Florilège gourmand préparations culinaires

Les différentes préparations de boulettes dans le monde

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Les boulettes de viande sont une manière de préparer la viande en boulettes, qui se rencontre partout dans le monde.
Elles sont préparées le plus couramment à partir de bœuf ou de porc, mais d’autres viandes sont également utilisées, tout comme des légumes ou du poisson.

 

 

 

 

On y ajoute généralement des épices et des herbes mélangées à des jaunes d’œufs, de la farine et de la chapelure. Une fois la pâte préparée, on prélève progressivement de petites portions qui, écrasées et travaillées à la main, atteignent la forme arrondie caractéristique. Elles peuvent être mijotées, cuites au four ou frites.

 

 

 

 

 

 

Les boulettes de viandes existent depuis des temps immémoriaux, et ce, dans toutes les cultures. Parmi les recettes les plus anciennes connues, on peut citer les boulettes servies lors d’un banquet organisé pour le roi Assurnasirpal II au IXe siècle av. J.-C., dans la ville de kalkhu1. Durant l’Antiquité, on retrouve des recettes écrites autant en Asie, qu’en Europe, dans les zones d’influence grecque, perse ou chinoise.

 

 

 

Au Moyen Age, on retrouve des recettes dans le monde arabe, et en France, dans le Viandier de Taillevent.
Une assiette est toujours plus agréable à terminer quand elle contient des boulettes.

 

 

 

 

 

Ces dernières ont quelque chose de rassurant et un petit goût de revenez-y que tout le monde adore. En plus de pouvoir les manger telles quelles, vous avez également l’option de les ajouter à un plat de pâtes, à une soupe ou à un mijoté.

 

 

 

 

Voici une sélection variée pour vous inspirer à en cuisiner plus souvent!

 

 

 

Albóndigas

 

 

 

 

Vous connaissez les albóndigas ? Rien que le nom fait voyager, n’est-ce pas ? Peu de plats de la cuisine espagnole ont autant traversé l’histoire et sont aussi universels que les « albóndigas ». Ce sont en réalité des boulettes de viande. A l’origine conçues pour profiter de chaque gramme de viande, elles sont de nos jours la solution parfaite se régaler à peu de frais. Actuellement, c’est un plat très apprécié. Il est vraiment délicieux, et régale tous les gourmands, surtout s’il est réalisé maison avec des ingrédients de qualité.

Les « albóndigas », qu’est-ce que c’est ? Ce sont des boulettes de viande. Elles font partie de ces plats traditionnels dont l’ingrédient principal est la viande hachée de bœuf ou de veau, avec un peu de porc. Néanmoins, au fil du temps, certains se sont mis à en faire à base de poisson. Une recette végétalienne existe même, réalisée à partir de seitan.

Traditionnellement servies avec une sauce tomates, la viande hachée est mélangée à différentes épices. Il y a autant de recettes que de goûts de chacun, comme bien souvent avec ces plats typiques ayant traversé les siècles.

Il y a ceux qui les préfèrent avec ou sans persil, avec du poivre ou avec du piment, avec de la sauce tomate… Et, pour les accompagner, le choix est vaste aussi : avec du riz, des pommes de terre ou des légumes, il y en a pour tous les gouts.

Mais quoi qu’il en soit, cette recette est un incontournable de la gastronomie espagnole, en plat ou en tapas à l’heure de l’almuerzo…

Quand les albóndigas ont-elles été inventées? On ne le sait pas avec certitude, mais la paternité en est souvent attribuée aux Romains.

Néanmoins, ce sont les arabes qui ont popularisé ce plat en Espagne. Comme l’indique l’étymologie du mot, (al-bunduqa, «la balle») les albóndigas sont une recette d’origine arabe qui se transmet de génération en génération depuis des siècle.

Même si ce plat éveillait parfois la méfiance, car on pouvait masquer le gout d’une viande pas très nette avec des épices, les boulettes de viande étaient également l’aliment le plus populaire d’Al-Andalus.

Et le recette est tellement populaire et appréciée, que c’est aujourd’hui encore un des plats préférés des petits et grands. Préparées avec des ingrédients de qualité, les albóndigas sont un vrai délice qui régale petits et grands à moindre frais !

