Circuits courts, petits producteurs, primeurs bio… Les meilleures épiceries fines de Paris où se régaler.
Qu’elles soient italiennes, japonaises, espagnoles ou franchouillardes, une chose est sûre, les épiceries fines nous régalent de bons produits. L’occasion de trouver des perles gustatives qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Cap sur nos épiceries fines préférées de Paris.
Quoi de mieux qu’un petit craquage pour régaler nos papilles ? Grâce aux épiceries fines, on découvre des produits pleins de saveurs, mais aussi, on se familiarise avec des régions qu’on ne connaît pas forcément. C’est aussi l’occasion de faire ses courses dans une ambiance sympa, où l’on se tutoie entre voisins.
Lâchez vos caddies, à vos cabas ! Nous vous avons sélectionné les meilleures épiceries parisiennes, ces ambassades du bon goût et de la délicatesse où récupérer tout ce qu’il faut pour cuisiner un bon gueuleton à la maison ou sauver un apéro.
Voilà donc nos comptoirs favoris où harponner bons légumes, charcuterie d’exception, fromages de compétition ou petits plats de champion. Bien sûr, ici on privilégie les circuits courts, les petits producteurs et les artisans sérieux !
Quoi ?! Ne nous dites pas que vous ne connaissiez pas ?! Trêve de plaisanteries…
Voici un petit tour de nos épiceries fines préférées à Paris.
L’Épicerie d’en face
D’en face, certes, mais de quoi ? Eh bien de la cave Sophie Germain, la première boutique d’Haris Mebtoul, Jessica Morin et Barthélémy Gibault.
Le trio a traversé la rue début 2023 pour lancer cette mini-épicerie à cassons (à la place d’une retoucherie), ouverte sur le dehors.
Au programme, rien que des produits artisanaux qui patientent sur les étagères ou dans les vitrines réfrigérées. Les charcuteries voyagent entre le terroir français (jambon Prince de Paris ou terrine de campagne) et italien (bresaola, dément roulé de porc à la pistache…). Les fromages suivent le même chemin : saint-marcellin, comté 24 mois ou mont d’or de ce côté des Alpes ; pecorino, parmesan ou gorgonzola de l’autre.
En produits plus transformés, on trouve des pizzas surgelées de chez Louie Louie, des baos parisiens signés Mum ou du pesto Papillon. Bref, de quoi capturer le nécessaire pour faire un repas ! A noter que les tauliers préparent aussi des sandwichs pour lesquels tout le quartier fait la queue le midi : classique jambon-beurre et cornichons, avec de la raclette fondante pour les grands froids ou en végé avec chakchouka et chèvre. Le bon plan du 14e !
À acheter : Porchetta d’anthologie, bouillons artisanaux basque Dohatsu, conserve Sillon…
L’Épicerie d’en face
14 rue Sophie-Germain
75014 Paris
Tél : 01 40 47 86 60
Épicerie Julhès
Dans la famille Julhès, je veux ? Nicolas, le fils, qu’on pourrait écouter des heures. Fromager de formation (finaliste MOF), il se passionne pour les produits fermentés : vin, bière, fromages et saké. Et ouvre avec son frère Sébastien l’unique Distillerie de Paris aux belles propositions spiritueuses.
Entre les 54 et 60 de la rue du Faubourg Saint-Denis, trois planques à bon goût régalent les becs fins bien rencardés. Une boulange-pâtisserie-chocolaterie, faisant aussi traiteur. Un spot branché antipasti et produits du monde… Et surtout, cette épicerie façon jouissive caverne d’Ali Baba, au choix pointu de fromages, charcut’, épicerie, vins et spiritueux.
Dans la famille Julhès, je veux ? Nicolas, le fils, qu’on pourrait écouter des heures. Fromager de formation (finaliste MOF), il se passionne pour les produits fermentés : vin, bière et saké. Et ouvre avec son frère Sébastien l’unique Distillerie de Paris aux belles propositions spiritueuses. Ici, au 54, point de fromages industriels ! Que du tradi, comme ce magique camembert de Normandie au lait cru, AOP, bio ET fermier de Janine et Denis Lelouvier (6,50 €). Ils ont leurs propres vaches, nourries à 100% au foin. Pas d’ensilage, pas de granules !
