desserts Florilège gourmand

Florilège des desserts d’antan

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Faites émerger de gourmands souvenirs d’enfance avec cette sélection de recettes d’antan qui vous plongeront tout droit dans la cuisine de votre grand-mère.

Généreuse et authentique, la cuisine d’autrefois nous régale de ses viandes en sauce et desserts plein de douceurs.

 

 

 

 

Pas de repas digne de ce nom sans dessert à la hauteur, question de principe aujourd’hui comme hier. Place aux sucrés d’antan pour un plaisir sans âge !

Côté rétro, c’est du gâteau, les desserts misent sur les pâtes moelleuses pour régaler tous les gourmands. Le pain d’épices affiche la couleur aux côtés d’un gâteau à la carotte et son glaçage, le quatre-quarts se marbre au cacao et le cake marie banane et chocolat pour un dessert au goût d’hier…

Sans même parler du classique clafoutis aux prunes, yaourt et miel, ou du fameux gâteau roulé, option confiture de framboises !

 

 

 

 

La tarte vous ravit ? Bonne nouvelle, la cuisine rétro décline la tarte aux oranges à l’ancienne avant de bifurquer vers les scones aux mûres. Puisqu’on parle de région, pourquoi ne pas faire un tour dans les recettes de terroir avec un délicieux kouglof aux raisins maison ou un généreux flan alsacien aux pommes ? Les spécialités régionales ont le don pour régaler les becs sucrés avec tout l’art des habituées, et on ose à peine vous parler des célèbres Mikado déclinés version chocolat et noisettes…

Pour assurer le dessert rétro, ne reste qu’à aligner sur la table les douceurs à l’ancienne, dans un alléchant défilé de fondant au chocolat à la poêle et de mini-babas ananas coco, non loin des sucettes de pancakes aux pommes réinventées. Quant à conclure en beauté sans jamais se tromper, misez sur l’inévitable crumble, en version verrines de crumble citron fait maison… succès garanti pour les légendes du dessert inratable façon mamie, promis !

Toujours plus de recettes rétro ? Découvrez des recettes délicieuses à enfourner, recettes onctueuses mijotées, recettes savoureuses aux produits oubliés, et les farines incontournables à utiliser pour réussir vos préparations !

 

 

 

 

 

 

 

 

Baba au rhum

 

 

 

 

 

 

Ce dessert a vu le jour à Paris sous l’impulsion du chef Nicolas Stohrer au début du XVIIIème siècle. Ce jeune pâtissier, qui a fait ses armes à la cour de Pologne puis de France, a l’idée d’imbiber une brioche de vin et de la surmonter d’une crème. En 1730, lorsqu’il ouvre sa pâtisserie rue Montorgueil, il fait de ce dessert sa spécialité en remplaçant le vin par du rhum et la crème par une chantilly. Depuis, la pâtisserie est toujours ouverte et ce gâteau est devenu un incontournable pour bon nombre de Français !

Pour revisiter cet incontournable, rien de plus simple ! Remplacez le rhum par d’autres alcools, comme du Limoncello par exemple, pour surprendre vos convives et leur proposer une expérience inédite pour leurs papilles.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sontfarine T65, sucre, œufs, lait, sachet de levure chimique, sel, beurre…
Pour le sirop : sucre en poudre, eau, rhum…

 

 

Bavarois

 

 

 

 

Son origine n’est pas évidente à établir. Il aurait pu arriver en France grâce à Isabeau de Bavière qui épouse Charles VI en 1385 (inspiré du rahmultz). Plus vraisemblablement, ce serait l’invention d’un cuisinier français en l’honneur de seigneurs bavarois. Il fait partie de la famille des crèmes. Cet entremets froid et moulé est soit composé d’une crème anglaise (agrémentée d’alcool) gélifiée et parfumée (café, chocolat) ou d’une mousse de fruits : bavarois à la normande (compote de pommes et calvados), bavarois créole (banane et rhum), bavarois arabica (café).

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : lait entier, jaunes d’œufs, sucre, expresso, feuilles de gélatine, crème entière…

 

 

 

Blanc-manger

 

 

 

Blanc-manger, ce terme français signifie « nourriture blanche », et c’est une très bonne description du blanc-manger. Ce dessert ressemble à un pudding à base de lait et de fécule de maïs, et bien qu’il soit parfois rose, il est généralement blanc et quelque peu fade.

