Florilège gourmand préparations culinaires

Ces recettes dont les régions se disputent l’origine

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À travers les méandres de la gastronomie mondiale, certaines recettes se trouvent au cœur de disputes régionales quant à leurs origines.

 

 

 

 

 

De la délicieuse quiche lorraine à la savoureuse bouillabaisse, en passant par la célèbre paella ou la flammekueche, ces mets emblématiques alimentent des débats passionnés entre différentes régions d’un même pays, ou même du monde.

 

 

 

 

 

Disputées, mais toujours délectables, chacune de ces recettes aux histoires riches et aux parfums savoureux peuvent être réalisées à la maison.

 

 

 

 

Voici ces recettes dont les régions se disputent l’origine, à découvrir : 

 

 

 

 

 

 

 

LES PLATS FRANÇAIS DONT DES REGIONS SE DISPUTENT L’ORIGINE :

 

 

 

 

 

La blanquette de veau

 

 

 

 

 

 

Ce plat français emblématique à base de morceaux de veau cuits dans une sauce crémeuse est revendiqué par différentes régions, notamment par la région de la Bresse, mais aussi par d’autres régions françaises. La Normandie, le Lyonnais, le Poitou revendique également son origine, chaque région connaissant ses petites variantes. Le premier cuisinier à avoir rédigé une recette de blanquette de veau serait en tout cas Vincent de La Chapelle, en 1735. Celle-ci était uniquement composée de veau et de restes de rôti.

La blanquette de veau est l’un des plats les plus emblématiques de la gastronomie française. Cette recette de terroir est composée de veau bouilli, de carottes et de sauce au beurre. Il n’en faut pas plus pour réussir cette délicieuse recette de blanquette de veau traditionnelle ! Alors… comment est votre blanquette ?

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: épaule de veau, carottes, petits pois surgelés, oignon, clous de girofle, grains de poivre, bouquet garni, gousses ail, petit bouquet de persil plat, beurre, farine, jaune d’œuf, crème liquide, sel, poivre…

 

 

La bouillabaisse

 

 

 

 

 

Ce ragoût de poissons est traditionnellement associé à Marseille et à la région de Provence. Cependant, d’autres villes méditerranéennes françaises comme Sète ou Nice revendiquent également une longue tradition de préparation de la bouillabaisse.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: poissons de roches dont la première qualité est la fraîcheur, sont la rascasse rouge, le rouget barbet, la vive, le saint-pierre, congre (nommé localement le fiélas), la daurade, le merlan, la baudroie (lotte), le grondin (nommé localement la galinette, branche de céleri, bulbe de fenouil, gousses ail, pistils de safran, concentré de tomates, bouquet garni, langoustines, pommes de terre, tomates, huile d’olive, branches de persil plat, sel, poivre…

 

 

Le cassoulet

 

 

 

 

 

 

 

 Ce plat consistant à base de haricots et de viandes (comme du confit de canard, du porc et de la saucisse), est traditionnellement associé à la région de Castelnaudary dans le sud-ouest de la France. Cependant, Carcassonne et Toulouse revendiquent également leur propre version du cassoulet.

Tous les cassoulets occitans ont des points communs : haricots bien sûr, lard de poitrine et couennes de porc fraîches sont indispensables. Quant aux viandes, elles varient de l’un à l’autre : porc (échine, longe, jarret demi-sel, épaule, travers), confit d’oie ou de canard, saucisse façon Toulouse, collet ou poitrine de mouton, saucisson à cuire aux couennes (melsat) ou à l’ail, andouilles de couennes ou « coudenats » (rouleaux de couennes poivrés et précuits).

Viandes (dessalées et précuites) et haricots sont mouillés avec du bouillon de légumes (voire de cochon pour des cassoulets gastronomiques).

Il existe même un cassoulet venu d’Ariège, moins connu : il s’agit de la Mountejado. La Mongetada ou Mounjetado (graphie francisée) vient de l’occitan mongeta = haricot). Autrefois un plat de haricots cuisiné avec des restes de viande, c’est aujourd’hui un plat festif avec du porc et du canard gras. La différence avec les autres est simplement l’utilisation des haricots cocos de Pamiers. A Albi dans le Tarn, c’est un peu un mélange de tous!

Peu importe qu’il vienne de Castelnaudary, Toulouse ou d’Ariège. C’est autant de cassoulets à goûter et à comparer. Á consommer avec aucune modération.

 Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: haricots tarbais, petite boite de tomates entières, cuisses de canard confites, saucisses de Toulouse, tranches poitrine fumée, gros oignon, gousses d’ail, bouquet garni, concentré de tomate, graisse de canard, chapelure, branches de persil plat, sel, poivre…

 

 

Le coq au vin

 

 

 

 

 

 

La recette du coq au vin est sans aucun doute l’un des symboles forts de l’art culinaire français. D’ailleurs, plusieurs régions dont la Bourgogne, l’Alsace et l’Auvergne se disputent l’invention de ce plat très populaire en France comme à l’étranger. Si vous rêvez vous-aussi de maîtriser ce met typique et savoureux, voici une recette de coq au vin facile et quelques conseils pour la réaliser.

La recette du coq au vin est sans aucun doute l’un des symboles forts de l’art culinaire français. D’ailleurs, plusieurs régions dont la Bourgogne, l’Alsace et l’Auvergne se disputent l’invention de ce plat très populaire en France comme à l’étranger. Si vous rêvez vous-aussi de maîtriser ce met typique et savoureux, voici une recette de coq au vin facile et quelques conseils pour la réaliser.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: coq, vin rouge, oignons, farine, lardons, champignons de Paris, thym, laurier, coriandre, clous de girofle,  sel, poivre…

 

 

 

Le cordon bleu

 

 

 

 

 

 

 

Bien que le cordon bleu soit souvent associé à la cuisine française, son origine précise est parfois contestée entre la France et d’autres pays européens comme l’Autriche ou l’Italie. En France, il est revendiqué par différentes régions sans qu’une origine spécifique soit clairement établie. Son nom est en tout cas dû à la façon dont il était cuisiné à l’époque : entre deux cordons de couleur bleue pour maintenir la farce entre les tranches de volaille.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: escalopes de veau, tranches jambon, Appenzeller, œuf, farine, chapelure, beurre, huile de tournesol, persil, baies roses, sel, poivre…

                                                                   

 

 

Les crêpes

 

 

 

 

Les crêpes sont un aliment populaire en France et peuvent être agrémentées à l’envie, mais différentes régions comme la Bretagne et la Normandie, revendiquent une longue tradition dans la préparation de crêpes. À l’origine, elles auraient été confectionnées la première fois en Jordanie, vers 14 000 avant JC. Plus tard, les galettes auraient été confectionnées par les Romains dans l’antiquité.

De la farine, des oeufs, du lait, du beurre et du sel : il n’en faut pas plus pour réaliser une recette de pâte à crêpes traditionnelle ! Dégustées au goûter avec de la confiture ou de la pâte à tartiner, ces crêpes moelleuses feront le bonheur des enfants (et des plus grands).

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: farine tamisée, œufs, lait, beurre fondu, huile pour la cuisson, sel…

 

 

La flammekueche

 

 

 

 

 

La flammekueche, dont le nom est en alsacien, est cette tarte fine garnie de crème fraîche, de lardons et d’oignons. Elle est revendiquée par l’Alsace en France, mais aussi par certaines régions voisines d’Allemagne.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:

Pour la pâte : farine, huile de colza, sel…

Pour la garniture : lard fumé,  oignon jaune,  oignon rouge,  brins de ciboulette,  fromage blanc,  crème fraîche, sel, poivre…

 

 

Le petit salé aux lentilles  

 

 

 

 

 

 

Ce plat traditionnel composé de porc salé et de lentilles est souvent associé à la cuisine française. Différentes régions de l’Hexagone, comme l’Auvergne ou la Normandie, revendiquent sa création.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: petit salé (échine, travers, lard), jambonneau demi-sel, saucisses de Montbéliard, lentilles vertes, oignons, gousse ail, bouquet garni, carottes, clou de girofle, sel, poivre…

 

 

 

La potée

 

 

 

 

 

 

Ce plat rustique à base de viandes, de légumes et de choux est répandu dans plusieurs régions de France, mais des débats existent quant à son origine précise, certaines régions comme l’Auvergne ou la Bourgogne revendiquant son authenticité.

