Avez-vous une idée des spécialités Parisiennes historiques ? Si l’on vous dit que certaines ont fait le tour du monde, cela ne devrait certainement pas vous surprendre.
Et pour cause, entre notre célèbre baguette croustillante, le croissant pur beurre, le sandwich jambon-beurre, le croque-monsieur et bien sûr les pommes frites, la France a su exporter brillamment son savoir-faire et diffuser son bon goût à l’international !
Histoire de vous mettre l’eau à la bouche, voici les recettes et les informations complètes de toutes ces spécialités de Paris comme un menu, c’est-à-dire de l’entrée au dessert en passant par les plats principaux et les fromages.
Bon appétit ! À découvrir :
ENTREES :
Baguette Parisienne
La baguette parisienne est sans aucun doute l’un des symboles les plus emblématiques des spécialités culinaires de Paris mais aussi de la France. Elle est appréciée tant par les locaux que par les touristes et fait partie intégrante de notre culture et de notre patrimoine gastronomique. Pourtant, la véritable origine de la baguette Française reste floue et sujette à débat. Cependant, plusieurs théories ont été avancées pour expliquer son apparition.
Un certain nombre d’historiens pensent que la baguette aurait été inspirée par la tradition boulangère viennoise. Au XIXe siècle, les boulangers autrichiens introduisirent en France des techniques de panification qu’ils pratiquaient dans leur pays d’origine. Ces méthodes, utilisant notamment de la levure, permirent de réaliser des pains plus légers et aérés que ceux auxquels étaient habitués les Français. La forme allongée de la baguette serait ainsi une adaptation locale de ces pains viennois.
Une autre théorie attribue la création de la baguette à Napoléon. Selon cette version, le célèbre empereur français aurait demandé aux boulangers parisiens de créer un pain long et fin afin que ses soldats puissent le transporter facilement dans leurs bottes. Cette forme permettait également de couper les morceaux de pain sans avoir besoin d’un couteau.
La baguette parisienne se distingue par sa forme allongée et fine, ainsi que par sa croûte dorée et croustillante. Elle mesure généralement entre 60 et 65 cm de long et pèse environ 250 grammes. La mie de la baguette doit être souple, légèrement élastique et présenter une texture aérée avec des alvéoles irrégulières. Pour obtenir cette consistance, les boulangers doivent maîtriser le dosage des ingrédients, le pétrissage, la fermentation et la cuisson et doivent la confectionner à partir d’ingrédients simples et naturels :
Même si la baguette parisienne se savoure tout au long de la journée et peut accompagner aussi bien le petit-déjeuner que les repas principaux. Rien ne vaut le plaisir de croquer dans une baguette encore chaude, juste sortie du four du boulanger. La croûte craquante et la mie moelleuse révèlent alors toutes leurs saveurs. N’hésitez pas à demander à votre boulanger quelle est l’heure de sortie du four de ses baguettes pour profiter de ce moment de pur bonheur gustatif. Ainsi, elle est idéale pour réaliser des tartines, des sandwichs, ou simplement pour être dégustée avec du beurre et de la confiture.
Bouchée à la Reine
La bouchée à la Reine est un plat incontournable des spécialités de Paris. Appréciée pour sa texture croustillante et sa garniture à la fois généreuse et savoureuse, cette préparation culinaire a traversé les siècles pour nous offrir une expérience gustative unique. Elles se présentent comme de petits chaussons ronds et dorés, réalisés à base de pâte feuilletée. Leur principal attrait réside dans leur garniture, généralement composée d’une sauce béchamel onctueuse mélangée à des morceaux de viande, de champignons et autres légumes. La variété des ingrédients permet une multitude de déclinaisons en fonction des goûts et des saisons.
Les bouchées à la Reine tirent leur nom de la reine Marie Leszczynska, épouse du roi Louis XV. Selon la légende, la souveraine était friande de ces petits feuilletés garnis et les aurait popularisés à la cour de France au milieu du 18ème siècle. Depuis lors, ils sont devenus un classique de la gastronomie française.
Ces petits chaussons feuilletés trouvent leurs racines dans le vol-au-vent, une autre spécialité culinaire française créée par le célèbre pâtissier Marie-Antoine Carême. Le vol-au-vent est en réalité une version plus grande de la bouchée à la Reine, généralement servie comme entrée lors d’un repas festif car grâce à leur format individuel et leur présentation soignée, les bouchées à la Reine sont idéales pour être servies lors d’un apéritif, d’un buffet ou d’un repas convivial. Elles peuvent également être proposées en entrée, accompagnées d’une salade verte par exemple.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette de la bouchée à la Reine sont :
Pour la garniture : ris de veau crus, quenelles de volaille, carotte, oignon, vin blanc sec, champignons de paris, beurre doux, thym frais, sel fin, poivre…
Pour la sauce : beurre doux, farine de blé, bouillon de volaille, crème fraîche épaisse, jaune d’œuf, sel fin…
Croque-monsieur
Dans le panorama culinaire français, le croque-monsieur occupe une place de choix. Ce savoureux sandwich, à base de jambon et de fromage, est apprécié par les petits et les grands. Mais comment est-il né ? Quels sont ses ingrédients principaux ? On vous dit tout sur cette spécialité de Paris depuis son existence. Car oui, l’histoire du croque-monsieur remonte au début du XXe siècle, dans un café parisien où il était servi en tant que snack rapide pour ceux qui avaient faim. Le nom de ce célèbre sandwich vient de l’idée qu’il se « croque » avec gourmandise, et « monsieur » étant utilisé pour désigner un homme élégant.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette du croque-monsieur sont : pain toast, beurre ramolli, moutarde, tranches de jambon, Gruyère AOP ou d’Emmentaler AOP coupé en fines tranches, poivre…
Il existe plusieurs variantes du croque-monsieur, comme le croque-madame, qui comprend un œuf sur le plat, ou encore le croque-provençal, garni de tomates et d’herbes de Provence.
Le succès du croque-monsieur s’est rapidement répandu, et aujourd’hui, on peut le déguster dans des bistrots et des brasseries du monde entier.
Salade parisienne
La salade parisienne (parfois aussi appelée salade du chef) est un plat emblématique de la cuisine française. Elle est appréciée pour sa fraîcheur et sa simplicité. Originaire de de Paris, cette salade est une combinaison harmonieuse d’ingrédients simples et de qualité. Même si son origine exacte est parfois sujette à débat, on dit qu’elle a vu le jour dans les cafés et bistros parisiens au début du 20ᵉ siècle. Elle est ensuite devenue populaire en raison de son mélange équilibré de légumes et d’ingrédients basiques, tout en étant un repas complet et faible en glucides. D’ailleurs, la salade parisienne est une recette qui convient parfaitement à un régime cétogène ou un régime protéiné.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette de la salade parisienne sont : laitue croquante, jambon blanc, fromage (de type Comté ou emmental), œufs durs, champignons de Paris, cornichons, tomates et/ou de pommes de terre…
Elle est servie avec une vinaigrette légère à base d’huile d’olive, de vinaigre de vin rouge et de moutarde et peut être accompagnée de croûtons ou d’un morceau de pain.
