Florilège gourmand gâteaux

Un Tour de France des douceurs pâtissières des régions françaises

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Ayant quelques envies de douceurs pâtissières, voici, un petit inventaire à travers un Tour de France des douceurs pâtissières des régions françaises, à déguster, à découvrir :

Africain

africain

L’africain est une pâtisserie très répandue dans le nord de la France, notamment dans le Valenciennois et l’ Amandinois.

Elle ressemble à un gros petit pain rempli de crème pâtissière garnie de pépites de chocolat et recouvert d’une couche de chocolat fondu.

Elle s’apparente au suisse ou drops.

Alléluia de Castelnaudary

Alléluia

Alléluia de Castelnaudary est une pâtisserie française. Le pape Pie VII, à son retour de captivité à Fontainebleau, passa une nuit à l’Hôtellerie Notre-Dame à Castelnaudary le 2 février 1814.

Un pâtissier, M. Izard, lui offrit quelques gâteaux confectionnés selon une recette rapportée par un soldat de Napoléon. Pie VII, qui parlait mal le français, remercia simplement en disant : « Alléluia ! », nom attribué depuis à cette spécialité locale, traditionnellement confectionnée à Pâques.

La recette est évidemment gardée secrète par la Maison Belloc, Pâtisserie-Confiserie, à Castelnaudary qui est la seule à proposer ce gâteau dans la ville, Capitale du Cassoulet.

C’est un gâteau sec, avec un glaçage au sucre unique, dont la forme ressemble à celle d’un éclair, mais l’intérieur ressemble à une pâte à choux et un cake très compact, avec des fruits confits coupés très petit.

Beerawecka

Beerawecka

 

 

 

 

Le beerawecka est en Alsace,  un gâteau non levé, traditionnel des fêtes de fin d’année. Il est principalement constitué de fruits secs (noix, noisettes, poires, abricots, figues, raisins…) et de fruits confits (orange et citron) macérés dans du Schnaps (eau-de-vie) de quetsche ou de mirabelle, parfois de cerises (kirsch) maintenus entre eux par une très fine couche de pâte fortement épicée. On le découpe et le sert en très fines tranches.

Cette spécialité d’Alsace s’offre traditionnellement pour Noël.

La plupart des gens pensent que le nom Beerawecka (ou Berewecke) provient de Beera signifiant poire en alsacien et de Wecka signifiant gâteau, petit pain

Toutefois ce gâteau nous provient de la communauté juive autrefois fortement implantée en Alsace et qui a laissé quelques traces dans le dialecte et la culture alsacienne.

Pere signifie Pessa’h en yiddish. En effet, le Beerawecka n’est pas un gâteau aux poires, mais bien le gâteau de fruits secs traditionnel de la pâque juive en Alsace, que les chrétiens ont repris pour leurs fêtes de Noël.

On le rencontre également dans le Bas-Rhin sous le nom de Hutzelbrot, dans le pays welche sous le nom de Hogey et dans la vallée de Munster sous le nom de Schnìtzwecka mais enroulé dans la pâte.

Boulet de Metz

Boulet de Metz

Le boulet de Metz est une spécialité pâtissière de la ville de Metz, dont la recette originale a été mise au point par un pâtissier de la rue des Clercs, Léon Bohr en 1934 et qui plus tard en déposa la marque.

Sa forme, sa taille et son aspect extérieur rappellent ceux de véritables boulets de canons, en référence à l’histoire militaire de la ville.

Il s’agit d’un biscuit fourré à la ganache, qui est ensuite enrobé de pâte d’amande puis de caramel, et enfin, recouvert d’une fine couche de chocolat noir et d’éclats de noisettes grillées.

Brasillé

brasilléLe brasillé est une spécialité culinaire du Calvados.

Il s’agit d’une galette de pâte feuilletée dont la matière grasse est le saindoux.

Le brasillé se mange tiède, saupoudré de sucre. Clinchamps-sur-Orne célèbre la Fête du brasillé à la mi-septembre.

Chanteclair  ou Chantecler

chanteclair

Le Chanteclair est une spécialité pâtissière originaire de Toulon  à base de meringue, de crème chantilly glacée, parfumée de praline et de moka.

Le gâteau Chanteclair tient son nom de la pièce d’Edmond Rostand « Chantecler ». C’est pourquoi il y a un coq dessiné dessus.