Sorte de flan, le blanc-manger est aujourd’hui un dessert « pris » à base de crème ou de lait d’amandes, de sucre, et de fécule. C’est un cousin de la panna cotta.

Son origine remonte au 13e siècle, et le plat a été très célèbre jusqu’au 19e siècle, avec de très nombreuses variantes. On trouve des recettes similaires dans plusieurs pays. En Syrie (mamuniyya), au Danemark (hwuit moss), en Hollande (calijs), mais aussi en France. C’est alors un plat sucré-salé réalisé à base de volaille, de lait d’amande, de riz, de sucre – uniquement des ingrédients blancs.

Le nom « blanc-manger » apparaît au 14e siècle. La recette va ensuite évoluer au fil des ans et des interprétations : c’est au 17e siècle qu’elle devient sucrée et qu’on ajoute de la gélatine grâce à François de la Varenne. Il s’agit d’une entremet froid à base gelée et d’amandes… Auguste Escoffier reprendra cette recette dans ses grandes lignes.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : crème liquide, lait, sucre, feuilles de gélatine, extrait d’amande amère…

 

 

Bostock

 

 

 

 

Avec son nom d’origine anglaise, le bostock n’apparait en France qu’au milieu des années 30. Cette viennoiserie était au départ une variation sophistiquée du pain perdu. Très répandue dans les pays anglo-saxons sous le nom de «french toast», elle est beaucoup plus rare dans l’Hexagone.

Une fois qu’on a planté ses dents dans cette viennoiserie, difficile de ne pas la finir totalement. Il faut dire que cette brioche mousseline – punchée au sirop aux amandes et à la fleur d’oranger, crème d’amande et amande affinées est particulièrement addictive.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : brioche, œuf, sucre roux, amandes en poudre, beurre, amandes effilées…

 

 

Cheesecake au citron

 

 

 

À l’origine, il s’agit d’une spécialité d’Europe centrale et orientale, savourée bien des siècles avant qu’il ne soit remis au goût du jour par les américains. Selon l’histoire, le cheesecake s’est répandu à travers l’Europe, notamment grâce à l’invasion romaine de la Grèce.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :

Pour le biscuit du cheesecake : farineT55, vergeoise brune, beurre, poudre d’amande, œuf, sel,  cannelle…

Pour l’appareil à cheesecake : cream cheese Philadelphia, sucre, œufs, jus de citron, zeste de citron jaune, crème liquide entière, gousse de vanille…

 

 

Clafoutis aux cerises

 

 

Très populaire, le clafoutis est apparu dans le centre de la France, plus précisément dans le Limousin, durant le XIXe siècle. Chez les Auvergnats, le clafoutis est appelé « millard » ou « milliard » lorsqu’il est confectionné avec des cerises noires.

 Deux opinions divergent sur l’étymologie du mot clafoutis : il tirerait son origine du mot occitan « clafir » voulant dire « remplir », sous-entendu de cerises, ou bien du mot latin « clavo figere » signifiant « fixer avec un clou » en référence aux cerises comme fixées dans la pâte.

À la fois fondante et moelleuse, la pâte du clafoutis est gourmande, semblable à celle d’une pâte à crêpes ou d’un flan. Aujourd’hui, d’autres fruits peuvent composer le clafoutis comme la pomme, la poire, l’abricot, la prune… Mais il se transforme alors en « flaugnarde ». Le far breton et le cacou sont également très semblables au clafoutis.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : cerises, farine, œufs, sucre, lait, sachet de sucre vanillé, beurre ramolli, sel…

 

Compote de pommes

 

 

 

Le nom compote vient du latin compositus, qui signifie mélange. Dans l’Angleterre de la fin du Moyen Âge, on le servait au début du dernier plat d’un festin (ou parfois au deuxième plat sur trois), souvent accompagné d’un potage crémeux. À la Renaissance, on le servait frais à la fin du dîner.

La première compote est, évidemment, faite de pommes. Pour que Maître Chiquart, le cuisinier, du duc Amédée 8 de Savoie en théorise la recette.

