Curiosités parisiennes Guide de Paris

Paris des façades de toutes les couleurs

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En se promenant dans Paris, au hasard on peut apercevoir des immeubles aux façades colorées, un véritable arc en ciel , un pantone aux coloris fort agréables, lors de mes déambulations parisiennes, j’ai pu en photographier plusieurs, à découvrir :

 

 FAÇADE BLEUE

 

 

Cette façade au ton bleu-vert se trouve dans la petite Cité du Figuier, dans le 11e arrondissement, et possède tout l’attirail pour nous faire de l’oeil. À voir absolument !

 

FAÇADE  BLEU ET VERT

 

 

 

Au 30 rue de Londres 75009, derrière la gare Saint Lazare, une façade de céramique émaillée signale l’ancien Siège de la Société Française des Eaux Minérales créée au début du XXème siècle. L’immeuble édifiée sur les plans de l’architecte Henri Baranton vers 1920 se distingue par ces vibrantes couleurs, bleu, vert. Mentions et symboles ponctuent le décor de grès cérame, oeuvre de la manufacture Fourmaintraux-Delassus de Desvres. Ils évoquent la vocation de l’entreprise. Deux colonnes de bulles filant le long du mur encadrent la façade et rappellent le pétillant des eaux minérales, dans une association perles et bulles. Les couronnes rehaussées de perles sigle de l’entreprise ont été placées au-dessus de la porte d’entrée et de deux fenêtres du cinquième étage. Entre la corniche et les trois fenêtres centrales du premier étage, se trouve inscrit « Vals sources Perles », référence aux sources exploités par la Société Française des Eaux Minérales.

 

 

FAÇADE  EN BLEU CLAIR 

 

 

 

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La façade peinte en bleu clair de la Comédie Italienne  le 17 rue de la Gaité 75014

 

FAÇADE EN JAUNE

 

L’intérieur si reconnaissable de la piscine Molitor nous en ferait presque oublier la beauté de sa façade, intégralement vêtue d’un pétillant jaune/ocre.

Piscine Molitor – 13 Rue Nungesser et Coli, 75016

 

 

FAÇADE EN JAUNE CANARI

 

 

 

La façade en jaune canari de la boutique la maison Bellynck & Fils 194 avenue Jean Jaurès 75019, qui depuis 1936 vous offre le plus grand choix de matériel et d’ustensiles pour l’équipement des cuisines.

FAÇADE POLYCHROME

 

 

 

En plein coeur du 9e arrondissement, la cité Malesherbes est une petite rue paisible donnant à la fois sur la rue des Martyrs et sur la rue Victor Massé. Si elle doit son originalité à de beaux hôtels particuliers et quelques constructions assez pittoresques, elle offre aussi à voir l’une des plus belles façades polychromes de Paris.

La cité Malesherbes, qui conserve son nom, accueille dès 1936 le siège de la Société Française de l’Internationale Ouvrière (SFIO) qui deviendra le Parti Socialiste (PS) en 1969. La Fondation Jean Jaurès – ayant pour but de favoriser l’étude du mouvement ouvrier et socialiste dans le monde – s’y installe 30 ans plus tard et abrite également le Centre des Archives Socialistes.

 FAÇADE ROSE

 

 

 

 

 

 

Quand on pense “façade rose” à Paris, c’est forcément à elle que l’on pense ! On ne pouvait donc pas mettre autre chose que la plus emblématique maison rose de Paris… même si ses volets verts contrarient un peu notre envie de monochrome.

La façade rose du  Lapin Agile situé sur la butte Montmartre au 22 rue des Saules 75018 est le doyen des cabarets parisiens.

Le nom du cabaret vient tout simplement du nom de l’artiste, André Gill qui réalisa l’enseigne. De « Lapin à Gill », le nom muta en « Lapin Agile ».

Au Lapin Agile a été racheté par Aristide Bruant en 1913, il fut l’un des lieux de rencontre privilégiés de la bohème artistique du début du XXème siècle, de Max Jacob à Pablo Picasso en passant par Roland Dorgelès, Francis Carco, Blaise Cendrars ou Pierre Mac Orlan, puis par la suite dans les années 1940-50 il fut fréquenté notamment par Jean-Roger Caussimon et François Billetdoux.

