L’Art déco qui tire son nom de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925, a laissé son empreinte dans beaucoup de domaines visuels, des Beaux-Arts à l’architecture, de la décoration à la mode ou à la photographie.
Il est incarné par des artistes aussi différents que René Lalique, Man Ray, Tamara de Lempicka, Cartier, Paul Poiret ou Mallet-Stevens.
Coloré, épuré, rectiligne et géométrique, le style art déco orne de nombreux immeubles et palais parisiens, replongeant qui sait les observer dans l’effervescence des années folles.
Une petite balade dans le temps, et au cœur de la richesse architecturale de Paris, ça vous dit ? Partons à la découverte des plus beaux vestiges et monuments Art Déco de Paris !
Serions-nous à Miami ? Ou bien à Daytona Beach ? Ou même transportés 100 ans en arrière dans le Paris des années folles ? Emblématique des années 1920, le style art déco est encore bien présent dans plusieurs lieux emblématiques de la capitale. Suivez le guide !
DIVERS
Art déco dans les stations Vaneau (ligne 10, 6ᵉ) et Pelleport (ligne 3bis, 20ᵉ)
Et oui, toutes les stations de métro parisiennes ne sont pas faites de la traditionnelle entrée verte métallique style Art Nouveau. Deux stations se démarquent avec des entrées plus élaborées, inspirées du style art déco.
À gauche, Vaneau et son entrée imposante. Les détails des mosaïques se dévoilent encore plus dans la station.
À droite, Pelleport et son auvent à la forme arrondie, carrelé des mosaïques bleues caractéristiques du mouvement.
Église Saint-Jean-Bosco
Restons dans l’insolite, avec cet autre monument art déco inattendu. En plein cœur du 20ᵉ arrondissement, l’église Saint-Jean-Bosco, qui date de 1937, est entièrement bâtie en accord avec l’architecture art déco.
D’un blanc éclatant, elle se démarque clairement de toutes les autres églises parisiennes. Même l’intérieur est orné de mosaïques, et les vitraux roses laissent passer une lumière néon dans la nef.
Un air de Miami Vice, à l’église.
Église Saint-Jean-Bosco79 Rue Alexandre Dumas 75020 Paris
Piscine Molitor
Au numéro 13 se trouve la splendide piscine Molitor. Construite en 1929 par l’architecte Lucien Pollet, cette piscine municipale a des allures de paquebots blancs aux lignes Art déco. Les vitraux sont signés Louis Barillet.
Très appréciée des parisiens pour se rafraichir durant les périodes estivales, son bassin extérieur se transforme en patinoire l’hiver jusque dans les années 70 ! Fermé en 1989, elle devient le théâtre de performances street-art.
Ce site classé monument historique devient après de nombreuses transformations un hôtel de luxe. La piscine célèbre pour ses cabines bleues, ses vitraux, ses mosaïques et sa façade Art déco ont été reconstruite à l’identique.
Le saviez-vous : le bikini fut porté pour la première fois en juillet 1946 à la piscine Molitor lors d’un concours de maillots de bain !
Hôtel Molitor Paris
13 rue Nungesser et Coli
75016 Paris
Verrière art déco rue Frochot
Aujourd’hui une salle de jeux privée, l’immeuble du 2 rue Frochot abritait auparavant un cabaret chinois puis une salle de spectacle.
Mais ce dernier a gardé son magnifique héritage culturel à travers sa verrière art déco unique.
Conçue pour rappeler la peinture de la vague d’Hokusai, cette verrière est une véritable œuvre d’art à ciel ouvert.
Verrière art déco 2 rue Frochot 75009 Paris
IMMEUBLES:
Hôtel de Police art déco du 12ᵉ arrondissement
On change de registre, avec l’un des commissariats de police les plus uniques de France. L’Hôtel de Police du 12ème arrondissement, avenue Daumesnil, surprend avec ses statues de l’esclave mourant de Michel Ange, au nombre de 13. Le long du toit du bâtiment, en pure extravagance art déco, les statues donnent une dimension unique à l’immeuble.