Elle est parfaite pour les petits-déjeuners, les collations ou les desserts. C’est une célébration de la pomme, transformée par une préparation minutieuse en une symphonie sucrée qui charme les papilles. Dans cet article, nous allons plonger dans l’univers simple et exquis de la compote de pommes, en explorant une recette facile et rapide qui vous permettra de créer ce délice.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : pommes de votre choix (sélectionnez vos variétés préférées), sucre, cannelle, jus de citron, eau…

 

 

 

Crème brûlée

 

 

 

 

 

Alors qu’une crème froide est servie au petit Phillippe d’Orléans (futur Régent), François Massialot utilise un fer chaud sur la couverture de sucre qu’il caramélise. Ainsi, il invente la crème brûlée.

À première vue, il semblerait que ce soit le dessert français par excellence. Après tout, son nom signifie « crème brûlée » en français, mais les véritables origines de la crème brûlée ne sont pas évidentes. En fait, la France, l’Angleterre et l’Espagne ont toutes revendiqué la paternité de la crème brûlée.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : crème fraîche liquide entière, sucre, jaunes d’œufs, sucre roux ou cassonade, gousse de vanille, ramequins et chalumeau de cuisine…

 

Crêpe

 

 

 

 

 

 

Les Romains cuisinaient déjà des galettes épaisses à base d’eau et de farine de céréales et cuites sur des pierres chaudes. Ils les partageaient lors d’une fête autour du 15 février appelée les Lupercales pendant laquelle ils célébraient Lupercus, dieu de la fécondité et protecteur des troupeaux.

Les crêpes bretonnes (krampouezh en breton) sont une spécialité culinaire bretonne très renommée, et la Bretagne compte de nombreuses crêperies. Il existe deux sortes de crêpes : à la farine de froment ou bleud gwinizh. La pâte traditionnelle se compose d’œufs, de farine, de sucre de lait et d’un peu de sel.

 

 

Crumble aux pommes

 

 

 

 

 

Le crumble est un gâteau constitué d’une couche de fruits recouverte d’une pâte à l’aspect effrité («crumble» signifiant «émietter» en anglais).

Un plat à l’aspect brut, dont la recette se distingue par sa simplicité. Et pour cause, elle a été imaginée avec les moyens du bord, en Angleterre, durant la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, de nombreux hommes étant mobilisés, les femmes travaillaient à leur place et avaient peu de temps pour cuisiner. De plus, les bombardements allemands sur Londres perturbaient les ravitaillements.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : pommes, farine, beurre, sucre, cannelle…

 

Far aux pruneaux

 

 

 

 

Au 19e siècle, ceux-ci échangeaient de la morue contre un fruit sec venu d’Agen qui, riche en vitamine C, permettait de se prémunir du scorbut, une terrible maladie qui décimaient les marins. Très vite, la Bretagne adopte le pruneau et celui-ci fait son entrée dans la traditionnelle recette du far !

Le mot far vient du breton “farz forn” qui signifie far au four et du latin “épeautre” soit préparation à base de céréales. Vous l’aurez compris notre spécialité bretonne de la semaine se compose principalement de farine de blé et se cuit au four !

L’origine du far breton remonte au XVIIIème siècle selon les écrits. A la base c’était une bouillie que l’on cuisait dans un sac et que l’on servait salée en accompagnement de la viande. Puis la recette a évolué, on la mangeait sucrée et même parfois avec des fruits secs, le plus souvent des pruneaux. 

Les Bretons sont traditionnellement un peuple de marins. Les pruneaux étaient très utilisés dans ces communautés car ils se conservent facilement et sont un atout nutritionnel idéal pour tenir le coup lors d’un long voyage.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : lait, œufs, pruneaux, farine, sucre, beurre…

 

 

Financier

 

 

 

 

 

 

Quartier de la Bourse de Paris, vers 1890. Le pâtissier Lasne modifie une recette ancienne pour créer le financier : un petit gâteau au beurre et à la poudre d’amandes, dont l’absence de crème permet de le manger sans se salir les doigts. Une aubaine pour les financiers pressés qui passaient par là ! Et, comble de l’histoire, sa forme serait inspirée du lingot d’or…

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : sucre glace, poudre d’amande, farine de blé, blancs d’œuf, beurre doux…

 

 

 

Flan pâtissier

 

 

 

 

 

L’histoire du flan pâtissier commence au 13ème siècle dans la région d’Amiens, sous le nom de dariole. Ce dessert, composé de farine de maïs, d’œufs, de sucre, de lait et de vanille, a été dégusté au temps des rois notamment pour le couronnement d’Henri IV.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : pâte brisée maison, sucre, maïzena, gousse de vanille, œufs, lait…

 

 

 

Gâteau à la compote de pommes

 

 

 

 

 

 

Le gâteau à la compote de pommes est un gâteau servi au dessert, principalement préparé à partir de compote de pommes, de farine et de sucre, souvent à la texture moelleuse.