Cette pâtisserie a été créée par Monsieur Calvi pâtissier à Toulon , vers 1930, installé 22 rue du Canon.

Colombier

Colombier

Á Marseille, on peut déguster le Colombier, gâteau aux amandes, melon et orange confits, que l’on mange à la Pentecôte.

Dans les années 1900, les  membres du syndicat des pâtissiers de Marseille décidèrent de se réunir pour passer du bon temps ensemble pendant les vacances de Pentecôte dans un cabanon près de la mer sur la Corniche.

Ils emmenèrent un gâteau qui pouvait se conserver sans frigo, et c’est ainsi qu’est né le Colombier avec sa colombe en porcelaine symbole de la paix.

Á l’époque, dit-il, la recette était secrète et transmise seulement aux membres du syndicat.

Riche en amandes, sucre et fruits confits, ce Colombier ressemble à un calisson géant. et une fève en forme de colombe.

Cornuelle ou cornue ou pine des Rameaux

CORNUELLE

La cornuelle ou cornue, appelée aussi pine des Rameaux est un gâteau sec, spécialité de la Charente et des Deux-Sèvres.

La cornuelle est un gâteau plat d’une douzaine de centimètres de largeur. Elle forme un triangle isocèle dont le centre est percé d’un trou et dont les bords sont généralement côtelés. Ce triangle a donc trois cornes, qui donnent vraisemblablement son nom au gâteau.

La cornuelle se consomme traditionnellement aux alentours du jour des Rameaux, généralement quinze jours avant et 15 jours après.

Dans le Sud-Ouest de la France, cette fête est traditionnellement associée à la bénédiction des rameaux.

Le trou placé au centre du gâteau permettait d’y glisser un brin de buis béni et les cornuelles étaient souvent vendues à l’entrée de l’église.

On ne les trouve plus aujourd’hui qu’en pâtisserie ou en supermarché.

La symbolique de ce biscuit est religieuse pour certains (sa forme triangulaire représentant la sainte trinité : le Père, le Fils, le Saint-Esprit) ou rattachée aux fêtes païennes et priapiques du printemps pour d’autres (la forme évoquant alors le sexe et le pubis féminin).

Il est ainsi vraisemblable que la tradition religieuse ait repris une tradition païenne liée à la fécondité.

Coupétado

 

 

coupetado

 

 

 

 

Traditionnellement, en Lozère,  la coupétado se cuisait dans un profond plat en terre appelé «Coupet». D’où le nom du dessert.

Á l’origine cette recette de dessert rustique se faisait avec du pain rassis pour ne pas gaspiller, c’est une sorte de pain perdu aux pruneaux.

Actuellement  le pain est remplacé par des tranches de brioche aromatisées par du sucre vanillé accompagné de raisins secs, amandes…selon les goûts.

Croquignole

croqignole

La croquignole était une spécialité de la région de Pithiviers jusqu’en 1935, elle fut oubliée jusqu’à aujourd’hui.

Plusieurs pâtissiers de Pithiviers la réalisaient, dont la pâtisserie Collas & Cie de Pithiviers jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale.

Sa composition simple, réalisée à partir de produits de la région, en fait une spécialité très ancienne.

François Rabelais la cite dans son roman Pantagruel en 1532 ; c’est dans ce texte que l’on trouve la première origine de cette spécialité.

 Les croquignoles peuvent prendre la forme de rectangles, de languettes, de branches, de torsades, de tresses. Elles sont parfois saupoudrées de sucre en poudre. On les prépare le plus souvent en hiver et elles constituaient autrefois un dessert ou une collation populaire.

Dacquoise

dacquoise

La dacquoise est un gâteau originaire du Sud-Ouest, également appelé palois (les Dacquois étant les habitants de Dax, les Palois ceux de Pau), constitué de deux ou trois disques de pâte meringuée aux amandes (mélangées éventuellement avec des noisettes, de la noix de coco, des pistaches), séparés par des couches de crème au beurre diversement parfumée, et poudré de sucre glace.

Le fond à dacquoise est une variante du succès, à mi-chemin entre la meringue et la pâte à macaron. On associe souvent les fonds de dacquoise à des crèmes, des mousses, des ganaches ou des bavarois pour leur donner un certain croquant.

Feuillardier

Le feuillardier désigne une spécialité pâtissière d’Éguzon (Indre) servie en dessert lors de la fête annuelle de la Châtaigne.

