables et la Brasserie des Arts fait partie de celles-ci. Véritable brasserie parisienne qui entend bien devenir une institution du quartier, la Brasserie des Arts est ouverte du matin au soir en service continu, avec ou sans réservation. Et si la mention des termes brasserie parisienne de la rive Gauche vous évoque un service désagréable et expéditif, soyez rassuré : ici, il n’en est rien, bien au contraire.

 

 

 

 

 

 Dotée d’une terrasse en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés, la Brasserie des Arts est incarnée par Jérémy Quélin et la jeune cheffe Valentine Davase, l’une des figures de proue de la nouvelle scène culinaire parisienne. Cette dernière y met à l’honneur les plats traditionnels français, portés par une cuisine de marché locale et sans fioritures.

 

 

 

 

 

La décoration d’inspiration Art Nouveau, œuvre de l’architecte Jessica Mille, regorge d’une multitude de détails qui font la différence, comme cette fabuleuse fresque murale en velours, et ces chaises à l’assise en forme de cœur de velours jaune. Jusqu’aux assiettes au charme fou, dessinées par l’artiste, et aux arches à l’intérieur du restaurant, en référence à l’ancienne église qui se trouvait là jusqu’en 1650. 

 

 

 

 

 

 

Autre figure forte du restaurant, la cheffe. Après un passage à l’Espadon, la table étoilée du Ritz et la création du fameux food truck Le Réfectoire, Valentine Davase se frotte donc à tout autre chose, infusant sa patte créative et contemporaine dans les grands classiques de la haute cuisine française.

À la carte ou sur le semainier, en formule déjeuner (29€ entrée/plat ou plat/dessert ; 36€ entrée/plat/café gourmand) ou au menu, des plats classiques mais parfaitement exécutés, twistés par la saisonnalité et le retour du marché. L’été verra ainsi débarquer les beignets de fleurs de courgettes, l’hiver le poulet chasseur, et en ce moment, des plats réconfortants à base de champignons comme ce généreux champignon farci (12€) au cochon et gratiné au comté.

 

 

 

 

 

Mais l’automne, c’est aussi la saison du foie gras de fin d’année, réalisé ici maison (22€) et accompagné d’un chutney de poire ; des belles viandes comme ce filet de bœuf charolais (35€) d’une tendreté à se damner, sauce aux trois poivres et son bol de pommes paille ; sans oublier le cordon bleu maison (21€) qui pourrait nous faire traverser la capitale du nord au sud pour retourner le dévorer, avec son cœur de cantal coulant et sa tombée d’épinards. La crème brûlée maison (9€) nous ramène, quant à elle, vers nos plus beaux souvenirs d’enfance.

à la Brasserie des Arts, il est également possible d’y boire son petit café du matin, d’y engloutir un croque-monsieur sur le pouce durant l’après-midi, de s’accouder au comptoir entre copains pour un apéro sur le vif à grand renfort de vins nature, de poursuivre la soirée au sous-sol où se cache un bar speakeasy au look 70’s épatant, avec miroirs des murs au plafond et moquette à motif psychédélique… avant de repartir vers d’autres aventures parisiennes !

Brasserie des Arts

28 Rue Saint-André des Arts

75006 Paris

Tél : 01 81 70 45 70

 

 

Les Chouettes

 

 

 

 

 

Bye bye le Grand-Duc, le restaurant Les Chouettes fait son retour dans ce lieu chargé d’histoires. Dans un espace unique sous verrière Eiffel, on se plait à déguster une cuisine de brasserie française finement soignée et gourmande. Voilà de quoi passer un bon moment à deux pas du Carreau du Temple.

 

 

 

 

Devenu pendant un temps le Grand-Duc, les Chouettes, parties en migration, reprennent leur place d’origine au 32 rue de Picardie. Situé face au Carreau du Temple, ce spot gourmand possède bien des atouts. On vous emmène à sa (re)découverte.

 

 

 

 

 

À l’intérieur, le restaurant surprend par sa hauteur sous plafond qui s’étend sur trois étages et sa magnifique structure Eiffel. On nous raconte que le lieu aurait été d’anciens ateliers Eiffel où on aurait réalisé les moulages ayant servi à fabriquer la Statue de la Liberté offerte aux américains, une belle histoire qui reste à prouver. Avec ses poutres métalliques et sa grande verrière, ce lieu révèle son passé d’atelier, typique de l’économie mixte, artisanale et industrielle de ce quartier.

