Paris est l’une des villes les plus fascinantes et les plus belles du monde. Avec ses rues pavées, ses cafés pittoresques et ses monuments emblématiques, la ville est un joyau historique et culturel que l’on peut explorer pendant des jours sans jamais s’ennuyer. Mais ce qui rend Paris si spéciale, c’est également ses histoires, ses anecdotes et ses lieux insolites.
Derrière ses rues, ses bâtiments historiques, ses vestiges, ses sous-sols et même ses hôtels, se cachent des faits et des histoires et anecdotes insolites qui nous fascinent.
On vous invite à découvrir les secrets des objets et lieux les plus emblématiques mais aussi les spots surprenants qui font le patrimoine parisien. On vous prévient, vous allez voir la capitale sous un nouveau jour !
Saviez-vous, par exemple, que la Tour Eiffel devait initialement être démontée après l’Exposition universelle de 1889, mais que sa transformation en antenne de radio l’a sauvée de la destruction ? Ou que le cimetière du Père-Lachaise abrite les tombes de personnalités comme Oscar Wilde, Edith Piaf et Jim Morrison ? Pourquoi le Sacré Cœur est si blanc et d’où vient l’histoire du fantôme de l’Opéra ?
Savez-vous vraiment tout de Paris ? On vous dévoile des anecdotes, lieux et histoires insolites qui vous emmènent à la découverte des secrets de la capitale !
Le saviez-vous ?
Le Palais de l’Elysée abrite un sablier qui mettra mille ans à s’écouler
C’est une œuvre originale et fascinante, créée par l’artiste français Benoît Pype : le sablier millénaire devrait mettre 1000 ans à s’écouler. Il est installé dans le bureau du président de la République.
Il y a fort longtemps, avant que les smartphones ou les assistants virtuels ne s’installent dans chaque foyer, les sabliers étaient monnaie courante. Que ce soit pour mesurer la cuisson d’un œuf à la coque ou pour chronométrer le temps de jeu lors d’une partie de charade, le sablier était fréquemment utilisé dans le quotidien.
Le sablier qui se trouve au palais de l’Élysée, en revanche, devrait avoir du mal à trouver son utilité. Dans le salon doré, qui sert de bureau au président de la République, on peut admirer une curiosité aussi artistique que philosophique.
Vous l’avez peut-être déjà aperçu si vous avez participé aux visites des Journées du Patrimoine. Le sablier millénaire est posé face au bureau du chef de l’Etat. Créé en 2021 par l’artiste français Benoît Pype, le sablier millénaire s’écoule en continu depuis sa création. Pourtant, son sable ne s’est encore jamais écoulé entièrement, et pour cause : il devrait prendre mille ans à se déverser entièrement.
Le sablier millénaire est en réalité rempli d’un fluide résineux, qui met très longtemps à se séparer : une goutte se forme et tombe tous les dix ans en moyenne, selon les prédictions de l’artiste, et d’après les études scientifiques qui ont inspiré cette œuvre. Une goutte par décennie, et un millénaire pour vider un sablier : qui donc sera là pour vérifier que cette expérience artistique a bien fonctionné dans 100, 200, 800 ans ?
C’est tout le pari de ce projet. Pour que le sablier complète sa fonction, il doit être préservé, protégé, et l’humanité doit perdurer pour le voir changer. Benoît Pype parie donc sur l’avenir, mais aussi sur notre instinct de survie. En effet, le fluide contenu dans le sablier se liquéfie plus rapidement si la température augmente. Cette œuvre joue aussi le rôle presque funeste de compte à rebours : le réchauffement climatique pourrait littéralement raccourcir notre temps sur Terre.
Avertissement ou message d’espoir, chacun voit dans ce sablier millénaire ce qu’il souhaite : l’artiste nous a donné rendez-vous dans mille ans, même jour, même heure, même bureau présidentiel.
Palais de l’Elysée
55, rue de Faubourg-Saint-Honoré
75008 Paris
Saviez-vous que le sous-sol du Monoprix des Champs-Élysées cachait une énorme porte de coffre-fort ?