C’est un gâteau composée d’un feuilleté fourré d’une ganache châtaigne.

Frescati

Frescati

Le frescati est un entremets issu de la grande tradition pâtissière française, introduite à Sète vers 1890. Il séduit les milieux aisés des négociants et des commerçants qui, au début du siècle, faisaient la fortune de la ville. Il honore depuis toutes les tables familiales en fête, notamment pour célébrer le 25 août la fête de la ville : la Saint Louis

Le frescati est un  gâteau d’apparat, il se compose d’un disque de pâte sablée-sucrée, supportant un biscuit aux raisins blonds, gorgé de rhum, lui-même surmonté d’une épaisse et moelleuse couche de meringue italienne.

Un glacé d’un fondant café lui confère son aspect séduisant et bombé, d’une belle couleur mordorée à la croute luisante et sucrée. Ainsi conçu, il se conserve hors froid, et s’est donc adapté aux chaleurs estivales de ce port méditerranéen.

Sa recette a subi depuis quelques modifications. Une première génoise aux fruits confits cuits dans un moule à savarin abricoté et décoré, se dote en 1890 de deux à trois génoises montées en colonnes, glacées au kirsch et garnies de crème à la vanille, le tout posé sur un fond de pâte sablée. Cette deuxième préparation la rapproche de son apparence actuelle. La dernière touche finale est donnée à peu près à la même époque, en le cuisant dans un moule à manqué, masqué de meringue et passé rapidement au four.

Galapian d’Apt

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Le Galapian d’Apt est un gâteau dont la recette, qui date de 1994, a été concocté par le maître-pâtissier Alain Bouchard lors d’un concours organisé par la Confrérie du fruit confit d’Apt.

Il est réalisé à base de farine meunière du pays d’Apt, de poudre d’amandes, d’œufs, de sucre, de miel de lavande et de fruits confits : melon jaune confit, cerises confites,  angélique confite.

 À la dégustation, il se marie parfaitement avec un verre de vin cuit ou de muscat de Beaumes-de-Venise.

Galuchon

Le galuchon est une spécialité culinaire de la Picardie.

Le galuchon est une sorte de brioche à base de farine, de lait, d’œuf, de beurre, de crème fraîche, de sucre, de sel, de levure de boulanger et de raisins secs.

Une fois la pâte fabriquée avec les ingrédients et versée dans un moule à brioche ou à manqué, il faut la recouvrir d’un linge et la laisser lever pendant deux heures avant de la cuire au four 20 m.

Gâteau battu

gateau battu picard

Le gâteau battu est une spécialité régionale de la Picardie maritime et notamment d’Abbeville.

Ce gâteau, riche en jaunes d’œufs et en beurre, est, en fait, une sorte de brioche. Il était autrefois appelé « Gasteau mollet » ou « Pain aux œufs » par les Flamands.

Souvent comparé à une brioche mais très aéré, un nuage de bonheur au petit déjeuner ou au goûter.

L’origine du gâteau battu est inconnue. La Confrérie du gâteau battu a doté chacun de ses membres d’une coiffure reprenant la forme particulière obtenue à partir d’un moule spécifique à cette douceur très gourmande.

Gâteau Minute

gâteau minute

Le gâteau minute est une spécialité du sud Vendée, qui était confectionnée par des femmes se déplaçant de ferme en ferme pour les vendre ; s’inscrit dans la lignée des galettes et autres tourteaux, qui étaient réalisés lors des grandes réunions familiales, les mariages ou les communions. Ce gâteau dit de « ménage », était fabriqué en assez grande quantité et pouvait être conservé longtemps avant d’être servi.

Son nom vient, justement, de cette longue conservation. Ainsi, dans chaque famille vendéenne, ce gâteau était toujours prêt à être servi avec le café lors de visites impromptues. C’est de là, que la pâtisserie tire son nom de « Gâteau Minute », car servi à la minute.

Le gâteau minute ressemble à un quart-quart moelleux, riche en beurre, avec une croute sucrée craquante… Longtemps cuit sans moule, sa forme ronde était obtenue par la cuisson de la pâte dans un papier gras assez rigide dont les bords étaient relevés et entourés d’une ficelle.

Gâteau de Santé ou gesundheitskuchen

gâteau de santé

Le gâteau de Santé ou gesundheitskuchen est un gâteau du quotidien, que l’on retrouvait dans tous les foyers d’Alsace-Lorraine.