 

 

 

 

 Dans les années 1880, le bâtiment appartenait à Victor Prat, graveur, imprimeur et mécanicien. Fondée en 1802, son entreprise fabriquait des « galeries, boîtes et apprêts pour bijouterie dorée et en acier », et a été récompensée par des médailles d’or et d’argent à l’Exposition universelle de Paris en 1889. À cette époque, on trouvait également à cette adresse la maroquinerie de Louis Peschard, spécialisée dans les porte-monnaie, cigares et cigarettes à cadre. Le commerce a été transmis aux fils Peschard en 1903.

 

 

 

 

 

En avril 1901, le bâtiment a été vendu aux enchères. L’activité de gravure et d’impression a continué sur place. En 1913, la famille Prat s’est associée à un certain Robert Joseph, qui était toujours présent dans les années 1950, sans les Prat, pour de la bijouterie fantaisie. De fil en aiguille, le lieu a eu bien des fonctions. Il est même resté pendant 8 ans un cyber café avant de devenir un restaurant où on se plait à admirer l’espace baigné de lumières par sa grande verrière située à 20 mètres de hauteur.

Un autre attrait du 32, rue de Picardie se trouve dans ses fondations. Du prestigieux domaine du Temple de l’ordre des Templiers, seules quelques fondations souterraines subsistent dont le vestige d’une tour d’angle encore présente en ces lieux. C’est donc dans ce lieu chargé d’anecdotes qu’on vient se poser pour déguster une cuisine bistronomique élégamment réalisée.

La carte est centrée sur des produits de saison, frais et locaux, on valide. Le menu oscille entre des plats réconfortants et généreux. Des créations telles que les « Ravioles de Royan gratinées à la crème de truffe », la « poêlée de Saint-Jacques avec son risotto de poireaux sauce safran », le « quasi de veau aux morilles avec purée de pommes de terre », et le « Millefeuille aux fruits rouges et pistaches caramélisées ». Tous les midis, du lundi au vendredi, on peut se régaler d’un menu du jour abordable entre 22€ entrée+plat ou plat+dessert ou 29€ pour la totale.

De notre côté, on s’est laissé séduire par les incontournables Escargots de Bourgogne bien dodus et le Carpaccio de dorade au gingembre et fruit de la passion. La portion est généreuse et la dorade fond en bouche.

Côté plat, rien de tel qu’une bonne blanquette de veau bien fondante et une belle poêlée de Saint-Jacques sur son lit de poireaux, rehaussée par les couleurs chatoyantes du safran.

Mention spéciale pour les desserts qui méritent le détour. Le jour de notre passage, on choisit la tarte tatin dans le menu du jour et le gourmand millefeuille aux fruits rouges. Très généreux, il reste

Avec ses tablées en duo à l’étage, le restaurant est le lieu idéal pour les rencarts et les amoureux. Pour le bon plan, notez que le restaurant est en service continu de 8h à 2h du matin, de quoi nous permettre de nous poser à toute heure. Le spot propose aussi une option de privatisation dans son cadre exclusif, idéal pour célébrer des occasions spéciales. Que ce soit pour un dîner intime, une réunion familiale ou un événement professionnel, l’endroit atypique, complétés par son bar à cocktails et sa cave de dégustation, a de quoi séduire.

 

 

 

Avant de partir, ne manquez pas le passage dans les toilettes au design unique. Surprise assurée !

Voilà une chouette adresse qui n’a pas fini de nous surprendre.

Tarifs : desserts : 9€ – 12€, plats : 15€ – 34€, entrées : 15€ – 27€

Les Chouettes

32 Rue de Picardie

75003 Paris

Tél : 01 44 61 73 21

 

  

Hasard

 

 

 

 

 

 

En voilà un bistrot plutôt… original : le restaurant Hasard, un nouvel établissement où boire et manger du matin jusqu’au soir mais aussi où tenter sa chance aux jeux de hasard. Une adresse à ne pas mettre entre toutes les mains, c’est certain, ou en tous cas avec modération.