Si l’apparition de ces statues ne date que d’une rénovation en 1991, les années 20 sont clairement à l’honneur.
Hôtel de Police du 12ème arrondissement80 avenue Daumesnil 75012 Paris.
Immeuble à gradins d’Henri Sauvage rue Vavin
L’architecte Henri Sauvage a imaginé en autres l’immeuble du 26 rue Vavin Paris 6è. Immeuble à gradins et façade en carrelages (identiques à ceux du métro parisien).
Cette façade particulière a été conçue et brevetée par Henri Sauvage et Sarazin au début du XXe siècle, son objectif : offrir aux habitants de l’immeuble un ensoleillement particulier et un volume d’air plus important que dans une habitation traditionnelle.
Autre spécificité d’Henri Sauvage, les immeubles en gradins. Toujours des HBM, inspirés par les prémices de l’architecture Art Déco, deux projets en gradins ont vu le jour sous l’impulsion de Sauvage dans les années 1910. L’un se trouve dans le 6ème arrondissement au 26 rue Vavin, avec sa façade blanche particulière carrelée de carrés de métro.
L’architecte Sauvage y a occupé un appartement, ainsi que l’écrivain Paul Nizan.
Revêtement en grès blancs fournis par la faïencerie Boulenger de Choisy le Roi, du même type que les revêtements du métro en blancs et certains en bleu…
Protection Monuments Historiques le 15 janvier 1975.
Immeuble à gradins d’Henri Sauvage26 rue Vavin75006 Paris
Immeuble Perzel
En 1931, pour ses célèbres ateliers de luminaires, Jean Perzel fit construire cet immeuble, en bordure du parc Monsouris par Michel Roux-Spitz. Relativement intact, ce bel immeuble Art déco a séduit de nombreuses célébrités comme l’aviateur Jean Mermoz.
Ce même architecte, premier grand prix de Rome, a aussi construit, au 36 boulevard des Italiens, un immeuble pour le constructeur automobile Ford dans le plus pur style «paquebot». Mais il est aujourd’hui défiguré.
Immeuble Perzel
3 rue de la Cité-Universitaire
75014 Paris
Immeuble et la piscine des Amiraux
L’autre est un bâtiment bien connu : l’immeuble du 13 rue des Amiraux avec sa piscine ! C’est Henri Sauvage qui est à l’origine de ce style de construction, ensuite repris à travers la France, notamment dans les années 1950-1960.
L’immeuble et la piscine des Amiraux sont un immeuble d’habitation abritant une piscine publique, construits par Henri Sauvage entre 1922 et 1927 dans le 18e arrondissement de Paris, rues des Amiraux et Hermann-Lachapelle. Ils constituent un élément de la recherche architecturale pour construire des habitations à bon marché mais « hygiéniques ».
L’immeuble des Amiraux est situé dans le quartier de Clignancourt dans le 18e arrondissement de Paris. Il est encadré au nord par la rue des Amiraux, à l’ouest et au sud par la rue Hermann-Lachapelle, et à l’est par un autre immeuble.
L’entrée dans les logements d’habitation se fait au nord par le 13 rue des Amiraux et au sud par le 4 rue Hermann-Lachapelle, et l’entrée dans la piscine à l’ouest par le 6 rue Hermann-Lachapelle.
Henri Sauvage dirige depuis 1903 avec Charles Sarazin la Société anonyme de logements hygiéniques à bon marché, qui se situe dans le mouvement hygiéniste. La Ville souhaitant construire une « habitation à bon marché » sur un terrain de la rue des Amiraux, dans le 18e arrondissement de Paris, ils déposent un projet en 19162.
La construction commence en 1922 et s’achève en 1927. Alors que Sauvage désirait installer un cinéma dans la cour centrale, la ville décide d’y construire une piscine. Celle-ci est inaugurée en 19302. Elle a été rénovée en 1982-1983 par Patrick et Daniel Rubin.