Sandwich Parisien
Le sandwich Parisien est un incontournable de la gastronomie de France et plus particulièrement de Paris. Symbole de la street-food à la française, il a su conquérir les papilles des gourmands au fil des années. Ce pain garni et croustillant trouve ses racines dans la France du XIXe siècle. Si l’on ne connaît pas précisément le nom de son inventeur, on sait néanmoins qu’il est issu de la tradition culinaire française. À cette époque, les ouvriers n’avaient que peu de temps pour déjeuner, et cherchaient donc une solution rapide et pratique pour se restaurer.
Un sandwich est inspiré d’une recette anglaise. Le concept du sandwich, quant à lui, provient d’Angleterre et remonte au XVIIIe siècle. En effet, c’est le célèbre John Montagu, comte de Sandwich, qui aurait donné naissance à cette pratique en plaçant de la nourriture entre deux tranches de pain pour pouvoir jouer aux cartes sans se salir les mains. Ce principe s’est rapidement répandu dans toute l’Europe, notamment en France où il a été adapté avec des ingrédients locaux pour donner naissance au sandwich Parisien.
Alors pourquoi a t-on donné le petit surnom de Parisien à ce sandwich populaire de la France entière ?
Pourquoi ? Tout simplement car le jambon-blanc qu’il contient est, dans la recette originelle, du jambon de… Paris.
Rien de bien compliqué donc. Du pain, du jambon blanc, du beurre doux (à cause du sel déjà présent dans jambon), certains osent le cornichon pour un peu de fraîcheur, mais la recette, si conservatrice soit-elle, reste très appréciée. L’origine du sandwich remonte au XVIIIe siècle en Angleterre, puis est apparu en France avec la démocratisation de la baguette de pain après la Première Guerre mondiale. Une recette historique donc.
Le sandwich Parisien se distingue des autres sandwiches par la simplicité de ses ingrédients et l’harmonie des saveurs qu’ils créent. Contrairement à d’autres recettes plus élaborées, le sandwich Parisien mise sur le naturel et l’authenticité pour séduire les papilles. Le secret de son succès réside dans la qualité de ses ingrédients :
Si les ingrédients de base sont toujours les mêmes, le sandwich Parisien offre néanmoins une certaine liberté quant aux ajouts et variations possibles. Certains aiment y ajouter des cornichons ou de la moutarde pour relever le goût, tandis que d’autres préfèrent opter pour une version végétarienne en remplaçant le jambon par des légumes grillés ou du fromage frais. Les possibilités sont nombreuses et permettent à chacun de trouver son bonheur.
Le sandwich Parisien est devenu au fil du temps l’un des spécialités incontournables Parisiennes puis de la gastronomie française. Ses qualités gustatives indéniables n’expliquent pas à elles seules cet engouement : plusieurs facteurs ont contribué à son succès.
Le premier atout de cette baguette garnie est sans conteste sa praticité. Facile à emporter, il se déguste sans couverts et peut être consommé sur le pouce, ce qui en fait une option idéale pour les travailleurs pressés. De plus, avec un prix généralement abordable, il représente un choix économique pour ceux qui souhaitent se restaurer sans se ruiner.
Au-delà de ses qualités gustatives et pratiques, le sandwich Parisien incarne également un certain art de vivre à la française. Il symbolise le raffinement, la simplicité et l’excellence des produits locaux, autant de valeurs chères aux amateurs de bonne cuisine. Plus qu’un simple sandwich, c’est donc un véritable ambassadeur du patrimoine culinaire français qui séduit autant les locaux que les touristes.
PLATS :
Entrecôte de Bercy avec les pommes frite Pont-Neuf
Connaissez-vous l’entrecôte de Bercy ? Ce plat traditionnel français, composé d’une entrecôte grillée accompagnée d’une sauce au vin blanc et d’échalotes, et servi avec des pommes frites Pont-Neuf, est à la fois savoureux et riche en histoire. L’entrecôte de Bercy se caractérise par son morceau de viande, l’entrecôte, une pièce tendre et goûteuse provenant du dos de la bête. La particularité de ce plat réside également dans sa méthode de cuisson. En effet, l’entrecôte est généralement grillée, ce qui lui confère un goût unique et croustillant en surface, tout en conservant sa tendreté à l’intérieur.
La recette de l’entrecôte de Bercy trouve ses racines à Paris, dans le quartier de Bercy, au XIXe siècle. À cette époque, Bercy était un important centre d’échanges commerciaux et abritait notamment des entrepôts de vin. Les marchands de vin étaient alors souvent amenés à cuisiner des plats qui mettaient en valeur leur production, tels que l’entrecôte grillée accompagnée de sa sauce au vin blanc et aux échalotes.
L’entrecôte Bercy était à l’origine une viande chevaline grillée.
Sauce Bercy
Mais le véritable secret de l’entrecôte de Bercy réside dans sa sauce, appelée « sauce Bercy ». Celle-ci est composée de vin blanc, d’échalotes finement hachées et de beurre. Le mélange est ensuite réduit jusqu’à obtenir une sauce onctueuse et savoureuse. Cette sauce est généralement préparée à part puis versée sur l’entrecôte juste avant de la servir, afin de préserver la qualité gustative de la viande grillée.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette de la sauce Bercy sont : échalote ciselée, vin blanc, beurre manié, beurre, persil haché…
Pommes frites Pont-Neuf
Pour servir cette spécialité typique de Paris, les pommes frites Pont-Neuf vient rejoindre l’assiette. Ces dernières sont réalisées à partir de pommes de terre coupées en grosses frites, d’une épaisseur d’environ 1 cm. Elles sont ensuite plongées deux fois dans la friture : une première fois à basse température pour les cuire à cœur, puis une deuxième fois à haute température pour les rendre bien croustillantes à l’extérieur et moelleuses à l’intérieur. Cette méthode de double cuisson est essentielle pour obtenir des frites parfaites selon la tradition française.
L’association de l’entrecôte de Bercy et des pommes frites Pont-Neuf remonte au XIXe siècle, époque où les marchands ambulants vendaient des beignets et des frites sur le pont Neuf, à Paris. Ces vendeurs étaient notamment réputés pour la qualité de leurs frites, qui étaient alors appelées « pommes Pont-Neuf ». Les restaurants parisiens ont rapidement adopté cette recette et l’ont associée à l’entrecôte de Bercy pour proposer un plat complet et savoureux.
Au fil des années, la renommée de l’entrecôte de Bercy a largement dépassé les frontières du quartier parisien. Ce mets savoureux est aujourd’hui servi dans de nombreux restaurants à travers la France et même à l’étranger. La combinaison de la viande grillée et de la sauce Bercy, relevée par la touche croustillante des pommes frites Pont-Neuf, continue de séduire les gourmets en quête de traditions culinaires françaises.
Escalope Parisienne
Parmi les plats incontournables de la gastronomie d’Île-de-France, on peut également citer l’escalope Parisienne, une préparation à base d’escalope de veau qui séduit par sa simplicité et son goût délicieux.
Il est difficile de retracer avec précision l’origine de l’escalope Parisienne, tant elle fait partie intégrante du patrimoine culinaire français.
Cependant Wikipédia dixit : La Pariser Schnitzel (« escalope parisienne «) est une variante de la Wiener Schnitzel appartenant à la cuisine des pays germaniques. Il s’agit d’une préparation de viande panée censée être originaire de Paris, n’utilisant pas de chapelure. Cet apprêt a été présenté à l’Exposition universelle de Paris de 1889.