 

 

 

 

Hasard entend renouer avec la tradition des troquets de quartier, ouvert dès le petit matin pour un café-croissant au comptoir, jusqu’au diner où prendre l’apéro entre copains autour d’assiettes franchouillardes et de bonnes cuvées, en passant par le déjeuner où retrouver, jour après jour, des plats traditionnels français.

 

 

 

 

 

 

Un restaurant chaleureux et vivant, à la manière des cafés du coin dans les villages de France, et où il n’est donc pas étonnant de pouvoir tenter sa chance aux jeux à gratter qu’il est possible de commander à table ou au comptoir. Et la population qui s’y rend ne s’y trompe pas – un délicieux mélange de petits vieux du quartier qui jouent aux cartes et au 421, de jeunes actifs venus casser la croûte au déjeuner, et de bandes d’amis venus passer du bon temps, à la nuit tombée.

 

 

 

 

 

Pour moderniser cette tradition bien française tout en conservant une âme populaire de restaurant de quartier, le studio Depict a imaginé un décor aux meubles vintage et chinés, comme les fameuses chaises en formica. Le tout fleure bon les années 70, du long comptoir en zinc au néon qui illumine du nom du restaurant, en passant par les ardoises indiquant le prix des alcools un brin désuet (Ricard, Suze, Kir royal…) à prix abordables.

Aux fourneaux, le chef italien Matteo Renzi signe une carte traditionnelle le midi et d’assiettes à partager entre convives, le soir (croquettes de tête de veau, sardines et pommes de terre confites, huîtres), le tout dans une démarche saisonnière et écologique. De passage au déjeuner, on a pu goûter aux cuisses de grenouilles et sarrasin torréfié (10€) et à la belle tranche de terrine maison (ce midi-là, porc, volaille et pickles ; 7€).

 

 

 

 

 

 

 

Plaisir bien trop rare de trouver un chou farci (14€) à la carte, version végétarienne savoureuse ; et plaisir plus commun mais non-dissimulé de croquer dans le croque-monsieur (15€) particulièrement gratiné.

L’ile flottante (6€) engloutie, on quitte les lieux avec l’impression d’avoir fait un bond dans le temps, 40 ans en arrière !

Hasard

7 Rue de l’Isly

75008 Paris

Tél : 01 86 53 49 10

 

 

Le Grand Colbert

 

 

 

 

 

 

 

 

À deux pas des sublimes jardins du Palais-Royal, le Grand Colbert est un restaurant parisien bien connu des touristes et des habitants de la capitale. Classée monument historique, cette brasserie nous plonge dans le Paris d’antan et nous régale avec une carte qui met la gastronomie française à l’honneur. Une incarnation gourmande de ce qui fait le charme de la capitale !

 

 

 

 

 

Il est de ces adresses sans lesquelles Paris ne serait pas tout à fait Paris, et le Grand Colbert fait partie de ces lieux iconiques. Né avec la galerie Colbert en 1828, c’était à l’origine un magasin de nouveautés qui s’appelait alors « Au Grand Colbert ».

 

 

 

 

 

 

 

Ce n’est qu’en 1900 que l’adresse devint un restaurant connu pour être l’un des bouillons le moins cher de la capitale. Repris en 1985 par la Bibliothèque nationale de France après des années de fermeture, c’est désormais une brasserie parisienne iconique, au chic décontracté, où se retrouvent les plats typiques de la gastronomie française.

 

 

 

 

 

 

Le décor nous amène à faire un véritable saut dans le temps, nous plongeant dans le Paris de la Belle Époque. Entourés de miroirs, de mosaïques, de colonnes et pilastres sculptés et de plantes luxuriantes qui nous rappellent la présence des jardins du Palais-Royal, on admire ce cadre où se rencontrent la somptuosité de l’Art Nouveau et la splendeur du monde antique. On s’installe sur l’une des confortables banquettes de cuir noir et on s’imprègne de la beauté des lieux.