L’immeuble est inscrit aux monuments historiques le 25 juin 1986 ; cette inscription est annulée le 22 mars 1991, quand les façades, toitures et piscine sont classées, et les intérieurs inscrits.
Immeuble et la piscine des Amiraux
13 rue des Amiraux75018 Paris
Studio building
Réalisé en 1927, cet immeuble de rapport, dit «Studio Building», est l’une des dernières constructions de l’architecte Henri Sauvage, juste avant les grands magasins de la Samaritaine mais bien après son immeuble à gradins du 26 de la rue Vavin, datant de 1912-1913.
Derrière son amusante façade en faïence polychrome se cachent des ateliers d’artiste traités en duplex et éclairés par une verrière double hauteur, dont l’un de plus de 230 m2 fut à vendre plus de 2,5 millions d’euros. Il est en plein cœur du XVIe arrondissement. Non loin des villas Laroche et Jeanneret, siège de la Fondation Le Corbusier, des cinq hôtels particuliers de la rue Mallet-Stevens et des immeubles de Patout dans le style «paquebot».
Studio building
65 rue Lafontaine
75016 Paris
Grands Magasins parisiens
Véritables cathédrales du commerce, les Grands Magasins parisiens comme le Printemps, les Galeries Lafayette ou encore Le Bon Marché passent dans les années 1920 de l’Art nouveau à l’Art déco.
Dès la fin du XIXe siècle, architectes et ingénieurs (dont Gustave Eiffel) utilisent le verre et le fer pour créer des coupoles et des verrières illuminant les halls, vastes espaces de vente.
Dès les années 30, ils repensent les espaces et les lieux pour mieux mettre en valeur les nouveaux produits dont la fabrication est désormais industrialisée.
L’Art déco est alors plébiscité, avec ses lignes droites, sa symétrie et son côté artistique mais fonctionnel. De quoi vous donner envie de lever le nez entre deux achats !
MUSÉES
Musée des Arts Décoratifs
Installée et maintes fois rénovée depuis 1905 dans la magnifique aile Marsan du palais du Louvre, l’institution des Arts décoratifs, créée en 1864 avec l’idée de promouvoir les beaux-arts dans toute leur diversité et richesse, détient l’un des fonds de design et d’art décoratif les plus fournis au monde. Accrochez-vous car en chiffres, cela donne plus d’un million (!) de pièces en boutique, dispatchées entre ses différentes collections (musées de la Mode, de la Publicité, Nissim-de-Camondo) et bibliothèques.
Les Arts Décoratifs sont le conservatoire du génie des artisans et des artistes.
Riche de plus d’un million de pièces, la collection du musée des Arts décoratifs est l’une des plus importantes au monde.
Le lieu regroupe le Musée des Arts Décoratifs, le Musée de la Mode & du Textile, ainsi que le Musée de la Publicité
Musée des Arts Décoratifs
107 Rue de Rivoli
75001 Paris
Palais de Chaillot
Le palais de Chaillot est considéré comme le monument majeur des années 1930 à Paris. Surplombant les jardins du Trocadéro, ses deux pavillons de style néo-classique dominent la vue sur la tour Eiffel et le Champs-de-Mars.
La décoration intérieure, effectuée par 71 peintres et sculpteurs, présente une large palette de toutes les tendances de l’Art déco.
Aujourd’hui, le palais accueille la Cité de l’architecture et du patrimoine dans son aile Paris, le musée de l’Homme dans l’aile Passy, ainsi que le prestigieux Théâtre national de Chaillot.
Palais de Chaillot1 place du Trocadéro et du 11 novembre 75116 Paris
Palais de la Porte Dorée
Du côté du bois de Vincennes, le palais de la Porte Dorée, seul vestige de l’Exposition coloniale de 1931, est lui aussi monumental : 16 000 m², une façade en bas-relief d’Alfred Janniot de plus de 1 000 m² et un aquarium tropical.
