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Ces plats et aliments aux noms rigolos

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Imaginez-vous à la place d’un novice en cuisine qui découvre une recette dans laquelle on préconise de mélanger dans un cul de poule à l’aide d’une maryse, une préparation qu’il faut passer ensuite dans un chinois et mettre dans une russe…

 

 

 

 

En gastronomie,  je me suis amusé à rechercher des mets qui portent des appellations drôles, voici ma sélection de plats et aliments aux noms rigolos, à découvrir : 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

L’Africain

 

 

 

 

 

 

 

On ne sait pas s’il a été créé par la même personne que la tête-de-nègre, mais en tout cas par un mec brillant qui s’est dit tiens, c’est au chocolat et c’est tout noir, et ce qu’on ferait pas une bonne petite blague raciste ? Depuis quelques années, on le retrouve plus souvent sous le nom de Suisse.

 

 

 

Le bougon

 

 

 

 

 

Le bougon est un fromage de chèvre à pâte molle originaire de Poitou-Charentes.

De par son apparence, on le compare parfois à un « camembert de chèvre ». Le fromage porte le nom de la commune où il est fabriqué : Bougon, située dans les Deux-Sèvres.

 

 

 

Le boule des moines

 

 

 

 

 

Le boule des moines est un fromage frais au lait de vache cru, aromatisé à l’ail, ciboulette et au poivre. Il est originaire du Morvan. Depuis 1920, ce fromage était fabriqué par les moines bénédictins de l’abbaye de Sainte-Marie-de-la-Pierre-qui-Vire.

La fabrication et l’exploitation a été confiée à des agriculteurs proches de l’abbaye à partir de 1988.

 

 

Le caca-bœuf

 

 

 

Ce gâteau à base de pain d’épice fourré à la noix de coco tire son nom de sa forme de bouse de vache. Un délice originaire de Marie-Galante que vous aurez l’occasion de goûter un peu partout.

 

 

Le cacouyard

 

 

 

 

 

Le cacouyard est un fromage artisanal du Haut-Doubs, issu du lait de vache dans lequel on ajoute lors de la fabrication un arôme de noix…

Dans le patois franc-comtois, « cacouyer » signifie « remuer, mélanger le fromage ». Les cacouyards désignent donc les artisans fromagers.

C’est en hommage à ce beau métier que la fromagerie « Les Philippe » a choisi ce nom.

 

La confiture gratte-cul 

 

 

 

Le gratte-cul ou cynorhodon est le fruit de l’églantier dont on mange la pulpe. Cette confiture a une texture onctueuse et un goût délicieusement acidulé. Préparation à base de fruits.

 

 

Les coucougnettes

 

 

 

 

 

Spécialité de la ville de Pau, les Coucougnettes du Vert Galant sont un hommage gourmand et polisson au bon Roi Henri IV, à qui les historiens attribuent 57 maîtresses et 24 enfants. La Coucougnette est composée d’une généreuse amande entière grillée, qui est, ensuite enrobée de chocolat noir grand cru.

 

 

 

Le coup de pied au cul

 

 

 

Le Coup de Pied au Cul (Aussi appelé « A Kick in the Ass ») est un fromage au lait de vache pasteurisé, à pâte molle et à croûte lavée, fabriqué par la Fromagerie Maître Pennec située à Saint-Benoit d’Hébertot dans le Calvados en Normandie.

Ce fromage existe depuis 1950; c’est le plus vieux fromage de la Fromagerie Maître Pennec.

 

 

 

La croûte normande

 

 

 

 

La croûte normande est une spécialité de Normandie est une sorte de pain perdu : de la brioche rassie fourrée de compote de pomme et trempée dans un mélange oeufs et Calvados, avant d’être caramélisée au four.

En référence à la croûte de la brioche rassie, trop dure pour être consommée telle quelle.

Les différents ingrédients pour réaliser la recette sont : pomme par personne,  cerises confites par pomme

Pour la pâte: petit suisse, farine, beurre, sel

 

 

Le curé nantais

 

 

 

 

Le curé nantais est un fromage au lait cru de vache, à pâte molle pressée non cuite, produit à Pornic en Loire-Atlantique.

La recette de ce fromage aurait été transmise à un agriculteur du coin par un curé de passage qui était probablement originaire de Nantes. On l’appelle aussi « fromage du curé ».

