Curiosités parisiennes Guide de Paris

Á la découverte de lieux secrets, insolites, curieux dans Paris

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La beauté de Paris et son caractère unique résident dans la diversité extraordinaire de lieux que l’on peut visiter.

Une fois admirée la Tour Eiffel ou vécu le charme typiquement parisien des quais de Seine, Paris offre quelques endroits secrets aussi confidentiels que surprenants.

Des lieux qui invitent parfois à la méditation, d’autres fois à la quiétude, et sont un véritable moyen de découvrir un autre Paris.

Voici quelques lieux secrets, insolites, curieux dans Paris, à découvrir : 

 

59 Rivoli

Le 59 Rivoli, initialement baptisé Chez Robert : électrons libres, est un collectif d’artistes, fondé et basé dans un immeuble anciennement squatté au numéro 59 de la rue de Rivoli à Paris 75001.

Cette appropriation du lieu par des artistes a été légalisée par une convention avec la mairie de Paris.

Le 59 Rivoli accueille ainsi dans ses murs des artistes en résidence. Des concerts animent le lieu et sa galerie d’art contemporain est ouverte aux artistes du site mais aussi à des artistes extérieurs au lieu.

Le lieu est fermé en  pour travaux, comme prévu dans la convention, et rouvre fin , pour cesser d’un être un « squat » et devenir un « aftersquat »

Depuis, le site est devenu un ensemble réunissant des ateliers d’artistes, des résidences d’artistes, une galerie d’art contemporain, des concerts et des animations culturelles éphémères.

Les artistes du 59 Rivoli ont également exposé dans d’autres pays, comme à l’Académie des beaux-arts de Florence en 2017 Le lieu rue de Rivoli a acquis une notoriété internationale, et est cité parmi les lieux de créations artistiques à voir sur Paris.

En septembre 2017, l’ancien président de la République François Hollande visite les lieux.

Chapelle Expiatoire 

Loin des monuments phares parisiens, la chapelle Expiatoire permet d’explorer l’une des facettes les plus sombres de Paris : la Révolution française et la Terreur.

Élevée à l’endroit même où furent enterrés Louis XVI et Marie-Antoinette, c’est l’un des monuments les plus secrets de la capitale.

La chapelle expiatoire est une chapelle du 8e arrondissement de Paris, située au 29, rue Pasquier, construite dans le square Louis-XVI, à l’emplacement de l’ancien cimetière de la Madeleine où avaient été inhumés les corps de Louis XVI et de Marie-Antoinette avant leur transfert à la basilique Saint-Denis le 21 janvier 1815.

Certains gardes suisses tués lors de la prise du palais des Tuileries, le 10 août 1792 y sont aussi inhumés.

Cette chapelle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 22 juillet 1914.

Cimetière Saint-Vincent

Très loin de la renommée du Père-Lachaise ou du cimetière de Montparnasse, le Cimetière Saint-Vincent, niché sur le flanc nord de la butte Montmartre, est un lieu confidentiel et préservé.

Abritant certaines personnalités comme Marcel Aymé, Marcel Carné ou Maurice Utrillo, il propose un moment de recueil dans le calme, accompagné par un joli point de vue sur la basilique du Sacré-Cœur.

Le cimetière Saint-Vincent est un cimetière parisien situé 6 rue Lucien-Gaulard 75018 dans le quartier de Montmartre. Il a ouvert le 5 janvier 1831.

C’est un des trois cimetières de Montmartre, avec le cimetière du Calvaire, à côté de l’église Saint-Pierre de Montmartre, et le cimetière du Nord, couramment appelé cimetière de Montmartre.

Collège des Bernardins

Dans le quartier Latin, le Collège des Bernardins est l’un des plus vieux bâtiments médiévaux de Paris. Créé au 13e siècle pour former des moines et concurrencer l’Université de Paris, c’est aujourd’hui encore un lieu de réflexion,  de débats et de savoir.

Et l’un des monuments les plus secrets de Paris.

Le collège des Bernardins, ou collège Saint-Bernard, situé nº 20 rue de Poissy 75005, est un ancien collège cistercien de l’historique Université de Paris. Fondé par Étienne de Lexington, abbé de Clairvaux, et construit à partir de 1248 avec les encouragements du pape Innocent IV, il servit jusqu’à la Révolution française de résidence pour les moines cisterciens étudiants à l’Université de Paris.

Après une rénovation complète achevée en septembre 2008, c’est aujourd’hui un lieu de rencontres, de dialogues, de formation et de culture proposant une programmation riche de conférences et colloques, d’expositions, de concerts, d’activités pour le jeune public ainsi qu’un centre de formation théologique et biblique. 

Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 10 février 1887.

Grotte des Buttes Chaumont

La grotte du parc des Buttes Chaumont installe une ambiance romantique, dans un cadre totalement artificiel.

Une grotte construite dans une ancienne carrière

Ouvert pour l’Exposition universelle de 1867, le parc des Buttes Chaumont 1 Rue Botzaris 75019 Paris fut réalisé sur des anciennes carrières de gypse. C’est dans une entrée d’une carrière souterraine que la grotte du parc est construite.

Mesurant 14 mètre de largeur sur 25 mètres d’élévation, elle avait été formée au fur et à mesure de l’extraction de pierre à plâtre. On y extrayait également de la pierre meulière. Le gypse était aussi transformé en chaux dans les fours situés en contrebas.

Réalisée en plein milieu de ce siècle aux forts accents romantiques, la grotte fut ornée de nombreuses fausses stalactites. Les plus grandes atteignent d’ailleurs 8 mètres de long.

Institut du Monde Arabe

L’Institut du Monde Arabe n’est pas en soi un lieu secret de Paris.

Ce qui l’est plus est sa terrasse située au dernier étage et offrant l’une des plus belles vues sur Paris.

Un panorama original sur le Marais et la Cathédrale Notre-Dame-de-Paris, et une véritable alternative au très populaire parvis de Montmartre.

L’Institut du monde arabe (IMA) est un institut culturel français consacré au monde arabe. Il est situé au cœur du Paris historique, dans le 5e arrondissement, sur la place Mohammed-V, entre le quai Saint-Bernard et le campus de Jussieu. L’édifice est conçu par un collectif d’architectes (Jean Nouvel et Architecture-Studio3) qui tente une synthèse entre culture arabe et culture occidentale.

Jardin Alpin

Autrefois « jardin des plantes de montagnes », le Jardin Alpin, niché au cœur du somptueux jardin des Plantes, 57 Rue Cuvier, 75005 Paris est l’occasion d’une promenade naturelle originale en plein cœur de Paris. Un espace de découverte et de préservation unique à Paris sur près de 4000 m2.

Jardin du Panthéon Bouddhique

Dans le 16e arrondissement, le Jardin Japonais du Panthéon Bouddhique  6 Place d’Iéna, 75116 Paris est sans aucun doute l’espace le plus zen de Paris.

C’est l’un des jardins secrets de Paris. 

Un jardin caché d’une superficie de 450 m2 où des bambous géants côtoient une jolie petite pièce d’eau. L’occasion également de faire le tour des 200 oeuvres exposées dans l’hôtel particulier du Panthéon Bouddhique, réunies par Émile Guimet au cours de son voyage au Japon en 1876.

Parfaitement invisible depuis l’avenue d’Iéna, le jardin du Panthéon Bouddhique est un petit écrin de verdure japonisant bien caché que seuls les initiés ont l’habitude de fréquenter.

Pour s’y rendre, il faut traverser l’Hôtel d’Heidelach, annexe méconnue du Musée Guimet voisin, Musée National des Arts Asiatiques. Cet espace intime et libre d’accès réunit les œuvres de la religion bouddhique japonaise qu’Émile Guimet acquit lors d’un voyage de neuf semaines en 1876.

De Yokoama à Kyoto, en passant par Tokyo, Kamakura et Nikkô, Émile Guimet rassembla 300 peintures bouddhiques, 600 sculptures et près de 1000 ouvrages tout en réalisant une véritable étude sociologique pour mieux comprendre cette religion d’origine continentale, adoptée par une partie de l’archipel japonais.

Mais c’est dans le joli jardin que le dépaysement se fait soudain sentir.

Bambous, bonzaïs élégamment taillés, érables du japon, galets et chemins sur l’eau s’épanouissent autour d’un petit pavillon de thé où des cérémonies sont régulièrement organisées.

Maison Deyrolle

Dans le quartier de Sèvres-Babylone, la très ancienne Maison Deyrolle est à la fois un cabinet de curiosités, un musée de la Taxidermie et une Mecque pour les collectionneurs.

Le premier étage, exposant une extraordinaire collection d’animaux, est un lieu qui fascine autant par son esthétique que par la richesse de ces objets.

À ne pas louper.

La Maison Deyrolle, située rue du Bac dans le 7e arrondissement, est un magasin unique à Paris.

Spécialisé dans la taxidermie et l’entomologie (étude et classification des animaux articulés, spécialement les insectes), il est à la fois une Mecque pour les collectionneurs, ainsi qu’un cabinet de curiosités ouvert à tous, amateurs ou non de sciences naturelles.