C’est une base neutre à laquelle on ajoute la garniture de son choix. Ce délicieux gâteau se dégustait, lorsqu’on recevait sa famille ou ses amis, avec un bon petit verre de vin d’Alsace.

Jacqueline de Dijon

jacquelines de Dijon

Les Jacquelines de Dijon, confectionnées par Anthonin Michelin en 1926 en hommage à la famille Jacquemart, symbole de Dijon.

La Jacqueline, en forme de grosse amande enrobée d’un glaçage au sucre, aux couleurs pastelles, se décline en plusieurs parfums : les roses, savoureuses, sont fourrées au praliné; les jaunes, croquantes, remplies de nougatine et les dernières nées de la gamme : cassis et café .

Les Jacquelines sont plongées une à une manuellement dans un glaçage et d’après un des salariés il en fait plus de 1000 par jour.

Mesturet de Castres

Mesturet de Castres

Le mesturet de Castres est un gâteau de citrouille et farine de maïs.

Ou comment utiliser en dessert quelques morceaux d’un bon gros potiron automnal.

Après la cuisson de la courge à la cocotte, il suffit de l’égoutter pour ajouter à cette «potironnade » des œufs, de la farine, du sucre et pour rehausser le goût un peu de rhum.   Enfin on étale le mélange dans un moule rectangulaire ou sur une plaque.

Une fois cuit, on découpe ce gâteau en bande pour le déguster chaud ou froid et même pour les initiés lendemain il serait meilleur.

Miche

La miche est un petit gâteau du Gers, qui se retrouve de façon quasi identique dans la Bigorre.

Traditionnellement fait aujourd’hui avec des farines de maïs et de blé, il fut d’abord réalisé à base de sarrasin.

Les ingrédients sont les farines de maïs et de froment, la graisse d’oie, le sel, l’eau, la levure de boulanger, les œufs, le sucre ou la confiture.

À ces ingrédients, on ajoute uniquement de l’armagnac. La pâte obtenue est frite à la poêle.

Mirliton de Tourville sur Pont Audemer

Mirliton de Pont-Audemer

Le mirliton, spécialité pont-audemérienne, est une pâtisserie constituée d’une pâte à cigarette roulée, garnie d’une mousse pralinée et fermée aux deux extrémités par du chocolat noir.

Cette spécialité a été créée par Guillaume Tirel, dit Taillevent, cuisinier à la cour de France et auteur du premier viandier.

Cette pâtisserie a été créée en 1340. En effet, lors de ses voyages à l’étranger, Taillevent a découvert les fruits secs tels que l’amande.

Originaire de Tourville sur Pont Audemer, il a voulu rendre hommage à la commune dont il était natif en imaginant cette recette.

Mirliton de Rouen

Les mirlitons de Rouen

Les mirlitons de Rouen sont une spécialité culinaire de Normandie.

Il s’agit d’un dessert consistant en tartelettes garnies avec un appareil composé de sucre, de vanille et de poudre d’amandes et sur lequel des demi-amandes sont posées avant de cuire 20 minutes à four chaud.

Navettes  de Marseille

Navette de Marseille

Les navettes sont des pâtisseries provençales généralement préparées pour la Chandeleur à la place des crêpes, notamment à Marseille.

Leur forme évoque celle d’une barque.

Pour certains, l’origine de ce biscuit est associée aux fêtes de la Chandeleur célébrées en l’abbaye Saint-Victor.

Vers la fin du XIIIe, une statue de Vierge s’échoua sur les bords du Lacydon. Elle était en bois polychrome ; sa robe verte était salie, meurtrie par la patine. Elle portait une couronne d’or. Il n’en fallut pas plus pour que le petit peuple des artisans marseillais voit là une marque du destin et un signe de protection. Bien que souvent associée à ce biscuit, cette légende n’explique en rien le lien entre cet événement et la pâtisserie allongée. Elle fut, selon les uns, Notre Dame du Feu nouveau, selon les autres, la Vierge Protectrice des Gens de mer.

D’autres disent que la navette symbolise la barque qui amena les Saintes Maries sur les côtes de Provence.

Pour rappeler cette histoire, Monsieur Aveyrous, fondateur du Four en 1781, aurait eu l’idée de donner à un biscuit la forme d’une barquette. Traditionnellement parfumées à la fleur d’oranger, les navettes sont aujourd’hui parfumées avec toutes sortes d’épices.