La potée est une famille de recette de cuisine traditionnelle, dont le nom vient du pot en terre cuite dans lequel on la faisait cuire à l’origine. On désigne généralement par potée un mélange de viande ou de charcuterie, de légumes et éventuellement de pommes de terre (qui ne figuraient jamais dans les recettes d’origine, la pomme de terre n’étant d’usage courant en France que depuis le XIXe siècle), cuit dans le bouillon qui est absorbé par les ingrédients. Le plat est cuit à feu doux pendant plusieurs heures, dans une cocotte par exemple, et servi en plat unique.

La potée est un plat ancien et populaire que l’on trouve avec diverses variations locales dans toutes les régions d’Europe, et qui porte diverses appellations (telles que le hochepot). Il se rapproche de la garbure et du pot-au-feu, mais s’en distingue par son aspect solide.

La potée comprend fréquemment des saucisses et du chou. Elle comprend des viandes de porc ou autres, contrairement au pot-au-feu à base de bœuf. Elle tend à ne pas être produite en même temps qu’un bouillon, ce qui la distingue de ces deux autres plats.

La viande utilisée est principalement le porc, sous diverses formes (lard, tête, poitrine, jarret, queue, saucisse, jambon), mais on rencontre également le bœuf, le mouton, l’agneau, le veau, le poulet, l’oie, la pintade ou le canard. Les légumes utilisés sont souvent des légumes d’hiver, tels que chou, carottes, navets, céleri et, souvent, des pommes de terre.

 

 

La tarte tatin

 

 

 

 

 

La tarte Tatin, une tarte aux pommes renversée avec une croûte caramélisée, est une création revendiquée par la France. La légende raconte qu’elle serait née en France au XVIIIe siècle sous l’initiative des sœurs Tatin, qui tenaient un hôtel à Lamotte-Beuvron. Cependant, il existe des débats sur l’endroit exact où cette recette a été inventée.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: pommes, beurre, sucre en poudre, pâte brisée ou pâte sucrée, cannelle en poudre…

Finition : nappage blond…

Accompagnement : crème fraîche ou glace vanille…

 

 

 

 

LES PLATS DONT L’ORIGINE EST DISPUTEE DANS LE MONDE :

 

 

 

 

 

 

 

 

Il existe plusieurs recettes pour lesquelles différentes régions ou pays revendiquent l’origine.

Il y a plusieurs plats dont l’origine est incertaine ou controversée, voici quelques exemples :

Il y a bien d’autres plats dont l’origine est incertaine ou controversée, mais cela dépendra de la culture et de la région géographique dont on parle.

 

 

Le baklava

 

 

 

 

 

 

 

 

Le baklava, un dessert composé de fines couches de pâte phyllo, de noix et de sirop sucré, est revendiqué par plusieurs pays du Moyen-Orient, notamment la Grèce, la Turquie et d’autres pays de la région. Chaque pays a sa propre variante et revendique souvent l’origine de la recette.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: pâte filo, amandes hachées, sucre en poudre, cannelle en poudre, eau de fleur d’oranger miel liquide type acacia, eau, beurre, oeuf, jaunes d’oeufs, amandes entières…

                                                                                                                                                   

 

 

Le carpaccio

 

 

 

 

 

Le carpaccio, une préparation de viande crue finement tranchée et assaisonnée, est souvent attribué à la cuisine italienne. Cependant, il existe aussi des réclamations de création venant de France.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: carpaccio de boeuf, tomates cerise allongées rouges(jaunes et orange), citron, gousse ail, bouquet de basilic, parmesan, huile d’olive, vinaigre de vin, sel, poivre…

 

 

Le couscous

 

 

 

 

 

 

Le couscous, un plat de semoule de blé généralement associé à la cuisine nord-africaine, est revendiqué par plusieurs pays tels que l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Chacun affirme être le véritable berceau de cette recette ancienne. Dans la littérature, on déniche en tout cas les premières recettes de couscous dans les ouvrages arabo-musulmans du XIIIe siècle.

Il est probablement le plat le plus emblématique de l’Algérie, le couscous est une semoule de blé fine qui est souvent accompagnée d’un ragoût de légumes et de viande.

Le couscous est originaire de l’Afrique du Nord et est considéré comme l’un des plats les plus anciens de la région.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:  cuisses de poulet, merguez, collier d’agneau, poivron rouge, gros oignon, courgettes, carottes, navets, branche de céleri, boîte de pois chiche,  concentré de tomate, ras el hanout, huile d’olive, cube de bouillon de volaille, petit bouquet de coriandre, graines de couscous, eau…

 

 

Le curry

 

 

 

 

 

 

Le curry est un plat qui est très répandu dans de nombreux pays d’Asie, mais son origine exacte est difficile à déterminer. Certains pensent qu’il a été créé en Inde, tandis que d’autres pensent qu’il a été importé en Inde par les Britanniques.