À acheter : aussi ces chèvres au lait cru. Comme la bûchette fermière bio de la Sarthe (4,40 €) et ce rond cendré du Centre (4,30 €). Vous êtes plutôt d’humeur charcutaille ? Ce saucisson Mayte Ibayona (8,50 €) ou cette mortelle Mortadelle (14 €/kg) vous laisseront baba. Ce magique camembert de Normandie au lait cru, AOP, bio ET fermier de Janine et Denis Lelouvier (6,50 €). Ils ont leurs propres vaches, nourries à 100% au foin. Pas d’ensilage, pas de granules ! Vous êtes plutôt d’humeur charcutaille ? Ce saucisson Mayte Ibayona (8,50 €) ou cette mortelle Mortadelle (14 €/kg) vous laisseront baba. À mouiller d’un Navis du Mas d’Agalis (15,90 €) à déguster avec grand plaisir extrême. À moins que vous ne vouliez passez direct au brutal : la Distillerie et son Gin et Rhum maison (47 et 49 €), incontournables.
Épicerie Julhès56 Rue du Faubourg Saint-Denis75010 ParisTél : 01 48 00 01 40
La Laiterie de Paris
Après avoir fait des études de psycho, passé six ans dans une ferme en Loire-Atlantique à élever chèvres et brebis, été directeur adjoint de huit boutiques chez Maison Androuet, Pierre Coulon avait envie d’autre chose. Il part sac à dos pour un tour de France des petits producteurs qui doit durer six mois. Finalement ça devient un tour du monde de deux ans. Et en rentrant, pif paf boum, voici notre jeune trentenaire qui décide de faire du frometon à Paris intra-muros, et lance une cagnotte sur Kiss Kiss Bank Bank.
La première fromagerie-crèmerie de la capitale à transformer sur place du lait bio de vache, chèvre, et brebis naît en 2017, à Marcadet-Poissonniers (« je ne voulais pas me retrouver dans un quartier huppé, et vendre des fromages super chers »). C’est petit, mais bien fichu. Une partie boutique, une partie labo. Le lait est collecté en Ile-de-France, parfois en Seine-Maritime, Ille-et-Vilaine, Béarn… « Parce qu’autour de Paris c’est encore beaucoup d’élevage intensif ». Cet amoureux de la nature ne fait que du bio, et s’arrange avec ses collègues pour limiter l’impact carbone en mutualisant les livraisons sur la capitale.
Spécialités à ne rater sous aucun prétexte ? Son Saint- Félicien à la crème crue (grosse salivante au moment d’écrire ces lignes). L’Excelsior (le vrai nom d’origine du Brillat-Savarin), concocté dans les règles de l’art, avec triple crème au lait cru (tuerie !)… Et le Myrha, un fromage affiné… à la bière de la Goutte d’Or, brassée à deux pas. Pierrot le fou fabrique aussi son propre beurre et des yaourts, parfumés à la framboise, à la myrtille sauvage, ou au citron de Menton. Un régal ! Et il est le seul à produire des laban et rayb (laits fermentés orientaux) bio, au lait cru, et 100% made in France.
« Pour le Ramadan, les clients étaient super contents, certains venaient me voir pour me dire que ça faisait quarante ans qu’ils n’en avaient pas bu du comme ça. » Incapable de rester en place, notre hyperactif prépare un CAP glacier… Pour servir l’été prochain des glaces qu’on déjà hâte de goûter ! Bon à savoir : ils vendent aussi quelques quilles de vin (bio Mon P’tit Pithon) et binouzes des copains.
À acheter : Le Saint- Félicien à la crème crue, l’Excelsior (le vrai nom d’origine du Brillat-Savarin), concocté dans les règles de l’art, avec triple crème au lait cru (grosse tuerie)… Et le Myrha, un fromage affiné à la bière de la Goutte d’Or, brassée à deux pas. Pierrot le fou fabrique aussi son propre beurre et des yaourts. Il est le seul à produire des laban et rayb (laits fermentés orientaux), bio, au lait cru, et 100% made in France. Il vend aussi quelques quilles de vin (bio Mon P’tit Pithon) et les binouzes des copains.