Vous l’aurez compris, il n’y a pas de recette unique pour préparer les albóndigas. Aujourd’hui, je vais vous proposer ma version de ces délicieuses boulettes de viande.

La recette
Pour vous permettre de vous régaler les papilles tout en progressant en espagnol, je vous propose ma recette (en bilingue).

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:
Pour les boulettes : viande de veau hachée, viande de porc hachée, gousse d’ail, persil haché, sel et poivre, jaune d’oeuf, soupe de chapelure, farine, soupe de lait…

Pour la sauce : huile d’olive, petit oignon, gousse d’ail, farine, vin blanc, bouillon, feuille de laurier, sel…

 

Albondigas caseras en salsa

 

 

 

 

 

 

La viande est un produit incontestablement adoré par les sud-américains, elle peut être grillée, rôtie, poêlée et même bouillie, toutes les recettes Sud-Américaines y sont. La viande est aussi utilisée dans différentes préparations telles que des tartes beignets et chaussons.  

Voici l’une des recettes boliviennes les plus typiques ! Il s’agit de boulettes de bœuf bien aromatiques que nous avons pu déguster dans de nombreux marchés en Bolivie.

Les albondigas sont servies avec une sauce tomatée tout simplement délicieuse. Cette recette bolivienne traditionnelle est servie en plat principal accompagné de riz ou de pâtes.  

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:

 Pour les boulettes : bœuf haché, œuf, tomate, oignon blanc, botte de persil, lait, tranche de pain de mie, piment rouge en poudre, chapelure, sel, poivre, huile de friture…

Pour la sauce : oignon blanc, tomates cuites pelées, botte de persil, piment rouge en poudre, gousse d’ail, bouillon, sel, poivre…

 

 

Bitterballen

 

 

 

 

 

Les bitterballen (pluriel de bitterbal) à Bruxelles bitter balletjes sont un snack néerlandais et belge à base de viande, contenant en général un mélange de viande de bœuf ou de veau (émincée ou hachée), bouillon de bœuf, beurre, farine pour épaissir, persil, sel et poivre, résultant en un roux épais. La plupart des recettes comprennent de la noix de muscade et parfois de la poudre de curry ou des légumes finement hachés tels que la carotte. Les ingrédients sont mélangés et cuits, puis réfrigérés. Une fois ferme, la farce est roulée en boules d’environ 3 à 4 cm de diamètre, puis plongée dans un mélange de chapelure et d’œufs et frite. Ils sont généralement servis dans un ramequin avec un petit bol de moutarde. Ils sont consommés au Suriname, aux Antilles néerlandaises, aux Pays-Bas, en Belgique et dans une certaine mesure en Indonésie.
Les bitterballen sont très similaires aux kroketten (pluriel de kroket), seule la forme les distingue6. Ils tirent leur nom de la liqueur apéritive amer (bitter en néerlandais) et sont communément servis dans le cadre d’un bittergarnituur : une sélection de snacks salés accompagnant des boissons, au pub ou dans des réceptions.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sontviande de boeuf hachée finement, gros oignon, gousse d’ail, beurre, farine, bouillon de bœuf, lait, gouda râpé, feuilles de persil, moutarde à l’ancienne, Worcestershire sauce, chapelure fine, œuf, huile pour friture, poivre, sel….

 

 

Boles de Picolat

 

 

 

Originaires de la Catalogne, ces boulettes sont faites avec de la chair à saucisse à  mélanger ensuite avec une belle variété d’ingrédients, dont des haricots blancs, des olives vertes, du bacon et des tomates pour un résultat tout en saveurs.

Traditionnellement, les boles de picolat sont préparées avec de la viande hachée de bœuf, de veau et de porc, des œufs, de l’ail, du persil, des oignons, des tomates, des carottes, des olives vertes et des cèpes séchés. Ces boulettes en sauce sont généralement accompagnées d’haricots blancs.