 

 

 

 

 

Pas étonnant que les cinéastes se soient épris des lieux ! Eh oui, les adeptes du 7ème art n’ignorent pas que le Grand Colbert a accueilli des tournages dont cette fameuse scène du film Tout peut arriver qui réunit Nancy Meyer, Jack Nicholson et Diane Keaton et durant laquelle on y vante le meilleur poulet rôti au monde. Si celui-ci est désormais une star incontournable du menu et se retrouve particulièrement apprécié par la clientèle américaine, le reste de la carte n’a pas à rougir !

 

 

 

 

Pour les amateurs de fruits de mer, il sera par exemple bien difficile de passer à côté des plateaux, à partager ou non, sur lesquels on retrouve du homard et du crabe à la chair bien fondante, des huîtres, des moules, des amandes, des crevettes et des palourdes de première fraîcheur qui nous transporte au bord de la plage. Cette introduction nous aura donné le pied marin sur le reste de la dégustation.

Sur les conseils de la chaleureuse équipe, on aura craqué pour les Saint-Jacques, accompagnées de leurs épinards. Tout juste poêlée, cette cuisson réussie met ainsi en valeur les saveurs naturelles de ce coquillage d’exception et ne laissant par ailleurs aucun doute quant à la qualité du produit.

Autre plat star des brasseries parisiennes : la sole meunière en provenance de la côte atlantique française, qu’on nous présente d’abord dans sa casserole en cuivre. Sous une friture légèrement croustillante, le poisson nous dévoile une chair pleine de goût. Accompagné d’une purée maison dans les règles de l’art, parfumée à la noix de muscade, ce met généreux complète l’expérience authentique du Grand Colbert.

Au dessert, ne passez pas à côté de l’omelette norvégienne, une pâtisserie en voie de disparition qui vaut largement le coup de cuillère. Cette douceur, flambée sous vos yeux, vous assure un beau final, tant sur la présentation qu’à la dégustation. Sous la meringue enflammée, une glace à la vanille reposant sur sa génoise vous permet de clôturer sur une note de fraîcheur cette expérience au cœur du Paris d’antan.

Tarifs : Formule entrée + plat ou plat + dessert en semaine de 12h à 18h : 24,5€, Formule entrée + plat ou plat + dessert en week-end de 12h à 18h : 34,5€, Formule entrée + plat + dessert en semaine de 12h à 18h : 34,5€, plateaux de fruits de mer : 35€ – 173€, Formule entrée + plat + dessert en week-end de 12h à 18h : 44,5€

Le Grand Colbert

2 Rue Vivienne

75002 Paris 2

Tél : 01 42 86 87 88

 

 

 

Le Minet Galant

 

 

 

 

 

 

 

Pour comprendre l’ambiance de bistrot et l’origine du restaurant Le Minet Galant, situé à deux pas du théâtre des Bouffes Parisiens, c’est un saut de puce vers le passé et une relecture appuyée de l’œuvre de Feydeau qu’il faut effectuer, où comment l’on découvre, dans la pièce de théâtre La puce à l’oreille, que Raymonde soupçonne son mari de lui être infidèle à l’hôtel du Minet-Galant.

 

 

 

 

 

 Ceci en tête, on pénètre avec délice dans ce restaurant, ouvert depuis peu dans le 2e arrondissement en lieu et place de feu Le Petit Colbert. L’homme à la tête des lieux, Jérôme Jeusselin, n’en est guère à sa première adresse et vient même d’une famille de bons vivants, son père ayant été, tout au long de sa vie, traiteur charcutier dans le 7e arrondissement de la capitale.

 

 

 

 

 

Pas étonnant, donc, que l’adresse fasse honneur au fait-maison et au terroir français, jusque dans les préparations issues de l’héritage familial de mets de choix, terrines, pâté en croûte et autres foie gras ; puisque oui, l’idée étant ici de manger du français, mais avec grâce, s’il vous plait.

 

 

 

 

Car s’il est un endroit où se régaler avant ou après une pièce de théâtre, au diner ou bien au déjeuner, c’est bien dans ce restaurant de 70 couverts – sans oublier les 20 places en terrasse – doté également d’un étage privatisable pour les grandes occasions, où l’atmosphère feutrée se trouve réveillée par l’agitation ambiante.