Á découvrir également dans ses murs, le musée national de l’histoire de l’immigration.
Palais de la Porte Dorée
293 avenue Daumesnil 75012 Paris
SALLES DE SPECTACLES
Casino de Paris
Ce bâtiment est en fait un music-hall qui a accueilli les spectacles les plus prestigieux de Paris. On doit le Casino de Parisien à l’architecte Edouard Niermans. Cette salle de spectacle a été inaugurée en 1880. Elle fût maintes et maintes fois détruite soit lors des bombardements ou lors d’incendies.
En 1918 les bombardements obligent la direction a fermer la salle et en 1922 ce lieu parisien fut dévasté par un incendie. C’est à cette occasion que le Casino de Paris sera reconstruit pour adopter le look inimitable qu’on lui connaît désormais. La capacité de cette salle parisienne est de 2057 places.
Casino de Paris
16 rue de Clichy
75009 Paris
Cinéma MK2 Gambetta
Outre les piscines, Henri Sauvage a aussi réalisé plusieurs lieux de culture parisiens. Si nombreux ont été détruits, l’un d’eux trône encore sur la place Gambetta.
C’est l’actuel cinéma Mk2 Gambetta ! Magnifique édifice Art Déco, Henri Sauvage a imaginé cet ancien théâtre dans ce style, alors que l’Art Nouveau était préféré dans les années 1910. Fini en 1920, il tombe pile dans le début des Années Folles. Bon timing !
MK2 Gambetta
6 Rue Belgrand75020 Paris
Folies Bergères
À Paris l’Art déco commence forcement avec la façade des Folies Bergères. Un lieu complètement dingue qui dénote dans l’environnement Haussmanien. Avec le mouvement de l’Art Déco il faut reconnaître que l’on est assez loin du délire déconstructiviste de certains architectes du tout début du XXI ème siècle. Avec l’Art déco les constructions sont de bonne facture et solides.
À la sortie de la première guerre mondiale, l’heure n’est pas à l’économie des matériaux. Le temps a plutôt donné raison au mouvement Art Déco qui reste indémodable et intemporel.
Avec sa grande façade blanche et ses sculptures dorées, les Folies Bergères font partie des plus beaux bâtiments Art Déco à Paris.
Retour sur un autre chef-d’œuvre art déco emblématique à Paris. Le théâtre des Folies Bergères, ouvert en 1869, n’a pourtant acquis son statut d’icône art déco qu’en 1926 lors d’une grande rénovation. C’est à ce makeover que l’on doit la magnifique façade de l’immeuble si reconnaissable, qui a été dorée lors d’une nouvelle restauration en 2012.
Folies Bergères
32 Rue Richer 75009 Paris
Le Grand Rex
Situé sur les grands Boulevards, le Grand Rex est un bâtiment Art Déco qui est classé aux Monuments Historiques. Son inauguration remonte à 1932 et il accueille depuis toujours une salle de cinéma monumentale. Au programme, fauteuils rouges et plafond en trompe l’oeil représentant un ciel étoilé et des éléments architecturaux de quelques villas de la french riviera.
On commence avec un lieu bien familier pour beaucoup. Indiscutablement l’un des plus beaux cinémas de la capitale, le Grand Rex est un véritable témoin du patrimoine art déco de Paris. Ouverte en 1932, la mythique salle de spectacle est une version réduite du légendaire Radio City Music-Hall de New York, un autre monument emblématique du mouvement artistique. Et depuis décembre 2022, le cinéma s’est offert une seconde jeunesse en rénovant sa façade comme à son apogée : une sublime combinaison de noir, de doré, et de colonnes menant vers un immense lettrage REX.
Le Grand Rex
1 boulevard Poissonnière 75002 Paris
Louxor
On reste dans le 7ème art, avec l’un des bâtiments les plus atypiques de la capitale, qui est aussi une réponse tout à fait acceptable à la question « quel est le plus beau cinéma de la ville ?«. Le Louxor, avec ses moulures et décorations aux influences égyptiennes, est aussi un chef-d’œuvre de l’architecture art déco, ouvert en plein essor du mouvement en 1921.