L’escalope étant une coupe de viande fine et plate très répandue en Europe, il est également possible que cette recette trouve ses racines dans des traditions culinaires plus anciennes et internationales.
L’escalope Parisienne se marie très bien avec une grande variété d’accompagnements
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette de l’escalope Parisienne sont : escalopes aplaties par le boucher, tranches de jambon de paris, fond de veau, cognac, crème fraiche, gruyère râpé, parmesan, huile, beurre, sel, poivre…
Hachis parmentier
Le hachis parmentier est un autre plat populaire faisant partie de la liste des spécialités Parisiennes. Cette recette réconfortante et savoureuse a conquis les tables françaises depuis plusieurs siècles. Il s’agit d’un plat à base de viande hachée et de purée de pommes de terre, généralement gratinée au four. Il se présente sous forme d’un gratin composé de deux couches : une couche inférieure de viande hachée, souvent mélangée à des oignons et des herbes aromatiques, et une couche supérieure de purée de pommes de terre légèrement dorée.
Cette recette traditionnelle est aujourd’hui considérée comme un classique de la cuisine française. Elle tire son nom d’Antoine Parmentier, un pharmacien français qui a joué un rôle crucial dans la popularisation de la pomme de terre en France au XVIIIe siècle. À cette époque, la pomme de terre était encore méconnue et souvent associée à des maladies ou à la famine. Cependant, convaincu de ses vertus nutritionnelles, Antoine Parmentier organise des banquets où il sert exclusivement des plats à base de pommes de terre, dont le fameux hachis parmentier.
Bien que l’on attribue souvent la création du hachis parmentier à Antoine Parmentier lui-même, il est probable que la recette existait déjà sous une forme similaire avant son intervention. En effet, la combinaison de viande hachée et de purée de pommes de terre était courante dans la gastronomie européenne, notamment en Angleterre où l’on retrouve le « cottage pie » dès le XVIIe siècle.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette du hachis parmentier sont : pommes de terre à purée (bintje), lait, muscade, beurre, viande de bœuf (reste de bœuf cuit genre pot au feu), gros oignon, beurre, gousse d’ail, persil, thym, gruyère râpé, sel, poivre…
Miroton de boeuf
Le miroton de boeuf est un plat traditionnel français, souvent associé à la gastronomie parisienne. Il faut dire que derrière le terme « miroton » se cache le mot français « mitonner », qui signifie cuire lentement et longuement un aliment dans une sauce. C’est un plat simple à réaliser, qui permet d’accommoder les restes de viande et qui peut être décliné selon les envies. Il est également économique, puisqu’il nécessite peu d’ingrédients coûteux et qu’il peut être préparé en grande quantité.
Le miroton de boeuf est donc, comme son nom l’indique, un plat à base de viande de bœuf mijotée. Il est difficile de retracer précisément l’origine de ce plat, mais on sait qu’il était déjà consommé au XIXème siècle, notamment dans les restaurants et les brasseries parisiennes. Aujourd’hui encore, le miroton de boeuf est considéré comme une spécialité Parisienne, bien qu’il soit également apprécié dans d’autres régions françaises.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette du miroton de boeuf sont : bœuf cuit (reste de pot-au-feu : poitrine, collier, macreuse, gîte), oignons, beurre, concentré de tomate, bouillon de bœuf, farine, bouquet garni, persil haché, vinaigre, chapelure, sel, poivre…
Saumon à la Parisienne
Cuit au court-bouillon et servi avec une mayonnaise, le saumon à la parisienne est une recette classique et incontournable de la cuisine française.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette du saumon à la parisienne sont : saumon entier, court-bouillon, vin blanc, sachet de gelée, mayonnaise, truffe, blanc d’œuf, feuilles de cerfeuil, estragon…
Soupe à l’oignon ou gratinée des halles
La soupe à l’oignon est une recette populaire et ancienne dont les origines remontent au Moyen Âge. Connue aussi sous le nom de « gratinée des halles », elle est composée principalement d’oignons, de bouillon de viande ou de volaille et de croûtons gratinés. Dans cet article, nous allons vous dévoiler tout ce que vous devez savoir sur cette savoureuse soupe et vous donner quelques conseils pour la réussir à la perfection.
Le surnom de « gratinée des halles » trouve son origine dans les anciennes halles de Paris. En effet, c’est dans ces marchés couverts que les maraîchers vendaient leurs oignons fraîchement cueillis, et où les commerçants se retrouvaient après leur journée de travail pour se réchauffer avec un bol de soupe à l’oignon. La particularité de cette soupe était qu’elle était gratinée au four avec du fromage râpé et des croûtons, d’où son appellation.
La soupe à l’oignon est une recette simple et économique qui peut être dégustée aussi bien en entrée qu’en plat principal.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette de la soupe à l’oignon ou gratinée des halles sont : bouillon de boeuf, grands oignons, huile d’olive, beurre, sel et poivre, sucre, tranches de pain rassis de la dimension du diamètre des bols tête de lion, fromage râpé (gruyère)…
Tête de veau à la gaillarde

La tête de veau à la gaillarde est une recette savoureuse et conviviale, très appréciée en France puisqu’elle est née à Paris et dans plusieurs pays d’Europe comme la Belgique.
L’expression « à la gaillarde » semble avoir émergé au XVIIe siècle, en même temps que l’affinement des techniques culinaires. Elle désigne une manière spécifique de préparer les aliments, notamment en les faisant mijoter dans un bouillon parfumé. Cette méthode de cuisson permettait d’obtenir des plats plus savoureux et raffinés, correspondant aux goûts de l’époque.
Au fil des siècles, la tête de veau à la gaillarde a acquis une certaine notoriété et est devenue un plat prisé des classes aisées Parisienne. Cependant, elle a su conserver son caractère populaire et convivial, étant toujours appréciée aujourd’hui dans les bistrots Parisiens et les repas de famille.
Ce plat typique est constitué principalement d’une tête de veau, un morceau de viande qui provient de l’animal entier ou seulement d’une partie (joues, langue, cervelle…). La tête de veau peut être servie entière ou désossée et roulée. Dans cette dernière version, elle est cuite longuement dans un bouillon parfumé aux légumes et aux épices.
La particularité de la tête de veau à la gaillarde réside dans sa préparation culinaire. La viande est d’abord blanchie puis cuite lentement dans un bouillon composé de légumes (carottes, poireaux, céleri…), d’épices (clous de girofle, thym, laurier…) et de vin blanc. Cette méthode de cuisson permet à la tête de veau de se gorger des saveurs du bouillon et d’obtenir une texture fondante qui ravira les gourmets.
La tête de veau est un morceau de viande très ancien, dont la consommation remonte au moins au Moyen Âge. On trouve des traces de ce plat dans diverses recettes médiévales européennes, notamment françaises et belges. À cette époque, la cuisine était marquée par une grande inventivité et une utilisation maximale des ressources alimentaires disponibles. La tête de veau était donc appréciée pour sa chair généreuse et ses possibilités de préparation variées.
Pour accompagner ce plat, on prépare généralement une sauce gaillarde à base de roux (mélange de beurre et de farine) mouillé avec le bouillon de cuisson de la tête de veau. Cette sauce est ensuite agrémentée de cornichons, de câpres et d’échalotes hachées, ainsi que de persil et de cerfeuil ciselés. On peut également y ajouter un trait de vinaigre pour apporter une légère acidité.