Passages Couverts

Symbole de l’architecture de la capitale au début du 19e siècle, et lieux dans lesquels la typique « flânerie  parisienne » a été inventée, les passages couverts sont de véritables joyaux architecturaux.

Aujourd’hui au nombre de 24 (il en existait 137 en 1828), certains passages restent encore méconnus. 

Les passages couverts de Paris, en France, sont un ensemble de voies tracées au milieu des immeubles, abritant le plus souvent des galeries commerciales, et qui sont recouverts d’une structure protectrice.

Il convient de les distinguer d’autres voies parisiennes dénommées également « passages » mais dont le tracé évolue à l’air libre.

Petite Ceinture

Ancienne voie de chemin de fer construite autour de Paris au milieu du 19e siècle, la Petite Ceinture de Paris est aujourd’hui petit à petit réhabilitée en jardin aux quatre coins de Paris.

Promenade dans une flore sauvage dans les « sentiers nature » du 16e arrondissement, ou balade familiale et intime dans la Petite Ceinture du 15e, une autre manière de voir Paris.

Désormais ouverte à la promenade sur plusieurs de ses tronçons, la petite ceinture est un écrin de biodiversité au cœur de la ville. Ces chemins ont été aménagés et pensés pour préserver une faune et une flore qui y ont repris leurs droits. A charge aux promeneurs de les respecter.
En 2006, la Ville de Paris et la SNCF se sont engagées à réhabiliter progressivement la petite ceinture et à ouvrir ses espaces à la promenade, tout en veillant à permettre la circulation ferroviaire et la réversibilité des lieux.
Au fil du temps, son tracé est devenu un corridor écologique, sur lequel une végétation sauvage et des espèces animales ont pu se développer. Ce sanctuaire de nature urbaine est aujourd’hui un véritable écrin pour la biodiversité.

 Sentiers nature, promenades plantées, infrastructures sportives, lieux culturels et même jardins partagés y ont vu le jour. Le tout animé par des associations, des habitants, voire des écoles des quartiers.
Notre promenade démarre à l’est de Paris dans le 12e, et fait le tour par le sud.
Un site à respecter

Rocher de la sorcière

Le passage de la Sorcière, accessible depuis le 23 avenue Junot ou le 65 rue Lepic 75018, est l’une des petites voies les plus agréables et privilégiés de la capitale

. Mais ce petit coin du 18e arrondissement s’accompagne aussi de nombreuses légendes ! Parmi les mystérieuses histoires liées à ce passage, on trouve celle qui s’est développée autour de l’imposant bloc de pierre trônant en son centre.

Nous savons aujourd’hui que ce rocher est le vestige d’une fontaine désaffectée, « La Sourcière », mais les habitants de Montmartre ont longtemps cru qu’il s’agissait d’une météorite, tombée là on ne sait quand, ou alors… un outil magique servant à protéger une sorcière !

En effet, cet imposant rocher fait face à un portail plutôt intrigant qui cache une grosse et belle maison : selon la légende, cette demeure fut jadis celle d’une vieille femme esseulée et un peu folle.

Les petits maquisards transformèrent alors le nom du passage de la « Sourcière », du nom de la fontaine qui y était présente, en « passage de la sorcière ». Le « rocher de la sorcière » se transformera rapidement en outil maléfique et la légende se propagera pendant des générations parmi les habitants de Montmartre.

Temple Sri Manika Vinayakar Alayam

 Temple de Ganesh

Ce lieu insolite, au départ, il était discrètement installé derrière une porte de la rue Philippe de Girard, à deux pas du métro Marx Dormoy 75018.

En 2010, le temple a déménagé au 17 rue Pajol, dans le quartier surnommé « Little Jaffna », du nom de la capitale culturelle des Tamouls, au nord du Sri Lanka.

Le temple a été fondé le 4 février 1985 par Vaithilingam Sanderasekaram, ce qui en fait le temple hindou le plus ancien de la capitale, mais aussi le premier de France.

  Il est fréquenté majoritairement par des hindous du Sri Lanka, des Antilles, de l’Ile Maurice ou de la Réunion.

Le temple hindouiste de Ganesha est situé dans le quartier indien de La Chapelle. Les fêtes hindoues du calendrier y sont organisées et se poursuivent souvent à l’extérieur du temple, dans la rue Pajol.

Les statues présentes permettent de prier les nombreux dieux du panthéon hindouiste : Ganesh, Durga, Ayyappan, Vishnou, Bhaivara…

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