Le Lapin Agile est toujours en activité et reste un lieu de spectacle fréquenté.

 

 FAÇADE ROUGE

 

 

 

 

Quelle est cette insolite maison rouge, située au 31-33 rue de la Glacière ? Elle se dresse sur l’ancien emplacement d’un ensemble industriel du 20ème siècle, composé de bureaux et d’entrepôts (en fond de terrain), et d’une maison d’habitation (sur la rue). L’immeuble de logements sociaux, désormais érigé à la place, a été conçu par l’architecte Catherine Dormoy. Celle-ci a souhaité conserver la maison de maître, repeinte en rouge vif, et lui adosser un bâtiment neuf. Des loggias viennent en surplomb de la bâtisse à partir du 4e étage. Un troisième bâtiment se situe en fond de parcelle.

 

 

FAÇADE ROUGE BRIQUE

 

 

La Maison Loo au 48 rue de Courcelles 75008 dresse sa silhouette singulière d’inspiration chinoise en plein cœur d’un quartier à l’esthétique très haussmannienne. Haute demeure de quatre étages, elle est l’héritage architectural légué à la Plaine Monceau par Ching Tsai Loo (1880-1957), marchand et collectionneur d’art asiatique. Lorsque l’homme d’affaires achète la bâtisse originelle en 1922, il s’agit d’un très classique hôtel particulier Napoléon III, établi sur seulement deux niveaux. Monsieur Loo a le sens de la communication et confie la transformation de cet édifice à l’architecte Fernand Bloch (1864-1945). Il souhaite offrir un écrin à ses collections personnelles, faire rayonner son commerce, des galeries spécialisées dans l’art extrême-oriental. La Maison Loo, adaptation libre de l’architecture chinoise, est caractérisée par un enduit rouge ocre qui tranche avec panache sur la pierre de taille blonde du quartier.

 

 

 

 

 

Aux numéros 78 et 80 de la rue Rébeval 75019, se dresse la silhouette colorée d’une ancienne usine Meccano, entreprise britannique spécialiste des jeux de construction. Intrigante façade de brique et pierre de taille tout en courbes et contre-courbes, les raccords aux bâtiments mitoyens ont été érigés en forme de tourelles crénelées. L’immeuble industriel s’élève sur cinq niveaux en cour d’ilot. Il abrite de nos jours l’Ecole des ingénieurs de la Ville de Paris. Construit entre 1921 et 1922, il est l’œuvre de l’architecte d’origine belge Arthur Vye-Papmintep à qui l’on doit également lotissement de la villa Pasteur à Neuilly-sur-Seine. Insolite dans le paysage parisien, il est inspiré par le romantisme pittoresque post-Art Nouveau dont se retrouvent de nombreux exemple à Bruxelles. Jouant sur le double dénivelé du terrain, la partie centrale en cour anglaise se déploie en ailes obliques. Le curieux effet d’optique est renforcé par la verticalité et la variété des baies. Une longue nef entre rue et cour traverse tout l’édifice depuis la grande porte.

 

 

 

La façade en rouge brique de l’Institut d’art et d’archéologie, dit aussi Centre Michelet, est un bâtiment du 6e arrondissement de Paris, situé au 6, avenue de l’Observatoire 75006 et au 3, rue Michelet, abritant actuellement les départements d’histoire de l’art des universités Panthéon-Sorbonne et Sorbonne Université. Il a été conçu par l’architecte Paul Bigot entre 1925 et 1928. Il est depuis le 9 septembre 1996 classé aux monuments historiques1.

 La création de cet institut a été en partie motivée par le don de la Bibliothèque d’art et d’archéologie de Jacques Doucet en 19172, bibliothèque qu’il aurait été difficile de placer en Sorbonne. La construction du bâtiment fut rendue possible grâce au don de la marquise Arconati-Visconti qui offrit trois millions de francs-or2. Lancé en 1920, le concours fut remporté par Paul Bigot mais le projet d’Azéma et Hardy fut remarqué lui aussi.

 

 

FAÇADES DE TOUTES LES COULEURS

 

 

 

C’est dans le 12ème arrondissement, entre la rue de Lyon et la rue de Bercy que le charme opère, cette artère c’est la rue Crémieux 75012.

