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Les brasseries de la capitale où manger au moins une fois dans sa vie

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Elles font partie du patrimoine de Paris. Les brasseries de la capitale valent autant le détour que certains monuments, autant pour l’assiette que pour la décoration et l’ambiance.

 

 

 

Paris ne serait pas Paris sans ses monuments mais aussi ses brasseries. Le monde entier nous les envie pour leur ambiance, leur cuisine traditionnelle et bourgeoise mais surtout pour leur histoire.

 

 

 

 

 

 

Voici les brasseries de la capitale où manger au moins une fois dans sa vie, pour la décoration, l’assiette…parce que c’est Paris quoi ! Á découvrir : 

 

 

   

 

 

 

 

L’Alsace

 

 

 

 

 

Les Champs-Elysées ont de mythique l’Arc de Triomphe mais aussi l’Alsace : cette brasserie emblématique de la plus belle avenue du monde qui satisfait les gourmands à tous les moments de la journée.

 

 

 

 

 

 

 

De la pause-café du petit matin au joyeux gueuleton à la nuit tombée, de la douzaine d’huîtres à la flammekueche à partager. L’Alsace illustre parfaitement la tradition et la réputation de la vraie brasserie parisienne.

 

 

 

 

 

 

 

Le Chef de L’Alsace décline ainsi ses recettes au gré des saisons et met à l’honneur la gastronomie alsacienne à travers différentes spécialités telles que la choucroute, les vins et autres spécialités de la région.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le restaurant propose également des fruits de mer pour les amateurs.

 

 

 

 

 

 

Tarifs : menu Brasserie 45 € ttc (valable au déjeuner uniquement du lundi au vendredi), menu Alsace 60 € ttc, menu Champs Elysées 75 € ttc…

L’Alsace

39 avenue des Champs-Elysées

75008 Paris

Tél : 01 53 93 97 00

 

 

 

Bofinger

 

 

 

 

 

Fondée en 1864, la Brasserie Bofinger est la première à avoir servi de la bière « à la pompe » à Paris. Après des mois de travaux en 2021, cette brasserie iconique du quartier Bastille – Marais a retrouvé son éclat ravivant son âme et sa convivialité légendaire.

 

 

 

 

 

 

 

Dans le cuir des banquettes de Bofinger, l’on se plaît à déguster des fruits de mer, une soupe à l’oignon gratinée, du pâté en croûte ou du homard flambé au whisky.

 

 

 

 

 

 

 

En plus d’une cuisine traditionnelle française, la Brasserie Bofinger fait la part belle aux spécialités alsaciennes avec sa Flammekueche Signature, son baeckeoffe de bar au Gewurztraminer ou son fondant de boeuf braisé au Pinot Noir.

 

 

 

 

 

 

 

Bien-sûr, comment ne pas parler de la choucroute, considérée comme la meilleure choucroute de Paris ?

 

 

 

 

 

 

 

Tarifs : menus : 19,90 € (formule, déj.), 33  €, carte : 55-65 €

Bofinger

5-7 Rue de la Bastille

75012 Paris

Tél : 01 42 72 87 82

 

 

 

La Coupole

 

 

 

 

 

Quand on pense à la Coupole, on pense Joséphine Baker, Cocteau, Hemingway ou encore Gainsbourg. Cette brasserie est un livre d’histoire à elle seule, le symbole du Montparnasse.

 

 

 

 

Comme un écho, les plats iconiques de l’époque sont restés à la carte : curry d’agneau, choucroutes, ou plateaux de fruits de mer.

 

 

 

 

Aller à la Coupole, c’est renouer avec l’effervescence et la joie de vivre du Paris des années folles, un aller simple en 1920.