La tête de veau à la gaillarde peut être servie avec une grande diversité d’accompagnements, selon les goûts et les envies de chacun.
FROMAGES :
Les remarquables fromages d’Île de France. Après s’être régalés avec des assiettes généreuses, les Français trouvent toujours une petite place pour inclure une dégustation de fromage avant de passer au dessert. Plus qu’un simple entracte dans leur menu, c’est un plat à part entière qui a vu le jour en Province en raison des pâturages, mais aussi en région Parisienne où le Brie de Meaux, le Boursault de Saint-Cyr sur Morin et le Coulommiers ont connu et connaissent encore un véritable succès !
Brie
Le Brie est un fromage français très apprécié pour sa texture onctueuse et son goût crémeux. Il est souvent considéré comme l’un des meilleurs représentants de la grande variété des fromages produits en France. Cependant, il est difficile de déterminer avec précision qui a inventé le Brie, car ce fromage existe depuis plusieurs siècles sur notre territoire. Certains récits historiques évoquent que le Brie était déjà connu et apprécié à l’époque romaine. D’autres sources affirment que ce fromage aurait été créé par les moines de l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés au VIIe siècle. En réalité, il est probable que le Brie soit le résultat d’une longue tradition de fabrication de fromages dans la région d’Île-de-France, transmise de génération en génération.
Une légende célèbre raconte que le Brie aurait été introduit à la cour de Charlemagne au VIIIe siècle. Selon cette histoire, l’empereur aurait été tellement séduit par ce fromage qu’il aurait ordonné de le servir régulièrement à sa table. Cette anecdote, même si elle est difficile à vérifier, témoigne du prestige et de la popularité dont jouissait déjà le Brie à l’époque médiévale.
Le Brie tire son nom de la région d’où il provient, c’est-à-dire la Brie, une vaste plaine située dans la partie orientale de l’Île-de-France. Cette zone géographique regroupe les départements actuels de Seine-et-Marne, Essonne et Val-de-Marne, ainsi qu’une partie du département de l’Aisne en Picardie. La Brie, avec ses sols riches en argile et en calcaire, est idéale pour l’élevage des vaches laitières et la production de fromages de qualité.
Ce fromage se caractérise par une pâte molle et une croûte fleurie, ce qui signifie qu’il est fabriqué à partir de lait cru de vache et qu’il est recouvert d’une fine couche de moisissures blanches. Cette croûte, appelée « fleur de surface », est comestible et contribue à la saveur unique du fromage.
En conséquence, le Brie bénéficie de deux appellations d’origine contrôlées (AOC) qui garantissent la provenance et la qualité du fromage : le Brie de Meaux et le Brie de Melun. Ces deux AOC ont été obtenues en 1980 et protègent l’utilisation du nom « Brie » pour les fromages produits selon des méthodes traditionnelles et respectant un cahier des charges strict. Les amateurs de fromages peuvent donc être certains que le Brie qu’ils dégustent provient bien de la région d’Île-de-France.
La texture du Brie varie selon son degré d’affinage : plus il est jeune, plus sa pâte est ferme et fondante ; à mesure qu’il vieillit, elle devient plus onctueuse et crémeuse. La saveur du Brie dépend également de son âge et de son terroir : un Brie jeune aura un goût doux et léger, tandis qu’un Brie bien affiné présentera des arômes plus complexes et marqués, avec des notes de champignons et de sous-bois.
Il existe de nombreuses variantes du Brie, qui diffèrent par leur taille, leur forme, leur méthode de fabrication ou encore leurs ingrédients. Parmi les plus connues, on peut citer :
le Brie de Meaux, caractérisé par sa grandeur généreuse (36 cm de diamètre) et son goût plus prononcé que celui du Brie de Melun ;
le Brie de Melun, plus petit (27 cm de diamètre) et au goût légèrement salé, avec une pointe d’amertume;
le Brie noir, un fromage très affiné dont la croûte a pris une couleur brun foncé, presque noire, et dont la pâte est très crémeuse et puissante en goût.
Le Brie est un fromage riche en histoire et en saveurs, qui séduit les amateurs de fromages depuis des siècles. Que vous préfériez le déguster jeune et doux ou bien affiné et corsé, n’hésitez pas à explorer les différentes variantes de ce délicieux fromage français.
Boursault de Saint-Cyr sur Morin et Tournan-en-Brie
Le Boursault est un fromage français à la fois délicieux et riche en histoire. Originaire des villes de Saint-Cyr sur Morin et de Tournan-en-Brie, ce fromage a su traverser les époques pour se faire une place dans le cœur et les papilles des amateurs de fromages.
Le Boursault trouve ses racines au début du XXe siècle, dans les régions de Saint-Cyr sur Morin et de Tournan-en-Brie, situées respectivement en Seine-et-Marne et en Île-de-France. Le nom « Boursault » fait référence à la famille Boursault, qui était propriétaire d’une exploitation agricole dans ces régions. C’est cette même famille qui aurait développé la recette originale du fromage, en s’appuyant sur le savoir-faire local et les traditions fromagères françaises.
Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que la production de Boursault s’est véritablement développée. En effet, suite aux difficultés économiques liées à la guerre, les agriculteurs ont cherché à diversifier leurs sources de revenus en se lançant dans la production de fromages.
Pour le distinguer des autres, il faut observer ce fromage à pâte molle et à croûte fleurie car il possède une texture onctueuse et fondante. Il est généralement présenté sous la forme d’un cylindre plat, pesant environ 200g. Sa croûte blanche et veloutée est le résultat de la fermentation par des moisissures Penicillium candidum, ajoutées lors de la fabrication.
Selon les producteurs et sa ville de conception, le Boursault peut être fabriqué à partir de lait cru ou pasteurisé. Le lait cru confère au fromage des saveurs plus authentiques et rustiques, tandis que le lait pasteurisé permet une maîtrise optimale de la qualité sanitaire du produit final. Quoi qu’il en soit, le Boursault reste un fromage gourmand et savoureux, quelle que soit la méthode de fabrication utilisée.
L’affinage du Boursault dure en moyenne deux à trois semaines. Durant cette période, les moisissures Penicillium candidum se développent sur la surface du fromage, formant ainsi la croûte fleurie caractéristique. Pour une conservation optimale, il est recommandé de conserver le Boursault dans un endroit frais et humide, idéalement entre 4°C et 8°C.
Coulommiers
Le Coulommiers est un fromage français très apprécié pour sa texture crémeuse et sa saveur délicate. Il tire son nom de la ville éponyme située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France, ce qui en fait une réelle spécialité de Paris. Cependant, il est difficile d’établir avec certitude qui a inventé ce fromage. D’après certaines sources, il semblerait que ce soit les moines de l’abbaye de Coulommiers qui auraient élaboré cette recette à partir du XIIème siècle. Les moines étaient en effet souvent à l’origine de nombreuses inventions, notamment en matière de produits laitiers, grâce à leur maîtrise des techniques de fabrication et de conservation.
Il faut dire que la région bénéficie d’un climat tempéré et d’une riche biodiversité, offrant des conditions idéales pour l’élevage des vaches laitières et la production de fromages. Le terroir de la Brie, dont Coulommiers fait partie, est d’ailleurs réputé pour sa grande variété de fromages, tels que le Brie de Meaux, le Brie de Melun ou encore le Nangis.
