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Origine du nom des classiques glacés

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Quel suprême délice de savourer, par une belle journée d’été, une coupe glacée sur la terrasse ombragée d’un restaurant! En prévision de ce couronnement du repas, les gourmands préfèrent généralement se réserver une petite place dans l’estomac. Coupe Danemark, pêche Melba et banana split sont les grands classiques qui figurent toujours sur la carte.

 

 

 

 

Cet été, oubliez les files d’attente chez le glacier du coin et devenez le maître de la coupe glacée dans votre propre cuisine !

 

 

 

 

 

 

Avec des recettes simples, des ingrédients faciles à trouver et une turbine à glace révolutionnaire, vous pouvez impressionner vos proches à travers des desserts dignes des plus grandes terrasses parisiennes.

 

 

 

 

 

Préparez vos cuillères, on vous emmène faire le tour des grands classiques glacés de l’été !

Voici l’origine du nom des classiques glacés, à découvrir : 

 

 

  

 

 

 

 

Banana split

 

 

 

 

Attention, la star hollywoodienne des coupes glacées entre en scène : on veut bien sûr parler du Banana split, dessert rétro mythique des années 1900 ! Avec sa banane fendue en deux, ses 3 boules de glace au chocolat, à la vanille et à la fraise ainsi que sa chantilly, son chocolat fondu et cerises confites, le Banana split est réservé aux très grosses faims !

On doit le banana split à David Evans Strickler, un jeune apprenti pharmacien de Pennsylvanie qui crée en 1904 ce qu’il appelle alors le « banana split sundae » en raison de sa composition. Et oui, la base du dessert n’est autre qu’une banane coupée en deux dans le sens de la longueur (« to split = scinder, fendre » en anglais) et elle est, à l’origine également agrémentée de glaces, de guimauve, d’ananas, de noix concassées, de cerises et de sirop ! Une recette parfaite pour attirer les clients dans les pharmacies qui disposent à l’époque de comptoirs à sodas et à glaces.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :

Pour la sauce au caramel : eau, sirop de maïs, sucre, crème 35 %, beurre…Pour les garnitures : bananes, coupées en deux sur la longueur, cassonade, petites boules de crème glacée à la vanille, cerises au marasquin avec la queue, égouttées… 

 

 

 

Café glacé

 

 

 

 

Le café glacé compte parmi les coupes classiques en Suisse. Il se compose de plusieurs boules de glace mokka coiffées d’un peu de crème fouettée, volontiers saupoudrée de cannelle ou de chocolat en poudre. Notre glace café-amaretto aux cerises amarena en est une intéressante variante. Le café glacé est aussi un frappé délicieusement rafraîchissant en été.

Dans nos pays méditerranéens voisins, le café glacé est toujours une boisson froide. Lorsque l’on en commande un dans un glacier allemand ou autrichien, on reçoit de la glace vanille arrosée de café froid et couronnée de crème chantilly. En Italie, en revanche, le caffè freddo est un expresso refroidi et allongé d’eau.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :  expressos⁣, lait, glaçons, caramel au beurre salé, chantilly maison c’est mieux ! ⁣

 

 

 

Café liégeois

 

 

 

 

Le Café liégeois est un incontournable pour tous les gourmands amateurs de caféine : un expresso, une glace au café, de la chantilly et une bonne dose de sauce café. C’est LE dessert parfait pour rester éveillé et profiter des longues journées d’été.

C’est pendant la 1ère Guerre mondiale (1914-1918), suite à la bataille des forts de Liège en Belgique qu’apparaît l’appellation “café liégeois”. La France, impressionnée par la résistance héroïque des Liégeois, leur décerne la Légion d’honneur et renomme le “café viennois” (rappelant l’ennemi) en “café liégeois”.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : café fraîchement moulu, eau bouillante, sucre en morceau, lait parfumé à la vanille, glace au café, crème fraîche, crème fouettée…

 

 

 

 

Cassate sicilienne

 

 

 

 

 

La cassata, ou cassata siciliana (arabe : quas’at, bacinella1 et du latin caseum) est un gâteau italien originaire de Sicile, à base de ricotta sucrée (traditionnellement une ricotta de brebis), d’un biscuit de type génoise, de pâte d’amande, de fruits confits et d’un glaçage au sucre, traditionnellement préparé lors des fêtes de Pâques.