 

 

 

 

Cette brasserie historique datant de 1927, au style art déco, propose de beaux plateaux de fruits de mer, mais aussi une jolie carte de tradition française avec soupe à l’oignon, fricassée de volaille aux morilles et quatre choucroutes différentes : strasbourgeoise avec saucisse blanche et poitrine fumée ; de La Coupole avec jarret de porc, échine et saucisse ; mais aussi une choucroute de la mer avec haddock, saumon et langoustine, puis une choucroute royale de la mer.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tarifs : menu Dali valable uniquement au déjeuner 50,00 € ttc, menu Mistinguett 60,00 € ttc, menu Hemingway 70,00 € ttc, menu Joséphine Baker 90,00 € ttc…

La Coupole

102 boulevard du Montparnasse

75014 Paris

Tél : 01 43 20 14 20

 

 

 

                     

Le Dôme 

 

 

 

 

                                               

Encore une adresse incontournable à Montparnasse. Fondé en 1898 par l’Auvergnat Paul Chambon, le Dôme a été fréquenté par les peintres, sculpteurs, écrivains, poètes, mannequins, amateurs d’art et marchands célèbres.

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, c’est un restaurant à poissons haut de gamme.

 

 

 

Dans ce lieu typique du quartier Montparnasse avec sa salle au style art déco, riche en boiseries et en vitraux, vous dégusterez de succulents poissons et fruits de mer.

 

 

 

 

La carte change tous les jours en fonction des arrivages.

 

 

 

 

 

 

Tout ce qu’il faut pour mettre en appétit, avaler la rillette de saumon sans intérêt pour mieux se concentrer sur le carpaccio de daurade sauvage, yuzu, et poivre vert (un peu d’effet de mode ne nuit pas), la poêlée de calamars et risotto et le dessert fruits rouges de l’unique menu Ernest aux nombreux suppléments.

 

 

 

 

 

 

Bien sûr, les familiers du Dôme vous diront qu’ici, c’est à la carte qu’il faut manger, le poisson d’arrivage préparé dans les règles de l’art, pour quelques billets de plus.

Tarifs : menu Ernest 50 €,carte 90 €

Le Dôme

108 boulevard du Montparnasse

75014 Paris

Tél : 01 43 35 25 81

 

 

 

 

Le Grand Colbert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À l’origine, lors de sa construction en 1637, le bâtiment était un hôtel particulier avant de devenir un restaurant. C’était jusqu’à sa fermeture il y a quelques années un des « bouillons » les moins chers de la capitale. Sous l’impulsion de la Bibliothèque nationale de France, propriétaire des lieux, il fut rénové dans tous ses détails d’origine en 1985 en même temps que la galerie Colbert.

 

 

 

 

 

On retrouve dans cette grande salle, d’un impressionnant volume architectural, des murs de 6m « de haut », des vestiges avec notamment des pilastres sculptés.

 

 

 

 

Demeurent également des peintures sur bois de style pompéien inventoriées à la liste des arts historiques et de rares mosaïques au sol. La brasserie sert des plats traditionnels de la cuisine française.

 

 

 

 

 

 

De la belle brasserie en continu 12h-minuit face à la bibliothèque Richelieu, look de bistrot parisien rétro et éternel, grande carte adaptée à toutes les envies et cave de négoce. Dans le choix multiple de la trentaine de plats et de la vingtaine de desserts et glaces, on retrouve avec bonheur tous les standards, des poireaux vinaigrette aux escargots, de l’aile de raie aux câpres à la quenelle de brochet, de la blanquette de veau au châteaubriand béarnaise.

 

 

 

 

 

 

La sole meunière en provenance de la côte atlantique française, qu’on nous présente d’abord dans sa casserole en cuivre. Sous une friture légèrement croustillante, le poisson nous dévoile une chair pleine de goût. Accompagné d’une purée maison dans les règles de l’art, parfumée à la noix de muscade, ce met généreux complète l’expérience authentique du Grand Colbert.

Tarifs : formule entrée + plat ou plat + dessert en semaine de 12h à 18h : 24,5€, formule entrée + plat ou plat + dessert en week-end de 12h à 18h : 34,5€, formule entrée + plat + dessert en semaine de 12h à 18h : 34,5€, plateaux de fruits de mer : 35€ – 173€, formule entrée + plat + dessert en week-end de 12h à 18h : 44,5€…

Le Grand Colbert

2 rue Vivienne

75002 Paris

Tél : 01 42 86 87 88

 

 

 

Lipp

 

 

 

 

 

 

 

La grande porte tambour de la brasserie Lipp, située 151 boulevard Saint-Germain dans le 6e arrondissement, n’a connu que quatre fermetures… Un incendie, une guerre mondiale et les travaux d’agrandissement de 1925 que l’auvergnat Marcelin Cazes entreprend lorsqu’il reprend les rênes de la maison dans les années 1920. Aujourd’hui, on peut y rajouter la pandémie du Covid-19 qui a contraint Lipp à la fermeture temporaire.