Dans son pays d’origine, on connaît plutôt cette poudre sous le nom de massala qui signifie « mélange » en langue tamoule. Ce sont les Anglais, après avoir colonisé l’Inde au XVIIIe siècle, qui l’on importée en Europe et rebaptisée curry d’après le mot tamoul kari qui désigne un plat en sauce.

Le curry est un mélange d’épices, revu par les britanniques , le curry c’est la vision de l’Inde par les britanniques au temps de l’empire coloniale en Inde. La plupart des currys proviennent de la diaspora indienne, à l’exception des currys thaïlandais et malaisiens, qui ont leur propre lignée.

Et le Kaloupilé (Murraya koenigii) est un arbre dont on utilise les feuilles qui ont une odeur évoquant le curry. On parle alors de feuilles de Kari ou Curry. Elles sont très utilisées en Asie particulièrement en Inde, Vietnam et Thailande. On les trouve également à la réunion ou Ile Maurice.

Le curry en poudre: Il s’agit d’un mélange d’épices qui peut varier en fonction des régions et des préférences individuelles. Les ingrédients courants du curry en poudre comprennent le curcuma, le cumin, la coriandre, le gingembre, la cardamome, le poivre, le clou de girofle et la cannelle. Le curry en poudre donne aux plats une couleur jaune caractéristique et une saveur épicée.

 

 

 

 

 

 

Le curry comme plat: Dans ce sens, le curry désigne un plat préparé en utilisant une combinaison de viandes, de légumes ou de fruits de mer, associés à une sauce épicée. Les ingrédients de base pour un curry incluent souvent des oignons, de l’ail, du gingembre, des tomates, des épices et des herbes aromatiques. Les viandes ou les légumes sont cuits dans cette sauce jusqu’à ce qu’ils soient tendres et qu’ils aient absorbé les saveurs. Les currys peuvent varier en termes de niveau de piquant, de consistance de la sauce et de combinaison d’épices utilisées. Il existe de nombreux types de currys en Inde, tels que le curry au poulet (chicken curry), le curry d’agneau (lamb curry), le curry de légumes (vegetable curry) et bien d’autres.

L’escalope panée

 

 

 

 

 

L’escalope milanaise, une dispute italo-autrichienne !

Une chose est sûre : L’escalope viennoise est d’essence cosmopolite. Les traces les plus anciennes mènent en Espagne, où déjà à l’époque médiévale les Maures panaient leur viande. Au XIIe siècle, la communauté juive de Constantinople aurait, elle aussi, connu un plat similaire à l’escalope viennoise.

Une recette très ancienne car on trouve traces de ce plat en 1183 dans un recueil qui expliquait ce que les moines de Saint Ambroise avaient mangé lors d’un dîner. Très prisée en Italie la recette est simple mais chacun peut y apporter son originalité !

La différence entre la milanaise et la viennoise n’est pas bien évidente, si ce n’est l’ajout de lait dans l’escalope viennoise qui rend la panure plus moelleuse, et bien entendu l’accompagnement puis que du côté italien, l’escalope s’accompagne forcément de pâtes et de sauce tomate.

 

 

 

Escalope viennoise

 

 

 

 

 

Escalope milanaise

 

 

 La « Cotoletta alla milanese » ou Scapolina », de son vrai nom, est une escalope panée de viande de veau, découpée dans la partie la plus tendre, c-à-d- en principe, dans le faux-filet.

 Elle est généralement cuite dans du beurre, servie avec une salade, des quartiers de citron, des pâtes…mais pourquoi pas de temps à autre, avec des frites dorées et croustillantes, ou les deux, pour les gourmand(es).

 Et pour la petite histoire, voyez-ci-dessous..

 « La légende de l’escalope milanaise

 La « Scalopina ou la Cotoletta Alla Milanese » constitue une recette très ancienne. On la retrouve, en effet, pour la première fois dans un ouvrage datant de 1183. L’auteur de l’époque évoque alors ce plat comme faisant partie d’un repas consommé par les moines de Saint Ambroise.