Noix Charentaise

noixcharentaise

 

La noix charentaise est une pâtisserie typiquement charentaise.

C’est une sorte de chou fourré de crème au beurre traditionnellement parfumée au praliné aux noix. Le chou est glacé au chocolat noir et surmonté d’un cerneau de noix.

Elle est normalement préparée à base de beurre Charentes-Poitou.

Nougat de Tours

nougat de Tours

 

Le nougat de Tours est un gâteau sur une pâte sucrée et d’une macaronade d’amande, posé sur un lit de fruits confits et de confiture d’abricot.

Ce gâteau vit le jour en Touraine lors du Moyen Âge à l’époque de Léonard de Vinci, grand amateur d’amandes et de fruits confits. Lesquels, appelés au Moyen Âge « épices de chambre », furent particulièrement appréciés à la Renaissance.

Prunes, abricots, pistaches, pignons et avelines étaient alors les fruits les plus couramment confits, c’est-à-dire conservés au sucre par des bains de sirop de plus en plus concentrés, le sirop se substituant à l’eau de végétation. Aujourd’hui la confrérie du nougat de Tours en fait la promotion.

Pain-coing

pain-coing

Le pain-coing est une pâtisserie provençale qui est élaborée à base de pâte à pain et de coing. Ce mets automnal est fabriqué aussi bien en boulangerie qu’en pâtisserie ou familialement. Il se trouve principalement dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, de l’Ardèche et le Gard, et dans la partie méridionale des Alpes-de-Haute-Provence.

Le pain-coing est une spécialité du Vaucluse qui s’est ensuite répandue dans le reste de la Provence.

Le fruit utilisé « se distingue des autres coings par sa taille plus petite, sa forme plus régulière, son parfum agréable et persistant, sa couleur jaune vif à maturité avec, occasionnellement, des traces un peu verdâtres sur le côté resté à l’ombre ».

Outre les coings, cette pâtisserie nécessite de la farine, de la levure de boulangerie, du sucre, une pincée de sel, du lait, un œuf et du beurre.

À Saint-Thomé, le pain-coing, dit aussi coing-pâte, était consommé, par les grands et les petits, en même temps que des pain-poires et des pain-pommes.

À Nyons, le pain-coing se trouve dès l’automne sur les étals du marché hebdomadaire du jeudi. Touristes et Nyonsais y font provision d’huile d’olive, d’olives du pays, de tapenades, de fougasses, de pognes parfumées à la fleur d’oranger et de pains au coing, dont le coing entier est cuit enfermé dans une pâte à brioche.

Pangée

Pangée

Une pangée est un gâteau à base d’abricot, d’amande, de pomme et de miel.

Il s’agit d’une spécialité de la Drôme, née d’une association de pâtissiers Drômois et élue meilleur biscuit de France en 2004. La pangée doit son nom au super-continent préhistorique, dont une des premières failles serait située à proximité de La Baume-Cornillane.

Inspirée d’un lieu-dit Drômois qui se situe dans un charmant petit village : La Baume-Cornillane. La pangée est un gâteau de voyage original qui possède une excellente conservation, gardant tout son moelleux.

 

Pastis 

 

 

 

Pastis Quercy

 

 

 

Le Pastis  est une pâtisserie régionale du Quercy très ancienne effectuée à partir d’ingrédients simples. Le Pastis est un dessert. Il n’a absolument rien à voir avec la fameuse boisson anisée homonyme, le pastis, si ce n’est que son nom a la même origine : le mot occitan « pastís » signifie pâté, pâtisserie, mélange,….

C’est un gâteau basé sur une pâte sucrée extrêmement fine repliée en accordéon et arrosée durant la cuisson d’une sauce spécifique. Une variante du pastis traditionnel est la croustade qui est souvent aux pommes, mais aussi aux pruneaux, aux raisins ou aux myrtilles.

Pâté aux poires de fisée

Pâté aux Poires de Fisée

La poire de fisée, qui pousse dans la région de Dieppe, est petite, allongée et très dure à la chair rosée, récoltée entre les mois d’Octobre et Novembre.

Elle est à la base du célèbre pâté aux poires de fisée, qui est un feuilleté confectionné avec les  poires de fisée, cuites longuement avec du vin rouge, un clou de girofle et une touche de vanille avant de passer au four.