Le Coulommiers se présente sous la forme d’un disque plat mesurant environ 13 à 15 centimètres de diamètre et pesant aux alentours de 350 à 400 grammes. Sa croûte est blanche et légèrement duveteuse, recouvrant une pâte onctueuse et homogène de couleur crème. La texture du Coulommiers est particulièrement appréciée pour son fondant en bouche.
Le goût du Coulommiers est plutôt doux et subtil, avec des notes légèrement lactiques, de champignons et de crème. L’affinage peut cependant lui conférer davantage de caractère et d’intensité aromatique, en particulier si le fromage est fabriqué à partir de lait cru. Il est donc important de bien choisir son Coulommiers selon ses préférences gustatives.
DESSERTS ET AUTRES GOURMANDISES DE LA REGION PARISIENNE :
Pour finir sur un touche sucrée, faites place aux excellentes douceurs qui sont nées dans la Capitale et qui sont de véritables fiertés de notre savoir-faire à l’international. Alors, vous êtes plutôt croissant au petit-déjeuner ? Flan au goûter ? Mille-feuille léger ? Ou carrément un généreux Saint-Honoré ?
Chouquettes
Les chouquettes sont de délicieuses gourmandises qui font partie intégrante de la culture culinaire française et bien entendu du répertoire des spécialités gastronomiques Parisiennes. La première apparition des chouquettes remonte au XVIe siècle, lorsqu’un pâtissier italien du nom de Popelini arrive en France avec de nouvelles techniques de pâtisserie. Il aurait été invité par la reine Catherine de Médicis, originaire d’Italie, pour présenter ses créations à la cour de France située à Paris. Parmi ces nouveautés se trouvaient les premières versions des choux, ancêtres des chouquettes d’aujourd’hui.
C’est au pâtissier français Pantarelli, également au service de la reine Catherine de Médicis, que l’on attribue la création de la pâte à choux telle que nous la connaissons aujourd’hui. Cette pâte légère et aérienne est obtenue en mélangeant de la farine, du beurre, des œufs et de l’eau chaude. Le mélange est ensuite cuit pour développer sa texture caractéristique.
La pâte à choux a rapidement conquis les palais français et est devenue la base de nombreuses pâtisseries, dont les fameuses chouquettes. Au fil des siècles, cette recette s’est adaptée et modernisée pour se rapprocher de celle que nous connaissons aujourd’hui. Aujourd’hui encore, elle se caractérise par leur pâte à choux aérienne, leurs grains de sucre perlé croquants et leur taille réduite idéale pour être dégustées en une bouchée.
Les chouquettes sont de petits choux ronds et légers, recouverts de grains de sucre perlé qui leur donnent leur aspect brillant et croquant. Leur texture extérieure légèrement croustillante contraste avec l’intérieur moelleux et aéré, ce qui en fait une gourmandise idéale à déguster au goûter ou en café gourmand. Voici quelques-unes des principales caractéristiques des chouquettes :
Il est fréquent de voir les chouquettes vendues en sachets de quantité impair, généralement 7, 15 ou même 25. La raison en est quelque peu mystérieuse, certains disent que cela permet de donner l’illusion d’un lot plus conséquent, tandis que d’autres y voient simplement une tradition héritée des anciens commerçants. Quoi qu’il en soit, ces chiffres inhabituels contribuent à ajouter une touche d’originalité et de charme à cette spécialité née à Paris.
Croissant au beurre
Le croissant au beurre est sans conteste l’un des symboles de la boulangerie française. Croustillant, feuilleté et délicieux, après avoir fait le tour de toutes les régions de France, il est aujourd’hui consommé dans le monde entier. Mais comment est-il né exactement ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le croissant n’est pas né en France, mais en Autriche. Plus précisément, c’est à Vienne, la capitale autrichienne, qu’il fait ses premiers pas sous le nom de « kipferl ». Ce petit pain en forme de croissant de lune aurait été créé pour célébrer la victoire des Autrichiens sur les Ottomans lors du siège de la ville en 1683. En effet, selon la légende, un boulanger viennois travaillant dans la nuit aurait entendu les Turcs creuser des tunnels pour envahir la ville, donnant ainsi l’alerte et permettant aux Autrichiens de repousser l’ennemi. En honneur de cette victoire, le boulanger aurait conçu le kipferl dont la forme évoque le croissant de lune présent sur le drapeau ottoman.
C’est au XVIIIe siècle que le kipferl autrichien débarque à Paris, grâce à un certain Louis XVI. En effet, ce jeune monarque avait épousé Marie-Antoinette, une archiduchesse autrichienne qui aurait importé avec elle la recette de cette viennoiserie. Cependant, c’est une autre version qui est plus communément admise pour expliquer l’arrivée du croissant dans la capitale française. Selon cette histoire, c’est un officier autrichien du nom d’August Zang qui aurait ouvert en 1838 une boulangerie à Paris, la « Boulangerie Viennoise ». Il y aurait alors vendu des viennoiseries typiquement autrichiennes, dont le fameux kipferl. Les parisiens, conquis par ces nouvelles saveurs, auraient rapidement adopté et adapté la recette, créant ainsi un véritable engouement pour cette pâtisserie qui deviendra plus tard le symbolique croissant au beurre, spécialité corrigée à Paris.
S’il est vrai que les origines du croissant sont autrichiennes, il faut néanmoins souligner que la recette française diffère légèrement de celle de ses ancêtres. En effet, les boulangers parisiens ont rapidement compris que le secret d’un croissant réussi résidait dans l’utilisation généreuse de beurre. Ainsi, la recette a été modifiée pour intégrer davantage de beurre dans la pâte feuilletée, ce qui a conféré au croissant français sa texture croustillante et son goût incomparable. C’est cette version, plus gourmande que l’originale, qui séduira les gourmets de la capitale puis ceux du monde entier.
Au fil des années, le croissant au beurre est devenu un véritable symbole de la culture française à travers le monde. Aujourd’hui, on peut trouver des croissants dans presque tous les pays, parfois adaptés aux goûts locaux avec des garnitures sucrées ou salées. Mais comment expliquer un tel succès ? Voici quelques éléments de réponse :
L’excellence de la boulangerie française : La France est connue pour être le pays de la gastronomie, et notamment de la boulangerie. Le savoir-faire des artisans boulangers français, transmis de génération en génération, contribue à la réputation exceptionnelle du croissant au beurre.
La simplicité de la recette : Farine, eau, levure, sel et surtout beurre : les ingrédients nécessaires à la confection d’un croissant sont simples. Cette simplicité permet une adaptation facile de la recette à différents contextes culturels et culinaires.
La popularité du petit déjeuner continental : Le croissant est souvent associé au traditionnel petit déjeuner français composé de café et de viennoiseries. Ce type de petit déjeuner s’est popularisé à travers le monde, emportant avec lui le succès du croissant.
Il est fascinant de constater que le croissant au beurre, si emblématique de la boulangerie française, trouve en réalité ses racines en Autriche. Cependant, c’est bien grâce au savoir-faire des artisans boulangers parisiens et à l’utilisation généreuse de beurre que cette viennoiserie a conquis le monde entier. Un véritable symbole d’excellence culinaire qui continue de ravir les gourmets et gourmands, aux quatre coins de la planète.