Au sous-sol du Monoprix des Champs-Élysées, en faisant ses emplettes, on peut découvrir une immense porte de coffre-fort, qui a de quoi étonner. Que vient faire cette ancienne porte de coffre-fort dans cette boutique ?
Ce vestige historique rappelle l’ancien usage du bâtiment, situé au 52 avenue des Champs-Élysées, qui abritait autrefois le siège de la First National City Bank. Construit en 1930 par l’architecte André-Louis Arfvidson, cet immeuble témoigne de l’influence de l’architecture Art déco sur les Champs-Élysées et conserve encore des éléments de son passé bancaire.
Pour la petite histoire, il faut savoir qu’en 1927, Théophile Bader, fondateur des Galeries Lafayette, acquiert un terrain au coin de l’avenue des Champs-Elysées et de la rue de la Boétie, dans l’espoir d’y ériger un grand magasin inspiré du modèle américain. Toutefois, la crise de 1929 l’oblige à renoncer à ce projet ambitieux. Le terrain est alors cédé à la First National City Bank, qui y construit son siège parisien. Le passé rejoint de nos jours le présent puisque finalement, les Galeries Lafayette ont fini par s’installer sur les Champs.
En vous rendant au sous-sol du Monoprix, vous découvrirez cette porte imposante, aujourd’hui protégée par une vitre, juste à côté des caisses. Ce qui semble être une simple curiosité est en réalité un témoignage de l’époque où le bâtiment servait de banque, avec ses immenses salles des coffres.
Lors de l’installation du Virgin Mégastore en 1989, il fut décidé de conserver cette porte spectaculaire, symbolisant l’histoire du lieu. En effet, à cette époque, une passerelle traversait même la porte pour accéder au rayon des livres, offrant ainsi une expérience inédite aux clients.
Le bâtiment du 52 avenue des Champs-Élysées est un exemple remarquable de l’architecture des années 1930, marquée par les lignes sobres et élégantes du style Art déco. L’immense porte de coffre-fort, vestige de cette époque, trône toujours fièrement au sous-sol, rappelant le riche passé de l’immeuble. Aujourd’hui, ce bâtiment, qui a abrité le célèbre Virgin Mégastore et le Prisunic avant d’être repris par Monoprix, continue d’étonner par cet élément inattendu, en plein cœur du quartier le plus fréquenté de Paris.
Bref, si vous passez par les Champs-Elysées dans le 8e arrondissement de Paris, jetez donc un œil à cette étonnante porte du coffre-fort du Monoprix des Champs-Élysées, un patrimoine historique à découvrir. Elle raconte une partie méconnue de l’histoire du quartier, celle d’un temps où les Champs-Élysées accueillaient non seulement des enseignes commerciales prestigieuses, mais aussi des institutions financières importantes.
Monoprix Champs-Elysées
52 avenue des Champs-Élysées
75008 Paris
Connaissez-vous ces 21 sculptures installées
au parc de Bercy ?
Si le parc de Bercy est apprécié pour sa quiétude et sa verdure, le lieu est également connu pour accueillir 21 grandes sculptures. Alors, de quoi s’agit-il ? Et quel artiste est à l’origine de ces pièces en bronze qui nous font voyager ? On vous dit tout !
À Paris, plusieurs espaces verts permettent aux Parisiennes et aux Parisiens de se relaxer tout en profitant de la nature. Il y a bien sûr le Jardin du Luxembourg destiné aux amoureux d’Histoire, le parc Monceau pour les romantiques ou encore le parc des Buttes-Chaumont pour prendre un peu de hauteur.
Plus au sud, citons le parc de Bercy. Situé juste derrière l’Accor Arena de Paris, le parc de Bercy offre aux habitants des environs un bel espace verdoyant de 14 hectares. Créé en 1993, le site se compose de trois jardins et offre ainsi aux habitués et aux curieux de belles promenades entre nature et culture.
Si vous vous êtes déjà baladé dans les allées de ce parc parisien, alors peut-être êtes-vous déjà tombé nez à nez avec plusieurs grandes sculptures en bronze ? Exposées sur la pelouse du côté de la Seine, entre le haut des marches et la passerelle Simone de Beauvoir, ces pièces en bronze sont signées Rachid Khimoune. Inaugurées en 2001, pour marquer l’entrée dans le XXIe siècle, ces impressionnantes sculptures nous font faire un formidable tour du monde !