 

 

 

 

 

 

Classée monument historique en 1989, la brasserie est vêtue de somptueux décors intérieurs typique du mouvement Art nouveau du sol au plafond ; ces derniers ont été peints par Charley Garry et les murs ornés de céramiques sont signés Léon Fargues. La cuisine y est traditionnelle et le menu reste inchangé depuis plus de 60 ans, ce qui ajoute à la renommée de l’endroit.

 

 

 

 

 

En 140 ans, Lipp a vu défiler d’illustres célébrités faisant d’elle une véritable institution parisienne et un haut lieu de la mode.

 

 

 

 

En cuisine les incontournables sont toujours là et le semainier n’a pas changé : steak au poivre le lundi et blanquette de veau le mardi, après tout, la mode est un éternel recommencement…

 

 

 

 

 

Prendre place dans cette brasserie classée monument historique en 1989, c’est plonger dans le théâtre du mouvement art nouveau avec ses plafonds peints par Charley Garry et les céramiques de Léon Fargues.

 

 

 

 

 

Tarifs : fourchette de prix 32,00 €-46,00 €

Lipp

151 boulevard Saint-Germain

75006 Paris

Tél : 01 45 48 53 91

 

 

La Lorraine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Créée en 1919 sur la place des Ternes, la brasserie La Lorraine est devenue au fil des ans une référence pour tous les gourmands épris de fruits de mer. Laura Gonzalez, l’architecte que le Tout-Paris s’arrache, s’est attachée à rafraîchir et magnifier le décor unique de ce monument de la gastronomie parisienne. De nouveaux habits, qui respectent l’élégance et la luminosité du lieu.

 

 

 

 

 

 

La Lorraine arbore fièrement un look très actuel tout en conservant ses atouts qui ont fait sa renommée de brasserie mythique.

 

 

 

 

 

À l’entrée, une mosaïque signée Pierre Mesguich et une fresque océane de 100 m de long plonge directement dans l’univers marin de cette adresse.

 La signature de La Lorraine, ce sont des fruits de mer et poissons d’une extrême fraîcheur. Arrivages réguliers, produits finement sélectionnés, l’amateur de cuisine marine est choyé.

 

 

 

 

 

 

 

 

Chaque semaine, la carte se renouvelle pour offrir, au fil des mois, le meilleur de ce que l’Océan peut apporter. Déjà dotée d’une terrasse, La Lorraine a fait preuve d’ambition. Le banc d’écaille déplacé profite à l’extension de son espace extérieur, qui enrobe la brasserie et se prolonge sur la place des Ternes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici tout converge vers cette cuisine de la mer qu’on vient chercher : écaillers en marinière, fruits de mer, plats iodés savamment pimpés et desserts traditionnels comme le Paris-Brest ou les crêpes flambées, best-sellers de la Maison.

 

 

 

 

 

 

 

Tarifs : formule tradition 29.5 €, menu tradition 37.5 €, formule gourmand 39.5 €, menu gourmand 47.5 €, à la carte environ 65 € hors boisson…

La Lorraine

2 place des Ternes

75008 Paris

Tél : 01 56 21 22 00

 

 

 

Mollard

 

 

 

 

 

 

 

 

Ouverte en 1865 par Monsieur et Madame Mollard, la maison devait être entièrement relookée en 1895 sous la houlette de Niermans, architecte qui réalisa entre autres le prestigieux hôtel Negresco à Nice, et qui l’enjolivât à coup de mosaïques originales d’Italie et de céramiques commandées aux ateliers de Sarreguemines.

 

 

 

 

 

Un peu malmené au fil du temps, ce décor unique a heureusement retrouvé toute sa splendeur en 1965, et l’originalité de son cadre jouant sur les tons vert d’eau, bleu roi et doré de ses céramiques et des mosaïques.

 

 

 

 

 

Souvent quand on parle abondamment du décor d’un restaurant, c’est pour éviter de trop disserter sur les qualités de sa cuisine.