Il faut la cuire longtemps, environ quatre à six heures, avant qu’elle ne prenne sa couleur rouge. La compote de poires est étalée entre deux couches de pâte feuilletée.

Il n’y en a que dans la région de Dieppe et à la Toussaint. Le pâté aux poires de fisée ressemble à une galette des rois excepté que la frangipane est de couleur sang de bœuf et que c’est une compote de poires.

Patience fraxinoise

Patience fraxinoise

La patience fraxinoise ressemble un peu à la langue de chat qui est un peu dur, tandis que la patience est craquante sur les bords et en dessous et moelleuse au centre.

Ce petit biscuit est une spécialité de La Garde-Freinet créée dans les années 1880-1890. Rond et très fin, il a un diamètre de 4 centimètres et dans sa pâte, devenue translucide quand elle est cuite, apparaissent morceaux d’amandes et de noisettes. Outre ces fruits secs, dans sa composition entrent farine, sucre, blanc d’œufs et beurre fondu.

 

Pignolat de Nostradamus

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Le Pignolat de Nostradamus est une spécialité pâtissière de Saint-Rémy-de-Provence dans laquelle entrent pignons, sucre, eau de rose et fenouil.

Cette recette a été reconstituée à partir du Traité des confitures et fardements qu’écrivit Nostradamus en 1552.

Le pignolat du Moyen Âge, réalisé à base d’amandes, des pistaches, de pignons et de sucre, passait pour aide à la conception.

Les pignolats ont une forme de croissant.

Poirat

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Le poirat est une spécialité du Berry. Il se déguste tiède pour apprécier pleinement la saveur et le fondant des poires.

Le poirat est une tourte aux poires joliment dorée sur le dessus. Dessert des dimanches d’hiver, il paraît que George Sand en raffolait. Il est fait de poires poivrées cuites dans la pâte et garnies de crème fraîche.

La qualité du poirat dépend beaucoup des variétés de poires utilisées. Celles-ci ne doivent être ni fondantes, ni trop mûres ; traditionnellement, de petites poires paysannes immangeables crues étaient utilisées pour le faire.

Poire belle dijonnaise

Poire belle dijonnaise

La poire belle dijonnaise est un dessert de poires pochées dans du vin, nappées d’un sirop vineux dans lequel se mêlent de la crème de cassis de Dijon et des épices,  belles poires Williams,  vin rouge de Bourgogne, miel, cassonade,  cannelle en poudre,  muscade râpée,  clou de girofle, gousses de vanille, crème de cassis.

Prunat du Quercy

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La reine-claude verte est signalée dans des ouvrages de pomologie dès le XIIe siècle. Cette prune aurait été baptisée « reine-claude » en hommage à Claude de France (1499-1524), épouse de François Ier et fille de Louis XII.

Connue depuis bien longtemps en région midi-pyrénéenne, son essor (dans la vallée de la Dordogne, au nord du Quercy) ne date pourtant que du dernier quart du XIXe siècle.

L’un des fiefs de cette reine-claude est la région de Carennac, dans le Quercy.

 La spécialité est le  prunat.

Il s’agit d’une pâte briochée, farcie de prunes assez fermes de préférence, arrosée d’eau de vie de prune puis cuite au four.

Ruifard de Valbonnais

 

 

 

Ruifard de Valbonnais

 

 

 

 

 

Le ruifard de Valbonnais est un plat traditionnel isérois originaire de la ville de Valbonnais lui ayant donné son nom dans le sud-Isère. Étymologiquement, le terme ruifard est l’association de deux mots : rui, voulant dire rouge en patois valbonnetin, rappelant ainsi la couleur des pommes, far, voulant dire blé, gâteau en latin (far, farris). Littéralement le ruifard est donc le gâteau rouge.

Le ruifard est une tourte farcie de pommes rouges issues de l’agriculture de cette région. Ces dernières sont revenues au beurre avec un peu de chartreuse verte. Celle-ci nous vient du Dauphiné et le mélange pommes-poires-eau de vie a eu beaucoup de succès.

Saint-Epvre

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Le Saint-Epvre est un gâteau rond, et garni d’une crème au beurre. Il est présenté saupoudré de sucre glace, entouré d’un ruban rouge ou bleu.

Ce gâteau est la fabrication exclusive de la pâtisserie ADAM, depuis 1895, sise place Saint-Epvre à Nancy Lorraine.