 

 

 

 

 

Lové sur une banquette bleu marine, face aux miroirs qui tapissent les murs, voilà que défilent les plats traditionnels qui font la splendeur de la France : délectable foie gras selon la recette du père du patron, tarte fine aux endives confites (18,50€), épatante blanquette de veau aux girolles (30€), sans oublier la tatin en dessert (11€), conséquente.

Bien sûr, on ne manquera pas d’arroser le tout avec une bonne bouteille de blanc ou de rouge, en faisant confiance à la relation privilégiée que Jérôme Jeusselin et Adrien Briot, son associé, entretiennent avec des vignerons soigneusement sélectionnés.

 

 

 

 

 

Rétro sans être ringard, tradi sans être poussiéreux, et surtout sincèrement bistrotier, le Minet Galant nous fait nous exclamer : « Mangez, je le veux ! »

Tarifs : entrées : 9,5€ – 25€, desserts : 11€ – 15€, plats : 21€ – 39€.

Le Minet Galant

8 Rue Monsigny

75002 Paris

Tél : 01 40 20 42 16

 

 

Nolinski

 

 

 

 

 

 

 

Le Nolinski, le restaurant à deux pas de l’Opéra, se réinvente avec une nouvelle carte signée par le chef étoilé Philip Chronopoulos, qui met en lumière la cuisine bourgeoise française. On file redécouvrir le charme de ce lieu chic et cosy qui célèbre désormais les traditions culinaires tout en offrant une expérience à la hauteur des belles institutions parisiennes.

 

 

 

 

 

Nolinski Le Restaurant dévoile une carte entièrement repensée par Philip Chronopoulos, chef doublement étoilé, bien connu des gourmets parisiens pour son travail au Palais Royal Restaurant. Au programme, un nouveau menu qui nous plonge dans l’univers réconfortant de la cuisine bourgeoise française, une cuisine authentique et réconfortante qui fait honneur à l’art de vivre parisien.

 

 

 

 

Le chef, marqué par ce répertoire culinaire tout au long de sa carrière, souhaite désormais offrir des plats classiques mais raffinés, des « madeleines de Proust » qui évoquent des souvenirs tout en apportant un certain réconfort. Parmi ces plats, on retrouve des icônes gastronomiques telles que le pot-au-feu, la volaille rôtie, ou encore un délicieux gratin de macaronis aux morilles, tous réalisés avec cette délicatesse et cette touche personnelle qui font la réputation du chef.

 

 

 

 

 

 

Loin de la sophistication extrême de la haute gastronomie, cette nouvelle carte cherche à revenir aux sources, en sublimant les recettes traditionnelles avec une simplicité élégante et un goût particulier.

 

 

 

 

 

Côté cadre, Nolinski Le Restaurant reste fidèle à l’atmosphère feutrée et élégante qui le caractérise. Que ce soit pour un déjeuner d’affaires, un dîner romantique ou une célébration spéciale, ce lieu représente parfaitement l’élégance parisienne. Le décor est signé John Whelan, designer anglais. Dorures seventies, banquettes en cuir, grand bar central et boiseries forment l’ambiance de l’adresse.

On vous recommande le menu semainier, véritable hommage à la cuisine française de tradition. Chaque jour de la semaine, on peut ainsi découvrir un plat emblématique comme le pot-au-feu traditionnel du lundi ou le bœuf bourguignon du mardi, toujours proposé à un tarif attractif de 38 € (ou 52 € avec dessert). Ces propositions viennent renforcer cette idée de cuisine réconfortante, où chaque repas devient une célébration des classiques de la gastronomie française.

Lors de notre passage, on a pu découvrir en entrée les escargots ou encore le bon pâté en croûte en entrée. En plat, le semainier mettait à l’honneur un très bonne Blanquette de Veau, mais libre à vous de vous laisser tenter par le Tartare de bœuf ou encore la délicieuse Volaille jaune rôtie au jus avec sa bonne purée.

Pour terminer le repas en beauté, on se laisse séduire par les desserts ! Ces douceurs sont autant de clins d’œil à des souvenirs d’enfance, avec des classiques comme la tarte tatin, le baba au rhum ou encore le millefeuille à la vanille, des desserts intemporels qui viennent clôturer en beauté un bon repas.