 

 

 

 

Mais ce n’est absolument pas le cas ici, car nous avons superbement déjeuné et nous vous recommandons chaleureusement ce restaurant en V.U.O. (version unique et originale !).

 

 

 

 

 

Le chef est un vrai pro, et sa cuisine a tout ce qu’il faut pour faire le bonheur de ses clients… même les plus difficiles.

Une prouesse qui mérite d’être soulignée vu la taille de la maison. Bien sûr, cet habile cuisinier n’est pour rien dans la qualité des excellents coquillages et fruits de mer, l’une des spécialités de la maison, mais c’est lui et son équipe qui mitonnent habilement une vraie soupe de poissons roche servie avec une bonne rouille et des croûtons, une parfaite  aile de raie aux beurre noisette et aux câpres, l’entrecôte grillée sauce béarnaise, ou l’incontournable omelette surprise mollard.

 

 

 

Des mets essentiellement classiques, qui vous permettent de faire un agréable repas.

Tarifs : formule express : plat + verre de vin 31,25 €, formule : entrée + plat ou plat + dessert 35,10 €, menu carte : entrée + plat + dessert, 41,30 €, formule après spectacle ( dès 22h45 ), 36,85 €, menu autour du homard 89,90 €, à la carte 70 €…

Restaurant Mollard

113 Rue Saint-Lazare

75008 Paris

Tél : 01 43 87 50 22

 

 

 

 

Au pied de cochon

 

 

 

 

 

Pour raconter les prémices d’Au Pied de Cochon, il nous faut vous parler de celles que l’on surnomme « Le ventre de Paris » : les Halles. En 1946, un certain Clément Blanc rachète un petit bistrot fermé depuis la guerre, au 6 rue Coquillère. Un beau jour de 1947 nait ainsi le fameux « Pied de Cochon ».

 

 

 

 

 

 

 

Le propriétaire des lieux décide de faire du pied de cochon (morceau peu prisé par les bouchers) son plat star. Et le succès est immédiatement au rendez-vous !

 

 

 

 

 

 

Le pied de cochon est cuit pendant 24 heures avec un assaisonnement composé d’une quinzaine d’épices. Accompagné de choux et de pomme de terre, il se mange tout entier.

 

 

 

 

 

 

Dans les années 50, en plus des travailleurs des Halles, le tout Paris se presse Au Pied de Cochon, à l’instar de Charles Aznavour ou de Jean-Paul Belmondo. Une Institution parisienne est née…

La seule et unique brasserie ouverte H24 7j/7 quoiqu’il arrive ! Au Pied de Cochon fait partie de ces institutions qu’il faut avoir testé au moins une fois dans sa vie. Connu pour ses plats canailles, sa cuisine généreuse et traditionnelle, c’est un établissement incontournable pour tous les amoureux de bonne cuisine et de bons vins dans une ambiance chaleureuse bercée par la fameuse chanson du Pied de Cochon qui résonne jusqu’au petit matin.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au menu : des plats canaille, des fruits de mer, de la cochonnaille, mais pas seulement. Soupe à l’oignon gratinée, escargots de Bourgogne, pied de cochon grillé, confit de canard, moules marinières, homard rôti…

Tarifs : entrée + plat ou plat + dessert 19,90€, entrée + plat + dessert, 26,00€, à la carte de  35,00 € à 45,00 €

Au pied de cochon

6 Rue Coquillière

75001 Paris

Tél : 01 40 13 77 00

 

 

 

Le Procope

 

 

 

 

 

 

 

 

Au fil des siècles, le Procope a réussi à préserver son âme, nous offrant un décor qui raconte l’histoire de France, de la Révolution française aux grandes figures intellectuelles du XVIIIe siècle.

 

 

 

 

 

Le papier peint de 1830 et les correspondances de Corneille à Colbert contribuent à l’atmosphère unique de ce lieu. Inscrit au patrimoine des Monuments Historiques depuis 1962, le Procope continue d’être une adresse incontournable pour les amoureux de l’histoire, de la littérature et de la politique.