Car, ces statues d’enfants, tout simplement baptisées « Les Enfants du Monde », s’inspirent des cultures de plusieurs pays dans le monde. Il y a par exemple Marie-Carmen l’Espagnole, Enzo l’Italien, Mohammed le Marocain, Felipe le Mexicain ou encore Jim le New-Yorkais et Antonio le Brésilien. Au final, ces 21 sculptures individuelles donnent lieu à une installation monumentale, à la fois originale et ludique.
Né en 1953 à Decazeville, dans l’Aveyron, Rachid Khimoune est diplômé de l’École supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1974. D’abord passionné par la peinture, il choisit finalement de se tourner vers la sculpture et enchaîne les prix et les récompenses. Il reçoit notamment en 1980 le Prix de la Fondation de France. Il est également fait Chevalier des Arts et Lettres en 2002 puis Chevalier de la Légion d’Honneur en 2007.
Comme l’explique l’artiste sur son site internet, « Les Enfants du Monde » ont été créés à partir de moulages de pavés, de plaques d’égout et de bitumes fracturés disséminés aux quatre coins de la planète. « On pourrait croire que tous les bitumes du monde se ressemblent et pourtant, d’une ville à l’autre, les grilles d’arbres, les plaques d’égouts sont des signes distinctifs tel un tatouage sur la peau qui révèle l’identité de la ville, voire votre histoire » est-il écrit sur la plaque installée lors de l’inauguration. Ainsi, en reprenant chacune des éléments et des motifs prélevés dans l’espace urbain des villes que l’artiste a visitées à travers le monde, ces sculptures matérialisent un lien universel entre toutes ces cultures.
Parc de Bercy
128 quai de Bercy
75012 Paris 12
Le saviez-vous ? 3 anecdotes sur le Pont des Arts alias le Pont d’Aya
Le Pont des Arts, mis en lumière à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques, avec la prestation d’Aya Nakamura et la Garde Républicaine, qui fait couler l’encre et buzz sur les réseaux, recèle de belles histoires. C’est l’occasion pour nous de revenir sur cet édifice emblématique et les anecdotes marquantes auxquelles s’ajoute désormais la chanson d’Aya.
Le Pont des Arts, déjà célèbre, est de nouveau mis en lumière depuis la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques. Désormais surnommé le Pont d’Aya, ce monument parisien n’a pas fini de faire parler de lui, d’autant plus que la foule s’y presse désormais pour imiter sa prestation sur le pont.
Situé entre le Louvre et l’Institut de France, le Pont des Arts est un lieu emblématique de Paris. Construit entre 1802 et 1804, il est le premier pont métallique de la capitale. Il faut savoir que ce pont a été commandé par Napoléon afin de doter la capitale d’une nouvelle technologie : la fonte. Il doit son nom au Palais des Arts, l’appellation du Louvre à l’époque où il a été converti en musée pendant la Révolution. Le Pont des Arts est inscrit à l’inventaire des monuments historiques en 1975.
3 anecdotes surprenantes sur le Pont des Arts
Le pont des arts s’est déjà effondré
Saviez-vous qu’une expertise a démontré la fragilité de l’édifice, entraînant une interdiction d’accès en 1977 ? La décision s’est avérée très sage, car en 1979, un choc avec une barge provoque l’effondrement du pont sur 60 mètres de long. En 1984, après la reconstruction nécessaire suite à l’effondrement de 1979, le Pont des Arts rouvre au public, restauré dans sa forme originale. Depuis lors, il est devenu non seulement un lieu de passage mais aussi un espace culturel, accueillant des expositions artistiques en plein air et servant de décor à de nombreux artistes, musiciens, films et photographes.