 

 

 

 

 

 

Nolinski Le Restaurant s’adresse à une clientèle raffinée en quête d’une expérience culinaire parisienne authentique, où le savoir-faire gastronomique se mêle à une atmosphère élégante. Que l’on soit un amateur de cuisine bourgeoise, un gourmet en quête de classiques revisités ou un épicurien désireux de revivre des souvenirs gustatifs d’enfance, cet établissement est l’endroit idéal pour savourer des plats traditionnels magnifiés par un chef étoilé. Avec une fourchette un peu haute, ce n’est pas forcément donné, mais noté que les assiettes sont généreuses et les desserts, très gourmands !

Tarifs : entrées : 11€ – 20€, desserts : 12€ – 14€, plats : 24€ – 35€…

Nolinski

16 Avenue de l’Opéra

75001 Paris

Tél : 01 42 86 10 10

 

 

Pamela Popo

 

 

 

 

 

 

 

Adresse discrète du Marais, en plein cœur de Paris, à peine la porte est passée que l’ambiance de Pamela Popo appelle au confort, aux retrouvailles, à un moment suspendu dans le temps au sein de ce restaurant, qui fait également office de bar à cocktails.

 

 

 

 

Aux commandes, c’est Carl et Benjamin, deux anciens professionnels de l’hôtellerie, qui ont fait le parti-pris de reprendre ce lieu en 2017.

 

 

 

 

 

Autrefois lieu de retrouvailles franchouillard entre copains, le duo en a fait une adresse plus raffinée, une brasserie rétro-chic où se retrouver autour d’un verre ou d’un dîner 5*. Nommé en référence à Serge Gainsbourg, le Pamela Popo a changé de propriétaire, mais gardé son nom : d’ailleurs, l’ensemble des cocktails sont nommés en référence aux chansons de l’artiste.

 

 

 

 

 

 

Au menu, une carte courte, reflet du travail avec les saisons qui est réalisé : si l’on ne présente plus les grands classiques, tels que les excellents escargots à la Provençale, huile d’olive et basilic, le foie gras servi en entrée, le tiradito de bar façon ceviche… La carte connaît néanmoins quelques petits changements, en fonction des produits de saison. À l’approche des fêtes, les noix de Saint-Jacques sont à l’honneur, les poissons changent également en fonction de la pêche, les fruits, légumes…

Sur le plat de résistance, les amateurs de viande seront conquis, avec trois recettes de bœuf (bourguignon, là aussi, un grand classique de la carte, l’onglet accompagné d’une sauce épaisse à l’ail noir ou la côte de bœuf, incontournable). Des options végétariennes sont également proposées, avec les généreux gnocchis au pesto, servis sous une montagne de parmesan râpé. Pour chaque plat, entrée ou dessert, il est possible de faire accompagner le mets d’un verre de vin selon les suggestions de Benjamin ou Karl, qui se feront un plaisir de vous conseiller l’une des bouteilles de la cave à vins du restaurant.

« On essaye de sortir du lot avec de bons produits », explique Benjamin, qui raconte la provenance de la viande pour le bœuf – de l’Angus uniquement, élevé et nourri en Écosse – le choix d’un canard fermier et de ne pas se fournir là où l’élevage est intensif, le poisson, pêché à l’état sauvage… Côté desserts, on reste sur des propositions très françaises, allant du pavlova à la fraise à la crème brûlée vanille, en passant par la mousse au chocolat ou encore, le décadent Paris-Brest, revisité par le chef.

 

 

 

 

 

 

Comptez de 12 à 24 € par entrée, de 24 à 35 € pour le plat de résistance et de 12 à 15 € pour les desserts. Pour une belle occasion, un dîner de retrouvailles ou un verre en tête-à-tête, on ne saurait que vous recommander l’adresse : la qualité des produits, la justesse des associations, la créativité de la carte et le service rapide en font désormais un incontournable des amateurs de bonnes brasseries dans le Marais.

Tarifs : entrée : 12€ – 24€, desserts : 12€ – 15€, plat : 24€ – 35€

Pamela Popo

15 Rue François Miron

75004 Paris

Tél : 01 42 74 14 65

     

     

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