 Cet écrit marque le début de la notoriété de la recette qui ne cesse de s’étendre et de régaler ceux qui ont la chance de la goûter. Sept siècles plus tard, à l’aube de la réunification italienne, l’escalope milanaise devient l’objet d’un conflit ouvert entre les occupants autrichiens et les résistants italiens. A l’origine de cette dispute : la double revendication de la paternité de sa recette. »

 La légende raconte notamment que la polémique se serait achevée le jour où le maréchal autrichien Radetski aurait reconnu n’avoir jamais mangé de viande aussi succulente en Autriche.

 

 

 

Les sarmas ou les dolmades

 

 

 

 

 

 

Les grecs et les turcs se disputent l’origine de ce plat. Sauf que la recette est préparée dans plusieurs pays (surtout celles qui ont étaient occupés par l’Empire Ottoman il y a quelques siècles).

Ce sont des rouleaux aux feuilles de vigne remplies d’un mélange de riz, épices, légumes et viande haché (qui n’est pas obligatoire). La préparation prend du temps. Mais le résultat est délicieux.

 

 

 

Sarmas

Dolmades

 

 

 

 

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: feuilles de vigne, riz rond ou basmati, gousse d’ail écrasée, oignon émincé, jus de citron, bouquet de persil ou de menthe fraîche, pignons de pin, cube de bouillon de légumes, huile d’olive, sel et poivre…

 

 

Les frites

 

 

 

 

 

 

Les Belges vous diront que c’est en Belgique que sont nées les premières frites (bien sûr), mais à contrario j’ai lu aussi quelque part que ce serait en France (à Paris je crois) qu’on a eu l’idée pour la première fois de faire frire des pommes de terre.

En réalité, l’origine de la frite n’est pas belge, mais bien française, et même parisienne ! Dans les années 1800, des vendeuses de beignets s’installèrent autour du Pont-Neuf, et ce furent elles les premières qui eurent l’idée de plonger des pommes de terre dans de l’huile de friture.

De plus la pomme de terre étant d’origine sud-américaine, les Indiens faisaient déjà cuire et frire des pommes de terre bien avant ça.

 

 

Le goulash

 

 

 

 

 

Le goulash, un ragoût à base de viande et de légumes, est souvent associé à la Hongrie, mais il est également populaire et revendiqué dans d’autres pays d’Europe centrale et orientale, comme la Roumanie et la Croatie.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: paleron de bœuf, bouillon de bœuf, vin rouge, paprika, cumin en poudre, grosse boite de tomates pelées et concassées, concentré de tomates, oignons rouges, gousses ail, branches de thym, branche de romarin, feuilles de laurier, saindoux, farine, sel…

 

Le hamburger

 

 

 

 

 

 

Bien qu’il soit généralement associé à la cuisine américaine, l’origine précise du hamburger est difficile à établir. Certains affirment qu’il a été créé à Hambourg en Allemagne, tandis que d’autres pensent qu’il a été inventé aux États-Unis.

Le hamburger, même s’il est associé à la cuisine américaine, a une origine précise qui fait débat, certaines légendes affirmant qu’il a été créé à Hambourg, en Allemagne.

 

 

 

La paëlla

 

 

 

 

 

La paëlla, un plat de riz espagnol emblématique, est originaire de la région de Valence en Espagne. Cependant, différentes régions espagnoles revendiquent également leur propre version de ce plat traditionnel, provoquant des débats sur l’authenticité de la recette.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: poulet coupé en morceaux, chorizo, moules, gambas, anneaux de calamar, tomates, petit pois surgelés, poivrons rouges, bouillon de volaille, riz long, vin blanc, huile, safran, sel, poivre…

  

 

Les pâtes à la carbonara

 

 

 

 

 

Les pâtes à la carbonara (en italien : pasta alla carbonara) sont une spécialité culinaire à base de pâtes, très souvent des spaghetti, imbibés d’une émulsion d’un peu d’eau de cuisson des pâtes avec du pecorino râpé et des jaunes d’oeufs, servis ensuite avec du poivre noir et du guanciale (charcuterie provenant de la joue de porc), taillé en petits morceaux.

La recette est considérée comme étant originaire de Rome ou des États-Unis puisque la première recette publiée vient de Chicago.