 

 

Boulet à la liégeoise

 

 

 

 

 

Le boulet à la liégeoise est une spécialité culinaire traditionnelle belge de la région de Liège. C’est une préparation de viande hachée façonnée en grosses boulettes (d’où le nom du plat), qui sont dorées sur les faces puis mijotées dans une sauce aigre-douce au sirop de Liège.
Il s’agit d’une ou deux grosses boulettes (le calibrage permet de différencier un boulet, plus gros, d’une boulette, plus petite) préparées à base de hachis de viandes de porc et de veau, ou de porc et de bœuf, de mie de pain, d’oignons et de persil, dorées à la poêle, puis cuites à feu doux dans une sauce aigre-douce particulière à base d’oignons, de vinaigre, de sirop de Liège, de cassonade et raisins de Corinthe.
Cette sauce porte le nom populaire de « sauce lapin », qui ne contient pas de lapin mais tiendrait son nom de madame Géraldine Lapi3, née Corthouts, épouse d’Ernest Lapin (1868-1922), receveur des contributions directes dans la banlieue de Liège.
Véritable institution des brasseries et friteries liégeoises, connu dans toute la Belgique, ce plat est traditionnellement servi accompagné de frites, (on parle alors de « boulets-frites »), de mayonnaise et de crudités peu assaisonnées ou de compote de pommes.
Différents établissements liégeois proposent ce plat comme spécialité presque unique. Il est à la carte de la plupart des friteries et restaurants liégeois. Une société commerciale le fabrique industriellement.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:

Pour les bouletshachis de bœuf et hachis de porc, tranches de pain blanc (sans croûte) trempées dans du lait, oignon finement haché, bouquet de persil finement haché, sel, poivre, muscade, chapelure, œufs…

Pour la sauce : oignons hachés, cassonade brune, filet de vinaigre de vin rouge, bouillon de viande, sirop de Liège, clous de girofle, baies de genévrier, feuilles de laurier, thym, sel, poivre, raisins secs…

 

Chiftele

 

 

 

 

La chiftea, est un mets roumain et moldave qui se présente comme un plat de boulettes de viande hachée mélangée avec des légumes, généralement des carottes, des oignons et des épices.
En Olténie, on y ajoute de l’ail ; en Dobrogée, du riz, en Moldavie, des pommes de terre.
Les siècles de présence ottomane en Roumanie y ont laissé de nombreuses traces de l’art culinaire ottoman. La chiftea est une variation du mot turc köfte3, connu en français comme kefta une boulette de viande turque. Dans leur forme la plus simple, les keftas se composent de viande hachée, généralement du bœuf ou de l’agneau avec un mélange d’épices et d’oignons.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sontporc haché, tranches de pain trempées dans l’eau et bien pressées, œuf entier, échalotes/oignon rouge ou d’oignon ordinaire, finement hachés, bouquet de persil vert haché, gousses d’ail écrasées, sel, poivre, farine ou de chapelure fine, huile végétale (tournesol, colza, etc.) pour la friture, paprika, muscade, thym séché…

 

Coxinha

 

 

 

 

 

 

La coxinha (en portugais : traduction : petite [cuisse] de poulet) est un aliment populaire du Brésil qui consiste en de la viande de poulet hachée ou déchiquetée, recouverte de pâte et façonnée en une forme ressemblant à une larme, panée et frite.

Les coxinhas étaient à l’origine fabriquées avec une cuisse de poulet à laquelle sa forme traditionnelle est censée ressembler. Sous sa forme transformée moderne, ce mets pourrait provenir de Limeira au XIXe siècle.

Nadir Cavazin, dans son livre Stories & Recipes, raconte que le fils de la princesse impériale Isabelle (1846-1921) et du prince Gaston, comte d’Eu, était un enfant qui vivait dans l’isolement pour cause de problèmes mentaux, et que son plat préféré était le poulet, mais qu’il n’en mangeait seulement que la cuisse. Un jour, n’ayant pas assez de cuisses, le cuisinier décida de transformer un poulet entier en cuisses, de le déchiqueter et de faire la garniture pour obtenir une pâte à base de farine en forme de baguette. L’enfant a apprécié le résultat. L’impératrice Teresa Cristina, en visite, n’a pas pu résister à cette délicieuse friandise et l’a tellement aimée qu’elle a demandé au chef de la cuisine impériale comment la préparer.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:

  La pâte : eau, cube de bouillon de poule, farine…

La farce : blanc de poulet, oignon, poivron rouge, persil, sel, poivre, oeuf, chapelure, huile de friture…

 

Donggeurangttaeng

 

 

 

 

 

 

 

Les coréens préparent beaucoup de plats pour la fête de Chuseok car c’est un jour où toutes les familles se rassemblent. Ils préparent plusieurs types de Jeon comme le donggeurangttaeng, du galbijjim.