Le Pont des Arts aussi appelé le Pont des amoureux était truffé de cadenas
Depuis les années 2000, le Pont des Arts à Paris a accueilli des milliers de cadenas symbolisant l’amour éternel des couples, qui y attachaient leurs initiales avant de jeter la clé dans la Seine. Cette pratique, inspirée d’une tradition chinoise, a transformé le pont en une œuvre d’art collective. Cependant, en 2014, le poids des cadenas menaçait l’intégrité du pont, obligeant les autorités à les retirer et à poser des plaques pour sauvegarder la structure. Malgré cela, l’esprit romantique perdure avec des alternatives respectueuses de l’environnement comme des rubans et des messages. Le Pont des Arts reste un lieu emblématique pour les amoureux en quête de romantisme à Paris.
L’un des rares ponts parisiens qui a survécu à la guerre
Une anecdote souvent méconnue concerne l’usage du pont pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Pont des Arts a en effet été l’un des rares ponts parisiens à ne pas être dynamité par l’armée allemande en retraite en 1944. Cela a permis de préserver son architecture unique et de continuer à offrir un passage entre les deux rives de la Seine sans interruption.
La prestation d’Aya Nakamura et de la Garde républicaine, s’ajoute à sa riche histoire. Le Pont des Arts aka le Pont d’Aya continue de fasciner et d’attirer les visiteurs du monde entier. Ce pont, qui a survécu aux siècles et aux événements marquants, est symbole de l’amour, de l’histoire et de l’art au cœur de Paris.
La Villa Windsor,
ancienne demeure de la royauté anglaise, va se dévoiler au public
L’ancienne résidence du duc et de la duchesse de Windsor, située dans le bois de Boulogne, va être réhabilitée afin de pouvoir l’ouvrir au public d’ici 2025. Parfait pour une plongée dans l’histoire de la royauté anglaise, entre autres !
Occupé par Charles de Gaulle après la Seconde Guerre mondiale, le duc et la duchesse de Windsor y élisent domicile entre 1953 et 1986, alors que la villa est louée par la ville de Paris. Cet incroyable domaine, après réhabilitation, va bientôt livrer ses secrets au public, avec une ouverture prévue en 2025.
Le Conseil de Paris a voté l’attribution de la Villa Windsor à la Fondation Mansart pour permettre la rénovation de ce patrimoine, qui a bien besoin d’un coup de neuf, et qui devrait devenir un Monument historique pour le protéger à l’avenir. Ce véritable joyau très peu connu, même du voisinage, doit devenir un musée et faire voyager les visiteurs à travers des siècles d’Histoire, d’ici la prochaine édition de Jardin, Jardin.
Si les fans de The Crown ont pu l’apercevoir dans un épisode, la Villa Windsor n’est pas liée qu’à la famille royale. Avant l’arrivée d’Edouard VIII et sa femme Wallis Simpson, elle a été habitée par Charles de Gaulle et sa femme à la Libération, qui souhaitaient éviter l’Elysée. Il y reçut Léon Blum, André Malraux et même Jacques Chirac, dans un bureau qui va être reconstitué de toutes pièces, au rez-de-chaussée.
La fastueuse demeure de style géorgien passe dans la famille royale après l’abdication d’Édouard VIII. Ce dernier, nommé duc de Windsor en 1937, et sa femme s’installent dans la villa, louée par la ville de Paris. Avec ses 14 pièces, la villa fait office de demeure royale, où le couple s’entoure d’une quinzaine d’employés de maison, logés au sous-sol, non loin d’un coffre-fort impressionnant, qui devait contenir à l’époque les nombreux bijoux dont raffolait Wallis, et d’un abri anti-nucléaire, sait-on jamais !
Escalier d’honneur, plafonds peints, marbre de Carrare et boiseries, décor de théâtre et autres éléments décoratifs habillent la Villa Windsor. On se perd dans ce dédale de pièces sur trois étages, au calme, loin du tumulte parisien, entre chambres, bureau, boudoir, dressing et salles de bain, à la décoration drastiquement opposé en fonction de son habitant.
Rendue à la capitale après le décès de la duchesse en 1986, la résidence reste dans l’entourage de la famille royale grâce à Mohamed Al-Fayed, père du compagnon de Lady Diana, qui vivait surtout au dernier étage. Il en prit grand soin et laissa dans son jus la décoration malgré une restauration, vivant dans l’adoration de la royauté. On croise d’ailleurs dans les sous-sols un tableau de service où l’on voit que le nom des pièces n’a jamais changé.