Il semble que ce plat soit né à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en Italie à Rome ou dans ses environs proches. Les premiers plats de Carbonara sont nés de l’union du génie italien et du pragmatisme américain. Autrement dit, l’armée américaine, pour nourrir ses soldats, avait ramené, des USA,  le K-Ration. La ration K était un repas militaire quotidien. Elle fut élaborée par le physiologiste Ancel Keys (d’où le nom K). Il avait mis au point un repas non-périssable qui pouvait tenir dans la poche d’un soldat. Elle contenait, aussi, du bacon et des œufs, déjà brouillés. Ils étaient conservés en poudre et on les trouvait facilement au marché noir. L’apport italien, ça va sans dire, est dans les pâtes. Cette hypothèse a été récemment racontée dans un court métrage, réalisé par Xavier Mairesse. On voit dans une Rome récemment libérée, un soldat américain, joué par Yonv Joseph, chargé d’organiser un repas pour remonter le moral des troupes. Il y arrive grâce à l’aide d’un jeune cuisinier italien, l’acteur Claudio Santamaria.

Cette histoire, assez plausible, a été racontée dans un petit film commandé par la célèbre Pasta Barilla pour célébrer la journée de la Carbonara. L’idée est de mettre en premier plan l’esprit de solidarité entre les peuples même dans des situations difficiles comme la guerre. Barilla a pointé sur le jeu de mot Care-bonara et a fait don d’un million d’assiettes de pâtes aux réfectoires de Food For Soul. Food for Soul est une association à but non lucratif fondée par Massimo Bottura, un grand Chef italien et Lara Gilmore sa femme. Le but est de lutter contre le gaspillage alimentaire. C’est un des fléaux des temps modernes qui affecte nos sociétés occidentales alors que le monde meurt de faim.

Donc, l’histoire de bergers ou charbonniers qui depuis toujours se nourrissent de spaghettis assaisonnés d’œufs, de guanciale et de pecorino est fausse.

Le nom « carbonara » a ensuite été utilisé à l’étranger pour décrire un plat de pâtes jeté dans une poêle avec des œufs, des lardons (bacon, pancetta ou autre charcuterie locale), et parfois des oignons ou de la crème.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: spaghetti, guanciale (ou de lardons / pancetta), parmesan (ou un mélange de pecorino et parmesan), oeufs, jaunes d’oeufs, sel et poivre…

 

 

 

La salade César

 

 

 

 

 

 

Bien que cette salade soit nommée en l’honneur de Jules César, son origine exacte est inconnue. Certains disent que la salade a été créée à Tijuana, au Mexique, par un chef italien nommé Caesar Cardini, tandis que d’autres pensent qu’elle a été inventée en Italie.

La salade César est l’une des salades les plus plébiscitées par les gourmets que cela soit en France ou à l’étranger. Les origines de cette salade à succès demeurent toutefois bien énigmatiques. La version consacrée voudrait que la recette de la salade César ait été inventée dans les années 20 par Caesar Cardini, un restaurateur américain. Ce dernier aurait improvisé la salade César un jour où il manquait d’ingrédients pour effectuer d’autres recettes.

Il se raconte également que la salade César serait née de l’imagination de Livo Santini, un homme qui travaillait dans un restaurant de Caesar. La salade César serait une recette de sa mère, qu’il aurait

La version traditionnelle de la salade César est composée de : feuilles de laitue romaine, croûtons à l’ail, pour apporter une dose de croustillant, des morceaux ou copeaux de parmesan, d’œuf dur ou mollet, d’anchois réduits en pâte, d’ail, de jus de citron, le tout est parsemé de sauce Worcestershire ou de sauce césar en France.

 

 

Les sushis

 

 

 

 

 

 

Bien que les sushis soient maintenant associés à la cuisine japonaise, leur origine est incertaine. Certains pensent qu’ils ont été inventés en Chine, tandis que d’autres pensent qu’ils ont été créés par les Japonais.

Le sushi est un plat emblématique du Japon qui a conquis le monde entier avec ses saveurs venues d’ailleurs et sa présentation alliant tradition et modernité.

Né il y a plusieurs siècles pour conserver le poisson cru, le sushi fait la part belle aux produits de la mer mais aussi plus récemment de la terre, pour le plus grand plaisir de vos papilles.

Le sushi aurait été créé au IVème siècle et se présentait comme une technique de conservation pour le poisson cru qui consistait à le vider, le saler et à le farcir d’un riz fermenté.