La Laiterie de Paris
74 rue des Poissonniers
75018 Paris
Tél :
Maison Plisson
Restaurant, épicerie, crèmerie. Mais aussi boulangerie et cave à vins. Et la liste ne s’arrête pas là. Dur de résumer tout ce que propose la Maison Plisson. À grand renfort de publicité, cet établissement estampillé « alimentation générale » a pris ses quartiers en mai dernier sur le boulevard Beaumarchais, dans le 3e arrondissement.
Sur 500 m², il propose un double espace : à droite, une mini-halle regroupant des centaines de produits frais et d’épicerie, triés sur le volet et sélectionnés dans toute la France. A gauche, le restaurant, où les produits d’à côté sont transformés en de délicieuses recettes, pensées par le chef Bruno Doucet.
Malgré des horaires très larges (8h30-21h), et une ouverture sept jours sur sept, il ne faut pas avoir peur de faire la queue pour profiter du restaurant. Au choix pour déguster votre repas, une belle terrasse bordée de plantes et surplombée d’une élégante marquise vitrée, idéale pour un tête-à-tête amoureux ; une grande salle lumineuse avec tables en bois façon cantine pour un repas en famille ; ou, pour un déjeuner en solitaire, le bar et deux comptoirs longeant la vitrine. Sans oublier la cave à vins : les connaisseurs savent désormais qu’une poignée de tables (20 couverts) constituent une planque bien cool.
Parce que la Maison Plisson s’adresse à toutes les envies, sa carte propose de belles salades, des tartes, des soupes, mais aussi des plats du jour (servis jusqu’à 15h) avec, à chaque fois, une viande, un poisson et un plat végétarien.
Côté boisson, une unique bière en bouteille, elle aussi choisie méticuleusement : la Parisienne. Et plusieurs vins au verre de haute volée et malheureusement hors de prix.
On apprécie le service aux petits soins, les produits frais et bien préparés de la Maison Plisson, que l’on quitte donc le sourire aux lèvres. Mais gare à ceux qui se risqueraient au coin épicerie : au premier coup d’œil, c’est le coup de massue. Déjà élevés côté restaurant, les prix sont ici inabordables.
À acheter : Les huîtres de Chausey, les tomates de la famille Huitric, en Guérande.
Maison Plisson
93 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Tél :
Autre adresse : Maison Plisson 2, 35 place du Marché Saint-Honoré, 75001.
Maison Vérot
Chez les Vérot, on est charcutier-traiteur de grand-père en petit-fils. Fondée en 1930 par Jean Vérot à Saint-Etienne, cette Maison d’excellence est reprise par le fils Pierre (sacré MOF en 1976), qui lui-même transmet le flambeau au sien, Gilles. Lequel décide de s’installer à Paris en 1997 avec sa femme Catherine… Pour le plus grand bonheur des pâtéphiles !
Vice-Champion du monde 2011 de pâté en croûte, Champion de France 97 de fromage de tête (Trophée Jean Carmet), j’en passe et des meilleures : impossible de résister à leurs créations hautement photogéniques. Une, deux, trois, quatre et désormais cinq boutiques plus tard (le tout nouveau Food Court planqué au sous-sol des galeries Lafayette des Champs-Elysées), c’est devenu un petit empire à l’échelle de la capitale.
Et pour cause : une pâte laissée à reposer toute une nuit, des viandes triées sur le volet en provenance d’excellents éleveurs, cuites à feu doux, sans sel nitrité (ce rose bonbon artificiel, accusé de provoquer des cancers colorectaux). Mais aussi et surtout, une vraie conscience de la saisonnalité. Parmi les créations printanières de ce mois d’avril, on craque pour le pâté à l’épaule d’agneau du Quercy, subtil sucré-salé aux pommes caramélisées et amandes craquantes (5,50 € les 100g). Ou la Couronne de Bigorre, autre fantasme pour gourmands : un pâté en croûte estival mixant poulette et porc noir de Bigorre sur fond de caviar de légumes (6,20 € les 100g).