 

 

 

 

 

L’histoire du Procope est un rappel puissant de l’importance des lieux de rencontre dans le tissu culturel et intellectuel d’une ville. En continuant à innover tout en honorant son passé, le Procope prouve que les institutions historiques peuvent rester pertinentes et inspirantes, siècle après siècle.

 

 

 

 

 

 

Le saviez-vous ? Parmi les histoires qui peuplent ses murs, l’une des plus célèbres concerne Voltaire, l’un de ses habitués les plus illustres. On raconte que le philosophe y consommait jusqu’à 40 tasses de café par jour, cherchant l’inspiration dans cette boisson stimulante. Le Procope était également un lieu de débat et de discussion, où les idées révolutionnaires et les œuvres majeures prenaient forme autour de ses tables.

Une autre anecdote notable est celle de la cloche de Marat, exposée au Procope. Jean-Paul Marat, figure emblématique de la Révolution française, utilisait cette cloche pour appeler au calme lors des réunions enflammées du club des Cordeliers, qui se tenaient dans ce café historique.

Le Procope a également été le théâtre de gestes symboliques forts, comme le chapeau laissé par Napoléon Bonaparte avant qu’il ne devienne empereur. Ce geste était une promesse de revenir le récupérer une fois qu’il aurait payé sa dette, témoignage de l’importance du lieu dans la vie sociale et politique de l’époque.

Dans ce restaurant, le menu propose un assortiment varié de plats qui reflètent une approche classique de la cuisine française. L’entrée commence par des options telles que le velouté Dubarry accompagné de Comté AOP et de croutons, et une soupe à l’oignon gratinée qui se veut réconfortante. Les ravioles du Dauphiné, servies avec une crème de Parmesan et de la ciboulette, ajoutent une touche délicate au début du repas.

Parmi les plats de résistance, les fruits de mer comme les gros escargots de Bourgogne et le tartare de dorade royale au citron vert offrent des saveurs marines appréciables. Les options de viande et de poisson, telles que le pavé de saumon à la sauce Champagne et la dorade royale entière rôtie, sont préparées de manière à mettre en avant les ingrédients sans trop de fioritures.

Les desserts, tels que la crème brûlée à la vanille Bourbon et le moelleux au chocolat, sont des classiques qui concluent le repas sur une note sucrée traditionnelle. La sélection de glaces et sorbets artisanaux du glacier Procopio offre une fin rafraîchissante et simple.

Dans l’ensemble, le menu se veut une célébration des bases de la cuisine française, avec des plats qui s’appuient sur des recettes éprouvées et des ingrédients de qualité sans prétendre à une innovation ou une excellence gastronomique excessive.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Procope nous invite donc à un voyage à travers le temps, où chaque coin et recoin raconte une histoire, et où son nouveau salon de thé propose une nouvelle expérience inédite qui enrichit encore son récit légendaire.

Tarifs : entrées : 9 € à 17 €, plats : 20 € à 30 €, desserts : 8 € à 13 €, goûter : 16,5 €…

Menus : Philosophe 2 plats 33.5 €,  Procope 2 plats 23.5 €, Philosophe 3 plats 39.5 €,  Procope 3 plats 29.5 €…   

Le Procope

13 rue de l’Ancienne comédie

75006 Paris

Tél : 01 40 46 79 00

 

 

 

La Rotonde

 

 

 

 

 

 

La Rotonde ouvre ses portes en 1903 dans le quartier du Montparnasse. Au début, ce n’est qu’un bistrot populaire sans attrait particulier. Il faudra attendre 1911 lorsqu’il sera racheté par l’auvergnat Victor Libion qui l’agrandira en y adjoignant les locaux d’un magasin de chaussures.

 

 

 

 

 

 

 

La Rotonde devient une brasserie cosmopolite fréquentée par des allemands et des américains riches, mais surtout un lieu de rencontre d’artistes et d’écrivains. Parmi les habitués, les écrivains André Salmon,  Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars, les peintres Modigliani, Soutine, Kisling, Foujita, André Derain, Vlaminick, les musiciens Claude Debussy, Igor Stravinski, Darius Milhaud.