À cette époque, le riz n’était pas consommé. Ce n’est qu’à partir du XIVème siècle, que les japonais ont commencé à manger également le riz qui entourait le poisson cru.

C’est au XVIIIème siècle que le sushi a pris sa place de plat à part entière, avec l’apparition de points de vente appelés « yatai» qui étaient implantés dans les rues nippones. L’objectif de ces établissements était de proposer une nourriture rapide, pratique et peu chère.

Les sushis tels que nous les connaissons ont été attribués à Hanaya Yohei (1799-1858) , qui est considéré par beaucoup de personnes comme le premier sushiman (maître sushi). Il pressait ses sushis à la main tout en y ajoutant du wasabi, de la sauce soja ou encore du gingembre et du riz vinaigré afin d’agrémenter ce plat devenu l’emblème de son pays.

Les différents types de sushis

 

 

 

 

 

Quand on parle de sushis, on parle de plusieurs types de plats qui diffèrent selon leur composition et leur présentation.

Le maki

 

 

 

 

 

Le maki est le sushi le plus courant et se présente comme une boule de riz généralement accompagnée de poisson cru ainsi que de légumes et enveloppée dans une feuille d’algue nori.

 

 

Le nigiri

 

 

 

 

 

Le nigiri est un petit bloc de riz pressé à la main et qui est recouvert d’une fine tranche de poisson cru ou de crevettes par exemple.

 

 

L’oshi

 

 

 

 

 

L’oshi est préparé dans un moule en bois quadrangulaire contrairement au nigiri.

 

 

L’uramaki

 

 

 

 

 

L’uramaki est connu aussi sous le nom de rouleau inversé où l’algue nori est à l’intérieur de la préparation et le riz, à l’extérieur.

 

 

Le futomaki

 

 

 

 

Le futomaki est constitué d’une couche épaisse de riz et de nombreux ingrédients à l’intérieur.

 

 

 L’hossomaki

 

 

 

 

 

L’hossomaki est composé d’une couche fine de riz avec le plus souvent un seul ingrédient, le poisson.

 

 

Le temaki

 

 

 

 

Le temaki se présente comme un cône de feuille d’algue nori farci de riz et d’autres ingrédients.

 

 

Le gunkan

 

 

 

 

 

Le gunkan est une petite boule de riz entourée d’une bande d’algue nori et garnie d’oeufs de poissons ou de purée de fruits de mer.

 

 

Le sashimi (n’est pas vraiment un sushi)

 

 

 

 

Le sashimi est la combinaison de lamelles de poisson cru et n’est donc pas considéré comme un sushi.

 

 

 

Le steak tartare

 

 

 

 

 

Plat incontournable des brasseries, le steak tartare tient son nom d’un peuple nomade du Moyen Age originaire d’Asie centrale : les Tatars (aussi appelés Tartares). Cette recette de viande crue trouve son origine dans une pratique de ces tribus des steppes, qui avaient pour habitude de se déplacer à cheval.

C’est cette préparation d’origine française qui était couramment préparée vers les années 1920 en Belgique et qui s’appelait “steak tartare”. Le problème était que le garçon ou le maître d’hôtel, selon son humeur, assaisonnait cette préparation fort ou pas assez.

Le steak tartare, fameux plat à base de viande de bœuf hachée crue, assaisonnée et souvent servie avec des condiments tels que des câpres, des oignons et des jaunes d’œufs, est disputé par la France et la Russie, chacune affirmant avoir créé cette recette populaire.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: steak haché, bouquet de persil plat, oeufs de caille, jaunes d’oeufs, oignons rouges, cornichons, citron, moutarde forte, ketchup, huile, tabasco, sel, poivre…

 

 

 

Le tiramisu

 

 

 

 

Plusieurs histoires et légendes entourent l’origine du tiramisu. L’une des versions les plus répandues suggère que ce dessert aurait été créé à Trévise, une ville de la région de Vénétie, vers la fin du XXe siècle. Certains estiment que son invention remonte aux années 1960 ou 1970. Une autre théorie raconte que le tiramisu aurait été concocté à Saronno, une ville de Lombardie, région voisine, et qu’il aurait été inspiré par une boisson locale appelée « Tirime su » (qui signifie « remonte-moi » en dialecte local), à base de café et d’alcool.

Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: œufs, mascarpone, sucre, biscuits à la cuillère, crème de marsala, café, cacao non sucré…

 

 

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