Le pâté du moment, c’est le Persillé d’été, sorte de gâteau à étages, à vous flanquer une salivante (3,90 € les 100g). La recette culte de la Maison, véritable ode à la Méditerranée, alterne diverses couches de viandes (lapin, cochon), alliées à la fraîcheur du végétal (tomates fondantes, olives de Kalamata, estragon). Voilà l’été, voilà l’été… Ah et pour vos pique-nique champêtres, sachez que la boutique propose également une planche apéro : jambon de tradition, jambon de Bayonne, saucisson sec, comté et pain Poilâne (9 € par personne). Reste plus qu’à glisser le vin qui va bien dans le panier, et le tour est joué ! Ça tombe bien : ils font aussi cavistes.
Autres adresses parisiennes : 7 rue Lecourbe (15e); 38 rue de Bretagne (3e); Galerie Lafayette Champs-Elysées (food court du sous-sol), 60 avenue des Champs-Élysées (8e); Lafayette Gourmet, 40 boulevard Haussmann (9e)
Maison Vérot
3 rue Notre-Dame-des-Champs
75006 Paris
Tél : 01 45 48 83 32
Pastificio Passerini
À la porte d’à côté de leur néobistrot, Giovanni et Justine Passerini mettent la main à la pasta dans leur boutique format Fiat 500, avec comme seule déco deux étagères en bois bourrées de beautés de la Botte : gressins, taralli (biscuits apéro en forme d’écrou), sauce tomate au basilic, pesto, riz à risotto Carnaroli, fusilli Mancini Pastificio, huile d’olive Muraglia…
Mais si l’on se déplace dans ce temple de la pâte, c’est aussi et surtout pour les fantastiques raviolis maison, à la pâte de farine bio artisanale des Marches passée au laminoir tous les matins, et dont la farce change chaque semaine.
Cette annexe ultra-épurée est un concentré d’Italie. On vient surtout pour les pâtes : fraîches et artisanales, à emporter crues ou cuisinées. Passez commande par téléphone pour limiter votre attente en boutique.
L’autre midi, on engloutissait illico pesto les délicieux raviolis mortadelle, ricotta et noix de muscade (41 € le kilo), ceux au pot-au-feu et salsa verde (45 €), et enfin quelques derniers épinards-ricotta (41 €), tout en se remémorant les lumineuses recettes automnales potimarron et beurre de sauge goûtées l’an dernier, qui nous avaient mis la larme à l’œil.
Et que les gluten-freaks se rassurent, Giovanni a rameuté d’autres spécialités italiennes : impeccable salade froide façon poule au pot avec carotte, câpres et olives (35 € le kilo), saucisse piquante italienne (54 € le kilo), stracciatella dégoulinante (8,50 €/pièce), et autres mortadelle, coppa et jambon italien. Certes, les prix se montrent plus bobo que boui-boui, mais que c’est bon…
À acheter : Des raviolis à la queue de bœuf, à la ricotta et noisettes… Les lasagnes façon grand-mère… Mais aussi une coppa à pleurer, des fromages affinés et des huiles d’olives rares des Pouilles (dont cette démentielle huile fumée au bois de hêtre !)
Pastificio Passerini
65, rue Traversière
75012 Paris
Tél : 01 44 74 67 84
RAP Épicerie
Un père génois, une mère émilienne : Alessandra Pierini, c’est LA spécialiste des produits transalpins. Régulièrement invitée à la radio ou à la télé, elle est l’auteure de livres sur le pesto, la polenta, le vinaigre balsamique… D’ailleurs en vente dans sa boutique !
Avant d’ouvrir cette épicerie derrière Notre-Dame-de-Lorette, en bas de la rue des Martyrs, la papesse de l’italian food a traîné ses guêtres dans sa Botte, avant d’importer pléthore de références, plus de 50 variétés de fromages et des charcuteries à en perdre son latin, dont les célèbres saucisses au fenouil d’Emilie-Romagne, si difficiles à trouver à Paris !
Ce qu’il faut RAPter absolument ? Les pâtes Mancini, les plus bio d’Italie (la maison produit ses propres blés), à la tenue légendaire (5 € les 500 g) ! L’huile d’olive Vasadonna de l’Etna (18 € les 50 cl) ou la Cinque Colli, elle aussi sicilienne (20 € les 50 cl). Mais encore ? Le guanciale pour réussir de vraies carbonaras – poivré ou classique au cochon noir (38 €/kg). La puntarelle des Pouilles, aka chicorée de Catalogne, génial ovni à mi-chemin entre la jeune asperge et les feuilles de pissenlit. Ce très cochon lard de Colonnata (44 € le kg). Un vrai balsamique de l’Acetaia San Giacomo (à partir de 10 € les 250 ml)… Et on finit car c’est la saison des agrumes avec la bergamote de Calabre, les chocolats de Modica de la maison Sabadì, et des nougats à tomber !