Les premières cassata se réduisaient à de la pâte sablée fourrée de ricotta sucrée. Les Arabes introduisirent la canne à sucre, le citron, le cédrat, l’orange amère, la mandarine et l’amande en Sicile entre le IXe et le XIe siècle. La pâte d’amande qui date, quant à elle, de la période normande (1061-1194), remplaça la pâte sablée. Les Espagnols apportèrent la génoise et le chocolat. Les fruits confits firent leur apparition lors de la période baroque.

La cassata, quand elle est glacée, est proche en goût de la plombières.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : génoise de 24 cm de diamètre…

Pour la garniture : ricotta, sucre semoule, extrait de vanille, chocolat noir, fruits confits, marasquin…

Pour le glaçage : sucre glace, jus de citron, blanc d’oeuf…

Pour le décor : fruits confits entiers…

 

 

 

 

Chocolat liégeois

 

 

 

 

 

Ceux qui préfèrent la rondeur du chocolat au Pep’s du fruit peuvent se tourner vers le Chocolat liégeois ! Car si le chocolat nous réconforte et nous réchauffe en hiver, il peut tout aussi bien nous rafraîchir lors des beaux jours. Avec ses boules de glace au chocolat, sa sauce au chocolat et sa montagne de chantilly, le Chocolat liégeois aurait pu être inventé par Willy Wonka !

Les origines du nom « chocolat liégeois » sont les mêmes que celles du « café liégeois ». Il s’agit simplement d’une variante où la glace au café est remplacée par de la glace au chocolat, et le café par de la sauce chocolatée. La coupe glacée chocolat liégeois est à ne pas confondre avec la crème dessert surmontée de chantilly ou encore le chocolat viennois qui n’est autre qu’un chocolat chaud recouvert de chantilly.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : lait, maïzena, chocolat au lait, sucre, glace vanille…
Pour la Chantilly: crème fleurette, sucre semoule…

 

 

 

Cocktail colonel

 

 

 

 

 

Découvrez l’histoire glacée de la coupe colonel : comment un sorbet est devenu un dessert classique.

Rafraîchissante et gourmande, la coupe Colonel est parfaite pour clore un repas copieux ou simplement profiter d’une touche acidulée pour se faire plaisir. Composé d’un sorbet citron arrosé de vodka, ce célèbre dessert est un grand classique de la gastronomie française. Pourtant, ses origines semblent entourées de mystère… D’où vient son nom, pour le moins étonnant ? Quand et comment a-t-il été inventé ? Voici ce qu’il faut savoir sur la coupe colonel !

 Incontournable des cartes de dessert, la coupe Colonel se fait beaucoup plus discrète quant à ses origines. Difficile en effet de savoir d’où vient son nom et de connaître sa date d’invention. Seules quelques hypothèses circulent à son sujet : comme celle selon laquelle le sorbet colonel aurait été créé en l’honneur d’un colonel qui aimait particulièrement l’association sorbet citron – vodka, à tel point qu’il en commandait régulièrement dans un restaurant. Le dessert aurait alors pris le nom de « coupe Colonel ». Autre théorie : la coupe colonel serait simplement une métaphore pour désigner, par exemple, une recette « digne d’un colonel », sans référence à une personne réelle.

Au fil des ans, la coupe colonel s’est progressivement imposée sur les tables, devenant un dessert français phare. Que ce soit au restaurant, lors d’un repas festif ou encore lors d’un repas en famille, la coupe colonel séduit par sa légèreté associée à la puissance de la vodka. À la fois dessert gourmand et digestif rafraîchissant, il peut être servi de manière traditionnelle, ou agrémenté de chantilly, coulis, zestes de citron, etc. Intemporelle, élégante et originale, la coupe glacée colonel ne laisse personne indifférent et n’est pas près de disparaître de la carte des restaurants, qu’ils soient chics, tendance ou populaires !