Les Dong Ge Rang Taeng font partie de la grande famille des Jeons coréens. Il s’agit de petites boulettes composées de viande hachée, de tofu et de légumes, qui sont ensuite légèrement aplaties et panées à la poêle. C’est un plat très apprécié des petits comme des grands coréens car ces boulettes sont faciles à manger et surtout tendres et pleines de saveurs !

On mange généralement les Dong Ge Rang Taeng en tant qu’accompagnement (banchan) d’un repas. Mais comme elles sont très pratiques, on les retrouve aussi souvent dans les paniers repas ou en tant que petites bouchées lors des repas de fêtes.

Le donggeurangttaeng (boulette de tofu, de légumes et de viande) est un plat d’accompagnement traditionnellement consommé lors de la fête d’automne Chuseok.

Le mot ‘donggeurangttaeng’ est en fait un surnom du plat appelé donjeonya. Il le tient grâce à sa forme de boulette.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: tofu, viande hachée (porc), petit oignon, carotte, poireaux coupés, œuf, farine…

Pour l’assaisonnement: sauce nuocmam ou aekjeot en coréen, gousse d’ail pelée et hachée, sucre, sel…

 

 

Faggots with onion gravy, (Boulettes de porc et foie spécialité galloises)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce plat traditionnel gallois est une ode au cochon. Pas celui des industriels, on l’oublie celui-là, mais le porc nourri et élevé avec amour par son maître. Il faut s’adresser à son boucher. C’est impératif !

La tradition familiale ne s’éteint pas au Pays de Galles. Le porc est encore l’animal providentiel du monde rural.

La recette a été publiée pour la première fois  en 1851 dans l’Oxford English Dictionary par Thomas Mayhew. Le plat a gagné en popularité pendant la Seconde Guerre mondiale. En Angleterre, il porte le nom de savoury ducks. La crépine est alors remplacée par des flocons d’avoine.

Dans le black country, les faggots sont cuits dans une cocotte en terre cuite. On peut encore trouver les faggots sur les étals des marchés et dans quelques boucheries traditionnelles.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:

 Pour les faggots : crépine de porc lavée à l’eau froide, poitrine de porc sans couenne et hachée, poitrine de porc fumé, foie de porc haché, cœur de porc haché, chapelure de pain maison, sel, poivre noir, huile d’olive, oignon pelé et émincé finement, œufs battus, feuilles de sauge ciselées…

Pour l’onion gravy : huile d’olive, oignons (oignon blanc, rouge ou un mélange des deux) non pelés et coupés en deux, sucre de canne, branches de thym frais, beurre, farine, bouillon de poulet…

À servir avec : purée de pommes de terre, légumes verts (brocoli, choux verts, kale…), english mustard…

 

Fasírt

 

 

 

 

 

Le fasírt est un plat hongrois constitué d’une boulette de viande à base de bœuf, de porc ou de poulet mélangée avec de l’œuf, des oignons, de l’ail, du zsemle et du paprika.
Il s’agit de boulettes de viande (porc, bœuf ou poulet) traditionnellement agrémentées d’ail, d’oignons, de paprika et de zsemle – un petit pain blanc léger et onctueux typiquement hongrois.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:  viande hachée (poulet de préférence), petit pain rassis, oeuf, gousse d’ail, sel, poivre du moulin, marjolaine, persil, épice à poulet rôti, paprika doux, chapelure, huile…

 

Fricadelle

 

 

 

 

 