Il est fréquent d’y ajouter plusieurs sortes d’épices. Quand il est préparé avec une compote aux morceaux de pommes, il peut être moins moelleux. Plusieurs autres ingrédients peuvent entrer dans sa composition, et il est parfois préparé et servi comme accompagnement pour le café. Les origines de ce dessert remontent aux débuts de l’époque coloniale, aux États-Unis.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : purée de pommes, farine, sucre en poudre, sachet de levure chimique, beurre froid, œufs, crème fraîche, sel, cannelle…

Pour la décoration : sucre glace…

 

 

 

Gâteau marbré au chocolat

 

 

 

 

 

 

 

Le gâteau marbré au chocolat est un gâteau présentant des traits de différentes couleurs (rappelant le marbre) que l’on obtient en mélangeant différentes pâtes sombres et claires. Cette pâte peut contenir différents ingrédients comme la vanille, le chocolat, le café, des fruits ou des épices.
La première réalisation du gâteau marbré remonte à la fin du XIXe siècle.
Une variante populaire de cette recette durant l’époque victorienne est le Harlequin cake qui présente un motif à damier. Les premières recettes utilisaient de la mélasse et des épices pour obtenir la couleur sombre. Aujourd’hui le marbré peut être fait en mélangeant de la vanille et du chocolat, il existe d’autres possibilité comme des arômes de fraise ou d’autres fruits, de la cannelle et d’autres épices !

 Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : beurre doux, sucre glace, miel, œufs, farine T45, poudre à lever, sel, gousse de vanille grattée, cacao en poudre… 

 

 

Île flottante

 

 

 

 

 

 

Originellement, l’île flottante désignait un dessert dont une partie liquide était surmontée par un élément plus solide. C’était notamment le cas de l’île flottante du célèbre cuisinier Auguste Escoffier : un biscuit de Savoie surmonté de confiture d’abricot et d’une crème, le tout sur une crème anglaise. Aujourd’hui constitué d’un blanc d’œuf à la neige sucré et poché reposant sur de la crème anglaise et accompagné de caramel, ce dessert est aussi répandu aux restaurants qu’à la maison. Libre à chacun de se montrer créatif, ou non !

Cela peut vous sembler compliquer de twister ce dessert composé de peu d’éléments. Pourtant, il vous suffit d’infuser la crème anglaise avec des épices, comme de la cannelle, pour apporter un côté innovant à votre île flottante et sortir des sentiers battus. Pour aller plus loin et apporter un peu de croquant, vous pouvez également ajouter une tuile à votre dessert.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :

Pour la crème anglaise : lait, gousse de vanille, fendue dans la longueur, jaunes d’œufs, sucre en poudre…

Pour les blancs en neige : blancs d’œufs, sel, sucre en poudre…

 

 

Meringue

 

 

 

 

La meringue a été créée en 1720 par un pâtissier d’origine Suisse, Casparini, dans une petite ville allemande du Duché de Saxe-Cobourg-Gotha du nom de Mehringhen.

Le roi Stanislas consomme en France, dans la ville de Nancy, les premières « Meringhens » à la crème.

L’orthographe s’est modifiée en « Meringue » à partir de 1804 sous l’impulsion de l’Académie française.

Le dressage a changé avec l’apparition des premières poches à douille et cornes dans les années 1845 – 1847.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : blancs d’œuf, sucre semoule, sucre glace…

 

 

Moka

 

 

 

 

 

C’est sur la rive gauche de Paris, tout près de l’île de la Cité, que l’on trouve les premières traces du moka. Ce riche entremet se caractérise par ses dessins de crème au café réalisés avec un embout cannelé. Composé de couches alternées de cette même crème et de biscuit, il tire son nom du port de Moka (ou Mocha) au Yémen, d’où partaient à l’époque les cargaisons de café pour l’Europe.