Autre curiosité venant de cette période, une salle de jeu à l’étage, qui semble être destinée à un enfant… mais lequel ? Un mystère qui rejoint celui du contenu des coffre-forts de la villa, toujours fermés depuis lors à cause d’un mécanisme complexe et qui pourraient renfermer un petit trésor… Un cambrioleur s’y était essayé, on voit encore le trou qu’il a formé, mais il a visiblement dû abandonner l’affaire à mi-chemin !
Lady Diana avait d’ailleurs visité le lieu avec Dodi la veille de son décès sous le pont de l’Alma. Depuis 2018 et le départ d’Al-Fayed, la demeure était restée vide et a besoin de grands travaux de rénovation, évalués à plusieurs millions d’euros. En voilà une demeure qui reçut le monde, même la reine Élisabeth II et le prince Charles !
Villa Windsor
4 Route du Champ d’Entraînement
75116 Paris
Insolite, la façade d’immeuble originale de la rue Blomet
En flânant rue Blomet dans le 15ᵉ arrondissement de Paris, on peut tomber sur la façade de cet immeuble insolite et original de Paris. Un immeuble de 1909, imaginé par l’architecte Charles Lefebvre, qui n’est pas sans rappeler les grandes maisons de Normandie.
En vous promenant dans le 15e arrondissement de Paris, vous pouvez apercevoir un immeuble à l’étrange façade au 83-85 rue Blomet qui attire l’œil et l’étonnement des passants par son originalité et son caractère unique. Construite en 1909, cette œuvre architecturale est l’une des réalisations de l’architecte Charles Lefebvre, un architecte qui a su marquer son époque par son audace et sa créativité.
Le 83-85 rue Blomet se distingue par une façade qui rompt avec les standards architecturaux parisiens. Les murs en brique orangés, viennent contracter avec les rambardes, contours de fenêtre et portail verts. Un style qu’on retrouve, avouons-le, plus souvent en bord de mer. Ainsi, c’est presque qu’un petit goût de vacances que nous donne cette façade d’immeuble insolite.
Charles Lefebvre, est né le 19 août 1867 à Roubaix dans le Nord. Il poursuit ses études à l’École des Beaux-arts où il décroche son diplôme le 8 décembre 1893 avant de s’établir dans le 17ème arrondissement de Paris l’année d’après.
En sa qualité d’architecte pour le ministère des colonies à Paris, il est à l’origine des aménagements intérieurs de l’ensemble des pavillons de la section des colonies françaises et des territoires sous protectorat lors de l’Exposition de Liège en Belgique, tenue en 1905 dans le parc de la Boverie.
Dès 1910, il s’entoure de Marcel Julien et Louis Duhayon, d’abord comme collaborateurs, puis en tant qu’associés au sein de l’agence Lefebvre, Julien et Duhayon. Après sa mort en 1924, Julien et Duhayon continuent de diriger le cabinet, lequel signe une série de projets marquants jusqu’à la fin des années 30.
Reconnu pour ses réalisations d’immeubles dans le style haussmannien en majorité, Charles Lefèbvre laisse derrière lui des œuvres majeures telles que l’hôtel Millenium Paris Opéra, l’hôtel Royal Monceau Raffles et l’hôtel Frazer Suites Le Claridge Champs Elysées.
Parmi ses œuvres, on compte des immeubles d’habitation qui, bien que moins exubérants, ne manquent pas de charme ni de caractère. La façade du 83-85 rue Blomet laisse une empreinte originale dans le paysage architectural parisien. Cette réalisation, parmi d’autres, demeure une belle découverte à faire pour les amoureux de l’architecture et de l’histoire parisienne. Et si vous êtes dans le coin, ne manquez pas d’aller découvrir la Boulangerie Pâtisserie l’Équilibre, qui propose des douceurs exceptionnelles dans un cadre, classé Monument Historique.
Immeuble 83-85 rue Blomet
83 Rue Blomet
75015 Paris
Partager la publication "Des anecdotes, lieux et histoires insolites qui vous emmènent à la découverte des secrets de la capitale !"