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La marque fut déposée en 1907, ce qui n’empêche pas certains fabricants d’en vendre des imitations sous d’autres appellations régionales.

Scofa

Depuis environ 50 ans, les carmélites de Niort fabriquent un gâteau au drôle de nom : le scofa.

Le scofa est une pâtisserie est ainsi appelée dans la raison des initiales des divers produits qui entrent dans sa composition: Sucre, Crème, Œufs, Farine et Amandes.

Elles ont partagé la recette avec les bénédictins de Ligugé et leurs sœurs des carmels de Bayonne et de Lisieux.

Spéculoos ou spéculos ou spéculaus

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Le spéculoos, spéculos ou spéculaus est un biscuit traditionnel en forme de saint Nicolas consommé lors de l’avent et plus particulièrement lors de la fête de Saint Nicolas (le 6 décembre) en Belgique, aux Pays-Bas, dans l’ouest de l’Allemagne (en Rhénanie et en Westphalie) et dans le nord de la France (en Flandre méridionale).

Désormais, on trouve des biscuits portant ce nom mais ayant abandonné la forme traditionnelle au profit de formes non figuratives tout au long de l’année, par exemple accompagnant le café servi dans les brasseries et restaurants.

Le nom proviendrait du mot latin speculator (observateur, surveillant) qui était utilisé pour désigner les évêques ; une autre origine serait le mot latin species qui signifie épice.

Spritz

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Les spritz sont de petits gâteaux traditionnellement préparées au moment de Noël en Alsace, en Moselle et en Allemagne.

Ils sont composés de farine, de beurre, d’œufs, de sucre et parfois de noix de coco. Ils sont en forme de bâtonnets.

Streusel

streusel

Le streusel est un gâteau composé d’une pâte briochée fendue dans l’épaisseur et fourré d’une crème à la vanille fait partie du corpus pâtissier de tous les pays germaniques situés entre la Lorraine et la Pologne. Il est tantôt fourré de crème pâtissière, ou de confiture. On le trouve en Allemagne aussi sous le nom de streuselkuchen.

En Lorraine, cette pâtisserie est appelée Grimmelfloo ou  Krimmelkuche ou encore gâteau fleuri.

En Alsace elle est appelée Streuselküeche ou tout simplement Streusel.

Le terme vient du verbe allemand streuen signifiant « répandre, parsemer, éparpiller, pailler… ».

Le mot « die Streu » désigne originellement la litière, la paille de l’étable. Mais ici, le geste technique du pâtissier consiste à répandre, saupoudrer, éparpiller un mélange préparé de beurre, de sucre et de farine fine.

Il s’agit en premier lieu d’une « garniture ou fioriture » de surface sur le morceau de simple pâte aplatie de formes diverses ou le gâteau à enfourner.

Tourteau fromager

Tourteau fromager

Le tourteau fromager est une pâtisserie, spécialité poitevine, à base de fromage de chèvre frais. Le tourteau fromager tient son nom de « tourterie » qui signifie « gâteau » en patois poitevin.

Le tourteau vient du Pays mellois dans le Poitou, autrefois ce gâteau était préparé dans un plat en terre au fond arrondi, grossièrement en demi-sphère, que chaque famille possédait. Ces récipients étant introuvables hors de sa région d’origine, il est parfois utilisé une tourtière ou un saladier.

Traditionnellement le tourteau était consommé et distribué lors des mariages. Il est encore présent aujourd’hui lors des grands moments de convivialité, notamment à Pâques, mais également à l’occasion du fromage du dessert, petit-déjeuner ou bien du goûter.

Cette spécialité atypique de par sa croûte qui forme un dôme tout noir, volontairement brûlé au dessus et une pâte de cuisson blanche en dessous qui quand on le goûte surprend par sa texture moelleuse à la saveur de fromage frais très léger.

Les néophytes ont tendance à couper la croûte noire, qui fait pourtant le charme du gâteau composé de : œufs, sucre semoule, farine, fromage de chèvre frais, une pincée de sel, vanille, de la pâte brisée.

Zizim

Le Zizim de Bourganeuf est un gâteau avec plusieurs couches de chocolat et une couche de praliné, le tout sur une base de biscuit noisette.

Le Zizim petite brique chocolatée et pralinée régale les palais depuis les années soixante-dix.

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