L’incontournable moka, disparu de la plupart des pâtisseries, c’est un biscuit qui était présent dans toutes les familles pour les fêtes, avec une génoise imbibée de rhum ou de kirsch et une crème au beurre au café, avec du kirsch. La génoise est imbibée au kirsch, la crème au beurre parfumée avec une essence de café, que je réalise selon la recette apprise chez Pelletier. Le décor est fait avec cette même crème.  On fond pour ce gâteau oublié, moelleux à souhait, où les parfums s’harmonisent à la perfection.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :

Pour la génoise : œufs entiers, sucre en poudre, farine type 55…

Pour la crème au beurre au café : jaunes d’œufs, sucre en poudre, beurre pommade, extrait de café liquide…

Pour le punchage : sirop de punchage…

Pour la finition : amandes effilées, grains de café en chocolat…

 

 

Mousse au chocolat

 

 

 

 

 

Les ingrédients de base de la mousse au chocolat sont simples, faciles à trouver et bon marché. Ce dessert aussi répandu en brasserie que sur les tables dominicales a vu le jour au XVIIIème siècle. Il sort de l’imagination d’un chef suisse du roi Louis XVI, Charles Fazi, mais a été maintes fois remanié au fil du temps.

Certains y ajoutent de la crème, les jaunes des œufs, des écorces d’agrumes, des crêpes dentelle… Il y a presque autant de recettes que de pâtissiers, mais le plaisir reste intact à chaque bouchée.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : chocolat noir, beurre doux, blancs d’oeuf, sucre en poudre…

 

 Polonaise

 

 

 

 

 

 

On retrouve les premières traces de la Polonaise au XIXe siècle en France, en Angleterre ou aux Etats-Unis, avec différents entremets aux recettes assez proches, comme la charlotte polonaise ou la timbale salée à la polonaise.

Une brioche imbibée de rhum et masquée d’une meringue italienne, agrémentée de fruits confits, de crème pâtissière et parsemée d’amandes effilées. L’ensemble est ensuite doré au four.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :

Pour la pâte à brioche : farine, sucre, levure sèche de boulangerie, œufs, beurre doux, ramolli, sel…Pour la crème pâtissière : jaunes d’oeufs, sucre, fécule de maïs, lait, vanille en poudre, fruits confits…Pour le sirop : eau, sucre…Pour la meringue italienne : blancs d’oeufs, sucre en poudre, eau…

 

 

Pudding de pain perdu à la crème anglaise

 

 

 

 

Le mot pudding, aussi orthographié pouding en français, désigne souvent un dessert, mais peut également être un mets salé.

Le mot pudding vient probablement du mot français « boudin », lui-même provenant du mot latin botellus, signifiant « petite saucisse », en référence aux viandes emballées utilisées dans les puddings européens médiévaux. Dans la cuisine britannique, le terme pudding est également un terme générique pour désigner n’importe quel dessert, notamment les flans, riz au lait et crèmes.

Pain perdu, nom vient du fait que le pain utilisé pour cette recette est rassis et immangeable dans cet état, et aurait donc été perdu sans cette recette.

Les origines du pain perdu remontent à l’époque romaine , où les cuisiniers prenaient leur pain dense, le trempaient dans un mélange de lait et de miel et le faisaient frire pour le rendre plus savoureux. Taillevent, auteur du célèbre livre de cuisine française « Le Viandier », a inclus une recette pour un plat de pain frit similaire.

 Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :

Pour le pudding : tranches de pain rassis, lait, oeufs, sachet de sucre vanillé, sucre en poudre, cannelle…Pour la crème anglaise : lait, jaunes d’ oeufs, gousse de vanille…  

 

Puits d’amour

 

 

 

 

 

Attribuée au cuisinier Vincent La Chapelle au XVIIIe siècle, la recette du puits d’amour aurait été inventée en hommage à la marquise de Pompadour. Le petit réceptacle, alors en pâte à chou ou en pâte feuilletée, était à l’époque garni de gelée ou de marmelade de groseille. Au fil des ans, la crème pâtissière et la crème chiboust viennent remplacer la gelée, donnant une saveur moins sucrée au gâteau.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :

Pour la pâte à choux : eau, lait, sel, sucre, beurre, farine, œufs…
Pour la crème pâtissière : lait entier, gousse de vanille, jaunes d’œufs, sucre en poudre, maïzena, farine, feuille de gélatine…
Pour la meringue italienne : blancs d’œufs, sucre, eau, cassonade…

 

 

 

Riz au lait fruité au caramel

 

 

 

 

 

Essentiellement à base de riz rond à dessert cuit dans du lait et du sucre, il est cuisiné depuis plus de 1000 ans. Courant important dans le monde entier, ce dessert semble avoir su conquérir le cœur des européens autour du XVème siècle, grâce à son côté à la fois réconfortant et familial.