 

 

Le divorcé

 

 

 

 

 

Une pâtisserie constituée de deux choux fourrés de crème pâtissière, l’un au chocolat, l’autre au café, et soudés par une crème au beurre.

Pour l’opposition des deux parfums des choux, qui se désolidarisent et se dégustent séparément.

C’est surtout une excellente façon de ne pas avoir à choisir entre un éclair au chocolat ou au café et d’avoir un peu des deux !

 

 

La fallue

 

 

 

 

La fallue est une brioche levée deux fois qui est une des spécialités culinaires de Normandie.

Elle se mange traditionnellement en accompagnement de la teurgoule.

Il viendrait du mot scandinave « falur », signifiant tube puis du mot « falle », désignant l’estomac.

Les différents ingrédients pour réaliser la recette sont : farine T 65, œufs, levure fraîche, crème fraîche, lait, sucre, beurre demi-sel, sel fin, eau de fleur d’oranger…

 

  

 

Le Fédou

 

 

 

 

 

 

Le Fédou est un fromage de brebis au lait cru (pâte molle et croûte fleurie), originaire de Lozère, sur le Causse Méjean.

Le Fédou est aussi le nom de la fromagerie du petit village d’Hyelzas, qui propose plusieurs fromages et d’autres produits du terroir.

 

 

Le fion vendéen

 

 

 

 

 

Amis vendéens on vous adore, nan vraiment, vous avez une chouette région, c’est joli, y’a la mer, mais sérieusement vous auriez pas pu changer le nom de cette maudite spécialité locale ? Pensez un peu aux pauvres boulangers qui voient toute la sainte journée des gens glousser devant leur vitrine.

 

 

 

Le gland

 

 

 

 

 

Le gland est un chou allongé fourré de crème pâtissière et recouvert d’un glaçage (le plus souvent vert), et de paillettes de chocolat à une extrémité.

Pourquoi ce nom ? Parce que sa forme rappelle le gland du chêne.

On le trouve aussi sous des noms plus neutres : chou vert, salambo ou commissaire.

 

 

Le grataron

 

 

 

 

Le grataron est un fromage fermier produit dans le Beaufortin (Savoie).

Il s’agit d’une petite tomme de chèvre à la pâte moelleuse et à la croûte orangée, que l’on compare souvent à reblochon caprin.

Pourquoi ce nom ? Un secret bien gardé par la Ferme de M. Seguin, qui produit le grataron d’Arêches.

 

 

Le jésuite

 

 

 

Le jésuite est un triangle de pâte feuilletée garni de frangipane et recouvert d’amandes ou d’un glaçage.

À l’origine, le généreux glaçage formait un dôme et la pâtisserie ressemblait alors au chapeau à bords relevés porté par les Jésuites.

 

 

 

Les kouignettes

 

 

 

 

 

Les kouignettes sont des petits gâteaux feuilletés très beurrés, originaires de Bretagne.

Il s’agit simplement de la version miniature (-ette) du kouign-amann (littéralement « gâteau-beurre » en breton).

Les différents ingrédients pour réaliser la recette sont : farine, eau tiède, levure de boulanger, beurre, sucre…

 

 

Le machecoulais

 

 

 

Le machecoulais est un fromage ovale à pâte molle et onctueuse, avec une croûte plissée de couleur rose-orangé.

 Rien à voir avec un fromage qui se mâche ou qui coule…

Le machecoulais, c’est tout simplement le fromage de Machecoul, une commune de Loire-Atlantique.

 

 

 

Les mendiants

 

 

 

Les mendiants sont des pastilles de chocolat garnie de fruits secs.

Traditionnellement, les fruits secs sont au nombre de quatre, rappelant les quatre ordres mendiants de l’Eglise et la couleur de leurs robes : les raisins secs pour les Franciscains (gris), les noisettes pour les Carmélites (marron), les amandes pour les Dominicains (blanc), et les baies pour les Augustins (violet).