Flan Parisien
Le flan Parisien est sans conteste l’une des pâtisseries les plus appréciées de la Capitale, de l’hexagone et même du monde. Avec sa texture crémeuse et son goût délicatement vanillé, cette spécialité de Paris fait le bonheur des petits et grands. Nul ne sait exactement quand et comment est né le flan Parisien, mais il semblerait qu’il remonte à plusieurs siècles. Certains pensent même qu’il trouverait ses origines dans l’Antiquité romaine, où les Romains réalisaient déjà des préparations similaires à base d’œufs, de lait et de miel.
Cependant, il reste difficile de dire avec certitude qui a inventé le flan Parisien, tant cette pâtisserie est ancrée dans la tradition française. Cependant, on attribue souvent la paternité de cette création culinaire aux boulangers parisiens du XIXème siècle, qui auraient été les premiers à commercialiser cette gourmandise dans leurs échoppes. Depuis lors, le flan Parisien n’a cessé de séduire les amateurs de pâtisserie, au point de devenir une véritable icône de la gastronomie française. Au fil des siècles, cette recette a évolué pour donner naissance à la spécialité Parisienne que nous connaissons aujourd’hui.
Le flan Parisien se caractérise par sa texture fondante et crémeuse, qui contraste agréablement avec la légère croûte dorée qui le recouvre
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette du flan parisien sont :
Pour la pâte sablée : beurre mou, sucre en poudre, farine, levure chimique, oeuf…
Pour l’appareil à flan : oeufs, sucre en poudre, maïzena, extrait naturel de vanille, crème liquide entière, lait entier…
D’un point de vue strictement culinaire, le flan Parisien et le flan pâtissier sont en réalité la même chose. Les ingrédients, les proportions et la méthode de préparation sont identiques, et il n’y a pas de différence notable dans la texture ou la saveur du produit final. Le seul élément qui diffère, c’est la présence d’une pâte feuilletée ou d’une pâte brisée sous le flan crémeux et vanillé.
Le flan Parisien est constitué d’une pâte permettant de le commercialiser plus facilement en boulangerie afin que les plus gourmands puissent le déguster dans la rue dès qu’ils ont franchi le pas de la porte. En revanche, le terme « flan pâtissier » est plus dédié au classique tel qu’il fût conçu la première fois avec sa crème directement cuite à même le plat.
Macaron Parisien
Le macaron, ce petit gâteau rond et coloré qui fait fondre les gourmets du monde entier, est devenu l’une des pâtisseries les plus emblématiques de la gastronomie française. Mais quelles sont les caractéristiques spécifiques de cette spécialité typiquement Parisienne. En effet, si le macaron est aujourd’hui associé à la France et à Paris, son histoire trouve ses racines bien plus loin. En effet, il serait issu d’un gâteau nommé « makroud », confectionné au Moyen-Orient dès le VIIIe siècle. Par la suite, les Arabes auraient introduit cette pâtisserie en Europe lors de leurs conquêtes, notamment en Espagne et en Italie. Mais c’est en Sicile que le macaron connaît un véritable essor, sous le nom de « maccherone ». Il se présente alors comme un simple biscuit aux amandes, sans ganache ni couleur particulière.
Les spécialistes estiment que ce sont les chefs pâtissiers de la Renaissance qui ont apporté la recette du macaron en France, où il sera ensuite adapté et perfectionné jusqu’à donner naissance au macaron parisien tel qu’on le connaît aujourd’hui.
Si plusieurs pâtissiers ont contribué à l’évolution du macaron au fil des siècles, c’est Pierre Desfontaines, de la maison Ladurée, qui est considéré comme l’inventeur du macaron parisien. Au début du XXe siècle, il a l’idée d’assembler deux coques de macarons avec une ganache, créant ainsi un gâteau à la fois croquant et moelleux.
Cette innovation est rapidement adoptée par les autres pâtissiers de la capitale, et le macaron parisien se répand dans les salons de thé et les boutiques spécialisées. Il devient ainsi l’un des symboles de l’art de vivre à la française, apprécié pour son élégance et sa finesse.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette du macaron parisien sont : poudre d’amande, sucre glace, blancs d’œuf, sucre en poudre, colorant sec…
Le macaron parisien séduit par sa délicatesse et son raffinement, qui en font une pâtisserie emblématique de la gastronomie française. Son aspect coloré, sa taille adaptée à une dégustation en quelques bouchées et la variété des saveurs proposées contribuent également à son succès.
Au-delà des frontières hexagonales, le macaron parisien a su conquérir les palais du monde entier. De New York à Tokyo en passant par Dubaï, les boutiques spécialisées se multiplient, faisant du macaron un véritable ambassadeur du savoir-faire français à l’étranger.
Enfin, le macaron parisien est aussi apprécié pour ses qualités esthétiques. Les chefs pâtissiers rivalisent d’inventivité pour créer des œuvres d’art comestibles, mêlant harmonieusement les couleurs, les textures et les saveurs. C’est ainsi que le macaron, véritable spécialité pâtissière de Paris, s’invite régulièrement sur les tables des événements prestigieux, où il fait toujours sensation auprès des convives.
Mille-feuille
Dans le monde de la pâtisserie, certaines créations ont traversé les siècles en conservant leur popularité. Le mille-feuille fait indéniablement partie de ces douceurs qui séduisent toujours autant les gourmands.
Si l’on peut aujourd’hui déguster un mille-feuille dans n’importe quelle pâtisserie, son origine reste quelque peu mystérieuse. La création de cette pâtisserie est souvent attribuée au cuisinier français François Vatel, qui aurait servi ce dessert pour la première fois lors d’un banquet donné en l’honneur du roi Louis XIV en 1660. Il serait alors parvenu à superposer plusieurs couches de pâte feuilletée et de crème pâtissière pour obtenir cette gourmandise que nous connaissons aujourd’hui.
Néanmoins, il existe également des preuves que cette recette pourrait être bien plus ancienne. En effet, certains évoquent l’existence d’une pâtisserie similaire dès le XIVème siècle en Italie, où l’on utilisait déjà la pâte feuilletée. D’autres encore mentionnent le cuisinier Claude Gellée, qui aurait créé une première version du mille-feuille au XVIIème siècle.
Malgré ces différentes pistes, il est donc difficile de déterminer avec certitude qui a inventé le millefeuille et à quelle époque. Toutefois, sa popularité ne cesse de croître depuis lors, et cette pâtisserie est désormais un incontournable de la cuisine française.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette du mille-feuille traditionnel parisien sont :
Pâte feuilletée : farine type 55, sel fin, eau, beurre ou beurre de tourage…
Crème mousseline : litre de lait, jaunes d’œufs, sucre en poudre, poudre à crème, beurre en pommade, gousse de vanille…
Glaçage : fondant blanc, extrait de café…
Sirop de base : sucre en poudre, eau…
Autres éléments : nappage blond, eau…
Finition : praliné grains…
Au fil des années, de nombreux pâtissiers et chefs ont revisité le mille-feuille en proposant des versions modernes et originales de ce dessert classique. Différentes variantes ont ainsi vu le jour, chacune apportant sa propre touche de créativité. Mais qu’il soit traditionnel, fruité, chocolaté, salé ou végétarien, le mille-feuille demeure une pâtisserie incontournable de notre gastronomie. Malgré son origine incertaine, cette spécialité culinaire de Paris continue de séduire par sa texture unique et ses saveurs délicates, qui font le bonheur des gourmands depuis plusieurs siècles.