La fricandelle (ou fricadelle) est une préparation à base de viande cuisinée, spécialité des Pays-Bas historiques (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg et nord de la France). Au XXIe siècle, la fricadelle se présente généralement sous la forme de saucisses d’une quinzaine de centimètres de long. Elles sont souvent servies dans les friteries.
Ce « snack » traditionnel, aujourd’hui fabriqué industriellement, est composé de viande séparée mécaniquement de poulet, de restes de viande de porc et de cheval, de liants, d’épices, de chapelure pour la panure, d’exhausteurs de goût et d’autres additifs.
Selon Jean de Gouy, cuisinier de Prosper-Louis d’Arenberg, la fricadelle est une version bourgeoise de la balleke. Le cuisinier la prépare en faisant une boulette de viande composée de porc, de veau, de pain, de lait et de muscade. La recette de Foucou en 1920 est composée de queues de filets et de contre-filets, de muscade et d’échalote.

Certains auteurs font la différence entre la fricadelle et la fricandelle : la fricadelle serait une boulette de viande, tandis que la fricandelle serait une préparation à base de viande en forme de saucisse. Pour d’autres, les deux désignent la même chose : la préparation en forme de saucisse.

Les fricandelles sont traditionnellement cuites à l’huile dans une friteuse, mais peuvent aussi l’être à la poêle. Elles sont un des ingrédients de la mitraillette.
En Lorraine, c’est une tranche de foie de porc, entourée d’une crépine.

En Allemagne, c’est l’ancêtre du hamburger qui se servait sur un petit pain (Brötchen) avec de la moutarde de Dijon. Le mot est attesté dans les livres de cuisine de langue allemande depuis 1692.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sontviande hachée (bœuf et porc), oignon, finement haché, oeuf, légèrement battu, chapelure, sel, poivre du moulin, beurre à rôtir…

Pour la salade de pommes de terre : moutarde, mayonnaise light, yogourt nature, demi-crème acidulée, paprika, oignon, finement haché, persil, finement haché, bouquet  de ciboulette, finement hachée, sel, poivre, pommes de terre en robe des champs (variété à chair ferme), cuites du jour, pelées, en tranches…

 

Hérissons  culinaires

 

 

 

 

 

 

 

La cuisine russe propose de nombreux plats savoureux et sains, mais il y en a aussi des tout à fait inattendus: par exemple, ces boulettes de viande, qui ressemblent à de sympathiques hérissons forestiers et portent leur nom.
Vous n’avez pas besoin d’avoir de grandes capacités artistiques pour tailler une tomate en forme de rose ou transformer un œuf dur en cochon. Ces idées créatives ajoutent un côté festif à votre table pour peu d’efforts.

Parmi les inventions russes pour les repas d’enfants, il existe justement des plats faisant l’unanimité, par exemple les boulettes de viande appelées « hérissons ». Elles tirent leur nom du riz qui dépasse de la surface de la viande et ressemble à des aiguilles de hérisson. Quiconque entend ce nom sourira immédiatement et voudra les essayer !

Le hérisson est un personnage sympathique du folklore russe, connu pour son intelligence et sa ruse. Face au danger, il échappe aux prédateurs à l’aide de ses aiguilles, mais peut aussi vaincre ses ennemis grâce à sa propre ingéniosité. Parfois, le hérisson est pensif, comme, par exemple, le personnage principal du populaire dessin animé pour enfants et adultes Le Hérisson dans le brouillard réalisé par Iouri Norstein.

Il a reçu plusieurs dizaines de prix internationaux prestigieux et a été reconnu comme l’un des meilleurs films d’animation de tous les temps. Le personnage du dessin animé, charmant et drôle, réfléchit de manière touchante sur le monde qui l’entoure. Comment ne pas aimer un tel hérisson ? Cette sensation de chaleur s’étend également aux boulettes-hérissons.

Les « hérissons » culinaires peuvent être préparés de différentes manières, tout dépend de l’imagination et des capacités du cuisinier. Le moyen le plus simple consiste à mélanger de la viande hachée avec du riz bouilli et à former des boulettes, qui sont ensuite cuites à la vapeur ou au four. Habituellement, pour la préparation de ce plat, l’on utilise du poulet haché, du bœuf, du porc ou une combinaison de viandes, mais certains chefs les préparent avec du poisson ou même inventent des versions végétariennes.