Les différents ingrédients pour réaliser la recette sont : bon chocolat, fruits secs…

 

 

Li merda de can  ou merde de chien 

 

 

 

 

Littéralement « merde de chien ». Ne fuyez pas devant tant de poésie. Li merda de can sont simplement des gnocchis verts aux blettes et pommes de terre, une spécialité authentique de Nice, celle-là est quand même hard…

 

 

 

La miche

 

 

 

 

Nous voilà dans le Gers où la miche est une pâtisserie à base de farine de maïs et de froment, graisse d’oie, sel, eau, levure de boulanger, œufs, sucre ou confiture. Oui vous avez bien lu : graisse d’oie. En même temps on est dans le Gers, fallait pas s’attendre à du sans gluten les gars.

 

  

Les pets de nonne

 

 

 

 

 

Les pets de nonne sont des  petits beignets soufflés et sucrés.

La légende évoque une jeune religieuse qui, gênée de ce qu’elle venait de faire, trébucha et laissa tomber une cuillère de pâte à chou dans de l’huile chaude.

 

 

 

 

 

La pine

 

 

 

 


Spécialité de Barbezieux notamment à la période des Rameaux (ne cherchez pas le rapport), la douce pine est confectionnée à partir de pâte à chou, et peut être nature ou fourré à la crème pâtissière. Un régal pour les yeux et pour les papilles.

 

 

 

 La pompe à l’huile

 

 

 

 

La pompe à l’huile est un dessert traditionnel de Provence, à l’huile d’olive et à la fleur d’oranger.

Une vieille tradition provençale consistait à utiliser de la farine pour « pomper » les restes d’huile d’olive au fond des cuves.

Il a ensuite suffi d’ajouter du sucre et de faire cuire pour obtenir un biscuit sucré.

 

 

 

 

La queue de castor

 

 

 

 

La queue de castor est une pâtisserie canadienne, sorte de tartine en pâte à gaufre, frite et recouverte de différentes choses : sucre, canelle, nutella, coulis de chocolat, morceaux de bananes, etc.

Il existe également au Canada une chaîne de boutiques, portant le même nom, qui vend ces pâtisseries.

Pourquoi ce nom ? Pour la ressemblance évidente avec la queue du castor, large et plate.

 

 

Le roucoulons

 

 

 

 

 

 

Le roucoulons est un fromage de lait de vache, à pâte molle et à croûte fleurie, originaire de Franche-Comté.

 Pourquoi ce nom ? Il faudra demander à la marque Paysange, qui commercialise ce fromage de terroir, car le mystère reste pour l’instant entier.

 

 

 

Les rousquilles

 

 

 

 

Les rousquilles sont des petits biscuits ronds venus du Roussillon (et plus précisément d’Arles-sur-Tech) en forme d’anneau, recouvert d’un glaçage sucré.

Pourquoi ce nom ? « Rosca » signifie « couronne » en espagnol.

À l’origine, les rousquilles catalanes étaient de petits beignets en forme de couronnes, vendus par des marchands ambulants qui les portaient à l’épaule sur de longues baguettes.

Depuis, le nom est resté mais la recette a changé…

 

Le sot-l’y-laisse

 

 

Le sot-l’y-laisse est une partie très tendre de la volaille qui se trouve au-dessus du croupion de l’animal. Étymologiquement, le sot-l’y-laisse était une locution verbale : en effet, beaucoup de personnes ne sachant pas qu’il s’agit d’un morceau tendre de la volaille ont tendance à ne pas le manger.

 

 

La tête de nègre

 

 

 

 La tête de nègre est une meringue croquante en forme de boule, enrobée de crème fouettée et roulée dans des copeaux de chocolat, et vendue en boulangerie.

Ce nom, pas très politiquement correct, est de plus en plus délaissé au profit de « tête de choco », « boule noire », ou simplement « meringue au chocolat ».

 

La tête fromagée

 

 

 

 

La tête fromagée est une charcuterie d’origine européenne a un nom assez évocateur qui peut même en répugner certains. Bien que la version d’aujourd’hui ait changé, le nom provient de la recette originale qui voulait qu’on utilise une tête entière de porc saumurée dans la préparation.

 

 

La teurgoule

 

 

 

La teurgoule est un dessert normand proche du riz au lait, souvent parfumé à la cannelle, et cuit très longuement pour obtenir une texture très moelleuse.

La teurgoule se déguste chaude et son nom viendrait de la tête de ceux qui la mangeaient trop vite et se brûlaient la bouche (teurgoule -> se tordre la goule).

    

     

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