 

 

 

 

 

 

 

Libion est connu pour son accueil chaleureux et sa générosité. Afin d’attirer la clientèle internationale, il  s’abonne à la presse du monde entier. Il fait crédit à de nombreux artistes et écrivains affamés. On raconte qu’à chaque livraison de pain frais, Libion disparaissait discrètement pour leur laisser le temps d’arracher un morceau.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il avait ordonné aux serveurs de ne pas exiger le renouvellement des consommations. Les artistes pouvaient rester ainsi des heures devant un verre vide. Libion espérait que ce type de clients finiront par rendre son café célèbre et il ne s’est pas trompé : des peintres lui offraient des dessins, d’autres exposaient dans la brasserie.

 

 

 

 

 

 

 

Des personnalités politiques fréquentaient aussi la Rotonde. Á titre d’exemple, Lénine et Trotski qui y donnaient rendez-vous à leurs camarades de combat pour préparer la révolution bolchévique de 1917. A cette époque Lénine résidait à Montrouge et avait l’habitude de se rendre à vélo à la Rotonde.

Vers la fin de la première guerre mondiale, Libion connaît de sérieux ennuis avec la police. Accusé de trafic de tabac, sanctionné de lourdes amendes, il vend son fonds de commerce en 1918. On raconte qu’il revenait souvent boire à la terrasse de son ancien café un verre avec ses amis peintres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les repreneurs de la Rotonde agrandissent le café et le transforme en brasserie et restaurant, avec un dancing à l’étage. Dans l’entre-deux-guerres, des écrivains prennent l’habitude de se réunir à la Rotonde.  André Breton, Louis Aragon, Raymond Radiguet, Mac Orlan ; et deux américains encore inconnus en France, Ernest Hemingway et Scot Fitzgerald ; et un jeune belge, Georges Siménon qui connaîtra, lui aussi, une gloire mondiale.

Aujourd’hui à la Rotonde, vous pouvez déguster un savoureux bar poêlé au citron ou un haddock poché à l’anglaise. Le menu qui comprend une entrée, un plat et un dessert est à 48 euros.

En entrées, on hésitera forcément entre la Quenelle de brochet gratinée façon Nantua, le Carpaccio de veau aux câpres et citron vert ou la Soupe de poissons maison, rouille et croûtons.

Pour les plats, on craque pour le Gigot d’agneau de Lozère de chez Desnoyer rôti au piment d’Espelette ou le Pavé de saumon L.R. aux éclats de noisettes, sauce au Byrrh.

Et on garde de la place pour un dessert, comme le Mille-feuille, préparé minute, à la vanille Bourbon, ou les Profiteroles à la vanille, sauce chocolat ou la classique crème brulée…

Tarifs : menus : 21 € (formule déj.), 48 €, carte : 65 €…

La Rotonde

105 boulevard du Montparnasse

75014 Paris

Tél : 01 43 26 48 26

  

 

 

Vaudeville

 

 

 

 

 

 

 

C’est à deux pas du site Richelieu, berceau historique de la Bibliothèque Nationale de France, que la brasserie Vaudeville régale les gourmets depuis 1918.

 

 

 

 

 

 

L’emplacement exact a même de quoi rendre jaloux les autres restaurants de Paris, puisque le Vaudeville jouit d’une vue inégalable sur le Palais Brongniart. À l’origine, le nom Vaudeville remonte à 1838, lorsqu’il s’agit d’un petit café accolé au fameux théâtre du Vaudeville, installé sur la place de la Bourse.

 

 

 

 

 

 

 

Très vite, le café se transforme en lieu de rendez-vous pour les apéritifs et les dîners des spectateurs et du Tout-Paris venus voir La Dame aux Camélias de Dumas. Le lieu est très vite surnommé le Vaudeville, un nom que l’établissement gardera même après le déménagement du théâtre, suite au tracé de la rue du 4 septembre par Haussmann et la désaffection du public.