Ce cinéma parisien a été fermé pendant plus de vingt ans et n’a rouvert ses portes au public qu’en 2013. Le nom de ce bâtiment annonce tout de suite la couleur.
L’influence égyptienne est indéniable. D’ailleurs tout en haut de la façade se trouve une très jolie mosaïque composée de bleu, de noir et d’or.
Louxor
170 boulevard de Magenta 75010 Paris
Salle Pleyel
Afin de faire la promotion de ses pianos, la famille Pleyel aménage au début du XIXe siècle un salon de l’hôtel Cromot du Bourg (rue Cadet) en salle de concert. Puis une véritable salle est construite à côté de la manufacture Pleyel installée au n°22 rue de Rochechouart. Au début des années 1920, Gustave Lyon, directeur de la société Pleyel, décide de faire construire un grand espace musical doté d’une grande salle de 3.000 places, de deux salles plus petites (Debussy et Chopin), de studios insonorisés, d’espaces d’accueil et d’exposition. Les travaux se déroulent de 1924 à 1927.
De style Art déco, la façade sur rue comporte neuf travées : de hautes baies verticales sont surmontées de fenêtres octogonales couronnées par une corniche saillante. Le dernier étage est traité en attique. A l’inauguration de la salle Pleyel, la critique musicale salue ses qualités acoustiques. A la suite de la Grande Dépression, la société Pleyel fait faillite en 1933. Le Crédit Lyonnais en devient propriétaire.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, la salle Pleyel accueille les plus grandes formations symphoniques et les plus grands musiciens. Elle accueille également les grands noms du jazz dans le cadre du Paris Jazz Festival. En 1997, l’industriel Hubert Martigny décide de racheter la salle. En 2003, celui-ci passe un accord avec le ministère de la Culture, lui confiant l’exploitation de la salle pour une durée de 20 ans, finalement étendue à 50 ans, avec à terme une cession à la Cité de la Musique.
Entre 2004 et 2006, la salle a été modernisée par François Ceria architectes pour s’ouvrir aux musiques actuelles. Puis l’agence DVVD Architectes Ingénieurs a été chargée de reconfigurer les lieux dans l’optique de cette nouvelle programmation (projet livré en 2016).
Salle Pleyel
252, rue du Faubourg-Saint-Honoré
75008 Paris
Théâtre des Champs Elysées
Ce lieu qui a été construit sur la partie droite de l’avenue des Champs Elysées se démarque par ses lignes épurées et ses formes géométriques très sobrement décorées. Ici la pierre, le béton et le marbre se superposent pour former un ensemble architectural très bien équilibré.
Depuis 1913, le théâtre des Champs-Élysées illumine la prestigieuse avenue Montaigne de sa façade art déco typique et on-ne-peut-plus reconnaissable. Avec ses imposantes colonnes, son architecture carrée et ses sculptures, il se démarque facilement du reste des immeubles haussmanniens qui l’entourent.
Théâtre des Champs-Élysées
15 avenue Montaigne
75008 Paris
Théâtre de la Michodière
Que reste-t-il d’Art déco dans le Théâtre de la Michodière, construit en 1925 par l’architecte Auguste Bluysen. Décorée par le célèbre designer Jacques-Émile Ruhlmann, la salle rouge et or de 900 spectateurs reste un fleuron intact de cette époque.
Non loin de là, près des Grands Boulevards, l’ancien siège du Figaro au 37, rue du Louvre est aussi un must. Il a été édifié en 1937 par Jacques Cury et Fernand Leroy, dans un style lui aussi «paquebot», sorte de mini-gratte-ciel new-yorkais avec un imposant hall d’entrée très haut de plafond et d’impressionnantes terrasses au dernier étage.
Théâtre de la Michodière
5 rue de la Michodière
75002 Paris
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