Une petite rue de 144 mètres, pavée et piétonne qui offre aux visiteurs le sentiment d’avoir quitté Paris. Ici, point d’immeubles haussmanniens mais des pavillons au charme incontestable.

Leur originalité ? Les façades font la part belle aux couleurs douces et pastel. Du vert au numéro 21, du bleu au 22, du violet au 23, du jaune au 24, du rose au 30…, cette rue pavée aussi fréquentée par les chats que par les curieux s’est parée de teintes pastel allant du bleu au jaune en passant par le rose, mais pas que ! Certains riverains sont allés jusqu’à peindre des trompe l’oeil sur leurs murs et orner le trottoir d’hortensias, de rosiers ou d’arbustes qui confèrent à la rue son charme bucolique et insolite.

 

 

 

 

 

 

Dans le 19e arrondissement, inspirés par le tartan, les architectes Matthias Sauerbruch et Louisa Hutton ont coloré la façade du 136 boulevard MacDonald.

 

 

 

À mi-chemin entre les métros Belleville et Colonel Fabien, un arrêt s’impose pour prendre un bain de couleurs, rue Sainte-Marthe 75010.

Cette rue du Xème arrondissement fait du bien au moral. Elle abrite des restaurants avec terrasses, des commerces de bouche, des boutiques et quelques ateliers d’artistes, qui paraissent pour certains faits de bric et de broc.

 

 

 

 

FAÇADE TURQUOISE

 

 

 

Au 32 rue Eugène Flachat 75017, la Maison Dumas fait de l’ombre aux hôtels particuliers voisins. Sa fantaisie colorée accapare toute l’attention. Le revêtement turquoise de faïence rutilante contraste joyeusement avec la brique rouge. La frise de l’archivolte en carreaux de céramique déploie de somptueux motifs méditerranéens, branches de citronnier de Sorrente chargées de fruits. L’architecte Paul Sédille (1836-1900), auteur de l’édifice, a fait appel au céramiste Jules Loebnitz, son collaborateur de longue date, afin de réaliser ensemble cette remarquable façade. Lorsque la rue Eugène Flachat est créée en 1879, François Guillaume Dumas (1847-1819), journaliste, critique d’art et écrivain, fait l’acquisition d’un terrain vierge qui court entre la nouvelle voie et le boulevard Berthier. Il souhaite que sa demeure reflète son succès et son goût pour la modernité esthétique. Paul Sédille, ses idées innovantes, ses expérimentations ambitieuses, apparaît comme l’homme providentiel.

FAÇADE VERTE

 

 

 

 

Qui dit vert, dit verdure, non ? Notre façade verte ne peut donc qu’être un mur végétal ! Et pour nous, ce sera celui du 262 rue Saint-Jacques, dans le 5e arrondissement. Moins connu que la plupart des murs végétaux nés ces dernières années, il est aussi beaucoup plus vert puisqu’il n’est constitué que de lierre grimpant.

 

 

 

Au 75 rue Galande 75005 un petit immeuble à la façade d’un vert printanier a l’air très ancien.

En consultant les annales des délibérations du conseil municipal, on apprend toutefois que les 7.5 m2 de ce bâtiment appartenaient à la ville de Paris et n’ont été cédés au propriétaire qu’en l’an 2000, avec les droits sur le mur mitoyen.

Le propriétaire, en a profité pour agrandir l’immeuble d’origine d’une petite construction triangulaire à l’architecture fort réussie, on a l’impression que l’ensemble remonte au moyen âge.

La façade vert printemps des logements sociaux et bureaux RATP 43 bis, rue Desnouettes -75015

FAÇADE VIOLETTE

 

 

 Cette impressionnante façade du 15e arrondissement, n’est pourtant pas facile à trouver. En effet, si l’on cherche à rejoindre la rue Robert de Flers (où se trouve le bâtiment), tout nous indique qu’elle se trouve sous la dalle de Beaugrenelle… Or, l’édifice se situe, lui, au-dessus de la dalle ! Vous le savez maintenant.

 Tour Avant-Seine – 4-8 rue Robert de Flers, 75015

 

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