Si la recette traditionnelle séduit toujours, certains la travaillent avec des agrumes, des épices différentes, des fruits confits ou secs, du caramel…

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :

Pour la crème anglaise : lait, sucre, jaunes d’œufs, gousse de vanille…
Pour le riz au lait : riz rond, lait, sucre, sel…
Pour la crème mousseline : crème fleurette, sucre…
Pour le jus au caramel : sucre, eau…
Pour la finition et le dressage : fruits frais selon saison, dentelles de caramel, fruits rouges…

 

 

Sabayon

 

 

 

 

Le sabayon est un entremet d’origine italienne qui remonte au XVIème siècle. Plusieurs histoires sont attachées à sa création dont celle d’un père franciscain, Pasquale Baylon : il aurait inventé le mélange jaune d’œufs, sucre et Marsala pour ses pénitentes désireuses de requinquer leurs époux fatigués.

 Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : jaunes d’œufs, sucre, Marsala…

 

 

 

Tarte au citron

 

 

 

 

 

Servie sur la table royale depuis plusieurs siècles, elle est toujours plébiscitée des Français, que ce soit au restaurant ou en boulangerie. Constituée d’une pâte sablée et d’une crème citron, le lemon curd (jaune d’oeufs, sucre, jus de citron), elle est bien souvent surmontée d’une meringue à l’italienne. Elle est idéale pour terminer le repas sur une touche sucrée et acidulée.

Il existe de nombreuses possibilités pour twister cette classique tarte au citron (meringuée ou non). En restauration traditionnelle, vous pouvez envisager par exemple une version déstructurée de ce dessert. Et pour le snacking, pourquoi ne pas proposer une version verrine ? Libre à vous de faire preuve de créativité, que ce soit dans la forme, mais aussi dans les saveurs à travers des associations insolites.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont :

Pour la croûte : farine tout usage non blanchie, sucre, poudre à pâte, beurre demi-sel froid, coupé en cubes, oeuf…Pour la garniture : sucre, fécule de maïs, jaunes d’oeufs, zeste râpé de citrons, jus de citrons fraîchement pressés, eau, beurre non salé…Pour la meringue suisse : eau froide, fécule de maïs, sucre, blancs d’oeufs…

 

 

Tarte tatin

 

 

 

 

 

 

Classique de brasserie, cette tarte aux pommes renversée est également l’une des recettes les plus faciles à faire maison : de beaux quarts de pommes fermes, du sucre et une fine pâte brisée sur le dessus. La légende raconte qu’elle serait née d’un accident en cuisine des sœurs Tatin, propriétaires d’un hôtel-restaurant à Lamotte-Beuvron. La vérité est toute autre puisqu’il s’agirait en fait d’une version d’une spécialité solognote.

Parfois surmontée de glace ou de crème fraiche épaisse, la recette ne change pas beaucoup mais nécessite de très bons fruits pour être parfaite.

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : pâte brisée ou feuilletée, pommes (type Reinette ou Golden), sucre, beurre, sel, cannelle…

 

 

Tiramisu

 

 

 

 

 

Créé en Toscane au XVIème siècle, conçu pour éviter de gâcher les restes de biscuit et de café froid… Son nom serait un jeu de mot pour dire “remonte-moi le moral”. Les fondamentaux de ce classique de la cuisine italienne ? Des œufs, du mascarpone, des biscuits imbibés de café et du cacao, le tout superposé en couches.

Ce dessert a fait du chemin et s’est vu décliné en une multitude de parfums, avec ou sans fruits frais, avec des biscuits différents comme des spéculoos ou des oréos, servi en plat familial ou en verrines…

Les divers ingrédients utilisés pour réussir la recette sont : café fort, très chaud, sucre, amaretto, Cointreau, jaunes d’œufs frais, citron bio, selon goût, mascarpone, blancs d’œufs frais, sel, sucre, biscuits à la cuiller…

 

 

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