Pour boire, Alessandra a ouvert à 15 mètres de là une superbe cave à vins, dans la veine nature/biodynamie – 750 références ultra-bien castées !
À acheter : Huiles d’olive (grands spécialistes en la matière), vins (ils ont le SP68 bianco d’Arianna Occhipinti !), charcuteries et fromages de la Botte… À Pâques des Colomba divines et à Noël des panettone à tomber !
RAP Épicerie
4 rue Fléchier
75009 Paris
Tél : 01 42 80 09 91
Terroirs d’Avenir
À l’origine (2008), Terroirs d’Avenir fournissait les chefs en produits ultra frais, se fournissant en direct auprès des artisans producteurs les plus qualifiés de l’Hexagone.
Aujourd’hui, ce sont huit boutiques parisiennes, ouvertes au grand public, et concentrées dans trois rues. Epicerie-primeur aux étals débordant de légumes et fruits, boucherie, crèmerie, poissonnerie… Et même une boulangerie délivrant pains et viennoiseries à base de farines bio et moulues sur pierre.
La première, historique planque au cœur du Sentier. Centre névralgique, son épicerie-primeur aux étals débordant de légumes et fruits; avec, à quelques numéros de là, une boucherie, une poissonnerie… Et tout au bout, une boulangerie délivrant pains et viennoiseries à base de farines bio et moulues sur pierre.
En 2017, trois autres échoppes à miam ouvrent dans le 11ème arrondissement, à la 71, 82 et 84 rue Jean-Pierre-Timbaud. Suivis en 2018 d’une épicerie, sise non loin, au 5 de la rue Paul Bert. On aime tellement qu’on pourrait y passer nos journées.
À acheter : Les endives pleine terre (rare) de Bertrand Lazzaro, des fleurs comestibles, les agrumes du Mas Bachès (dont le fameux citron caviar !)…
Terroirs d’Avenir
3, 6, 7 et 8 rue du Nil
75002 Paris
Tél :
Le Zingam
Idées longues et circuits courts : telle pourrait être la devise de ces épiciers qui savent dire “alimentation durable” en verlan sans bafouiller. Car le team du Zingam (= “magasin” à l’envers) menée par Lelio Stettin et Tania Grawitz alourdit consciencieusement les cabas depuis 2014. Leur truc ? Du direct producteur trié sur le navet et à prix copain.
Dans les cagettes de leurs boutiques, des indispensables du garde-manger de saison, en bio ou en agriculture raisonnée, qui indiquent leur département d’origine (à vous de jouer) : des pommes du 55 (la Moselle vous dites ? Presque !) ; des patates du 60 ; du céleri-rave du 26 ; des échalotes et des courges du 13 (vous nous prévenez quand vous avez un bingo)… Un rayon frais ras la gueule de mozza italienne (6,50 €) ; de précieux poissons fumés de l’île de Groix ; d’huîtres moyennes (13 € la douzaine), de beurre fermier (5 €)… Et aussi des pâtes bio italiennes (2-3 €), de super confitures ardéchoises à chanter “Fruit from Desire” (5 €), des frometons et de la charcute à la découpe comme ce Prince de Paris qu’ils glissent aussi dans leurs sandwichs le midi (4,50 €)…
Au rayon glouglou, des vins naturels qui font mieux que dépanner à l’apéro avec de vraies pépites tel ce blanc Nedjma d’Ardèche (17 €) ou cet Uva Arbosiana 100 % poulsard du Jura (30 €). De quoi bien remplir sa zingamelle.
À acheter : Les légumes bios d’Annie Bertin, les huîtres Stephan, du gouda à la truffe, le boudin de Guy Tallet…
Autres boutiques : au 51, rue de la Fontaine au Roi, 11e et au 74, rue des Martyrs 18e
Le Zingam
75, rue du Chemin Vert
75011 Paris
Tél :
Partager la publication "Les meilleures épiceries fines de Paris"