Opéra
Depuis des siècles, la pâtisserie française est reconnue pour son raffinement, ses saveurs et sa créativité. Parmi cette multitude de délices sucrés, la pâtisserie parisienne l’Opéra se distingue par ses richesses gustatives et visuelles. Mais que sait-on réellement sur ce gâteau emblématique de la capitale française ? Qui en est à l’origine et quels sont les secrets de son succès ? Pour le savoir, il convient de remonter aux sources et de présenter l’artisan qui a donné naissance à cette somptueuse création sucrée. Le célèbre gâteau Opéra doit son invention au pâtissier français Cyriaque Gavillon, qui officiait chez Dalloyau, une prestigieuse maison de pâtisserie parisienne fondée en 1682. L’histoire raconte que c’est en 1955, alors qu’il cherchait à créer un dessert élégant et innovant, que Gavillon a imaginé l’Opéra.
Pour concevoir un tel chef-d’œuvre, le pâtissier s’est inspiré de l’univers lyrique. En effet, c’est sa femme, Andrée Gavillon, qui aurait suggéré le nom d’Opéra pour cette pâtisserie, désormais spécialité née à Paris. La forme rectangulaire rappelle les planches de scène d’un théâtre, tandis que les différentes couches symbolisent les étages et les balcons où sont installés les spectateurs.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette de l’Opéra sont :
Pour le biscuit Joconde : oeufs, sucre glace, poudre d’amandes, beurre fondu, farine, blancs d’oeufs…Pour la crème au beurre au café : jaunes d’oeufs, sucre en poudre, eau minérale de préférence, beurre pommade, extrait de café type Trablit…Le sirop au café : café, sucre en poudre…La ganache au chocolat : chocolat noir Guanaja de Valrhona, crème liquide entière…Pour le glaçage au chocolat : chocolat noir Guanaja de Valrhona, huile de pépins de raisins…
Si l’Opéra remporte un tel succès depuis plus de six décennies, c’est en partie grâce à l’équilibre parfait entre ses différents ingrédients. La douceur de la crème au beurre contraste avec l’amertume du chocolat, tandis que le biscuit Joconde apporte une touche d’originalité. Le tout est relevé par les arômes puissants et envoutants du café, qui confèrent à cette pâtisserie parisienne un caractère unique et inimitable.
Au fil des années, l’Opéra a su traverser les époques et s’imposer comme une référence dans le monde de la pâtisserie. Plusieurs facteurs expliquent cette indéniable popularité.
Tout d’abord, l’aspect visuel de l’Opéra est particulièrement séduisant. Ses couches régulières et bien définies, son glaçage brillant et ses décors subtils font de ce dessert une véritable œuvre d’art. Il est donc tout naturel qu’il plaise aux amateurs de belles pâtisseries, mais aussi aux personnes en quête de raffinement et de luxe.
Ensuite, l’alternance entre les différentes couches offre une expérience gustative riche et variée. Le biscuit Joconde apporte de la légèreté, la ganache au chocolat et la crème au beurre procurent un côté fondant et crémeux, tandis que le glaçage ajoute une touche croquante. Ainsi, l’Opéra séduit un large public, qui apprécie la complexité et la richesse de cette pâtisserie.
Paris-Brest
Dans l’univers des spécialités Parisiennes et plus spécifiquement de la pâtisserie, peu de desserts sont aussi emblématiques que le fameux Paris-Brest. Cette délicieuse gourmandise à la forme si particulière est devenue un symbole de la gastronomie nationale.
Le Paris-Brest trouve son origine dans les années 1910, lorsqu’un pâtissier nommé Louis Durand décide de créer un dessert pour célébrer la célèbre course cycliste qui porte le même nom. Cette compétition, créée en 1891 par Pierre Giffard, reliait alors les deux villes françaises de Paris et Brest sur une distance de plus de 1 200 kilomètres. La course visait à promouvoir l’usage du vélo et était devenue très populaire au début du XXe siècle.
En hommage à cet événement sportif, Louis Durand imagine donc un gâteau qui reprendrait la forme d’une roue de vélo. Ainsi naît le Paris-Brest, dont le succès ne se fera pas attendre auprès des gourmands et des amateurs de cyclisme.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette du Paris-Brest sont : eau, lait 1/2 écrémé, beurre doux, farine de blé, sucre en poudre, sel fin, oeufs, amandes effilées, jaune d’oeuf…
Pour la crème pâtissière au pralin : oeufs, sucre en poudre, farine de blé, lait 1/2 écrémé, praliné…
Pour la crème au beurre : eau, sucre en poudre, beurre doux, sucre glace, jaunes d’oeufs…
Ce qui fait la particularité du Paris-Brest, c’est avant tout sa forme si singulière. En effet, la couronne de pâte à choux évoque immédiatement une roue de vélo, en clin d’œil à la course cycliste dont elle s’inspire. Ce dessert est également très apprécié pour son aspect généreux, puisqu’il est souvent garni de manière copieuse en crème mousseline pralinée.
Le Paris-Brest se décline en plusieurs tailles, allant du format individuel jusqu’au grand gâteau pouvant être partagé entre plusieurs convives. Selon les préférences et les occasions, il est ainsi possible de choisir un Paris-Brest adapté à ses envies et à son appétit.
Aujourd’hui encore, le Paris-Brest est considéré comme l’un des grands classiques de la pâtisserie française. Sa popularité ne se dément pas, aussi bien auprès des amateurs de sucreries que des passionnés de vélo. Et si ce dessert a réussi à traverser les époques, c’est sans doute en raison de son histoire atypique, de ses saveurs gourmandes et de sa forme évocatrice. Un véritable emblème de la gastronomie hexagonale, à déguster sans modération !
Saint-Honoré
Le Saint-Honoré, un entremet renommé et savoureux, est une pâtisserie incontournable pour les amateurs de spécialités de Paris. Né en France au XIXème siècle, ce dessert porte le nom d’un évêque de la ville d’Amiens. En effet, il fut baptisé en l’honneur de Saint Honoré, patron des boulangers et pâtissiers, dont la fête est célébrée chaque année le 16 mai. Il existe plusieurs légendes concernant l’apparition du Saint-Honoré, mais son origine reste encore aujourd’hui assez nébuleuse.
Une histoire raconte que ce dessert aurait été créé par un pâtissier parisien du nom de Chiboust en 1850. Ce dernier aurait eu l’idée d’associer différents éléments de ses autres recettes afin de réaliser un unique gâteau en hommage à saint Honoré. Ainsi serait né le fameux Saint-Honoré, constitué d’une base de pâte feuilletée, de petits choux garnis de crème pâtissière, de crème chantilly et de caramel.
D’autres sources affirment que le Saint-Honoré est en réalité né dans une célèbre pâtisserie parisienne aujourd’hui disparue, située rue Saint-Honoré. Ce dessert aurait été élaboré par l’un des chefs pâtissiers de cette enseigne, dont le nom n’est malheureusement pas connu, mais qui aurait eu à coeur de rendre hommage au saint patron des boulangers et pâtissiers.