Il y a aussi des « hérissons » de gibier dans un restaurant de cuisine russe, j’ai réussi à essayer ce plat de venaison. Comme les autres boulettes de viande, les « hérissons » se marient mieux avec une sauce tomate, de la mayonnaise, ou de la crème aigre.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: riz long grain, viande hachée, œuf, carotte, oignons, crème aigre, huile végétale, farine, sel, poivre, épices, herbes fines…

 

Kefta

 

 

 

 

 

Le kefta (ou keufté, kufteh, köfte, Qofte, Kofta) du verbe persan kouftan ou koubidan, «écraser » ou « frapper » est une préparation à base de viande et d’épices de forme ovoïde que l’on sert en Iran, au Maghreb, au Machreq, dans les Balkans, l’Arménie, la Turquie, le Caucase (Tchétchénie), le Pakistan et dans le sous-continent indien.
Dans sa forme la plus simple, le kefta se compose de viande hachée généralement du bœuf ou de l’agneau, mélangée avec des épices et/ou des oignons. Les formes végétariennes comme le koufteh tabrizi en Iran, le kefta lauki, le kefta shahi aloo et le kefta malais sont populaires en Inde, tout comme l’est le kefta préparé à partir de viande hachée de chèvre.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sontgousses d’ail, oignon, viande hachée de bœuf, œuf, cumin, paprika, gingembre, boîte de tomate concassées, persil plat, sel, poivre, huile d’olive…

 

 

Keuftés d’agneau et de bœuf ou boulettes libanaises

 

 

 

 

 

 

Les boulettes libanaises (keuftés d’agneau et de boeuf) sont une spécialité populaire de la cuisine du Liban. Ces boulettes maison savoureuses se distinguent par leur bon goût de fines herbes fraîches. Également, le mélange d’épices de cette recette est à la fois recherché, simple et distingué.

En plus, les keuftés ou keftas sont simples à préparer et peuvent très bien être congelées. Aussi, la recette peut être présentée sous la forme de boulettes ou la viande peut être pressée sur le long d’une brochette.

La préparation de viande de kefta peut être préparée avec de l’agneau, du boeuf ou du veau. Il est possible d’utiliser une seule sorte de viande ou bien de créer différentes combinaisons. Traditionnellement, l’agneau et le boeuf sont les viandes les plus utilisées pour cette recette libanaise.

  Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:   agneau haché, boeuf haché, oeuf gros, huile d’olive extra-vierge, oignon jaune haché finement, gousses d’ail haché finement, pignons de pin, chapelure panko, coriandre fraîche hachée, basilic frais haché, menthe fraîche hachée, quatre épices, sel, flocons de piments broyés, poivre…

Accompagnementslabneh, sumac, menthe fraîche, pistaches hachées grossièrement, pains pita…

 

 

Köttbullar

 

 

 

 

 

 

Les köttbullar (singulier, köttbulle ; français, « boulettes de viande ») sont une recette traditionnelle suédoise, également connue en Finlande.
Elles sont préparées à partir d’une ou plusieurs viandes hachées, puis malaxées avec des épices (piment de la Jamaïque, sel, oignons…), ainsi que de la panure, du lait et des œufs. Les boulettes de viande sont ensuite cuites au four ou à la poêle.
Ce plat se mange généralement accompagné de purée et de confiture d’airelles rouges (Vaccinium vitis-idaea).

À l’origine, le gräddsås était une sauce à base de crème et de quelques condiments. Aujourd’hui, certains ajoutent du vinaigre de vin blanc ou une cuillère à soupe de gelée de groseille.

Dans le sud du pays, les Suédois aiment que leurs boulettes de viande soient relativement riches en graisse. Plus vous prenez la direction du nord, plus la viande hachée est 100% pur bœuf – remplaçant le porc. Aux quatre coins du royaume néanmoins, les miettes de pain ou de biscottes trempées dans le lait et entourant les boulettes de viande représentent le trait d’union de toutes les variantes de köttbullar existantes. C’est grâce à cette chapelure que les boulettes peuvent prendre une consistance molle si singulière.