 

 

 

 

 

 

 

En plus de sa splendide architecture, le Vaudeville offre surtout une expérience gastronomique que beaucoup pourraient qualifier d’inoubliable. Incarnant parfaitement l’âme de la tradition française, c’est une cuisine raffinée mettant en valeur les produits locaux et de saison qui attendent les gourmets (et gourmands). Idéal pour des repas privés ou professionnels, le Vaudeville est la destination adéquate, que l’on vienne pour un petit déjeuner, déjeuner, dîner, sans oublier l’heure de l’apéritif avec ses cocktails et ses spécialités à partager.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le classique est définitivement à l’ordre du jour, avec par exemple en entrées un croustillant de tête de veau ou une planche de saucissons en entrée, sans oublier le tartare de charolais ou l’andouillette 5A Duval. Vient ensuite le plat de résistance avec, là encore, un choix à faire tourner les têtes. Hésiter entre les fruits de mer d’une belle fraîcheur, comme le Tourteau entier servi à l’assiette avec deux mayonnaises, la Sole meunière, le merlan façon fish and chips ou les viandes aux plusieurs sauces est tout à fait normal.

 

 

 

 

 

 

 

 

Et le casse-tête est loin de prendre fin lorsque vient le moment des desserts… Que l’on opte pour le baba au rhum, la brioche façon pain perdu, les crêpes Suzette ou une traditionnelle île flottante aux amandes grillées et caramel au beurre salé, le résultat sera le même : l’envie de revenir au plus vite.

Tarifs : menu à 29 € et formule à 22 € sauf les veilles et jours fériés ou jours exceptionnels, à la carte de 40€ à 60€…

Vaudeville

29 rue Vivienne

75002 Paris

Tél : 01 40 20 04 62

 

 

 

Le Wepler

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Maison intemporelle née en 1892 au pied de la Butte Montmartre, la brasserie Le Wepler a été le témoin de l’histoire du quartier, et a accueilli  des personnages célèbres comme Utrillo, Modigliani, Apollinaire, Henri Miller, Chabrol, Truffaut…

 

 

 

 

 

 

 

Sa vocation huîtrière ne date pas non plus d’aujourd’hui, puisque vers les années 30 le Wepler faisait même office de bureau de placement pour les écaillers, presque toujours savoyards à cette époque.

 

 

 

 

 

Reprise il y a quelques années par la famille Joulie, cette brasserie intemporelle continue à nous séduire avec son superbe cadre des années 30, avec tout ce qu’il faut de boiseries, de cuivres et de luminaires pour plaire à tous et s’adapter à tous les repas, en duo, en famille ou entre copains.

 

 

 

 

 

 

Sa terrasse intérieure bien abritée du tumulte de la place par de grandes baies vitrées, ouvrantes aux beaux jours, est un vrai bonheur et recommandable en toutes saisons.

 

 

 

 

 

Alors, si vous aimez les huîtres coquillages et crustacés, n’hésitez pas un instant. Ici, le choix est large et la fraîcheur garantie été comme hiver.

Son remarquable et généreux plateau Wepler suffit d’ailleurs à composer à bon compte tout un repas délicieusement iodé, que vous pourrez compléter d’un bon dessert comme d’exquises et indémodables crêpes Suzette flambées au Grand Marnier.

 

 

 

 

 

 

 

 

Autrement, la carte est assez éclectique pour satisfaire toutes les soifs et tous les appétits !

On y trouve bien entendu une intemporelle soupe à l’oignon, parfaitement gratinée, qui fait non seulement le bonheur des touristes mais également celui des vrais parisiens, heureux de pouvoir apprécier ce grand classique de la cuisine bistronomique.

C’est également une adresse incontournable pour les amateurs de choucroute, qui se régalent avec cette grande spécialité de brasserie qui se décline ici non seulement dans sa forme traditionnelle avec tout ce qu’il faut de saucisses et viandes, mais également dans une délicieuse version marine avec un trio de poissons escorté de beurre blanc.

On y trouve bien entendu plein d’autres immuables grands classiques de brasserie : tartare, rognon sauce moutarde, foie de  veau persillade…

 

 

 

 

Si l’on ajoute à tout cela une belle déclinaison de desserts comme cet exquis chou croquant praliné, tout est réuni pour régaler tous les appétits.

Bravo enfin pour le service, exemplaire (ce qui est hélas de plus en plus rare !), parfaitement orchestré par Philippe Déana.

 

Tarifs : menus : 26,50 (formule), 40 €, à la carte : 45-60 €…

Le Wepler

14  place de Clichy

75018 Paris

Tél : 01 45 22 53 24

     

    

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