Quelle que soit son origine, le Saint-Honoré est un gâteau composé d’une base de pâte feuilletée, surmontée d’une couronne de petits choux garnis de crème pâtissière. Le tout est ensuite recouvert de crème chantilly et décoré de filets de caramel. La particularité de cet entremet réside dans sa combinaison de textures : croustillant, moelleux et onctuosité s’allient pour offrir une expérience gustative unique.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette du Saint-Honoré sont :
Pâte feuilletée : pâte feuilletée de préférence « faite maison »…
Crème diplomate : lait, gousse de vanille, jaunes d’œufs, sucre en poudre, poudre à crème, beurre, gélatine en poudre 200 bloom, eau d’hydratation, crème entière liquide à 35% de matière grasse…
Pâte à choux : eau, farine type 55, beurre, sel, œufs entiers…
Craquelin : cassonade, farine type 55, beurre…
Caramel : sucre en poudre, Nougasec, sirop de glucose, eau…
Chantilly vanillée : crème entière liquide à 35% de matière grasse, sucre glace, vanille en poudre…
Au fil des années, les pâtissiers ont su revisiter la recette du Saint-Honoré en proposant des variantes toutes aussi délicieuses les unes que les autres.
Religieuse
La religieuse est sans aucun doute l’une des pâtisseries les plus célèbres et appréciées de Paris et de France en général. Son nom intrigant et sa forme particulière ont fait couler beaucoup d’encre au fil des ans. La religieuse est une pâtisserie française composée de deux choux superposés, garnis de crème pâtissière et recouverts d’un glaçage. Elle trouve ses racines dans la tradition culinaire parisienne du 18ème siècle, où elle a été inventée par un pâtissier français renommé.
Si plusieurs sources s’accordent pour dire que la religieuse a été créée à Paris au début du XIXème siècle, son véritable inventeur reste un sujet de débat. Toutefois, la majorité des historiens attribuent la création de cette pâtisserie à Frascati, un glacier-pâtissier italien qui avait ouvert une boutique sur le boulevard des Italiens à Paris. Selon la légende, Frascati aurait inventé la religieuse en 1829 pour célébrer le mariage de sa fille.
Le nom « religieuse » provient de l’aspect visuel du gâteau, qui rappelle les robes des religieuses, avec une grande pièce représentant la jupe et une plus petite pièce symbolisant le voile. De plus, la religieuse était traditionnellement décorée avec des rubans ou des dentelles pour donner l’impression d’un vêtement de religieuse. Cependant, cette appellation n’est pas sans controverses : certaines sources suggèrent que le nom pourrait également être lié à la forme même du gâteau, évoquant une religieuse en prière, les mains jointes.
La religieuse, spécialité de Paris est composée de deux éléments clés qui font son succès et sa popularité depuis près de deux siècles : la pâte à choux et la crème pâtissière. Ces deux ingrédients sont essentiels pour obtenir la texture délicieusement fondante et savoureuse qui caractérise cette pâtisserie parisienne emblématique.
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette de la religieuse sont :
Pour la pâte : eau, lait 1/2 écrémé, beurre doux, œufs, farine de blé, sel fins, sucre en poudre…
Pour la crème : lait 1/2 écrémé, jaunes d’oeufs, sucre en poudre, farine de blé, crème liquide entière, chocolat noir…
Pour le glaçage : huile d’arachide, chocolat noir…
Au fil des années, la religieuse s’est déclinée en différentes versions pour satisfaire tous les palais.
Sa forme originale et ses délicieuses garnitures font d’elle un symbole incontournable de l’art culinaire des spécialités Parisiennes et Françaises, que l’on prend toujours plaisir à déguster.
Savarin
Le savarin est un dessert typiquement Parisien mais désormais apprécié dans le monde entier pour sa saveur unique et sa texture moelleuse. Ce petit gâteau tire son nom d’Anthelme Brillat-Savarin, un célèbre gastronome français du XIXème siècle. Bien qu’il ne soit pas l’inventeur de ce dessert, il en est devenu le symbole grâce à l’admiration que lui portait Auguste Julien, un pâtissier parisien qui décida de donner son nom à cette création culinaire.
L’histoire remonte au début du XVIIIème siècle lorsque les frères Julien, originaires de la ville polonaise de Varsovie, s’installent à Paris et ouvrent une pâtisserie. Ils y vendent une spécialité Polonaise appelée « baba », une brioche imbibée d’eau-de-vie. Au fil des années, ils modifient la recette et remplacent l’alcool par un sirop aromatisé. Le savarin moderne était né !
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette du savarin sont : farine, sucre, lait, beurre fondu, œufs, levure fraîche, sel…
Sirop : sucre, rhum…
Garniture : fruits frais, crème pâtissière, chantilly ou coulis au choix…
Tarte Amandine
La tarte Amandine est un dessert classique et gourmand qui séduit les amateurs de pâtisseries depuis des décennies. C’est une spécialité de Paris, variante de la traditionnelle tarte aux fruits, composée d’une pâte sablée, d’une garniture de fruits et d’une crème d’amande. Ce dessert se caractérise par sa texture moelleuse et son goût subtil d’amandes, qui lui confèrent une saveur unique et inimitable. Ces principaux ingrédients et étapes de réalisation sont les suivants :
Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette de la tarte Amandine sont : pâte sablée, beurre mou, sucre, amandes en poudre, œufs, poires au sirop, amandes effilées…
Malgré sa renommée, l’origine exacte de la tarte Amandine demeure floue. Plusieurs hypothèses sont avancées quant à son invention, mais aucune ne peut être confirmée avec certitude.
Certains pensent que la tarte Amandine aurait été créée en France au cours du XXe siècle, dans une pâtisserie parisienne. Une autre version rapporte qu’elle serait issue de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, réputée pour ses amandiers et ses spécialités gastronomiques à base d’amandes. Toutefois, aucun document historique ne permet d’appuyer ces affirmations.
Une autre théorie attribue l’invention de la tarte Amandine à un pâtissier français du XIXe siècle, qui aurait voulu rendre hommage à la princesse russe Amandine Romanov en créant ce dessert. Néanmoins, cette hypothèse reste également invérifiable.
La tarte Amandine que l’on voit parfois sous le nom de « tarte Bourdaloue » se distingue par plusieurs aspects qui font d’elle une pâtisserie unique en son genre.
Le mariage des fruits, de la crème d’amande et de la pâte sablée offre un mélange de textures et de saveurs particulièrement réussi. L’acidité des fruits vient contrebalancer le côté sucré et moelleux de la crème d’amande, tandis que la pâte sablée apporte une touche croustillante à l’ensemble.
La tarte Amandine est un dessert polyvalent qui peut être adapté en fonction des goûts et des envies de chacun. Il est ainsi possible de varier les fruits utilisés pour la garniture, ou encore d’ajouter des ingrédients supplémentaires comme du chocolat, de la noix de coco râpée ou des pépites de nougatine.
En somme, la tarte Amandine est une pâtisserie emblématique dont les origines restent mystérieuses. Composée d’une pâte sablée, de fruits et d’une crème d’amande, elle offre une expérience gustative unique et gourmande qui ravit les amateurs de sucreries depuis des générations et pas uniquement ceux qui sont enchantés par les spécialités culinaires parisiennes.
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