La coutume veut que les köttbullar med gräddsås soient accompagnés de purée ou de pommes de terre à l’eau ainsi que d’une ou deux cuillères de confiture d’airelles rouges – en suédois “lingon”.

Au fil du temps, les boulettes de viande suédoises et leur sauce savoureuse ont conquis le monde entier, apparaissant au menu de l’emblématique chef suédois des Muppets dans une émission télé et dans tous les restaurants IKEA de la planète.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:

Pour les boulettes de viande : viande de porc hachée, viande de boeuf hachée, oignon, œuf, chapelure, lait, piments…Pour la sauce : eau, cube de bouillon de bœuf, lait, crème, farine…

 

 

Meat balls

 

 

 

 

 

Les meat balls, ou boulettes de viande en français sont une vraie institution aux USA.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:  viande hachée, gousses d’ail, oignon, persil, sel, poivre, sauce Worcester, sauce tabasco habanero, œuf, chapelure, piment chipotle meco ou piment chipotle en poudre…

Pour la sauce tomate : tomate concassée en dés, oignon, gousse d’ail, tabasco habanero, sucre, sel, poivre…

 

 

Polpetta

 

 

 

 

 

 

En Italie, la boulette en italien polpetta (polpette au pluriel) a certaines spécificités. C’est un plat à base de viande (la boulette de viande, en italien polpetta di carne), de légumes ou de poisson (la boulette de poisson, en italien polpetta di pesce), ou parfois des restes d’une potée. Elle contient parfois des épices et des plantes aromatiques mélangées à des jaunes d’œufs, de la farine et de la chapelure. Une fois la pâte préparée, des portions sont prélevées qui, écrasées et travaillées, acquièrent leur forme arrondie caractéristique.
Elles peuvent être cuites au four, frites, poêlées ou en sauce.
Le mot polpetta vient possiblement de polpa, « chair », en raison de la viande désossée utilisée pour sa préparation.
Une autre possibilité est que mot polpetta vient du français paupière devenu paupiette en français puis polpetta en italien. En français le mot paupiette désigne une boulette de viande enfermée dans une fine tranche de veau, alors qu’en italien une polpetta est une simple boulette de viande.
On trouve des boulettes dans la cuisine antique : les globi à base de fromage et de miel, les offulae à base de viande ou de céréales.

Le mot « polpetta » apparaît pour la première fois au XVe siècle grâce au Libro de Arte Coquinaria du maestro Martino, cuisinier du patriarche alors camerlingue de la Sainte Église romaine du Patriarcat d’Aquilée. Dans le chapitre I de ce livre – écrit en langue vernaculaire – l’auteur décrit les meilleures façons, selon lui, de cuisiner diverses coupes de viande provenant de différents animaux. En décrivant la préparation de ce qu’il définit comme une polpetta, Maestro Martino semble cependant faire allusion à un plat d’escalopes de veau enroulées dans du lard et cuites à la broche1.
En 1648, dans L’Économie du citoyen en ville de l’agronome et gastronome bolognais Vincenzo Tanar, figurent les premières polpette de viande hachée, farcies avec de la ricotta, du parmesan, de l’ail, des raisins secs, des œufs, du pain trempé dans le bouillon, des épices et des groseilles.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sontviande de boeuf haché,  œufs, Parmigiano Reggiano D.O.P râpé, chapelure, mie de pain, boîte de tomates pelées, lait,  gousses d’ail, persil plat, huile d’olive, sel fin & et du poivre…

 

 

Soutzoukakia Smyrneika ou İzmir köfte

 

 

 

 

 

Les boulettes de viande de Smyrne, connues sous le nom de soutzoukakia Smyrneika ou İzmir köfte, sont un plat grec et turc de boulettes de viande oblongues épicées avec du cumin et de l’ail servis dans une sauce tomate. Ce plat a été apporté en Grèce par des réfugiés d’Asie Mineure.

En plus d’être succulents, les soutzoukakia sont des boulettes chargées d’histoire.
La recette des soutzoukakia smyrneika provient, comme son nom le sous-entend, de l’ancienne ville de Smyrne. Une ville qui est aujourd’hui rattachée à la Turquie et qui s’appelle Izmir.
Ce plat est devenu populaire en Grèce suite à l‘immigration des grecs d’Asie Mineure vers la Grèce continentale.
La version grecque des soutzoukakia est souvent préparée à base de viande bœuf hachée. Parfois, on ajoute également de la viande de porc à la farce.