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : sorbet citron (jaune ou vert), bouteille de vodka…

 

 

 

 

Coupe Belle Hélène

 

 

 

 

 

 

La belle Hélène fait référence à l’opérette «La Belle Hélène», de Jacques Offenbach. Enchanté par la musique et l’actrice principale¬ lors de la représentation parisienne, le chef Auguste Escoffier créa ce dessert à base de poire pochée et de sauce au chocolat chaud à la fin du XIXᵉ siècle.

C’est en effet en hommage à la Belle Hélène, créée en 1864 par Jacques Offenbach, que, quelques années plus tard, l’épouse du roi Ménélas apparut à la carte des restaurants parisiens sous la forme d’une poire pochée dans un sirop vanillé puis dressée sur une glace arrosée de chocolat chaud.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : chocolat, lait, glace vanille, demies poires au sirop, crème chantilly…

 

 

 

Coupe Danemark

 

 

 

 

 

 

La nécessité est la mère de l’invention: dans les années 1920 à Copenhague, le cuisinier d’un restaurant n’avait plus qu’un peu de glace à la vanille lorsque des clients se présentèrent chez lui à une heure tardive en quête d’un dessert. Il fit alors fondre du chocolat et le versa sur la glace. Étant donné que le nom Copenhague servait déjà de nom à une viennoiserie, il décida de nommer sa création «coupe Danemark».

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :

Pour la sauce au chocolat: crème, chocolat noir en petits morceaux, lait…
Pour la garniture :  boules de glace à la vanille, crème légèrement fouettée, grués de cacao…

 

 

 

 

Coupe Nesselrode

 

 

 

 

 

 

Vivement l’automne diront les gourmands qui adorent les marrons! La coupe Nesselrode, composée de vermicelles, meringues, chantilly et glace vanille, doit son nom au diplomate russe Karl Robert comte von Nesselrode. Ce dessert exquis marie différentes textures et couleurs: glace crémeuse, chantilly aérienne, meringues croquantes et vermicelles. Sans oublier la touche de couleur d’une cerise rouge sur la chantilly.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : crème entière, sucre, meringues, boules de glace vanille, purée de marrons, bigarreaux…

 

 

 

Coupe Romanoff

 

 

 

 

 

On dit qu’Alexandre Ier (1777-1825), tsar de Russie de la maison Romanoff, aimait les fraises marinées avec de la crème fouettée en guise de dessert. Aujourd’hui, cette coupe nommée d’après les Romanov est presque plus célèbre que celui qui lui a donné son nom.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : fraises, sucre, jus de citron, petites boules de glace vanille, menthe…

 

 

 

 

Dame Blanche

 

 

 

 

Bien qu’elle soit l’une des coupes glacées les plus simples à réaliser, la Dame blanche (aussi appelée Coupe Danemark en Suisse et en Allemagne) est une véritable majesté au royaume des desserts avec sa glace à la vanille drapée de chocolat chaud et coiffée de chantilly !

Pour certains, la dame blanche tiendrait son nom de la création de l’opéra Boieldieu à Paris en 1825. Ce bâtiment à la façade claire et lumineuse fut surnommé « la Dame Blanche » par les spectateurs de l’époque, plus habitués à une architecture sombre.

Pour d’autres, la Dame blanche serait en fait une « coupe Danemark » imaginée par un restaurateur des Jardins de Tivoli, à Copenhague. N’ayant plus de desserts à servir, il aurait proposé à sa clientèle une glace vanille arrosée d’une sauce chocolatée encore tiède.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : boules de glace vanille, sauce chocolat, chantilly, cigarette russe, amandes effilées…

 

 

 

 

 

Glace Plombières

 

 

 

 

 