A la différence des keftedes qui sont les boulettes de viande rondes traditionnelles, les soutzoukakia possèdent une forme un peu plus allongée et sont généralement plus épicés. Ils contiennent du cumin, du vin rouge et de l’ail.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:

Pour les soutzoukakia : pain rassis, bœuf haché, gousses d’ail, vin rouge, cumin, boukovo (flocons de piment), sel, poivre, huile d’olive, farine…

Pour la sauce : huile d’olive, oignon, sucre, concentré de tomates, tomates pelées (1 boîte), bâton de cannelle, feuilles de laurier, eau, sel, poivre…

Pour la delco : feuilles de menthe ciselées…

 

 

Speckknödel

 

 

 

 

 

L’Autriche est le royaume de la boulette! Rares sont les restaurateurs n’en proposant pas à leur menu. Souvent la liste est longue: ainsi, outre les knödel à la pomme de terre, il en existe des au pain (Semmelködel), des aux épinards (Spinatknödel), des au fromage (Kasknödel), des aux grattons (Grammelknödel) ou au lard (Speckknödel), sans oublier des à la semoule… Il en existe aussi des sucrées: au fromage blanc, aux quetsches… Tantôt, ces boulettes, qu’elles soient salées ou sucrées, sont fourrées.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sontsaindoux du Tyrol du Sud IGP coupé en cubes, pain blanc pour pâte à raviolis coupé en cubes, farine, oignons braisés, ciboulette ou de persil finement haché, œufs, lait, sel…

 

 

 

Tête de lion à la vapeur ou qīng zhēng shīzi tóu

 

 

 

 

 

Tête de lion? Selon la légende, la forme de ce plat évoque la tête de lion pour les invités d’un grand fonctionnaire impérial de la dynastie Tang. C’est à partir de cette époque qu’on nomme officiellement ce plat « tête de lion ».

C’est un plat à base de porc, il se prépare soit à la vapeur, soit frit d’abord puis mijoté dans une sauce à base de sauce de soja (sauce rouge), ou alors mijoté directement dans un mélange d’eau, de vin jaune chinois et du sel.

Ce plat fait partie de cuisine de Jiangsu, une des 4 grandes cuisines chinoises: cuisine de Sichuan, cuisine de Guangdong (Canton), cuisine de Shandong (pays natal de Confucius) et cuisine de Jiangsu (province dans laquelle se situe Shanghai).

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: épaule de porc, blanc d’oeuf, châtaignes d’eau pelées, vin jaune chinois, sauce de soja claire, huile de tournesol, poivre blanc moulu, tranches de gingembre, oignon nouveau, sel, fécule de pomme de terre, de pak choï…

 

 

Tsukune

 

 

 

 

 

Au Japon, les tsukunes sont des brochettes de boulettes de poulet haché, ultra-moelleuses et délicieusement laquées dans une sauce sucrée-salée.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:
Pour les brochettes : filets de poulet, pâte de miso de préférence blanc, oignon, cumin en poudre, coriandre ciselée fraiche ou surgelée, huile de sésame, petites piques à brochettes…
Pour la sauce : sauce soja sucrée, gingembre frais, vinaigre de cidre, huile de sésame…

 

 

Youvarlakia

 

 

 

 

 

La youvarlakia, ou giouvarlakia, est un plat grec composé de boulettes de viande hachée, de riz et d’assaisonnements, cuits dans une marmite, dans de l’eau ou du bouillon de viande. Le mélange est similaire à celui utilisé pour faire du sarma. Ils peuvent être servis dans une sauce tomate ou avgolemono.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:Pour les boulettes : viande de boeuf hachée, oignon coupé très fin, riz rond, bouquet d’aneth coupé, blanc d’œuf, sel, poivre…Pour le bouillon : eau, petite carotte coupée en cubes, petite tomate coupée en cubes, huile d’olive, sel, jus de citron, jaune d’œuf, maïzena…

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