À base de crème anglaise glacée à l’amande recouverte de fruits confits, ce dessert porte ce nom à cause du moule en plomb dont on se servait pour le confectionner. Car à la base, la crème s’appelle plombière (sans le « s ») et nous vient de Paris.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : amandes douces, amandes amères, crème bouillie, lait, jaunes d’œufs, sucre, crème fouettée, marmelade d’abricots…

 

 

 

 

 

Milk-shake ou milkshake

 

 

 

 

Un milk-shake ou milkshake ou lait frappé au Canada ou frappé en Suisse romande et en Nouvelle-Angleterre, est une recette traditionnelle de boisson glacée frappée de la cuisine des États-Unis, à base de lait, crème glacée, sirops, arômes divers, et fruits, mélangés au shaker ou au mixeur.

Le nom « Milk shake » apparaît pour la première fois en 1885 dans un journal américain, avec un cocktail crémeux à base de whisky et d’œufs ou de lait de poule, mélangés au shaker avec des glaçons. Le nom est repris dans les années 1900 pour une boisson glacée mélangée au shaker, à base de lait et de sirops au chocolat (le plus souvent), vanille, fraise ou framboise, souvent accompagnée de crème glacée.

La première milkshake machine (en) Cyclone Drink Mixer d’Hamilton Beach Brands (mixeur électrique) est inventée en 1910. Le milk-shake gagne alors en légèreté grâce à l’incorporation d’une grande quantité d’air. En 1922, la compagnie Walgreens commence à ajouter de la crème glacée au milk-shake, qui devient alors un breuvage très populaire.

À partir des années 1930, l’invention des premiers réfrigérateurs au fréon permet le développement des distributeurs automatiques de milk-shake, dont le Multi mixer Earl Prince de 1936, qui pouvait produire cinq milk-shakes en même temps. Le restaurateur Ray Kroc achète alors les droits exclusifs de cette machine et ceux de Richard et Maurice McDonald pour fonder sa chaîne de restaurant McDonald’s en 1955. Les milk-shakes deviennent alors très populaires dans les diners, et chaînes de restauration rapide du monde entier.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : banane, pelée, fraises, fraîches ou surgelées et non décongelées, pêche ou nectarine, pelée et dénoyautée, boule de crème glacée à la vanille, lait…

 

 

 

Pêche Melba

 

 

 

 

 

La Pêche Melba, c’est un peu l’équivalent d’un poème d’amour dans une coupe. De tendres pêches pochées, une glace à la vanille crémeuse, le tout arrosé de coulis de framboise. 

La pêche Melba a été inventée en 1892 par le grand cuisinier français Auguste Escoffier en hommage à la célèbre cantatrice australienne Nellie Melba. Dans la version originale de ce dessert, les demi-pêches mondées étaient garnies de sucre filé. En 1900, pour l’inauguration du Carlton de Londres, Escoffier en propose une interprétation légèrement différente, avec de la purée de framboises. C’est cette version de la pêche Melba qui reste connue aujourd’hui.

Suggestion: les pêches sont plus faciles à monder lorsqu’on les plonge d’abord un court instant dans de l’eau très chaude. Au moment de servir, parsemer le dessert de bâtonnets d’amandes.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : eau, sucre semoule, pêches pas trop mûres, boules de glace à la vanille, framboises, crème liquide entière pour la chantilly, sucre glace, amandes effilées…

 

 

 

 

Sorbets à l’alcool

 

 

 

 

 

 

Un sorbet fruité avec un trait d’alcool: il n’y a pas plus rafraîchissant pour animer une fiesta par un soir d’été caniculaire. Servi dans une flûte à champagne ou un verre à Martini, ce dessert chic et branché est très facile à préparer. Le plus connu de tous est sans doute le sorbet colonel: tendre sorbet citron arrosé de vodka russe et décoré d’une feuille de menthe. Autres mariages très prisés: sorbet poire et williams, sorbet quetsches et eau-de-vie de prune et sorbet mandarine ou orange et Campari. Les bulles des vins mousseux, comme le prosecco ou le champagne qui se marient avec pratiquement tous les sorbets, ajoutent une touche de glamour supplémentaire.

   

    

 

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